Bulletin des climato-réalistes n° 53

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LA CONTRE COP22 DES CLIMATO REALISTES

 Ouvertes à tous, ces deux journées de conférences et de tables rondes apporteront un éclairage alternatif sur la question du climat et les sujets sociétaux qui s’y rattachent : politique, économie, agriculture, industrie.
La Contre-COP22 donnera la parole à des invités prestigieux venus de France, Belgique, Canada, Allemagne et Suisse.
Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences et ancien ministre de l’Éducation nationale, nous fera l’honneur d’introduire ces deux journées.

Elle se tiendra :

Les 1er et 2 décembre 2016

à l’asiem, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7e

(Métro Duroc ou Segur)

(Cliquez ici pour un plan d’accès)

L’entrée est gratuite et ouverte à tout le monde.

Nous invitons celles et ceux souhaitant participer à nous le faire savoir par E-mail, en indiquant nom, adresse et numéro de téléphone.

PROGRAMME

(Cliquez ici pour télécharger le programme)

Jeudi 1er décembre

14h00-14h30 : Accueil des participants

14h30-14h45 : Ouverture de la Contre-COP22, par Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences, ancien ministre de l’Éducation nationale, et Benoît Rittaud, mathématicien, maître de conférences (université Paris-13), président de l’Association des climato-réalistes.

14h45-15h30 : «Compréhension et modélisation du changement climatique : questions encore ouvertes ?», par Vincent Courtillot, géophysicien, professeur émérite (université Paris-Diderot), membre de l’Académie des sciences.

15h30-16h15 : «Les objectifs irréalistes de la COP21», par Jean-Claude Bernier, chimiste, professeur émérite (université de Strasbourg), ancien directeur scientifique de la chimie au CNRS.

16h15-16h30 : Pause café.

16h30-17h00 : «Économie politique du changement climatique», par François Facchini, Docteur en sciences économiques, faculté de droit et sciences économiques Paris-1 Sorbonne.

17h00-18h30 : «Agriculture et environnement», table ronde animée par François Lucas, agriculteur, ancien membre du CESE, vice-président du syndicat agricole Coordination rurale, et Christian Buson, docteur en agronomie, chef d’entreprise, président fondateur de l’Institut scientifique et technique de l’environnement et de la santé.

Vendredi 2 décembre

9h00-9h30 : « L’optimum médiéval », par Sebastian Lüning, géologue, éditeur en chef du blog kaltesonne.de.

9h30-10h00 : « Les erreurs de mesure et de consolidation associées aux mesures de températures et de leurs proxies », par Henri Masson, docteur ingénieur en génie chimique, professeur émérite en gestion et techniques énergétiques et environnementales (université d’Anvers), professeur visiteur à la Maastricht School of Management et à la Business School Netherlands.

10h00-10h30 : Pause café.

10h30-11h00 : « +0,2°C d’ici 2100 vaut-il de sacrifier les bénéfices du CO? », par François Gervais, physicien, professeur émérite (université de Tours).

11h00-12h30 : «Transports et énergie», table ronde animée par Christian Gérondeau, ingénieur École polytechnique, et Jean-Pierre Bardinet, ingénieur circulation, responsable technique du GIFOP, directeur du centre de compétences WorldFIP, responsable des systèmes d’information à l’ADFP.

12h30-14h00 : Pause déjeuner.

14h00-14h30 : «Les coûts de la politique climatique», par Rémy Prud’homme, économiste, professeur des universités honoraire (université Paris-Est), ancien directeur adjoint de la Direction de l’Environnement à l’OCDE.

14h30-15h00 : «La climatologie officielle au crible de l’analyse sémantique. Morceaux choisis», par Jean-Claude Pont, docteur en mathématiques, ancien titulaire de la chaire d’histoire et de philosophie des sciences de l’université de Genève.

15h00-15h30 : «L’environnementalisme mondialisé après l’élection de Donald J. Trump », par Drieu Godefridi, docteur en philosophie, essayiste, fondateur de l’institut Hayek, chef d’entreprise.

