Climat et santé

Bernard Swynghedauw, membre correspondant de l’Académie de médecine, vient de faire paraître un article sur le site du Figaro, intitulé « Réchauffement climatique : quelles conséquences sur la santé ? ». Disons-le : on attendait mieux de la part d’un scientifique associé à la vénérable Académie.

 

Dans cet article, le « réchauffement climatique » n’est qu’un élément de la liste des peurs traditionnelles qui nous sont proposées, avec une coloration très « santé publique ».

[L]es modifications environnementales font partie d’un ensemble de flux en accélération continue, flux commerciaux, financiers, flux d’informations, d’agents infectieux et de populations.

Nous sommes au premier paragraphe, et déjà la peur exponentielle symbolique pointe le bout de son nez au travers de cette inquiétante « accélération continue ». On peut comprendre que les flux d’agents infectieux soient un problème utile à mettre en exergue de la part d’un médecin. En revanche, l’opinion subliminale concernant les flux immatériels est d’une toute autre nature : même si ce n’est pas explicité, rapprocher les deux relève clairement d’une idéologie, certes respectable mais dont le caractère non-dit demeure intellectuellement problématique.

Ces flux évoluent à l’intérieur d’une planète aux ressources limitées et en pleine explosion démographique et la notion d’«enfermement planétaire» (que l’on doit à André Lebeau, 2008) est particulièrement signifiante en santé publique.

On n’est pas encore sorti du premier paragraphe que la peur exponentielle est déjà de retour. La peur du monde étroit se conjugue cette fois avec la supposée « explosion démographique », cette vieille lune à laquelle persistent à croire tant de grands esprits. Comme les autres catastrophismes, le catastrophisme démographique a beau être démenti décennie après décennie, il s’en trouve toujours pour ressusciter Malthus et ses épigones. En l’occurrence, on a droit à un peu de publicité pour un auteur dans la ligne de la peur du monde étroit, mais pas, en revanche, à une quelconque source scientifique identifiant la supposée « explosion démographique ». Et pour cause : en réalité la croissance annuelle de la population mondiale diminue. D’un peu plus de 1% aujourd’hui, elle n’a jamais été aussi faible depuis au moins le milieu du XXè siècle. On s’attend d’ailleurs à ce qu’elle continue à diminuer les prochaines années (source) :

worldgr

Depuis toujours, en France et ailleurs, la mortalité globale dépend des variations de la température externe avec un pic hivernal fin janvier. Tout récemment s’y sont rajoutées les canicules estivales, comme nous avons tous pu le constater, voire le vivre, en août 2003.

Voilà un sacré scoop : quand il fait trop froid ou trop chaud, cela pose des risques de santé publique. Sans doute doit-on supposer que dans le paradis climatique de jadis on ne dénombrait jamais nulle victime du froid, de la sécheresse ou de la déshydratation… mais l’obsession du « réchauffement climatique » est aujourd’hui telle qu’on en est à devoir rappeler que, sous nos latitudes, le froid tue bien davantage que le chaud. Même la canicule de 2003 qui avait frappé une France métropolitaine alors mal préparée a tué trois fois moins qu’un hiver ordinaire.

Le Plan Canicule mis en place à la suite de cet épisode a permis de prévenir les conséquences des vagues de chaleur qui surviennent pratiquement tous les ans depuis une dizaine d’années.

Pratiquement tous les ans depuis une dizaine d’années ? Là, c’est Météo-France qui n’est pas d’accord :

RecencementCanicule201507

Il y a eu 23 vagues de chaleur recensées en France entre 1947 et 2015, c’est-à-dire en moyenne une tous les trois ans. Depuis dix ans, il y en a eu cinq (soit une année sur deux, mais compte-tenu des faibles nombres en jeu l’augmentation n’est pas significative). Cinq années sur dix, ce n’est certainement pas « pratiquement tous les ans depuis une dizaine d’années« .

À ces effets directs s’ajoutent bien évidemment les conséquences médicales des événements extrêmes comme les sécheresses, les inondations et les cyclones.

Là encore, il faut croire que dans le paradis climatique de jadis les événements extrêmes n’existaient pas. Seul petit problème pour cette croyance : les données disponibles ne la corroborent guère.

Pour les sécheresses, voici cette figure tirée d’un article de Sheffield et al.  au titre explicite : « Peu de changement global pour les sécheresses des 60 dernières années » (« Little change in global drought over the past 60 years », Nature 491, 435-438, 15 novembre 2012) :

nature11575-f1-21

Pour les cyclones, voici l’un des indicateurs globaux de Ryan Maue (les autres indicateurs montrent le même genre de courbes fondamentalement plates) :

global_major_freq

Pour les inondations, la vérité est que même le GIEC convient qu’il faut rester très prudent sur leur évolution de ces dernières décennies. (Le GIEC est d’ailleurs prudent aussi sur les cyclones.)

