Dépôts de poussière sur les calottes glaciaires: un mécanisme de terminaison des âges glaciaires ?

 Dépôts de poussière sur les calottes glaciaires: un mécanisme de terminaison des âges glaciaires ?

Par Donald Rapp

SOURCE

Dans un récent article, Ellis et Palmer (2016) ont proposé que le dépôt de poussière sur les calottes glaciaires géantes, réduisant ainsi leur albédo, fut un facteur principal de la terminaison des Âges Glaciaires durant les 800.000 dernières années.

Contexte

L’origine et les causes des Âges Glaciaires quasi périodiques durant les 800.000 dernières années est un sujet fascinant qui a capté l’attention de nombre de scientifiques. Des centaines d’articles ont été publiés, et un consensus s’est constitué selon lequel un facteur clé est le modèle dit de Milankovitch sur l’ensoleillement variable des hautes latitudes nord en raison d’oscillations de l’orbite terrestre. Bien que ce modèle corresponde assez bien en général aux données des carottages de glace et de sédiments, il y a quand même quelques exceptions et déviations notables. La chose la plus difficile à expliquer est la terminaison des Âges Glaciaires et pourquoi ils prennent fin si rapidement.

En passant en revue la littérature traitant des Âges Glaciaires, j’ai trouvé un fort consensus sur la variabilité de l’ensoleillement des hautes latitudes nord et le rôle des modifications du taux de CO2, mais beaucoup moins sur celui de la poussière. Les modèles qui n’incluaient pas normalement la poussière se limitaient à la poussière en suspension dans l’atmosphère, plutôt que celle déposée sur les calottes glaciaires. Les compendiums passant en revue le sujet des Âges Glaciaires minimisent typiquement le rôle de la poussière. Par exemple, le compte rendu de Berger & Qin (2012) ne contient pas le mot « poussière ». Même mon propre livre (Rapp, 2012) ne contient qu’une discussion minimale sur la poussière glaciaire. Cependant, quelques articles, particulièrement ceux de Ganopolski et al. ont mentionné l’importance des dépôts de poussière comme un facteur important de la terminaison des Âges Glaciaires.

Dans un article récent, Ellis & Palmer (2016) suggéraient que le dépôt de poussière sur les calottes glaciaires géantes, réduisant ainsi leur albédo, était un facteur important de la terminaison des Âges Glaciaires au cours des 800.000 dernières années. Dans leur modèle, les terminaisons se produisent lors d’une accumulation extrême de poussière dans un Âge Glaciaire avancé en même temps qu’une augmentation rapide de l’ensoleillement. Ils ont présenté des arguments en faveur de cette hypothèse s’appuyant sur des données déjà disponibles de carottages glaciaires montrant une grande accumulation de poussière précédant la fin d’un Âge Glaciaire, en même temps qu’une réécriture douteuse de variabilité solaire type Milankovitch. Cependant, Ellis et Palmer (2016) ne font que brièvement référence sur les travaux précédents concernant le rapport entre le dépôt de poussière et la terminaison des Âges Glaciaires, et il semble intéressant de parcourir les données et modélisations relatives au dépôt de poussière développées avant leur article, pour établir une base avant l’examen de la thèse d’Ellis et Palmer (2016).

Analyse des travaux antérieurs

A partir des années 90, un certain nombre de chercheurs ont tenté d’analyser les cycles de glaciation à l’aide de modèles globaux du climat. Pour cela, ils ont tenté de prendre en compte tous les facteurs produisant des « forçages » qui induisaient un changement climatique dans le cycle de glaciation, y compris les effets de la poussière. Nombre des premiers articles n‘envisageaient que l’effet de la poussière en suspension dans l’atmosphère – produisant un net effet de refroidissement par réflexion de la lumière solaire. Un petit nombre cependant prirent en compte le dépôt de poussière sur les calottes glaciaires comme une cause importante de la terminaison des Âges Glaciaires.

Peltier et Marshall (1995) disaient:

… nos analyses suggèrent que les variations d’albédo dans la zone d’ablation de la calotte de glace causées par le chargement de poussière peuvent représenter un mécanisme d’ablation extrêmement important. En utilisant notre paramétrisation de neige « sale » dans la zone d’ablation nous trouvons que le retrait de glace est fortement accéléré, au point que s’ensuit l’effondrement complet de la calotte de Laurentide qui autrement serait restée stable.

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51.  phi | 21/11/2016 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

7ic (#44),

Enfin, « ce papier » ne change rien au fait que les changements climatiques passés excluent la possibilité d’une ECS inférieure à 1.5°C.

