Australie du Sud : le gâchis du rail alimenté par l’énergie éolienne.

Le chaos occasionné par cette  énergie laisse des milliers de voyageurs sur le carreau.

Traduction par Scaletrans, Source.

L’économie alimentée par le vent de l’Australie du Sud [ou Australie-Méridionale] en illustre le sérieux.

Dans la capitale, Adélaïde, durant deux jours de suite (28 et 29 avril) des milliers de malheureux voyageurs n’ont pu compter que sur eux-mêmes car des variations importantes de l’énergie éolienne ont démoli l’alimentation de sa ligne ferroviaire électrique Seaford/Tonsley.

Nous nous en remettrons brièvement à ce qui passe pour du journalisme en Australie du Sud pour avoir (comme d’habitude) la moitié de l’histoire.

 

 Voyage gratuit pour rembourser de la fermeture de la ligne

Tim Williams
Sunday Mail
1er mai 2016

Les passagers qui utilisent les lignes affectées par la panne électrique de jeudi et vendredi pourront voyager gratuitement une journée cette semaine en compensation.

Un défaut d’un disjoncteur de la ligne de Seaford a provoqué une panne d’alimentation causant le chaos sur les lignes de Seaford et Tonsley, avec des répercussions sur la ligne de Grange, en obligeant beaucoup à prendre des bus de remplacement ou de vieux trains diesel.

Hier, le Ministre des Transports, Stephen Mullighan a réitéré ses remerciements aux voyageurs pour leur patience.

« Nous avons non seulement fourni quelques services gratuits (Vendredi), des services de remplacement, mais nous prévoyons un jour de voyage gratuit pour ces lignes touchées dans la semaine à venir,  » a-t-il dit.

M. Mullighan a déclaré que des équipes d’ingénieurs de son département et du contractant Siemens étudiaient la panne d’alimentation « très inhabituelle » de la sous-station de Lonsdale, où les circuits d’alimentation primaire et secondaire ont sauté tous les deux. Un enquêteur indépendant sera également nommé.

Mr Mullighan a déclaré qu’il était normalement possible de relier « sans couture » les deux alimentations, comme cela a déjà été fait quatre fois l’année passée.

« Oui, un disjoncteur s’est déclenché mais c’est ce pourquoi il est conçu. Mais il est très inhabituel que deux alimentations séparées provenant de parties séparées du Réseau Electrique d’Australie du Sud soient indisponibles en même temps. » M. Mullighan a dit que les contribuables n’auraient pas à payer la facture des réparations. Siemens sera tenu de réparer la sous-station et de prévenir de nouvelles coupures.

Sunday Mail

 

A quel point la panne d’alimentation fut-elle « très inhabituelle » ? Et quelle en fut la cause ?

L’Australie du Sud est appelée la ‘Capitale de l’Énergie Éolienne’. Ses 1477MW de capacité éolienne sont dits correspondre à environ 40% de la capacité totale de production (un chiffre devant prochainement augmenter si la Centrale de Alinta Port Augusta ferme, comme annoncé [NdT : elle fonctionne au charbon]).

Avec sa tentative de s’en remettre à la météo pour l’énergie, l’Australie du Sud a connu des pannes à l’échelle de l’état lorsque l’énergie éolienne s’effondre totalement, et de façon totalement imprévisible :  https://stopthesethings.com/2015/11/08/wind-industrys-armageddon-wind-farm-output-collapse-leaves-110000-south-australian-homes-businesses-powerless/

Et outre des pannes totales, le réseau d’Australie du Sud est devenu de plus en plus instable, avec des fluctuations massives et brutales de la production d’énergie éolienne menaçant la sécurité d’approvisionnement (sans parler du léger inconvénient de la montée en flèche des prix).

Les Australiens du Sud apprennent à vivre avec du délestage quotidien, dont –comme nous l’avons rapporté auparavant- même nos institutions académiques principales ont à souffrir, de même que des milliers d’autres entreprises et foyers. Ce petit courriel révélateur de la direction de UniSA nous a été envoyé par un de nos correspondants d’Australie du Sud (qui s’avère être un ingénieur) :

Comme vous le savez, Mawson Lakes Campusa a connu trois pannes d’électricité durant les deux dernières semaines qui ont eu un impact significatif sur nos affaires. Ces pannes d’électricité ont toutes été causées par une panne extérieure (c’est-à-dire qu’elles ne viennent en aucun cas de l’infrastructure de UniSA). Aujourd’hui le Réseau Electrique d’Australie du Sud a commencé à travailler sur le problème et nous espérons que cela garantira la stabilité de notre fourniture d’électricité. Nous apprécions la patience de chacun et nous excusons sincèrement pour tous les inconvénients provoqués.

L’origine de la “panne extérieure” avait, comme nous l’indique notre ingénieur contact, tout à voir avec une instabilité du réseau causé par l’alimentation d’énergie éolienne chaotique, intermittente et non fiable de l’Australie du Sud.