Bref, on ne voit pas bien d’où proviennent toutes ces affirmations anxiogènes, qui ne sont en réalité rien de plus que des lieux communs sans aucun rapport avec l’état des observations aujourd’hui disponibles.

Le [changement climatique] doit se situer dans le nouveau paysage médical: l’âge moyen de la population augmente et le généraliste devient de plus en plus gériatre. La principale cause de mortalité, dans tous les pays, est maintenant une nouvelle entité épidémiologique, les affections chroniques non transmissibles liées à l’âge (cancers, infarctus du myocarde et affections dites neurodégénératives, type maladie d’Alzheimer).

L’âge de la population augmente : ne serait-ce par hasard en partie parce que nous vivons plus vieux ? Mézalors les choses n’iraient peut-être pas si mal ? Vite, une couche de « changement climatique », et l’apocalypse se portera mieux.

Arriverons-nous à contrôler des changements? On ne peut guère répondre, tellement les inconnues sont nombreuses, mais, ce qui est sûr, c’est que les médecins ne pourront qu’y faire face, et que la réponse ne pourra venir que d’accords à l’échelle planétaire, type COP21, la dernière conférence sur le climat.

La COP21 n’a rien « contrôlé » du tout : ce fut un piteux échec, habilement déguisé en succès comme savent le faire les bons diplomates. Tout carbocentriste qui se respecte devrait s’inquiéter du désastre que représente pour lui l’accord de Paris — sauf bien sûr si la peur de l’avenir de la planète n’est pas davantage qu’une comédie médiatique.

Il est triste de constater une fois de plus que, même à haut niveau scientifique, parler d’environnement ne semble jamais pouvoir signifier autre chose que lister les « problèmes qui menacent l’humanité ». Et ce sans aucune considération pour le réel observé.

PS : malgré mes recherches, je ne suis pas parvenu à trouver le moyen d’entrer en contact direct avec Bernard Swynghedauw. Merci à tout lecteur qui parviendra à le faire de l’inviter cordialement à y réagir.  [MàJ : auteur contacté. Merci à tikilgs sur MM&M.]

196 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Bernnard | 11/04/2016 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

Quand on commence un article comme ça:

L’activité humaine est en train de changer radicalement notre environnement planétaire, et le témoin le plus évident en est le changement climatique..

, la suite est courue d’avance !
Pour cet auteur c’est l’homme et c’est évident … il a des preuves.
Qu’attendre de plus dans la suite de l’article sinon des autres « preuves » fantaisistes et bien-sûr évidentes !

2.  amike | 11/04/2016 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

« Il faut ajouter l’augmentation de l’incidence annuelle des différents types de cancers de la peau ainsi que les états dits précancéreux qui sont fortement dépendants du rayonnement UVA et B. »

L’auteur a ajouté la conséquence mais a oublié la cause. Grandeur et décadence, le pauvre trou d’ozone ne fait plus recette. Étonnamment, le trou est toujours là alors que la campagne contre les gaz (CFC…) a été optimale. Un bel exemple de propagande sur une théorie scientifique qui ne s’avère toujours pas vérifiée, et dont les moyens mis en œuvre ne donne aucun résultat prévu, ainsi que l’avis des experts : » Il faut attendre, les effets des CFC durent au moins 100ans ! « 

3.  Bob | 11/04/2016 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

amike (#2),

une théorie scientifique qui ne s’avère toujours pas vérifiée,

Pire encore, la théorie Rowland Molina ne colle pas avec les observations objectives…

4.  Gilbert Dupuis | 11/04/2016 @ 15:26 Répondre à ce commentaire

Qu’aurait-il écrit s’il avait vécu à la fin du 18e siècle, juste avant que le pétrole ne permette à l’humanité de faire un saut de géant en ce qui concerne l’espérance de vie et de salubrité. Quand on a aucune culture historique et une courte mémoire.

Article en anglais
« The Horse Manure Problem », un excellent article sur le blog de Donna Laframboise, journaliste canadienne.
https://nofrakkingconsensus.com/2011/03/29/the-horse-manure-problem/

5.  AntonioSan | 11/04/2016 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

En somme cet article du Figolo est une maniere tres commune de preter allegeance au culte, publiquement.

6.  CK66 | 11/04/2016 @ 17:42 Répondre à ce commentaire

« une nouvelle entité épidémiologique, les affections chroniques non transmissibles liées à l’âge »
le vieillissement est donc une maladie épidémiologique … à quand la pandémie ?
Sérieusement , quelles que soient les convictions climatiques du sieur machin , a-t-il la nécessité de faire un mélange des genres complètement inepte ?