15h30-16h00 : Pause café.

16h00-16h30 : « Nos futurs climato-réalistes sont à l’école », par Reynald Du Berger, géophysicien, université du Québec à Chicoutimi.

16h30-18h00 : « Les actions à mener », table ronde animée par Jacky Ruste et Marie-France Suivre.

18h00 : Clôture.

Le programme en version pdf.

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178 Comments     Poster votre commentaire »

51.  volauvent | 4/12/2016 @ 8:59 Répondre à ce commentaire

Géd (#50),

Je n’ai jamais prétendu avoir la moindre « science infuse

C’est tout à votre honneur; ainsi, vous apparaissez juste un peu pitoyable, mais digne.

Euh….enfin, seulement quand vous n’utilisez pas des arguments ad hominem comme traiter vos interlocuteurs (sans les connaître d’ailleurs) de vieux schnoks.

52.  MichelLN35 | 4/12/2016 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

Philippe (#46),
CK66 (#47),

Merci à vous deux d’avoir soulevé ce problème et trouvé une « solution ». En effet, si la base de la gamme de couleurs change, toute comparaison devient impossible, ou sans signification. En outre, il s’agit de « forecasts », de prévisions, donc la présentation de « l’imprécateur » pourrait être une mauvaise interprétation ou une utilisation indue. Mais, pour s’en préserver, il a choisi de comparer le 26 juin 2008, mois logiquement plus chaud au 28 mai 2014, logiquement moins chaud. Le simple jeu des couleurs inverse la réponse logique et semble démontrer un réchauffement énorme entre 2008 et 2014.

En toute rigueur il aurait fallu comparer sur la même date mais la démonstration graphique de l’escroquerie intellectuelle de la NOAA me semble tout de même particulièrement pertinente. Cependant, je n’ai pas trouvé comment atteindre les images d’archives qui ont été sélectionnées. Je suppose qu’elles doivent exister.

53.  Murps | 4/12/2016 @ 13:32 Répondre à ce commentaire

Géd (#49), c’est facile, il y un lien vers le mail, dans la rubrique « m’écrire ».

D’autre part quand on publie sur internet on est nullement obligé de mettre en place un forum.

Moralité, ce n’est pas la bonne foi qui vous étouffe.

Géd (#50), pour le reste, merci d’être factuel skyfall n’est pas une cour de récré.

54.  Géd | 4/12/2016 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

volauvent (#51),

vieux schnoks

Je n’ai jamais utilisé cette expression, mais il est vrai que vous êtes plus qualifié que moi pour vous décrire avec les mots adéquats.

55.  Géd | 4/12/2016 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Murps (#53),

on est nullement obligé de mettre en place un forum

On peut quand même permettre aux gens d’exprimer leur éventuel désaccord, vous le faites bien, vous.

Un lien vers le mail n’est d’aucune utilité, il permet seulement de « discuter » en tête-à-tête avec l’auteur, mais comme il s’agit en fait plutôt d’un monologue à deux je n’en vois pas l’intérêt, mieux vaut effectivement empêcher tout un chacun de voir qu’il y a des avis divergents.

Un de mes commentateurs (moi j’accepte tous les commentaires, même ceux qui ne me sont pas favorables) me fait remarquer que Jacques Duran a tout bonnement supprimé une page dans laquelle il se ridiculisait, en allant même plus loin et en empêchant les robots de recherche de trouver les anciennes versions, afin évidemment que personne ne puisse se rendre compte à quel niveau il s’était planté.

Mais c’est vrai que la bonne foi est de son côté si l’on vous croit.

Quant à la cour de récré je pense que c’est votre côté prof qui ressort et vous fait considérer toutes les critiques comme le produit d’adolescents boutonneux ; entre les vieux schnocks de volauvent et vos lycéens pré-pubères il y a un monde que vous semblez ignorer.

56.  volauvent | 4/12/2016 @ 15:37 Répondre à ce commentaire

Géd (#54),

Ah bon, vous connaissez mon âge?