Notre contact nous dit également que le campus de UniSA Mawson Lakes (situé au nord d’Adélaïde et au sud de Salisbury) connaît de fréquentes interruptions d’alimentation et blackouts à grande échelle depuis des mois précédant la note courriel ci-dessus. La climatisation ne fonctionnait plus ; les cours étaient annulés ; le campus était en état d’urgence et les sautes et interruptions d’alimentation ont endommagé l’équipement électrique et les appareils, ainsi que les systèmes de distribution sur le campus.

Le coût de réparation ou de remplacement des appareils, équipements ou systèmes électriques – endommagés par une alimentation éolienne erratique (et les sautes de puissance, l’instabilité de réseau et le chaos de la gestion de réseau engendré par l’électricité éolienne intermittente) – est juste un coût supplémentaire balayé sous le tapis par des adorateurs du vent borgnes.

Même chose pour les milliers de banlieusards bloqués, résultat d’une production éolienne totalement erratique, qui a rendu une alimentation autrefois stable –essentielle pour le fonctionnement des trains électriques (et pour tout ce qui en dépend) – totalement sauvage (comme nous le détaillons ci-après).

Mais d’abord un peu de technique.

Ce que les banlieusards de la ligne Seaford/Tonsley ont connu le mois dernier (et qu’ils connaîtront à nouveau) est ni plus ni moins du à la volonté d’intégrer un  système de génération dépendant entièrement  de la météo dans des réseaux électriques conçu pour fonctionner dans un état stable et régulier.

Dans la vidéo qui suit, un ingénieur en électricité, Andrew Dodson explique en détail la folie qui consiste à distribuer de l’énergie éolienne via un réseau délibérément conçu autour de sources de puissance à la demande. STT la recommande à quiconque a le moindre intérêt pour le fonctionnement de notre réseau électrique (et cela inclut sûrement les utilisateurs ‘occasionnels’ de la ligne Seaford/Tonsley).

Au niveau le plus simple, imaginons notre réseau de distribution comme un réseau principal de distribution d’eau. Pour fonctionner, les canalisations d’un tel système doivent être remplies en permanence avec un volume égal à leur capacité, et pour pouvoir alimenter un utilisateur, l’eau dans les canalisations doit être constamment sous pression.

Lorsqu’un utilisateur tourne un robinet, l’eau s’écoule (en termes électriques « la charge ») ; à l’autre extrémité un volume d’eau équivalent est introduit simultanément dans le système et les pompes se mettent en marche pour maintenir la pression à l’intérieur (bien que la gravité fasse souvent le travail).

De même, un réseau électrique ne peut fonctionner qu’avec le volume d’électricité requis en son sein ; maintenu à pression constante (voltage) et fréquence (hertz) – tout cela fluctuant en fonction de la charge et de l’alimentation.

Ce que Andrew Dodson rend clair c’est que ces vérités essentielles (essentielles pour maintenir le réseau électrique stable et fonctionnel) ont été mises cul par dessus tête, avec pour résultat le chaos généré par l’énergie éolienne.

Ce que dit Andrew à propos de l’énergie éolienne en général est particulièrement pertinent pour tout australien et pas seulement pour ceux du Sud.

Le gouvernement de la Federal Coalition a fait en sorte de verrouiller une taxe d’électricité de $45 milliards – qui est destinée aux groupes d’énergie éolienne ; et pour rien d’autre que de les aider à disséminer un supplément de 2500 de ces choses à travers tout le pays.

Et plus encore, si Bill Shorten ‘Electricity’ au Labor prônant plus fort que jamais un insensé 50% de renouvelable le nombre devrait être porté à environ 12500. Le prix et la stabilité du réseau n’ont aucune importance.

Comme Andrew Dodson le fait remarquer, la stabilité du réseau (fréquence et équilibre de charge) a de l’importance. En 2012, l’australien Paul Miskelly (autre ingénieur électricien hautement qualifié) s’en est pris au non sens évident de l’énergie éolienne dans son article Wind Farms in Eastern Australia – Recent Lessonspublié dans le journal Energy and the Environment . Sur le risque pour la stabilité du réseau en tentant d’intégrer de l’énergie éolienne intermittente et hautement variable dans le réseau australien de l’Est, Paul écrivait :

PROPRIÉTÉS DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES

Sur un réseau électrique, approvisionnement et demande doivent s’équilibrer à la seconde près. Kirby et al par exemple, exposent en discutant de ces concepts fondamentaux :

« De petites différences entre génération et charge se traduisent par de petites déviations de fréquence. De petits changements de fréquence ne dégradent pas la fiabilité ou l’efficacité de marché alors que de grandes déviations peuvent endommager l’équipement, dégrader la performance de charge et interférer avec les schémas de protection des systèmes ce qui au final peut amener à un effondrement du système. »

Bevrani et al discutent en détail des paramètres et stratégies de contrôle et soulignent  que toute dégradation des marges de sécurité du système de contrôle de réseau électrique provoquera des blackouts généraux fréquents et inattendus (« effondrement du système »). Un récent rapport du gouvernement allemand souligne les probables conséquences catastrophiques d’un tel événement.