7.  papijo | 11/04/2016 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

Gilbert Dupuis (#4),
Enfin, voyons, la poussière de fumier de cheval n’a jamais été déclarée cancérigène par l’OMS ! Et puis, même si c’était le cas, autre avantage, vu le nombre de cas de tétanos que le fumier de cheval provoquait, les gens avaient toutes les chances d’échapper au cancer !

8.  Christial | 11/04/2016 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

Parmi le millier d’agent examiné par l’OMS, un seul est classé « probablement pas cancérogène pour l’homme », groupe 4 du CIRC.

Si ces agents étaient traduits en aliments et objets familiers, les consommateurs ne se nourriraient plus que de de fumier de cheval et n’habiteraient plus que des cahutes en bois.
Sur ces sujets, il est si facile de faire peur et si difficile de faire appel à la raison d’où le succès des démagos verts.

9.  lemiere jacques | 11/04/2016 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

papijo (#7),
non mais soyons sérieux un seconde il est évident que l’espérance de vie est un très mauvais indice pour mesurer le progrès, la preuve en est que l’espérance de vie augmente alors que chaque année on découvre de nouvelles causes de mort prématurée… ce qui prouve bien que…ah ben non..non mais il faut comprendre que si on avait les avantages du progrès sans en avoir les inconvénients ce serait vachement mieux.

sérieusement j’hallucine tous les jours… plus un picogramme de bon sens chez les journalistes..QUAND y aura t il un sursaut de chercheurs honnêtes prenant la parole pour ridiculiser ces conneries dites au non de la « Science »?

10.  miniTAX | 12/04/2016 @ 0:39 Répondre à ce commentaire

Le graphique de Météo France avec ses grosses patates rouge sanguinolent est en soi un monument de sensationnalisme typique de la propagande réchauffiste, .
Il laisse entendre qu’il y aurait plus de périodes caniculaires récentes alors que l’incertitude des mesures et la (mauvaise) qualité des données ne permettent absolument pas de conclure à quoi que ce soit.
– Incertitude des mesures car la température des villes est très fortement boostée par la bulle de chaleur urbaine, d’au moins plusieurs °C (d’au moins 3°C pour Paris-Montsouris), donc la comparaison des canicules récentes avec celles du passé est un non-sens total.
– Mauvaise qualité des données car selon Météo France elle-même, les données d’avant 1950 ne sont pas considérées comme fiables. Ceux qui ont eu le minimum syndical de curiosité intellectuelle à aller voir les relevés de températures des stations françaises dans les bases de données servant à dresser la température dite globale au lieu de faire le perroquet des slogans réchauffistes ne peuvent que constater à quel point ces relevés sont risibles donc les record des canicules en question ne concernent qu’une période climatique insignifiante par rapport à la variabilité naturelle.

11.  lemiere jacques | 12/04/2016 @ 7:01 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#10), oui et pareil pour les records de chaleur  » bruts » , tout bonnement incomparables.Raisonnement circulaire…conduisant à l’économie circulaire d’ailleurs.
J’ai l’impression que la promotion du rca a diminué mais la stupidité dans les média a encore franchi un cap, le rca devient juste un des aspects des atteintes à l’homme à l’environnement .
Il y a un article très bon chez curry qui mériterait la traduction.

12.  PERLINSKI | 12/04/2016 @ 7:22 Répondre à ce commentaire

rappelons que la médecine n’est pas une science mais un art…

13.  Gilles des Landes | 12/04/2016 @ 7:36 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#10),

Ceux qui ont eu le minimum syndical de curiosité intellectuelle à aller voir les relevés de températures des stations françaises dans les bases de données servant à dresser la température dite globale

Justement, où peut-on trouver ces données ?
Ceci étant d’accord avec vous, le schéma … n’est qu’un schéma derrière lequel se cache un message et non une vérité scientifique.

14.  miniTAX | 12/04/2016 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#13), ici par exemple : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/station_data/
Cliquer sur la carte de France pour lister les stations, regarder les plages de dates des relevés, la plupart ne commencent qu’après 1950 et ceux qui commencent plutôt ont plus de trous qu’un gruyère.
Et on est un pays d’ingénieurs, la patrie du système métrique, alors je vous laisse imaginer la tronche des relevés de Tombouctou ou de Valdivia.
Mais hé, c’est la « science » climatique !

15.  Ben | 12/04/2016 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#14), hé, miniTAX, y a pas d’trou dans l’gruyère. C’est dans l’Emmental. Un peu de précision scientifique, svp.

16.  Murps | 12/04/2016 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#14),

Et on est un pays d’ingénieurs

était…
Maintenant ce sont les militants des ONG qui jouent le rôle d’experts et de prescripteurs.

17.  Christial | 12/04/2016 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

Ben (#15),

Le gruyère suisse, le meilleur et le vrai, parole de Haut-Savoyard, est sans trous.