57.  scaletrans | 4/12/2016 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Géd (#55),

Un monologue à deux cela s’appelle un dialogue chez moi. Décidément ça ne s’arrange pas !

58.  Géd | 4/12/2016 @ 19:34 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#57),

Un monologue à deux cela s’appelle un dialogue chez moi

Je vois que le deuxième degré vous est inconnu.

Non, décidément ça ne s’arrange pas.

59.  Géd | 4/12/2016 @ 19:38 Répondre à ce commentaire

volauvent (#56),

vous connaissez mon âge?

Non et je m’en fiche un peu figurez-vous.

Je vous ferai remarquer deux choses, d’abord c’est vous qui avez évoqué les « vieux schnocks », et en principe on parle de ce qu’on connait bien, ensuite l’âge mental peut très bien être différent de l’âge réel, on en a un exemple assez emblématique ici (suivez mon regard)

60.  Curieux | 4/12/2016 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

Géd (#59),
Auriez vous l’amabilité, la politesse d’arrêter vos babillages ?
Tenter de faire de l’entrisme ici avec votre bagage (?) est juste pathétique.
Enfin votre « humour deuxième degré » ressemble plus à un deuxième sous-sol.
Faites comme Hollande (Duflot si vous préférez), partez… indignement.

61.  andqui | 4/12/2016 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

Géd (#59), Mon Dieu (si j’ose dire…) c’est affligeant: à vouloir être profond, vous n’êtes que creux, à vouloir être subtil, vous n’êtes que gazeux, une sorte de quintessence de rien, et encore, je vous ménage.
Je vous demande d’avoir, pour une fois, la délicatesse de ne pas me répondre

62.  nivon | 4/12/2016 @ 21:32 Répondre à ce commentaire

Géd (#54), Géd (#55), Géd (#58), Géd (#59), Je paris que vous n’êtes même pas venu à la contre-COP 22. C’était pourtant indispensable pour vous faire une opinion sur tout ce qui touche à la dérive sectaire prônée par les réchauffistes ; et à l’étude sérieuse de la Science climatique prônée par les climato-réalistes (j’ai bien dit : réalistes !)
Climatiquement vôtre. JEAN

63.  Murps | 4/12/2016 @ 23:08 Répondre à ce commentaire

STOP ou je verrouille le fil.
sad
Don’t feed the troll please.

64.  Jojobargeot | 5/12/2016 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

Géd (#43), Ah bon? Il faut dire que des commentaires on peut en laisser auprès de Jacques Duran, en restant poli. Cette dernière condition rendant caduque à vos yeux la possibilité d’y laisser un commentaire.

65.  Paul AUBRIN | 5/12/2016 @ 11:00 Répondre à ce commentaire

Géd (#49), Le site de pensée-unique n’est pas un blog. Il n’est donc pas ouvert aux discussion. En revanche, il existe bien un lien qui permet de faire part de ses remarques, accords ou désaccords à l’auteur, et pour l’avoir essayé, obtenir des réponses.