En Australie du Sud, les fluctuations de l’énergie éolienne (montées rapides et effondrement précipités) signifient que « les décalages massifs entre production et charge provoquent [d’énormes] déviations de fréquence » – avec des « blackouts généraux » ; ce qui a « dégradé la performance de charge », et amené une fourniture d’énergie dangereusement instable.

Des collaborateurs de STT nous informent que la large plage d’alimentation causée par les fluctuations du vent a poussé les gestionnaires de réseau de SA Power Network à réduire le voltage à 220 Volts (la norme australienne est à 240). Ordinairement, le système est réglé pour fonctionner sous 230 Volts, permettant des fluctuations en fonction de la charge autour de ce niveau, de façon à ce que la limite supérieure n’excède jamais 240 Volts. Les surtensions au-delà de 240 Volts risquent d’endommager totalement les matériels, électroniques en particulier. Actuellement, avec les variations massives que présente quotidiennement la génération électrique de l’Australie du Sud, l’opérateur de réseau est confronté à des montées rapides et fréquentes du voltage et a réglé plus bas la tension de fonctionnement pour en tenir compte.

Ce qui apparaît ci-dessous – grâce aux gens de Aneroid Energy – explique pourquoi.

En avril, la production d’électricité éolienne faisait le Yo-Yo, comme d’habitude :

Maintenant, regardons de plus près la performance des 17 fermes éoliennes (avec une capacité nominale de 1477MW) les 28 et 29 avril – les jours où la ligne Seaford/Tonsley s’est arrêtée.

Durant les deux jours la production d’électricité éolienne a oscillé constamment entre presque rien et un maximum.

Le 28 avril, la production est de 950MW (50 à 1.000) sur 9 heures environ. De midi à 14 heures il y a un pic de 350MW (50 à 380 environ). Puis, ayant touché les 380MW –dans le laps de quelques minutes- il y a une chute de 150MW et un pic presque instantané. Après quoi suit une série de pics et de chutes pour le reste de l’après midi.

Le 29 avril, il y a une chute de 750MW avant le petit déjeuner (1100 à 350) et, alors que des banlieusards encore ensommeillés de la ligne Seaford/Tonsley se rendaient à la gare la plus proche, se produit un pic de 450MW (350 à 800) en moins de 60 minutes à partir de 6h30.

De midi à 18h30, la production chute de 850MW (plus de 900 à environ 30). Après 15h, au moment où des centaines d’écoliers se dirigeaient vers leur maison, l’électricité éolienne tombe de 500MW à un dérisoire 30MW – un effondrement de 470MW propre à mettre un réseau en l’air en l’espace de deux heures.

Le soit disant « défaut de disjoncteur sur la ligne de Seaford » avait tout à voir avec une production électrique erratique. Il n’y a, et il n’y avait pas de défaut dans la sous-station comme déclaré.

Le réseau, le mécanisme de commutation et les sous-stations qui distribuent le courant sont tous (comme expliqué plus haut) conçus pour fonctionner dans des limites étroites de voltage et de fréquence.

Le disjoncteur qui a déclenché n’a rien fait de plus que ce pourquoi il était conçu : a savoir couper l’alimentation en réponse à des surtensions ou des sous-tensions – et les sur- ou sous-charges consécutives – qui auraient pu causer des dégâts permanents aux lignes, sous-stations, et aux trains eux-mêmes. Ici, le système s’est auto-protégé, de la même façon que les disjoncteurs de votre maison face à une charge anormale.

Les réseaux électriques sont, par définition, des ‘systèmes’ et ils ne sont pas (et n’ont jamais été) conçus pour tolérer les abus de sources d’énergie qui peuvent balancer sans préavis 450MW dans un réseau ; ou réciproquement soustraire 150MW en quelques minutes (voir le 28 avril à 14h) ou presque 500MW en une heure ou deux.

Les australiens du sud sont confrontés à ce qui avait été semé par le Premier Ministre d’alors Mike Rann dès 2002. Avec ses successeurs du Labor Party poursuivant un objectif de 50% de renouvelables, les heureux banlieusards de la ligne Seaford/Tonsley peuvent s’attendre à encore plus. Bienvenue dans votre futur éolien.

Seraient-ils aussi patients s’ils savaient pourquoi ils attendent en réalité ?

82 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Nicias | 29/05/2016 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Merci à Scaletrans et Bernnard

L’Australie du Sud est un grand Etat très peu peuplé : 1,6 hab./km2, au niveau du cout des infrastructures, c’est pas le top.
Il est relié au reste du réseau de l’Est par seulement deux lignes à haute tension.