18.  AntonioSan | 12/04/2016 @ 18:19 Répondre à ce commentaire

La population mondiale de tigres a augmenté pour la première fois en 100 ans

C’est encore une fois la faute du rechauffement climatique sans precedent./sarc

19.  Gilles des Landes | 12/04/2016 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#14),

Merci

Mais j’ai déjà trouvé des données fausses

Vous vous rendez compte, ça ne monte pas !!! Il faudrait leur conseiller d’arranger tout cela…

20.  Paul AUBRIN | 12/04/2016 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#13),
On trouve des données des stations météo du monde entier sur le site de KNMI
http://climexp.knmi.nl/selects.....@somewhere

21.  Paul AUBRIN | 12/04/2016 @ 22:57 Répondre à ce commentaire

Il y a eu une canicule par an de 1939 à 1950 d’après les chroniques de météo-paris
http://www.meteo-paris.com/chronique

22.  miniTAX | 13/04/2016 @ 9:07 Répondre à ce commentaire

Paul AUBRIN (#21), chroniques de l’excellent Guillaume Séchet qui, contrairement aux greluches qui se dandinent chaque soir à la télé devant la carte du temps, est un vrai passionné de météo, qui travaille beaucoup par analogues et qui fait de bonnes prévisions. Séchet qui soit dit en passant est … climato-sceptique, bien plus que Philippe Verdier (un climato-sceptique tiède, qui n’est sceptique que sur les versets économiques de la litanie giecienne). Et malin avec ça car il ne s’est pas fait viré pour apostasie comme Verdier, pas encore.
Par contre, je ne vois pas où il aurait dit qu’il y avait une canicule par an de 39 à 50…

23.  jdrien | 13/04/2016 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#22),

Par contre, je ne vois pas où il aurait dit qu’il y avait une canicule par an de 39 à 50

si on consulte année par année, c’est plutôt à partir de 1944

24.  Gilles des Landes | 15/04/2016 @ 22:06 Répondre à ce commentaire

jdrien (#23), pour l’Aquitaine, c’est la période 1937 – 1949 qui a constitué la « référence » en matière d’anomalies météorologiques conduisant à la destruction par le feu de plus de la moitié du massif forestier. On n’a jamais revu de telles conditions depuis (==> notamment invasions de criquets !). J’avais fait un article, paru en partie dans la revue « Terre des Landes » en 2015. Mais il avait été « raccourci », voici donc les « rushes »…

La période « historique » des grands incendies landais s’étend de 1937 à 1949, et l’on estime que plus de 450 000 hectares ont été parcourus par les flammes. Nous allons voir qu’ici encore, on peut établir une corrélation entre sécheresses et incendies.

L’année 1937 commence par un hiver exceptionnellement doux et pluvieux, et l’été sera très sec avec une vague de chaleur intense du 5 au 12 août. Les 6 et 7 août, on enregistre 40° C à Cazaux et 37° C à Biarritz. En 1938, l’année débute par un froid intense (6 janvier : -11° C à Bordeaux), mais la sécheresse s’impose à partir de février avec toujours du froid. Les 30 et 31 juillet, on enregistre dans les Landes 39° C et de violents orages éclatent du 4 au 8 août. Une autre vague de chaleur inattendue se déclenche au mois de novembre et l’année se termine par un froid intense. Entre l’été 1937 et le printemps 1938[1] plus de 41 000 hectares sont brûlés.

Les années 1939 et 1940 sont globalement assez froides, avec des tempêtes notables et des précipitations importantes. En 1941, le début d’année est glacial, et la froidure persiste jusqu’en mai, avec toutefois une violente tempête qui se produit dans la nuit du 15 au 16 février[2]. Puis une canicule s’installe (36 °C du 18 au 28 juin dans le Sud-Ouest, 39 °C à Mont de Marsan le 8 juillet, 38 °C à Bordeaux), pour faire une pause en août qui sera très frais et pluvieux avec des températures dépassant rarement les 25 °C. Du 2 au 10 octobre, c’est une autre vague de chaleur qui s’installe, suivie ensuite par un froid extrême. Du fait de ces conditions, la forêt a peu brûlé, si ce n’est durant la courte canicule de 1941 (moins de 7000 hectares brûlés).

L’année 1942 connaît un hiver encore excessivement froid, avec toutefois une période chaude et sèche au printemps, qui va contribuer, certainement avec l’effet amplificateur de l’occupation, à dévaster 52 000 hectares, dont des surfaces parcourues précédemment.

1943 va renouer avec la chaleur : en février, on dépasse souvent les 20 °C ; mars est très sec et les températures estivales seront au-dessus de la moyenne (40 °C à Mont de Marsan du 17 au 20 août), et associées à un déficit pluviométrique. Plus de 100 000 hectares partent en fumée.