66.  delperbe | 5/12/2016 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

Peut on voir des videos de la conférence contre coop 22 ?
Merci

67.  Kenique | 27/12/2016 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

Géd (#59),

Ceci répond à l’ensemble de votre œuvre

     J’ai lu la plus grande partie des articles du site de Jacques Duran (pensee-unique.fr) – ce qui, si l’on accepte de faire l’effort de vérifier ses sources, prend des semaines – et je vois que ce n’est pas votre cas, car, contrairement à ce que vous prétendez, toutes les données sur lesquelles il appuie son propos sont référencées sur des sites officiels, qui sont précisément ceux auxquels se réfère le GIEC (IPCC).
     Sur ses indications, j’ai pu vérifier, entre mille autres choses, que le « résumé à l’intention des décideurs (SPM = Summary for Policymakers), non seulement n’est pas fidèle au rapport (AR5 = Fifth Assessment Report), mais qu’il arrive qu’il le contredise. En fait – et c’est grâce à M. Duran que je le sais – ce résumé n’est pas l’œuvre des scientifiques du GIEC, mais des politiques, qui, comme chacun peut s’en rendre compte quotidiennement, n’ont guère l’esprit scientifique, qui se caractérise par le… scepticisme, précisément. Les croyants ne font guère – du moins en tant que tels – de bonne science.
     Lorsque je lis, dans des papiers qui émanent de climato-non-sceptiques (Hansen, par exemple, dont l’intervention au Sénat américain, en 1988, a converti la moitié de la planète, notamment les écologistes et les fabricants d’éoliennes, à la nouvelle religion du réchauffement anthropogénique), que, en 1990, on y annonçait, d’ici à 2100, une élévation du niveau des mers de six mètres, et que, dans le dernier rapport (AR5) de l’IPCC (GIEC), on attend 18cm, je suis fondé à me poser des questions et à penser que ceux qui ne s’en posent pas sont des gens, disons… intéressants !…
     Si vous voulez un échantillon des réactions de M. Duran à vos critiques, écrivez-lui. En général, il répond.
     Cela posé, je pense que la bonne attitude (en tout cas c’est la mienne), c’est de lire avec la même circonspection les propos des uns comme des autres et d’attendre que la Science (et non pas « certains scientifiques ») fasse le tri.
     A une époque pas si lointaine, d’éminents scientifiques pensaient que les chemins de fer n’avait aucun avenir, car – disaient-ils – au-delà de 60km/h le corps humain se désintègre. maintenant, on roule en TGV.
     Lorsque Wegener a proposé sa théorie sur la tectonique des plaques, les scientifiques se sont esclaffés. Aujourd’hui, personne ne songe à la remettre en question.
     Lorsque Svensmark a sorti son hypothèse, selon laquelle l’activité solaire agissant sur l’intensité du rayonnement cosmique, et les rayons cosmiques jouant un rôle important dans la formation des nuages, il y avait peut-être là une explication – plus pertinente que les émissions de gaz carbonique – des variations de la température du globe, le président du GIEC a parlé de « grand absurdity ». Pourquoi, alors, des expériences sont-elles menées au CERN pour vérifier EXPERIMENTALEMENT (ce que ne fait jamais le GIEC, qui ne sait faire que des calculs) le bien fondé de cette idée (et qui viennent de donner lieu à la publication de résultats qui vont dans le sens de l’hypothèse de Svensmark).
     L’expérience de Richard Wood (1909), qui PROUVE que l’opacité du verre ordinaire aux infra-rouges lointains n’est pour pratiquement rien dans la température des serres, n’est jamais citée par les climato-non-sceptiques, qui, en revanche, se gargarisent des hypothèses de Fourier (1824) et d’Arrhénius (1896), qui, eux, n’ont jamais fait d’expérience susceptible d’apporter la moindre confirmation de leurs élucubrations. On sait pourtant, sans conteste possible, que le réchauffement de l’intérieur des serres n’est pas dû à l’opacité du verre aux infra-rouges lointains, pourtant censée produire le fameux – et malheureusement mal nommé – « effet de serre ». Pourtant, l’idée qu’un corps froid puisse réchauffer un corps chaud (en contradiction frontale avec le second principe de la thermodynamique, que les membres du GIEC n’ont jamais songé à remettre en cause) aurait dû les intriguer. Pas vous ?
     Alors, rien que par curiosité, sachant qu’un morceau de glace d’une température de -30°C émet – comme tout corps dont la température est supérieure au zéro absolu – des rayons infra-rouges, exposez vos mains ou votre visage à ce rayonnement et voyez si cela vous réchauffe. Si cela marche, c’est que vous avez raison : le CO₂ qui se trouve dans l’atmosphère – et qui, de fait, émet des rayons infra-rouges vers le sol – dont la température moyenne est environ de -30°C, est bien capable de réchauffer la planète de plusieurs degrés d’ici à 2100. Si cela ne marche pas, c’est qu’elle connaît le second principe de la thermodynamique et refuse de vous aider…
     En ce qui me concerne, n’ayant pas l’esprit religieux, je lis et j’écoute avec la même prudence les propos des uns et des autres. Je suis tout aussi étonné de voir que des gens instruits puissent avoir, les uns, la CERTITUDE que le CO₂ est le principal responsable d’un éventuel réchauffement de la planète, les autres, la CERTITUDE qu’il n’en est rien. La certitude est incompatible avec le savoir scientifique, qui est, PAR NATURE, un savoir PROVISOIRE. Depuis que la science moderne existe, ce savoir n’a jamais reposé sur autre chose que l’EXPÉRIENCE (ou l’observation, ce qui, à certaines conditions, revient au même). Les calculs ne servent qu’à révéler les conséquences des hypothèses et, dans les cas où l’expérience n’en confirme pas les résultats, il est de la plus élémentaire prudence de considérer les hypothèses comme fausses… ou mal posées.