AMHA, c’est pas le meilleur endroit sur terre pour faire 50% d’éolien.
Chez nous on devrait avoir moins de problèmes.

2.  Murps | 29/05/2016 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

Excellent article, voila une idée qu’elle est bonne de l’avoir traduit…

La dernière image me fait penser à la chanson de Renaud :
« Dés que le vent soufflera, je repartiras,
dés que les vents tourneront nous nous en allerons… »
😉

3.  Christial | 29/05/2016 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

Murps (#2),
Mistral gagnant, je repars
Mistral perdant, je reste.

4.  Nicias | 29/05/2016 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

Murps (#2),

« Dés que le vent soufflera, la lumière brillera,
dés que les vents baisseront nous nous les gèlerons… »

5.  hazère-tyuillope | 29/05/2016 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

Nicias (#4), excellent :^)

6.  nivon | 29/05/2016 @ 22:07 Répondre à ce commentaire

 » Après 3 jours de tempête, le vent s’arrête et dit :  » Ouf, je vais pouvoir souffler un peu  »
Cela n’a rien à voir avec notre sujet, mais j’avais envie de vous la sortir.
Bon vent à tous !
Climatiquement vôtre. JEAN

7.  scaletrans | 30/05/2016 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

La réaction d’un « insider » de mes relations:

Parfaitement , c’est de l’escroquerie en bande organisée avec complicité des pouvoirs publics et cela fait vivre beaucoup de sociétés qui se gavent avec la fabrication et la mise en chantier d’éoliennes qui ne sont absolument pas rentables et que nous, Français, allons financer par l’augmentation des coûts de l’électricité (c’est déjà le cas).
Etant dans la branche énergie d’Alstom (GE maintenant), j’ai eu le droit à une formation sur les réseaux électriques qui met clairement en évidence que les pays fous furieux de l’éolien et autres énergies « écologiques » mettent de plus en plus en danger la stabilité des réseaux électriques des pays européens (tous reliés entre eux avec la particularité de devoir maintenir une fréquence de 50hz) en s’orientant de plus en plus vers des formes d’énergie dont la production est beaucoup trop variable (Et d’autres phénomènes pouvant amplifier les instabilités). Des dires du formateur, grand spécialiste mondial dans le domaine, on sait déjà que le prochain gros incident sera le fait de l’Allemagne. Ils nous ont déjà fait le coup en 2006
https://fr.wikipedia.org/wiki/Panne_de_courant_du_4_novembre_2006_en_Europe (très bien expliqué)
Tous le monde sait que nous avons besoins de centrales nucléaires mais tout le monde file droit dans le mur ….

8.  Christial | 30/05/2016 @ 10:53 Répondre à ce commentaire

Les EnR intermittentes, non maitrisées, ne peuvent représenter qu’une part minime du mix électrique. Pour aller au delà l’Allemagne exporte chez ses voisins, en plus de ses fumées de charbon, ses problèmes d’intermittence via un réseau électrique européen.

9.  Philippe | 30/05/2016 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

Il y a longtemps qu’on sait faire des centrales au charbon qui ne polluent plus.
L’argument des fumées n’en est plus un.

10.  Polaris | 30/05/2016 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#7),
La stabilité du réseau est compromis en Allemagne à cause de l’éolien chez nous à cause de la CGT.
Je ne sait plus lequel des deux est le plus nocif.

11.  Bernnard | 30/05/2016 @ 14:58 Répondre à ce commentaire

Une petite illustration:

12.  papijo | 30/05/2016 @ 15:01 Répondre à ce commentaire

Toujours sur le site australien Stop these things, les malheurs d’un promoteur éolien Infigen qui cherche en urgence un acheteur naïf pour ses installations australiennes pour ne pas couler. Intéressant à lire (mais trop long comme la plupart des articles de ce site pour être traduit), notamment en ce qui concerne la durée de vie de ces engins, quand on n’a pas eu la chance de tomber sur une bonne série !

13.  Murps | 30/05/2016 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#7), si l’hiver prochain est froid ou très froid en europe, il n’est pas impossible qu’on ait droit à un ou plusieurs black-out de compétition…
Perso, je ne le souhaite pas. Trop d’emm… en perspective.

14.  ADB | 31/05/2016 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#7), Savez vous si finalement, les allemands ont réussi à raccorder au réseau les éoliennes implantées en mer Baltique ?

