Le Spiegel qualifie la météo extrême récente de « bluff climatique ». Les données ne montrent pas d’augmentation notable.

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Par P Gosselin le 9 Juin 2016. Traduction par Scaletrans.

Certaines régions de l’Allemagne ont été durement touchées par de sévères averses, inondations et orages ces derniers jours, incitant quelques scientifiques alarmistes à débarquer dans les studios de TV et de radio pour proclamer que c’est dû à la dégradation du climat par l’homme.

Maintenant, le journaliste scientifique Axel Bojanowski commente ce comportement dans un article intitulé : « Fortes pluies en Allemagne : les orages et le bluff climatique« .

Bojanowski dit aux lecteurs que les données sur de longues périodes ne montrent aucun lien avec un changement climatique (encore moins avec l’homme) et que les récents titres catastrophistes à l’occasion de chaque anomalie météorologique semblent être devenus la réaction instinctive des médias.

Bojanowski accuse à la fois les médias et les scientifiques de faire du battage sur les événements météorologiques extrêmes. Il cite par exemple Stefan Rahmstorf de l’alarmiste Institut de Postdam ; Bojanowski écrit :

Rahmstorf – un distributeur recherché de petites phrases sur les catastrophes météorologiques, a dit à la TV : « Également en Allemagne on voit que les orages avec fortes précipitations ont considérablement augmenté ».

Mais le DWD, service météo national allemand, ne montre « aucune tendance »

Le journaliste du Spiegel donne quelques exemples de statistiques acrobatiques vues dans les médias et fournies par des scientifiques dévoyés dans le but de produire l’impression désirée que les choses empirent.

Mais malheureusement pour Rahmstorf et les médias à sensation, il y a encore quelques journalistes qui font leur travail et vérifient les faits de façon à ce que le public ne soit pas nourris d’informations trompeuses. Bojanowski cite les données du Deutsche Wetter Dienst (DWD), le propre service météo de l’Allemagne :

Ainsi le DWD ne souhaite pas donner de l’importance aux fluctuations à court terme : « Les indications de plus fréquentes occurrences de fortes pluies dans les 15 dernières années », dit le DWD sollicité de commenter, ne sont « intéressantes que dans l’étude de possibles développements ».

Bojanowski cite à nouveau le DWD :

Il n’y a pas de tendance climatique détectable’ confirme le DWD sollicité de commenter. Mais ce message simple n’atteint pas le public durant les orages.

Pour contredire la fausse annonce d’événements pluvieux plus fréquents et plus intenses, Bojanowski fournit un diagramme du DWD qui montre clairement qu’il n’y a aucune tendance de quelque sorte dans les fortes précipitations en Allemagne :

Starkregen/ DWD

Le diagramme remonte au début des années 1950 et ne montre aucune tendance du nombre de jours avec plus de 30 mm de pluie en Allemagne. Source : DWD via Spiegel.

Il est clair que les médias allemands et des scientifiques comme Stefan Rhamstorf, semblent plus ou moins suivre quelque autre agenda : celui qui semble plus sensationnel et menaçant. Néanmoins, la réalité et les observations montrent que la météo récente est un mauvais temps totalement normal.

Même le Ministère Allemand de l’Environnement confirme qu’il n’y a aucune tendance de météo sévère. Bojanowski a découvert cela lors d’une simple recherche :

Il n’y a pas d’augmentation notable des événements de fortes pluies en Allemagne, c’est également le cas pour l’été : « Le nombre de jour avec des cumuls de précipitations de 20 mm et plus en été est pratiquement inchangé », dit le rapport.

Le journaliste du Spiegel conclut qu’en dépit du fait que les modèles prévoient des épisodes de fortes précipitations plus importants et plus fréquents, les données en Allemagne ne montrent rien de tel pour l’instant.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la crédibilité déjà fortement chancelante de médias incapables de résister à l’envie irrépressible de promouvoir les histoires sensationnelles de catastrophes climatiques.

6 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Nicias | 11/06/2016 @ 14:03 Répondre à ce commentaire

pop

2.  nivon | 11/06/2016 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

Une bonne petite sécheresse à la place de l’épisode pluvieux que l’on a subi, aurait donné lieu aux mêmes délires climatiques de la part de nos catastrophistes professionnels.
Laissons les blatérer ; D’ailleurs les citoyens n’y font plus attention !
Climatiquement vôtre. JEAN

3.  Bernnard | 11/06/2016 @ 17:14 Répondre à ce commentaire

Dans la foule des modèles, quel que soit l’évènement climatique qui sort un peu de l’ordinaire, il suffit de piocher pour pouvoir dire : les modèles ont prévu la recrudescence de cet évènement.
À la fin, ce genre de déclaration provoquera un haussement d’épaules et le chien finira par retourner à la niche.

4.  amike | 11/06/2016 @ 20:55 Répondre à ce commentaire

Ce début 2016 est fait de pluies régulières, soit exactement l’inverse de ce que prévoient les modèles : un printemps sec entrecoupés d’épisodes pluvieux intenses (soit des orages).

Qu’importe ! Alors on pioche dans les prédictions, on mélange tout : orage et sécheresse disparaissent des augures ; et on explique que forcément la chaleur provoque plus d’évaporations qui finissent par tomber en pluie.
Mais attention : plus de pluies, donc plus de nuages font fortement baisser la température…

5.  Pastilleverte | 14/06/2016 @ 18:05 Répondre à ce commentaire

Vous signale sujet repris sur P.U, ainsi que résultats expérience « CLOUD », et autres « debunked catastrophes », dont le ralentissement (évidemment catastrohicantesque) due l’AMOC ( Gulf Stream, entre autres).

6.  Desitter | 16/06/2016 @ 21:15 Répondre à ce commentaire

Le problème est qu’avant la fin de la farce climatologique, les prédicateurs de l’apocalypse risquent fort
de nous ruiner au profit de dictateurs et roitelets de tout poil, avec la complicité de financiers véreux(pléonasme?)
qui auront (et on déjà d’ailleurs) trouvé les outils idoines à leur enrichissement sur le dos des contribuables occidentaux.
IMO