     Il se trouve que les résultats des calculs menés à partir de l’hypothèse anthropogénique du changement climatique ne sont pas conformes à l’observation. Comme souvent, une grande partie du monde scientifique refuse de prendre en compte cette situation, et, comme du temps de Galilée, il est même question d’interdire d’en parler (des gens qui ont un sens un peu particulier de l’humour osent même parler de « négationnisme » !…). Cela me porte à écouter avec attention ceux qu’on appelle (avec dérision, alors que ce devrait plutôt être considéré comme un compliment…) climato-sceptiques. Du temps de l’Inquisition, j’aurais probablement été du côté des protestants, sans pour autant partager leurs convictions, étant incapable d’en avoir une (vous connaissez le mot de Voltaire : « Je ne partage pas votre point de vue, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de l’exprimer »). C’est donc avec dérision que je parle, ci-dessus, de « climato-non-sceptiques », l’absence de doute, chez un soi-disant scientifique, étant, à mon sens, le signe d’une limite intellectuelle incompatible avec la connaissance objective (en revanche, pour un politique, douter est suicidaire : les peuples veulent de la sécurité, ce qui ne fait pas bon ménage avec l’incertitude). Sur ce thème, Gaston Bachelard a écrit des pages qu’il faut avoir lues (La Formation de l’Esprit scientifique, Le nouvel Esprit scientifique, Essai sur la Connaissance approchée, etc.)…
     À ceux qui ne parviennent pas à CROIRE, Pascal conseillait de PARIER. Dans l’état actuel de mes connaissances – trop modestes, d’ailleurs, à mon goût – je parierais (si j’avais à prendre une décision, ce qui sera d’ailleurs le cas en avril prochain lorsqu’il s’agira d’élire un Président de la République, à supposer qu’on ait le choix, car, sur la question qui nous occupe ici, ils semblent qu’ils soient tous du même avis…) pour la thèse qui voit dans le changement climatique l’effet de causes naturelles, à cette réserve près que les émissions de CO₂ puissent peut-être y contribuer (même si cela n’a jamais été prouvé expérimentalement : à ma connaissance, l’expérience de Richard Wood n’a jamais été refaite avec, par exemple, une serre équipée d’un double vitrage en halite rempli de gaz carbonique et des instruments modernes de mesure de la température permettant, le cas échéant, de déceler une différence, même faible, entre celle de cette serre et celle d’une serre témoin équipée de vitrage simple, également en halite – matériau transparent aux infra-rouges lointains, contrairement au verre ordinaire – ce que ne pouvait faire Wood avec les thermomètres de son époque), mais dans une proportion qui ne saurait justifier qu’on y consacre les sommes colossales qu’on semble prêt à investir dans une lutte probablement inutile et, de toute façon, perdue d’avance contre ces émissions. Que nos États, lourdement endettés, se soient engagés, à la COP21, à verser cent milliards de dollars PAR AN aux pays sous-développés alors qu’on nous promet des baisses d’impôts me paraît absolument délirant, mais peut-être ai-je tort ?…
     Comme aurait dit Coluche : « Rigolez pas : c’est vot’ pognon… ».
     En effet, je ris (jaune) lorsque je vois qu’on se gausse de ce que les climato-sceptiques seraient financés par les pétroliers alors que cela me paraît beaucoup moins problématique que le financement public (c’est-à-dire sur recettes fiscales, autrement dit « vot’ pognon »…) du GIEC. Si le changement climatique n’est pas significativement dû au dioxyde de carbone, il est évident que les pétroliers ont tout intérêt à ce que cela se sache et que ceux qui cherchent dans d’autres directions acceptent leur argent, sachant qu’ils n’ont pas accès au financement public, faute d’adhérer à la religion officielle. Où en serait-on si personne n’avait critiqué les rapports du GIEC ? Souvenez-vous de la « crosse de hockey », de la fonte des glaces de l’Himalaya, de l’absence de neige sur le Kilimanjaro, de la prétendue aggravation des catastrophes naturelles, etc. Comment peut-on s’offusquer de ce que la recherche scientifique soit objet de controverse ? C’est le contraire qui serait inquiétant !…
     Ce qui l’est davantage, c’est l’idée qu’il puisse y avoir une science officielle, comme en a exprimé le souhait Barak Obama (une de ses dernières bourdes… Comment a-t-on pu le considérer comme un intellectuel ???…). Cela ne vous rappelle rien ? l’Union Soviétique… Lyssenko… Il y avait aussi l’Art officiel, avec Jdanov… C’était le bon temps !…
     Heureusement, des … (j’ai oublié le mot, mais vous voyez ce que je veux dire…), on en trouve à toutes les époques. J’imagine que, sans eux, on s’ennuierait. Sans le maire de Villeneuve -Loubet et ses copains (j’allais écrire « ses coreligionnaires »…), de quoi aurait-on parlé pendant le mois d’août ?…
     Pauvre Jean Jouzel !… interrogé par Axel de Tarlé dans « C à dire » lundi 26 décembre, il avait l’air tellement malheureux !… On aurait dit qu’il allait entonner « De profundis, clamavi ad te, Domine… ». Il a l’air si gentil. On aimerait tant l’aider à sortir de ce cauchemar…