15.  lemiere jacques | 31/05/2016 @ 7:24 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#7), je ne sais pas si on a besoin de centrales nucleaire mais je pense qu’on a besoin de sources de production pilotables, le miracle vert c’est quand les gens considéreront qu’une coupure d’électricité est chose normale et à intégrer dans sa consommation d’électricité, un coût flottant de l’électricité pour le client est assez similaire (y a pas de coupure c’est juste le prix qui est si rédhibitoire qu’on ne fournit pas le client pour le protéger…), ce qui implique beaucoup de choses et beaucoup de frais… qui va se chauffer à électricité si on risque des coupures? qui conservera de la viande au congélo ? qui regardera le prix instantanée de l’électricité pour faire une lessive?
Il faudra isoler sa maison prendre un frigo mieux isolé à un point difficile à définir puisqu’il faut savoir combien de temps dure la coupure de jus…ou acheter des batteries pour stocker le jus quand il est pas cher…

et sur ce sujet comme tous les autres on radote un peu, tout est dit.ou presque.. sauf que si les gens ne veulent pas entendre des arguments aussi simples le fait que ne pas produire de électricité quand on a besoin va causer des frais..refiler le coût de l’intermittence à son voisin voila le nouveau jeu…

et le plus amusant est qu’une source d’électricité non fiable conduirait les gens à changer de d’energie avec le risque d’une surproduction d’électricité qui serait vendue par les verts comme la preuve que leur prévision de baisse de consommation d’électricité étaient valables..
et bien sûr n’abordons pas la question de l’incitation à de nouvelles consommations électriques comme la voiture électrique .. et pour la promouvoir on peut deviner que le jus pour les charger sera garanti peu cher, en transférant le coût sur les usagers normaux .. »tu as un convecteur tu paieras pour ton voisin car se chauffer au bois et rouler en bagnole électrique »… Ils sont capables de tout…
On marche sur la tête , mais qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour convaincre que d’utiliser le vent pour produire du jus est « parfait »

16.  papijo | 31/05/2016 @ 11:00 Répondre à ce commentaire

ADB (#14),

Savez vous si finalement, les allemands ont réussi à raccorder au réseau les éoliennes implantées en mer Baltique ?

D’après cet article de « Die Welt », ici en version française, la situation a été rétablie (au moins au plan technique, au point de vue financier, je n’ai pas d’info claire) depuis l’automne dernier.

17.  volauvent | 31/05/2016 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

papijo (#16),

Ils disent que Bard 1 au final a coûté 3 milliards d’euros pour 400 MW investis (et sans doute guère plus de 150 MW de capacité équivalente si on compare à une centrale classique. Pour avoir la capacité d’un EPR, il faudrait investir 30 milliards…
Et on n’a aucune idée de la durée de vie …

18.  papijo | 31/05/2016 @ 12:23 Répondre à ce commentaire

volauvent (#17),

Ils disent que Bard 1 au final a coûté 3 milliards d’euros pour 400 MW investis

Il ne faut jamais faire confiance aux traductions de Google. Le texte allemand « Das Projekt wurde mit fast drei Milliarden Euro Investitionskosten deutlich teurer als geplant. » se traduit par:

« Le projet est finalement près de 3 milliards d’euros plus cher que prévu ».

Je ne sais pas à combien s’élevait l’investissement initial, ni si ces 3 milliards d’Euros concernent uniquement le lot « éoliennes », ou bien aussi le lot « raccordement CC au continent » (responsable de la plupart des problèmes), ou bien aussi les pertes de production (payées au prix fort par les consommateurs allemands au propriétaire des éoliennes).

19.  testut | 31/05/2016 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

Philippe (#9),

Il y a longtemps qu’on sait faire des centrales au charbon qui ne polluent plus.

C’est comme pour les diesels de Volkswagen ?

20.  testut | 31/05/2016 @ 12:50 Répondre à ce commentaire

Polaris (#10),

Je ne sait plus lequel des deux est le plus nocif.

l’éolien; ce n’est pas maîtrisable; la CGT , il suffit de payer pour qu’ils nous foutent la paix

21.  Philippe | 31/05/2016 @ 17:18 Répondre à ce commentaire

testut (#19),
Non, pas du tout. On sait vraiment faire, j’y ai travaillé, ça fonctionne très bien (hors CO2).
Enfin, quand les exploitants ont la volonté de le faire et veulent bien y mettre les moyens, c’est une question de politique.

22.  Bernnard | 31/05/2016 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

testut (#19),
Ce sont les produits soufrés et azotés qui sont à éviter dans les fumées et il existe des procédés efficaces et bien plus performants que les procédés catalytiques des pots d’échappement des voitures pour éliminer efficacement ces composés.
Les rejets sont de l’eau et du CO2.
Quant aux particules, elles n’ont pas une grande durée de vie dans les traitements physicochimiques des fumées.
Exemples de centrales thermiques bien étudiées : Celles du Havre et de Cordemais
http://energie.edf.com/fichier....._Depou.pdf
http://energie.edf.com/fichier.....Desulf.pdf
On fabrique du gypse ainsi et les cendres sont valorisées.
http://energie.edf.com/fichier.....its_HD.pdf
La technologie actuelle est capable d’éviter la pollution des centrales thermiques au charbon (je ne parle pas du CO2 ) pour peu qu’on investisse.