Les changements climatiques passés pourraient éventuellement exclure des rétroactions faibles mais certainement pas une ECS inférieure à 1.5 °C. Toujours cette confusion entre isolation et chauffage !
Est-ce tellement compliqué à comprendre que le CO2 n’est pas assimilable à un forçage (c’est à dire à un chauffage) et que la quantification de son effet ne peut pas être inférée de la réaction du système climatique à une modification, par exemple, de l’albedo ?

52.  the fritz le testut | 21/11/2016 @ 18:19 Répondre à ce commentaire

tsih (#49),
Ben oui Tsih , le maître d’école a parlé

Le maître d’école devrait vous mettre au coin…

avec punition , vous me copierez cent fois :  » le CO2 n’est pas un acteur , c’est un figurant »

53.  Roby W | 21/11/2016 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Nicias (#41), tsih (#42), Alertes épistémologiques (suite)

Mes alertes étaient basées sur une recherche rapideavec Google Scholars, après avoir repéré l’adresse sur Ubydoka (que certains lecteurs de skyfall qui vivent à l’étranger connaissent peut-être). J’ai vu vos réponses ce matin et j’ai profité de mon trajet en TER (le RER du provincial) pour aller plus loin.
Bien entendu, le contenu d’un papier scientifique est indépendant de la personnalité de l’auteur ou de ses travaux antérieurs.

J’ai trouvé http://www.climatedepot.com/20.....d-climate/ et surtout le premier commentaire et accessoirement les réponses de R Ellis.
Tout est écrit.

J’avais d’abord envisagé un coup monté destiné à décrédibiliser les « réalistes ». Finalement, tout cela ressemble à de la science « Canada Dry ». J. Curry, D Rapp, les reviewers chinois et d’autres n’ont rien vu.

Une bonne illustration de la crise du système de revue par les pairs ?

PS : ce n’était pas mon analyse pour le papier de Zharkova et al dans Nature Sci Rep.

54.  the fritz le testut | 21/11/2016 @ 19:56 Répondre à ce commentaire

Roby W (#53),
Vous êtes sûr que c’est le même Ralph Ellis qui parle à la fois de Jésus et du CO2 bit player après avoir publié un papier nous annonçant qu’il est responsable de la sortie des âges glaciaires ?
Si oui , j’arrête de fouiller sur internet

55.  tsih | 21/11/2016 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#52),

Et mon cul c’est du poulet ?

56.  Monmon | 21/11/2016 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

Je prends le train en marche pour faire remarquer que nous sommes toujours en période glaciaire en Antarctique et au Groenland.
Une glaciation est une série d’anomalies de dépôt de neige suffisante pour se conserver en partie en été et s’accumuler pendant suffisamment d’étés pour se compacter peu à peu et se transformer en glace.
En général l’humidité de l’air est trop faible à 0°C pour déposer des couches suffisantes de neige pour résister à la fonte d’été. Je doute que les poussières soient un facteur essentiel. La température moyenne de 7°C en juillet avec insolation continue me semble suffisante pour expliquer la fonte chaque été sauf sur les reliefs bien entendu; ou si comme au Groenland, des apports venus de zone plus méridionales d’air plus humide générateur de neige peut être invoqué.
La température moyenne 0°C en janvier enveloppe correctement les glaciations nord américaines mais leur fonte à l’ouest de la baie de Baffin sur le continent américain, indique seulement que les chûtes de neige y sont insuffisantes depuis 10000 ans pour que les épaisseurs de glace kilométriques qui s’y sont déposées puissent s’y être conservées .
En Norvège et en Ecosse les températures de janvier sont actuellement positives et le processus de glaciation qui s’y est développé y est actuellement improbable voire impossible.
En Eurasie les précipitations de moussons sont accumulées sur les reliefs EW qui ont protégé la Sibérie méridionale pourtant suffisamment froide pour des chutes de neige, de toute glaciation. Seule une partie limitée de la Sibérie septentrionale proche de l’océan arctique, baigné par le Gulf-Stream, a possédé un système susceptible d’apporter l’humidité nécessaire à la formation d’importantes couches de neige et a connu des glaciations notables.
Nicias doit avoir en archive la carte qui montre le dispositif.

57.  the fritz le testut | 21/11/2016 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

tsih (#55),
http://www.cecilecooks.com/201.....oulet.html
D’ailleurs nous on aime bien cela ; et puis j’aime bien te répondre , cela me fait un plaisir renouvelable

58.  tsih | 21/11/2016 @ 21:00 Répondre à ce commentaire

7ic (#44),

Ah ouais, aucun « papier » ni même papier ne pourra jamais empêcher les benêts de proférer toutes sortes d’affirmations présomptueuses et de trouver des imbéciles pour les prendre au sérieux..