1944 commence dans l’extrême douceur, avec un mois de février frais. A partir du printemps s’installe une longue sécheresse qui va perdurer jusqu’à l’été avec des températures hors normes à partir de la fin du mois de mai. Du 11 au 19 août, on enregistre des maxima de 39 °C à Mont de Marsan. La pluviosité revient avec intensité en novembre, et la fin de l’année se termine dans la froidure, mais ce sont 64 000 hectares qui auront été brûlés.

1945 sera une année très contrastée : elle commence avec un mois de janvier très froid, alors que février restera doux. En mars la tendance devient chaude, puis exceptionnelle en avril avec 31 °C à Mont de Marsan. Puis, à une semaine de la signature de l’Armistice, le 1er mai, il neige dans le Sud-Ouest ! On relève – 3 °C à Mont de Marsan. Ce froid ne subsistera pas et du 12 au 17 mai, on retrouve des températures de 35 °C dans les Landes, accompagnées de forts orages de grêle. La chaleur persistera durant l’été avec des valeurs souvent proches des 40 °C dans les Landes. 1945 est considérée comme l’année la plus sèche depuis 1921, mais aussi la plus chaude depuis le début des relevés en 1873 ; les surfaces atteintes par le feu sont d’au moins 89 000 hectares.

1946 commencera avec une période très froide en janvier, mais surtout avec des chutes de neige exceptionnelles dans le nord (entre le 1 et le 3 mars, 40 cm à Paris y paralysent toute activité). Mais le printemps arrive en force du 29 mars au 4 avril et les températures dépassent les 25 ° C. L’été sera chaud avec une canicule intense qui s’achève précocement le 21 août où pluie et fraicheur reviennent à peu près partout ; il neige en montagne. La fin de l’année sera fraiche, mais également sèche, avec peu de neige. L’arrivée de la pluie en août aura certainement eu pour effet de réduire les surfaces brûlées, qui atteignaient tout de même près de 50 000 hectares. Profitant de cette situation, des milliards de criquets arrivant du sud, viennent atterrir dans les landes, ravageant les jeunes pousses de pins.

1947 rentra dans les mémoires : commencée par une froidure exceptionnelle la canicule s’installe dès les 25 avril, avec 32 °C à Mont de Marsan ; en mai et juin, on dépasse les 35 °C à Biarritz, ainsi que dans l’été avec plus de 38 ° C à Bordeaux à plusieurs reprises. Vers la mi-septembre, on dépasse à plusieurs reprises les 31 ° C à Bordeaux. Le froid reviendra seulement à partir de fin octobre. L’été 1947 aura été l’un des plus chauds jamais enregistrés, aussi on explique difficilement pourquoi seulement 26 000 hectares auront brûlé. Et enfin, c’était une autre « année des criquets », qui elle aussi est restée dans les mémoires, et qui ne s’est pas reproduite depuis.

1948 commence dans le froid, avec des tempêtes de neige. L’été sera froid, avec quelques jours tout au plus de températures de saison. Fin septembre, on frôle toutefois les 30 °C à Bordeaux, avant un refroidissement qui va perdurer jusqu’à la fin de l’année.1949 aura connu une canicule durable. La seule période de froid s’est établie début mars, et avril connaît la plus forte vague de chaleur jamais enregistrée (31,1° C à Bordeaux le 15 avril). L’été reste très chaud, avec peu de précipitations. Ces conditions expliquent les 100 000 hectares ravagés, et le triste incendie du 20 août qui fit 82 victimes et parcourut à lui seul plus de 50 000 hectares.

On rappellera que les incendies pouvaient parcourir plusieurs fois de suite les mêmes terrains, ce qui explique que les surfaces dévastées dépassent les 500 000 hectares

C’est un peu long, désolé, mais n’hésitez pas à me faire part de toute erreur ! En tout cas, si ce n’était pas du « dérèglement climatique », j’y perds mon latin…

25.  Araucan | 16/04/2016 @ 0:39 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#24),
Auriez vous les totaux de pluie sur ces années là, à Bordeaux ou à Mont de Marsan ?

26.  Gilles des Landes | 16/04/2016 @ 8:33 Répondre à ce commentaire

Araucan (#25), On peut les trouver sur infoclimat, par exemple ici pour 1937

27.  jdrien | 16/04/2016 @ 9:28 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#24), je suis né fin juillet 46 à Arcachon mais je ne me souviens pas du temps qu’il faisait smile
petite remarque sur le texte de votre article, l’armistice, c’était en 18, le 8 mai 45, c’est une capitulation (d’où le terme de Victoire1945 sur les calendriers)