68.  chercheur | 28/12/2016 @ 0:48 Répondre à ce commentaire

Kenique (#67),

Vous résumez avec pertinence les pensées de nombreux intervenants et lecteurs de ce site. Merci d’avoir pris le temps de nous les exposer.

69.  Claude C | 28/12/2016 @ 8:03 Répondre à ce commentaire

Kenique (#67),
+1…je plussoie.

70.  tsih | 28/12/2016 @ 9:00 Répondre à ce commentaire

Claude C (#69),

Pas moi, pas de quoi plussoyer du tout, comme je l’ai déjà dit, en vain, à de nombreuses reprises.

L’expérience de Richard Wood (1909), qui PROUVE que l’opacité du verre ordinaire aux infra-rouges lointains n’est pour pratiquement rien dans la température des serres, n’est jamais citée par les climato-non-sceptiques, qui, en revanche, se gargarisent des hypothèses de Fourier (1824) et d’Arrhénius (1896), qui, eux, n’ont jamais fait d’expérience susceptible d’apporter la moindre confirmation de leurs élucubrations. On sait pourtant, sans conteste possible, que le réchauffement de l’intérieur des serres n’est pas dû à l’opacité du verre aux infra-rouges lointains, pourtant censée produire le fameux – et malheureusement mal nommé – « effet de serre ». Pourtant, l’idée qu’un corps froid puisse réchauffer un corps chaud (en contradiction frontale avec le second principe de la thermodynamique, que les membres du GIEC n’ont jamais songé à remettre en cause) aurait dû les intriguer. Pas vous ?

Ceci, par exemple, n’est qu’une bêtise, ânonnée une fois de plus, et qui fait exploser de rire (et il y a de quoi) tous ceux qui connaissent un tant soit peu quelque chose de l’effet de serre atmosphérique et simplement en physique.

71.  volauvent | 28/12/2016 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

tsih (#70),

un p’tit coup de bidulator, pour égayer le réveillon?