59.  Roby Walrus | 21/11/2016 @ 21:25 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#54), OUI, alertes épistémologiques (suite et fin ?)
Il en parle dans sa réponse au commentaire dans Climat Depôt. Il se dit polymath et se compare à Newton qui faisait aussi des travaux ésotériques.
J’en ai eu la confirmation ce matin (merci les trajets en TER).

60.  Nicias | 21/11/2016 @ 21:34 Répondre à ce commentaire

Roby W (#53),

Il ne fallait pas vous arrêter au premier commentaire puisque son auteur revient à la raison des le troisième commentaire :

OK…. you caught me. I jumped on the « if it is on Climate Depot and endorsed by Morano it must be Koch brothers sponsored baloney » bandwagon and I did not read the paper before I trashed it. So, I just finished it and in spite of the fact that the primary author is a little eccentric and kooky (actually a lot), his theory is compelling and most likely worthy of further investigation and thought.

the fritz le testut (#52),

Je trouve navrant qu’avec vos connaissances du sujet vous ne soyez pas capable que de faire des commentaires de cours de récré.

Quoi qu’il en soit, le mystère des terminaisons n’étant pas résolu, il est intéressant d’étudier/réétudier toutes les pistes.

61.  tsih | 21/11/2016 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#57),

Bon appétit

62.  the fritz le testut | 21/11/2016 @ 21:46 Répondre à ce commentaire

Nicias (#60),
Moi je suis navré que si on vous demande un lien vous n’êtes pas capable de le donner

5. the fritz le testut | 20/11/2016 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

On peut avoir un lien vers la profession de foi de Trump dont Sarkozy aurait dû s’inspirer ?

Et puis que voulez vous , quand on a affaire à des gars en culotte courte , il faut s’adapter

63.  Roby Walrus | 21/11/2016 @ 22:51 Répondre à ce commentaire

Nicias (#60), le coup de Newton et du polymath, c’est après le premier commentaire ! Donc, j’avais lu plus loin.
😉

Autre alerte épistémologique, le deuxième auteur (le biochimiste) confirme par écrit ne pas avoir vraiment participé à la rédaction du papier de Géoscience Frontiers.

the fritz le testut (#54),
Je regrette de ne pas avoir les compétences et le temps pour analyser le papier de Geoscience Frontiers dans les détails. Pour ce qui me concerne, j’arrête d’intervenir sur ce fil. Chacun se fera sa propre opinion.

64.  7ic | 21/11/2016 @ 23:52 Répondre à ce commentaire

phi (#51),

Est-ce tellement compliqué à comprendre […] que la quantification de son effet ne peut pas être inférée de la réaction du système climatique à une modification, par exemple, de l’albedo ?

Euh, il varie le CO2 au cours des changements passés, hein ? C’est pas directement comparable aux conditions actuelles donc il y a effectivement des (grosses) limitations (en plus des proxies), mais je vous ai pas donné non plus une valeur exacte, mais une borne inférieure. De toute façon, vu en plus ce qu’on sait des rétroactions, il n’y a pas matière à douter de cette borne inférieure.

65.  Murps | 22/11/2016 @ 9:21 Répondre à ce commentaire

Merci de garder une certaine tenue aux discussions…
sad

66.  tsih | 22/11/2016 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

Nicias (#60),

Voilà notre Fritzounet, qui est

… navré que si on vous demande un lien vous n’êtes pas capable de le donner

Notre Fritzounet, lui au moins , est capable de tout.
Comme quand on ne lui demande même pas de donner son opinion sur un certain papier de nous la donner sans sourciller le moins du monde et sans même le lire.
Cela aurait pourtant occupé notre clown pur sucre plus utilement entre sa portion de tarte aux prunes de 17h et sa confiture de figues du diner.

67.  Nicias | 22/11/2016 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#62),

Je n’avais pas vu votre commentaire. J’ai répondu.

68.  Cho_Cacao | 22/11/2016 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Dites, meme si c’est légèrement hors sujet, vous avez remarqué que la surface globale de banquise bat tous les records connus, pour le moment ?

69.  the fritz le testut | 22/11/2016 @ 10:29 Répondre à ce commentaire

Roby Walrus (#63),

Pour ce qui me concerne, j’arrête d’intervenir sur ce fil.