28.  jG2433 | 16/04/2016 @ 9:34 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#24),

le triste incendie du 20 août

En effet, un vrai drame.
À propos de cet incendie, ce souvenir naïf et personnel du gosse pas bien gros ni gras que j’étais, à l’époque…
Habitant une maison en bordure de la forêt, à Arcachon, dans le quartier dénommé « Ville d’Hiver », je me souviens parfaitement des restes d’aiguilles de pin carbonisées flottant dans l’air et que, par jeu, j’essayais d’attraper au vol, sans avoir eu la moindre idée de ce qui était en train de se passer.
Innocence de la petite enfance.
http://www.prevention2000.org/.....ronde.html

29.  Gilles des Landes | 16/04/2016 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

jdrien (#27), Pour vous rafraîchir la mémoire, l’année 1946 pas loin de là (Mérignac)
Pour la remarque … effectivement ! Merci

30.  Mano | 17/04/2016 @ 14:00 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#22), Il faudra nous expliquer comment « l’excellent Guillaume Séchet » a pu co-écrire un livre avec Emmanuel Leroy-Ladurie ( http://documents.irevues.inist.....sequence=1) alors que ce dernier n’est en rien climatosceptique (http://sogeco31.blogspot.fr/20.....e-roy.html), bien au contraire.

31.  Manivelle | 17/04/2016 @ 14:16 Répondre à ce commentaire

Ben ouais, miniTAX !

Vous avez oublié de lire Mano sur son « blog »…..

Comme moi sans doute (et peu ou prou tout le monde) vous en avez sûrement rien à cirer du tout.

32.  AntonioSan | 17/04/2016 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#24), Il a neige en region parisienne le matin du debarquement…

33.  Gilles des Landes | 17/04/2016 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#32), effectivement la période considérée a connu d’importants contrastes météorologiques. Mais, apparemment, les froids extrêmes et les périodes de sécheresse vont souvent de pair. Comme quoi, il y encore beaucoup à apprendre en météorologie avant de parler de climat … et de dérèglement !

34.  AntonioSan | 17/04/2016 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#33), La Dynamique du Temps et du Climat explique pourquoi…

35.  lemiere jacques | 17/04/2016 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

Mano (#30),

le giec est climato-sceptique…juste un petit peu… tous les scientifiques sont climato-sceptiques vous les entendrez toujours parler d’incertitudes sauf que il font le choix de croire la théorie même non prouvée car « ce serait troporible ».

citez moi une affirmation du giec qui ne soit pas pondérée par une probabilité…

En ce qui me concerne , si on arrêtait de me dire que la science est établie mais qu’on fait un CHOIX de nature politique ça m’irait très bien

36.  Gilles des Landes | 18/04/2016 @ 20:04 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#35), Pour en revenir à Guillaume Séchet, il suffit de lire son livre (que j’ai) pour se rendre compte qu’il n’affiche pas de « climato-scepticisme ». Il n’empêche que son ouvrage constitue une référence, et que l’on ne peut absolument pas déduire de sa lecture attentive une conclusion « réchauffiste » ou a contrario « climato- sceptique » (en lisant uniquement la partie factuelle, car il y a un peu « d’interprétation », ce qui est normal, je suppose, si on veut publier aujourd’hui) . Si les rapports du GIEC étaient aussi clairs que cet ouvrage (càd en citant les faits), je ne pense pas qu’ils pourraient être crédibles pour défendre la thèse du réchauffisme.

37.  miniTAX | 20/04/2016 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Il faudra nous expliquer comment « l’excellent Guillaume Séchet » a pu co-écrire un livre avec Emmanuel Leroy-Ladurie ( http://documents.irevues.inist…..sequence=1) alors que ce dernier n’est en rien climatosceptique (http://sogeco31.blogspot.fr/20…..e-roy.html), bien au contraire.

Mano (#30), L’explication, c’est que Séchet a co-écrit avec Leroy-Ladurie pour la simple raison que les livres de Leroy-Ladurie sont climato-sceptiques, banane (la preuve, l’Histoire du Climat depuis l’An Mil a été longuement abordé sur… Skyfall). Mais pour comprendre ça, encore faut-il s’intéresser à ce qu’a écrit Leroy-Ladurie au lieu de se contenter de ses génuflexions à la FARCE. Bon, je sais, demander à un réchauffiste de s’informer, c’est comme pisser dans un violon…

38.  miniTAX | 20/04/2016 @ 11:51 Répondre à ce commentaire

En ce qui me concerne , si on arrêtait de me dire que la science est établie mais qu’on fait un CHOIX de nature politique ça m’irait très bien

lemiere jacques (#35), en ce qui me concerne, si on maintient que « la science est établie » (« sur le climat, nous savons tout », demander à Mano d’où vient la citation) et qu’on arrête de gaspiller des milliards pour maintenir les recherches sur le climat, ça m’irait encore mieux.

39.  Bob | 20/04/2016 @ 12:56 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#38),
C’est exactement ce que dit un Attorney General Australien : Pourquoi payer cher pour des recherches si la « science is settled »?
Manque pas de bon sens.