23.  papijo | 31/05/2016 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

Philippe (#21),

On sait vraiment faire, j’y ai travaillé, ça fonctionne très bien

Je confirme: ces technologies sont courantes dans les usines d’incinération d’OM depuis les années 80, et depuis on sait faire mieux (lavage « basique » et filtres à manches au lieu d’électrostatiques … au prix de quelques % de rendement).

Par contre, pour la DeNox, ce qui marche le mieux, c’est toujours les catalyseurs (mais avec une température et une injection de NH3 bien mieux contrôlées que sur les moteurs de voiture !)

24.  papijo | 31/05/2016 @ 22:59 Répondre à ce commentaire

Respect des normes par les voitures diésel:

Un document extrêmement intéressant sorti le 28 avril dont je n’ai absolument pas entendu parler dans les médias (mais j’ai souvent de gros trous dans mon suivi de l’actualité !): Le résultat des tests NOx / CO2 de 52 voitures effectués par l’UTAC à la demande de Ségolène.

Ca vaut le détour !

PS: Il existe un rapport équivalent allemand mais qui ne traite que des NOx et des voitures allemandes (j’ai juste jeté un oeil: la Porsche, c’est pas mal !) . Evidemment, les voitures essence (non testées) respectent largement toutes les normes et on peut mettre le contenu de leur échappement dans le biberon des bébés !

25.  CK66 | 1/06/2016 @ 5:03 Répondre à ce commentaire

Il y a un projet offshore entre aude et p-o a l’étude ( en plus de la quarantaine d’éoliennes déjà implantées dans les p-o , 145 m de haut !! ) , dans L’Indépendant Perpignan , il était dit que le coût d’un km de câble s’élevait a 1 million d’euro ( pose comprise ? ) , sachant que ces éoliennes ( je n’ai plus le nombre prévu mais très nombreuses ) se situeront entre 15 et 17 km de la côte …

26.  CK66 | 1/06/2016 @ 5:19 Répondre à ce commentaire

Dans ce même article de L’Indépendant , il y avait un explicatif de la redistribution des taxes perçues , de mémoire , cela concernait les communes côtières dans un rayon de 15 km du champ eolien dont au moins un point de la commune permettrait d’apercevoir les éoliennes ( je ne sais pas si le clocher de l’église est un de ces points ) , le pourcentage de redistribution correspondrait a 50% des taxes .

27.  Manivelle | 1/06/2016 @ 8:22 Répondre à ce commentaire

papijo (#18)

« Das Projekt wurde mit fast drei Milliarden Euro Investitionskosten deutlich teurer als geplant. »

Moi je traduirais ça plutôt par:

Le projet avec un coût d’investissement de près de trois milliards d’euros est revenu nettement plus cher que prévu.

28.  papijo | 1/06/2016 @ 8:50 Répondre à ce commentaire

Manivelle (#27),
Vous êtes certainement meilleur en allemand que moi ! Je m’incline !

29.  Philippe (Alsace) | 1/06/2016 @ 21:06 Répondre à ce commentaire

papijo (#28), Je confirme la traduction de Manivelle

30.  papijo | 30/09/2016 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Australie du Sud: un nouveau blackout (Lien StoptheseThings)

Les éoliennes ont encore frappé ! Lors d’un épisode orageux mercredi dernier, la production éolienne s’envole, les orages font disjoncter temporairement des lignes HT, une grosse ferme éolienne se met en sécurité en raison de vents trop violents, les interconnexions sont sollicitées au maximum … et au bout d’un moment c’est l’ensemble du réseau qui s’effondre: le pays est privé de courant pendant plusieurs heures.

En dehors du problème des vents violents, l’article met également en cause le fait que les ENRs (quelque soit le pays) sont soumises à des conditions de raccordement « de complaisance ». Un producteur d’électricité « normal » ne doit pas disjoncter parce que pendant quelques millisecondes l’intensité dépasse allègrement sa valeur nominale, ou le voltage se balade très au-dessous ou très au-dessus de la valeur normale, ou des courants de défaut (entre phase et terre ou neutre) prennent des valeurs totalement anormales. Cela permet de passer sans trop de difficultés les orages courants (foudre sur les lignes, chutes de pylônes, …), ou la disjonction de gros consommateurs ou producteurs. Les ENRs ne sont pas obligées d’accepter ces conditions qui mettraient HS leurs trop fragiles circuits électroniques.