Vu la tournure de la discussion et les civilités des transfuges du blog de chez Huet Sylvestre je vais faire de même

70.  7ic | 22/11/2016 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#68),
Oui, la « bascule polaire » doit être cassée…

71.  7ic | 22/11/2016 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

Cho_Cacao (#68),
A en croire la première phrase de Monmon (#56), vous êtes pas vraiment hors sujet…

72.  phi | 22/11/2016 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

7ic (#64),

De toute façon, vu en plus ce qu’on sait des rétroactions, il n’y a pas matière à douter de cette borne inférieure.

Ah bon ? Mais où est l’argument ?

En quoi de supposées rétroactions sur l’albédo donneraient une indication à propos de la borne inférieure de la sensibilité au CO2 ?
Vous avez un scoop ?

73.  7ic | 22/11/2016 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#4),
ce sont les records 2015-2016 qui vous font dire qu’on a commencé un petit age glaciaire ?

74.  scaletrans | 22/11/2016 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

7ic (#73),

Vos « records », on en a rien à f**tre. C’est de la météo liée à un El Nino particulièrement puissant. Et on est toujours d’ailleurs dans l’erreur de mesure.

75.  Ecophob | 22/11/2016 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

7ic (#73), non, c’est Habibullo Abdussamatov qui l’écrit dans son article.

76.  Christial | 22/11/2016 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

7ic (#44 et #64),

Enfin, « ce papier » ne change rien au fait que les changements climatiques passés excluent la possibilité d’une ECS inférieure à 1.5°C

De toute façon, vu en plus ce qu’on sait des rétroactions, il n’y a pas matière à douter de cette borne inférieure.

Nombre de scientifiques qui ont étudié la question ne sont pas exactement de votre avis. Ils ont certainement tous tort, vous êtes si sûr de vous.

77.  Nicias | 23/11/2016 @ 7:58 Répondre à ce commentaire

phi (#72),

7ic doit penser que l’accumulation du CO2 va faire fondre une deuxième fois l’inlandsis laurentidien ce qui nous donnera la même sensibilité aujourd’hui au C02 que lors d’une sortie d’un interglaciaire. Allez savoir…

78.  7ic | 23/11/2016 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

phi (#72),
Faisons un calcul rigolo. Soyons fous et mettons la rétroaction vapeur d’eau-lapse rate à 0 (c’est idiot, mais on est fous). On prend 0.3 W/m2/K pour l’albédo de surface et 0.5 W/m2/K pour FAT et le déplacement vers les pôles des storm tracks qu’on voit tout deux dans les obs. Vous allez me dire, oui mais pas de rétroaction de la vapeur d’eau, c’est une diminution de l’humidité relative donc une diminution des nuages donc une rétroaction positive vu que les nuages, dans l’ensemble ça refroidit. On ne la prend pas en compte non plus. On trouve donc ECS = -3.7/(-3.3 + 0.3 + 0.5)=1.5°C.
Marrant non ? On n’a même pas utilisé l’amplification par la vapeur d’eau, qui est indiscutable.

79.  phi | 23/11/2016 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

7ic (#78),
Ce n’est peut-être pas fou mais débile. Vous continuez à considérer le CO2 comme un forçage et prenez en compte les rétroactions qui vont avec. Cela n’a aucun sens! Mettez vous bien dans la tête que le CO2 modifie la structure radiative de l’atmosphère et qu’il impacte ainsi la convection et le gradient de température.

Vous confondez isolation et chauffage.
Faudra vous le répéter combien de fois ?

80.  tsih | 23/11/2016 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

7ic (#78),

En fait tout ce qu’on sait à peu près c’est que:

ECS = -3.7 / ( -3.3 + x ) avec x inconnu et même pas forcément positif.

Mais soyons vraiment fou et mettons vraiment la vapeur d’eau et tout ce qu’on a sûrement dû oublier entre deux banquets de colloques à 2.5 W/ m2 / K.

ECS = -3.7 / ( -3.3 + 0.3 + 0.5 + 2.5 ) = doom and gloom

Marrant non ?

81.  Murps | 23/11/2016 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Christial (#76), en voyant ce graphique il me vient une idée amusante : et si on faisait la moyenne de tout ça, de tous ces calculs savants et analyses de haut vols rédigées par des pontes internationaux de la compréhension de la science climatique ?
Sûûûûrement que ça donnerait un truc très proche de la vérité vraie, non ?
En fait, je sais, nous aurions la réponse exacte. Il ne peut pas en être autrement : la moyenne de 50 brillantes analyses sur la sensibilité de la température en fonction du taux de CO2 ne peut que donner la sensibilité exacte : il n’est pas possible que tous ces spécialistes se plantent en même temps…

Ca me rappelle cette histoire sur le nez de l’empereur de chine…