40.  Bernnard | 20/04/2016 @ 13:15 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#38), Bob (#39), C’est logique ! On vous répliquera qu’il faut affiner, que la variabilité naturelle est à bien comprendre pour que les modèles « marchent » mieux, qu’on doit disposer de plus grands calculateurs pour compenser le nombre de sondes insuffisantes etc… On sait tout, mais plus de moyens c’est mieux en quelque sorte ! On sait bien que les efforts à faire pour augmenter la connaissance de « delta y » sont plus importants quand on avoisine l’asymptote des connaissances. smile

41.  Mano | 20/04/2016 @ 13:20 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#37), « les livres de Leroy-Ladurie sont climato-sceptiques », c’est très facile d’embaucher les gens contre leur gré en leur faisant dire le contraire de ce qu’ils pensent, c’est encore mieux quand ces gens-là sont morts et ne peuvent plus s’exprimer, comme Pierre-Gilles de Gennes enrôlé à l’insu de son plein gré par votre référence indépassable, Jacques Duran (http://sogeco31.blogspot.fr/20.....n-gre.html); quant au climat de l’An Mil, qu’a-t-il à voir avec le climat actuel? A supposer qu’il ait fait aussi chaud (ou même plus chaud) qu’aujourd’hui, est-ce que cela prouverait que l’effet de serre n’existerait pas, que le CO2 ne serait en rien responsable du réchauffement actuel, etc.? Par quelle logique la variation naturelle du climat depuis l’origine des temps aurait un quelconque rapport avec l’action actuelle de l’Homme? Prétendez-vous que parce qu’il y a toujours eu des incendies de forêts bien avant que l’Homme n’apparaisse, alors l’Homme ne peut en aucun cas être responsable du moindre incendie?

42.  Mano | 20/04/2016 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#38), « demander à Mano d’où vient la citation », la citation vient d’un homme politique, pas d’un scientifique; « the science is settled » a été inventé par les climatosceptiques, on appelle cela un strawman, car les climatologues n’ont jamais prétendu que leur science était établie une fois pour toutes.

43.  Bob | 20/04/2016 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

« In testimony to Congress about global warming, Al Gore declared that « the science is settled » »
Al Gore est un climatosceptique ? Obama et Kerry aussi ?
Quand aux scientifiques, on a attendu pendant des années qu’ils dénoncent cette maxime stupide.
Ils ne l’ont fait que tout récemment, lorsqu’on a menacé de couper leurs crédits.
Pas si bêtes . On ne tue pas la poule aux oeufs d’or.

44.  scaletrans | 20/04/2016 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

Mano (#41),

Outre les attaques ad hominen plus ou moins camouflées (in cauda venenum hein ?). Vous vous donnez des verges pour vous faire fouetter. On sait bien que le rapport entre l’époque climatique actuelle et celle de l’optimum médiéval ont des caractéristiques tout à fait proches; rien qu’un exemple: on a retrouvé, avec le retrait de la Mer de Glace, des morceaux de troncs datés de cette époque.
Mais je me demande à quoi sert-il de vous répondre…

45.  Mano | 20/04/2016 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#44), « on a retrouvé, avec le retrait de la Mer de Glace, des morceaux de troncs datés de cette époque. » et alors? En quoi cela invalide-t-il la responsabilité humaine actuelle du réchauffement climatique? Vous aussi vous pensez donc que l’homme n’est pas responsable des incendies de forêts? Quant aux ad hominem je ne vois pas à quoi vous faites allusion; si attaquer des contrefacteurs en prouvant leur escroquerie c’est de l’ad hominem, alors vous en avez une drôle de conception, car dans ce cas on ne peut plus rien contester, tout devient de l’ad hominem; et au fait, quand vous vous foutez de la tronche de Jean Jouzel, c’est pas de l’ad hominem ça?

46.  phi | 20/04/2016 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

Mano (#45),

En quoi cela invalide-t-il la responsabilité humaine actuelle du réchauffement climatique?

C’est une confirmation supplémentaire que le réchauffement de la fin du XXème siècle n’a rien d’exceptionnel. S’il n’a rien d’exceptionnel, c’est qu’il pourrait être entièrement dû à des causes naturelles n’ayant aucun lien avec le CO2.

On peut toujours croire comme vous que l’homme y est pour une part mais il n’y a pas de preuve. Le réchauffement de la basse troposphère par le CO2 additionnel n’est qu’une hypothèse théorique invérifiée.