NB: Il n’y a pas que dans le domaine des ENRs que des conditions laxistes sont consenties aux entreprises « vertes ». Je me souviens d’avoir visité par exemple une usine de méthanisation de déchets ménagers en région parisienne: la torchère à quelques mètres du stockage gaz, un circuit de visite « ouvert au public » passant sous la charge du pont-roulant alimentant l’usine …
Autre exemple: les usines d’incinération doivent avoir une fosse à déchets ménagers pourvue de systèmes redondants (et chers) d’extinction automatique d’incendie, bien que la fosse soit sous surveillance 24 h sur 24par le personnel en vue directe. Par contre, dans le cas d’une usine de méthanisation ou de compostage, cela n’est pas obligatoire, bien que les volumes en jeu soient bien plus importants, que le processus de fermentation puisse engendrer l’autocombustion et qu’il n’y ait aucun personnel de surveillance la nuit par exemple …. le résultat à Fos sur Mer

31.  Nicias | 30/09/2016 @ 19:38 Répondre à ce commentaire

papijo (#30),

J’imagine la même chose en IdF. Plus personne ne peux travailler dans les bureaux tout un après midi, et ils ne peuvent pas non plus rentrer chez eux (plus de RER ou de métro). Plusieurs milliards d’€ de perdus et des gens très énervés.

32.  papijo | 30/09/2016 @ 21:05 Répondre à ce commentaire

Pour nous, l’intermittence de nos éoliennes est un problème, mais, je vois que des chercheurs s’activent pour trouver une solution encore pire: une « éolienne » qui ne fonctionne que dans les typhons ! (pourvu que ces tordus n’aient pas l’idée de présenter leur projet à Ségolène !)

33.  tsih | 1/10/2016 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

papijo (#32),

pourvu que ces tordus n’aient pas l’idée de présenter leur projet à Ségolène !

Mais si, au contraire, il faut lui en parler en expliquant qu’avec le « changement climatique » il va y avoir bientôt des typhons même en France métropolitaine, si bien qu’on pourra alimenter en électricité deux ou trois jours par an toutes les dindes du Poitou et même des autres belles provinces françaises..
Sans compter Wallis et Futuna ou autres Martinique où domestiquer typhons et cyclones est possible dès aujourd’hui et Ségolène se ferait sûrement un plaisir d’aller y faire un tour l’hiver prochain pour leur expliquer ça à nos frais.

34.  Murps | 1/10/2016 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

tsih (#33),

si bien qu’on pourra alimenter en électricité deux ou trois jours par an toutes les dindes du Poitou

😆

35.  Nicias | 1/10/2016 @ 18:46 Répondre à ce commentaire

tsih (#33)

on pourra alimenter en électricité deux ou trois jours par an toutes les dindes du Poitou

Avec Le Treut et un nouveau supercalculateur quantique pour nous annoncer des mois à l’avance la trajectoire du cyclone et en déplaçant l’installation sur la dite trajectoire, c’est possible. Si non ce sera plutôt 2 à 3 jours tous les 50 ou 100 ans.

N’oublions cependant pas que les investissements du Poitou dans la recherche vont porter leurs fruits. On est sur le point d’accomplir une percée décisive qui nous permettra de stocker plus que quelques heures de notre consommation nationale d’électricité. Le stockage sur une échelle multi-décennale n’est plus très loin. C’est une affaire de volontarisme.

36.  papijo | 1/10/2016 @ 19:16 Répondre à ce commentaire

Les black-outs ne sont pas la seule conséquence d’un fort taux d’ENR. Le même état (South-Australia) a en plus un énorme problème de prix de l’électricité. Au mois de juillet, le prix de gros moyen a été de 230 AUST$/MWh (156 €/MWh pour un prix moyen chez nous de 35 €/MWh) en raison non seulement de l’intermittence, mais aussi de la coupure d’une interconnexion avec l’état voisin. Voir la première partie de cet intéressant rapport.

On peut évidemment se moquer des malheureux australiens du sud (1,7 millions d’habitants sur les 24 que compte l’Australie), mais il faut bien voir que les solutions qu’ils ont mis en oeuvre sont les mêmes (avec une mise en application un peu plus nerveuse) que celles que nous voyons en Europe, surtout en Allemagne et dans une moindre mesure en France:
– politique énergétique confiée à des politiques doctrinaires incompétents (au lieu des « professionnels de la profession »)
– développement inconsidéré du PV et de l’éolien
– sécurité du réseau confiée au bon vouloir des pays voisins (en cas de sous ou surproduction)
– fermeture forcée des centrales charbon (règlementairement ou du fait de l’état du marché créé par les ENRs)

37.  papijo | 4/10/2016 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

Toujours sur les problèmes liés au dernier black-out qui semble encore loin du retour à la normale, un nouvel article de StopTheseThings. Il y a eu bien sûr les gens coincés dans les ascenseurs, ou dans les trains, ou dans leur voiture devant une station service qui attend le retour du courant pour fonctionner … mais il y a aussi les problèmes pour les industriels, notamment les sidérurgistes, chez lesquels un des risques principaux est la prise en masse des haut-fourneaux (blast furnace).