72.  tsih | 28/12/2016 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

volauvent (#71),

Fiu

73.  Kenique | 28/12/2016 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

tsih (#70),

     Voilà une réaction comme je les aime : surtout pas d’argument, mais des insultes (pas méchante, au demeurant : je survivrai). C’est facile à lire, je dirai même reposant.
     Je ne vois pas en quoi évoquer une expérience de physique mériterait une explosion de rire (même si une occasion de rire est toujours bonne à prendre par les temps qui courent). Cela suppose un sens de l’humour qui m’est, je le crains, complètement étranger.
     Toutes les explications que j’ai pu trouver de ce qu’il est convenu d’appeler l’effet de serre, notamment dans des expressions comme gaz à effet de serre évoquent une analogie entre le rôle des carreaux d’une serre et celui, par exemple, de l’oxyde de carbone de l’atmosphère – à savoir, dans un cas comme dans l’autre, l’opacité à certains infra-rouges – analogie qui prétend légitimer une métaphore qui, sans elle, n’aurait aucun sens.
     Rappeler, ou, si vous préférez, ânonner une fois de plus, que Richard Wood a fait, en 1909, une expérience qui démontre que cette analogie n’est pas pertinente me paraît utile tant qu’on continue à nous bassiner avec cette métaphore inadéquate.
     On pensait, à l’époque de Wood, que l’atmosphère des serres se réchauffait grâce à l’opacité du verre de ses carreaux aux infra-rouges lointains. Wood a montré qu’il n’en était rien en réalisant l’expérience suivante :
     Il construisit deux serres identiques, l’une dont les carreaux était en verre ordinaire, comme dans les serres de jardiniers, et l’autre dont les carreaux étaient en halite. Mises dans des conditions identiques, il remarqua que la température intérieure des deux serres se stabilisait au même niveau dans les deux serres. Or, contrairement au verre ordinaire, l’halite n’est pas opaque aux infra-rouges. Il en a tiré la conclusion – qui peut sembler aller de soi – que l’opacité des carreaux n’était pour rien dans le réchauffement de la serre.
     La critique qu’on peut en faire est que, à l’époque de Wood, les thermomètres n’étaient pas suffisamment précis pour qu’il fût certain que la température était effectivement identique dans les deux serres à la fin de l’expérience. Sachant que, dans une serre, la température peut monter à plus de 50°C et que les thermomètres de précision dont on disposait au début du siècle dernier ne distinguait – pour autant que je sache – que le dixième de degré, on voit que l’erreur n’était guère plus significative que celle qu’on fait en calculant (et non pas en mesurant) la température moyenne du globe aujourd’hui. La question est : a-t-on refait cette expérience avec des instruments de mesure modernes ? L’a-t-on refaite avec un double vitrage en halite rempli d’oxyde de carbone pour vérifier que ce gaz avait le même effet que le verre ?… ou – mieux – rempli d’un mélange de même composition que l’atmosphère ? Si non, pourquoi ? si oui, avez-vous une référence ?
     On peut donc dire que l’essentiel du réchauffement d’une serre est dû à la transmission à son atmosphère, par conduction et convection, de la chaleur de ses parois et des objets qui s’y trouve, dès qu’ils sont eux-mêmes chauffés par le rayonnement solaire, à la manière dont les radiateurs chauffent une pièce.
     Parler d’effet de serre pour l’atmosphère terrestre ne peut donc se justifier que si l’on admet que celle-ci est chauffée par conduction et convection à partir de la chaleur de la terre produite par le rayonnement solaire, comme celle d’une serre. Ce qui signifie que l’expression gaz à effet de serre n’est guère pertinente, et garde la trace d’une idée dont l’expérience de Wood a montré le caractère erroné.
     Cela posé je tiens à faire remarquer que je ne dis pas que la terre ne se réchauffe pas, ni que les dits gaz à effet de serre n’y sont pour rien, mais seulement que, à supposer que la terre se réchauffe, l’oxyde de carbone, le méthane, etc. n’y sont pas pour grand chose. Il est d’ailleurs remarquable que, dans son dernier rapport (AR5) le GIEC dit que, pour ce qui est des prédictions (et non pas des prévisions, comme je le lis trop souvent) concernant la température en 2100, « le bas de la fourchette est le plus probable »…
     Le bas de la fourchette étant 1,1°, on peut se demander, même si c’est à mourir de rire, pourquoi on s’apprête à dépenser des centaines de milliards de dollars pour ne pas dépasser 2°…
     Il est vrai que cette remarque ne figure pas dans le SPM (Summary for PolicyMakers).
     Mais je sens que j’ai encore dit une bêtise…
     Pourtant, comme je pense l’avoir clairement précisé dans mon précédent message, je ne suis ni réchauffiste ni climato-sceptique. Je cherche juste à comprendre et, si possible, à apprendre. Je ne suis pas sûr que votre réaction soit ne nature à me faire progresser, mais je suppose que ce n’était pas le but. Comme disait l’autre : « on ne parle pas parce qu’on a quelque chose à dire, mais parce qu’on a envie de dire quelque chose »…
     Pour moi, voilà qui est fait.
     Bonne année à tous…