47.  lemiere jacques | 20/04/2016 @ 19:22 Répondre à ce commentaire

Mano (#45), jean jouzel a produit une science digne de ce nom mais quand jean jouzel vient nous expliquer que nous devons agir contre le réchauffement climatique on a parfaitement le droit de se foutre de sa gueule car c’est un propos politique, quand jean jouzel nous dit que 93% de l’énergie excédentaire due au déséquilibre radiatif se barre dans les océans est un FAIT on a le droit de le rappeler à l’ordre…ce n’est pas un fait c’est un calcul théorique…

la science est respectable et quand un chercheur s’en tient à la science pas de problème, et encore quand c’est de la recherche publique on a le droit d’exiger de voir ce qu’il bidouille mais passons, mais si vous ne vous rendez pas compte qu’un type comme jouzel sort du domaine de la science on ne pourra pas se mettre d’accord.

48.  Gilles des Landes | 20/04/2016 @ 22:24 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#47), Oui, mais comprenez bien que des gens comme Jouzel sont des « experts », donc ils détiennent l’absolue Vérité face aux esprits faibles.
Et la remise en cause n’est surtout pas d’actualité…
cela risque de compromettre leur carrière.
Apportent-ils la charge de la preuve ? Hélas non, on attend toujours, mais re-hélas ils n’acceptent pas non plus la factuelle, c’est-à-dire la réalité des faits…
Petite suggestion : ne devrions-nous pas plutôt nous intéresser à une « recherche productive » plutôt que de répondre à des personnes chez qui la remise en question ne constitue pas une priorité ?

49.  miniTAX | 20/04/2016 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

En quoi cela invalide-t-il la responsabilité humaine actuelle du réchauffement climatique?

Mano (#45), alors là, c’est une question si stupide sur tous les plans qu’on dirait que tu tends exprès le bâton pour te faire battre.
Sur le plan purement logique, le climat de l’an Mil était chaud (plus chaud que maintenant) sans que la responsabilité de l’homme puisse être invoquée, donc ça prouve bien une absence de causalité entre climat chaud et responsabilité humaine donc ça invalide bien cette dernière dans le réchauffement actuel.

Sur le plan scientifique, si un contre-exemple aussi flagrant, le climat médiéval, n’invalide la théorie de la responsabilité humaine (en science, une théorie a beau avoir des milliers de confirmation, il suffit d’un seul contre-exemple, un seul, pour mettre la théorie à la poubelle), alors QU’EST CE QU’IL FAUDRAIT pour l’invalider?

Sur le plan rhétorique, ta fausse question démontre soit une malhonnêteté crasse, soit une parfaite imbécilité, mais dans ton cas, je pense que c’est les deux ensembles. Peu de climato-sceptique nie que l’Homme ait une part dans le réchauffement, part que de toute façon le GIEC n’est même pas fichu de quantifier, bon bref ( (tu vas le nier peut-être ???). Or dire que « l’Homme a une part de responsabilité dans le réchauffement », c’est comme dire « pisser dans le lac fait monter l’eau », chose que personne ne conteste, ça ne dit rien du tout. Et surtout, ça n’a rien à voir avec ce que tu insinues crapuleusement, à savoir que « l’Homme est responsable du réchauffement actuel ». C’est aussi différent que la différence entre « j’ai une part de responsabilité dans la dette de la France » et « je suis responsable de la dette de la France ».

Et enfin, sur le plan épistémologique, ta question revient à demander « en quoi cela invalide la responsabilité des fantômes sur les cauchemars ? », ça ne concerne pas quelque chose de falsifiable (la preuve, qu’as tu à répondre à la question « qu’est ce qui pourrait invalider la théorie réchauffiste » ? RIEN). Donc il ne s’agit de science mais au mieux de la croyance, au pire d’une brève de comptoir. Mais où avais-je la tête, le réchauffisme est une religion !

50.  miniTAX | 20/04/2016 @ 23:57 Répondre à ce commentaire

« demander à Mano d’où vient la citation », la citation vient d’un homme politique, pas d’un scientifique; « the science is settled » a été inventé par les climatosceptiques, on appelle cela un strawman, car les climatologues n’ont jamais prétendu que leur science était établie une fois pour toutes.

Mano (#42), arrête de mentir effrontément. Hervé le Treut avait déclaré à l’AFP au sujet de la canicule de 2006 que «  »Le dérèglement est en marche, il n’y a aucun doute, on est au début du processus ». Et Jouzel, lors de la sortie du navet « an inconvenient truth » où Al Gore répétait « the science is settled, the scien.ce is set.tled », avait commenté « tout ce que dit Al Gore dans le film est exact ». Oser prétendre que « the science is settled » a été inventé par les climatosceptiques, tu sais comment ça s’appelle ? Ca s’appelle du révisionnisme.
Mais bon, c’est pas la première fois que les gauchistes en général et les réchauffistes nous réécrivent l’Histoire à leur sauce, non seulement ils ont effacé l’Optimum médiéval d’un coup de crosse de hockey (grâce à un seul arbre, ma bonne Dame !) mais ils en arrivent même à torturer homogénéiser les relevés de température d’il y a tout juste 20, 30 ans !