Et pendant ce temps que font les politiques ? Le premier ministre Weatherill (malade du climat ???) fait réalimenter en priorité ses électeurs … et va laisser sa grosse industrie sans électricité pendant une quinzaine de jours. Ce sera certainement un grand pas vers la décarbonisation de l’Australie du Sud, les industriels qui survivront ne sont pas prêts à réinvestir dans le pays !

38.  Nicias | 4/10/2016 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

papijo (#37),

Dire que c’est la-bas qu’on va faire fabriquer nos sous-marins pour 48 milliards !

39.  lemiere jacques | 4/10/2016 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

papijo (#32),
je veux bien que les journalistes soient un peu cons maisj’ai beau regarder ce genre de bidule sous tous les angles…je n’arrive pas à imaginer ce qu’on pourrait en foutre en pratique…. on vit une curieuse époque…

40.  Bernnard | 4/10/2016 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#39),
Je parie que si on « inventait » un ventilateur solaire à utiliser sur le pont des voiliers pour gonfler leur voile et les faire avancer, il y aurait des journalistes enthousiasmés pour nous en informer tambours battants 😊

41.  papijo | 4/10/2016 @ 20:17 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#40),

Je parie que si on « inventait » un ventilateur solaire à utiliser sur le pont des voiliers pour gonfler leur voile et les faire avancer, il y aurait des journalistes enthousiasmés pour nous en informer tambours battants

… et des Ségolènes prêtes à subventionner toutes ces âneries pourvu qu’elles soient originales et « bien présentées » !

42.  the fritz le testut | 4/10/2016 @ 21:00 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#40),
Est-ce que ce faisant , on ne pourrait pas mettre une éolienne qui ferait se remplir les batteries du bateau ?

43.  scaletrans | 5/10/2016 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#42),

C’est surtout un engin qui le ferait ralentir 😆

44.  the fritz le testut | 5/10/2016 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#43),
Je pensais que cela serait pas mal l’idée de Bernard: on aurait le solaire qui ferait marcher un ventilateur qui ferait avancer le bateau, ce faisant on pourrait faire marcher une éolienne qui remplirait les batteries qui alimenteraient un moteur électrique qui ferait avancer le bateau; c’est simple , non ?

45.  Bernnard | 5/10/2016 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#44), scaletrans (#43),
J’ai un peu raté ce que je voulais dire.
Souffler sur une voile d’un voilier depuis le pont ne peut faire avancer le voilier quel que soit la position ou l’énergie utilisée par le ventilateur à cause de la force de réaction.
Mais souffler directement vers l’arrière n’a pas le même effet que l’on passe par une éolienne ou pas. Ce ne sera pas, de toute manière, très concluant : les frottements et le vent lui-même seront déterminants
Je voulais mettre l’accent sur les journalistes et sur leur manière de monter en épingle une « invention renouvelable » sans en développer le sens critique.

46.  Ecophob | 6/10/2016 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Tout cela n’empêche pas Ségo de signer des protocoles avec l’Inde pour le développement du solaire :

« la ministre a par ailleurs annoncé qu’elle allait « signer dans les jours prochains les statuts de la coalition solaire mise en place par la France et l’Inde à la COP21 ».

the fritz le testut (#44), certains y ont peut être déjà pensé avant vous !

47.  tsih | 7/10/2016 @ 9:32 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#45),

Souffler sur une voile d’un voilier depuis le pont ne peut faire avancer le voilier quel que soit la position ou l’énergie utilisée par le ventilateur à cause de la force de réaction.

Vraiment ? Mais enfin la « force de réaction » fera justement avancer le bateau, voyons !

Que cela souffle sur une voile ou non, d’ailleurs.

Et à propos de souffler sur des « voiles », comment croyez vous qu’un avion à hélice par exemple roule au sol ou tient en l’air sinon « en soufflant de l’air avec un ventilateur » vers l’arrière et sur ses surfaces portantes et de contrôle ?

48.  Bernnard | 7/10/2016 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

tsih (#47),
Faites l’expérience vous verrez!
Prenez un énorme ventilateur vissé sur le pont d’un voilier et soufflez sur les voiles!
Pour vous en convaincre décomposez les forces appliquées au système avec la force du souffle appliquée sur les voiles dirigée vers l’avant et la force de réaction appliquée sur les supports du ventilateur dirigée vers l’arrière!
Je ne pense pas que vous aviez bien saisi le sens de mon premier message.

49.  volauvent | 7/10/2016 @ 9:45 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#48),

Cela marche si on dirige le ventilateur vers l’arrière du bateau, en le positionnant devant la voile et naviguant « au près artificiel »

50.  Bernnard | 7/10/2016 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

volauvent (#49),
Oui, la position du ventilateur est primordiale. Je décrivais un schéma basique dans l’axe du bateau avec un ventilateur à l’arrière sans chercher une position optimale et par temps sans vent. Mais je concède qu’en modifiant la position du ventilateur, on peut effectivement avoir une poussée que je suppose faible de toute manière.