74.  phi | 28/12/2016 @ 18:21 Répondre à ce commentaire

Kenique (#73),

La question est : a-t-on refait cette expérience avec des instruments de mesure modernes ?

Roy Spencer a réalisé toute une série d’expériences bricolées chez lui et les relate sur son blog (http://www.drroyspencer.com/).

Les résultats ne sont pas surprenants et confirment ce que l’on sait de de la physique radiative des gaz. Il y a bien un effet de serre au sens du giec mais il ne joue que peu ou pas de rôle pratique dans les serres de jardiniers. Quant à la surface, elle n’évacue qu’une fraction de sa chaleur par IR et, à ce niveau, l’ajout de CO2 n’a pratiquement pas d’impact car les fréquences intéressantes sont déjà saturées. Le réchauffement climatique attendu provient d’ailleurs, de la haute troposphère où l’augmentation du taux de gaz carbonique provoque une élévation du niveau moyen des émissions IR vers l’espace. L’effet de ce mécanisme sur les températures de surface dépend entièrement de la réaction du gradient thermique à la modification de la structure radiative de l’atmosphère. Cela n’est malheureusement ni calculable ni modélisable. Les climatologues utilisent une astuce (ou une hypothèse) radicale, étrange, infondée et absurde du point de vue de la thermodynamique, ils admettent que le gradient n’est pas affecté par la structure radiative.

Parler d’effet de serre pour l’atmosphère terrestre ne peut donc se justifier que si l’on admet que celle-ci est chauffée par conduction et convection à partir de la chaleur de la terre produite par le rayonnement solaire, comme celle d’une serre.

L’atmosphère est bien chauffée essentiellement par convection alors que les GES ne font globalement que la refroidir mais cela ne justifie pourtant pas vraiment l’analogie avec les serres.

75.  MichelLN35 | 28/12/2016 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

Kenique (#67),
je suis comme
chercheur (#68),
Claude C (#69),

Tout a fait en accord avec vos exposés. La discussion sur ce thème a été plusieurs fois faite sur skyfall avec des réponses sans argument ad hominem où par exemple je fus traité d’ « inénarrable » par ce que je ne puis appeler qu’un « innommable » (tr) sur ce site.
Pour compléter votre documentation, l’expérience de Wood avait été refaite explicitement par Nasif Nahle ici :
http://principia-scientific.or.....Effect.pdf

Je voudrais aussi rappeler le texte de WOOD, il est très éclairant :
http://archive.wikiwix.com/cac…..mp;title=1
extrait conclusif de l’expérience des deux enceintes: « Une fois exposé au soleil, la température s’éleva graduellement jusqu’à 65°C, l’enceinte à couvercle de halite prenant une température un peu plus élevée que celle de l’enceinte en verre, dû à la transmission par la halite de radiations solaires des plus grandes longueurs d’onde, arrêtées par le verre. Afin d’éliminer cet effet, la lumière du soleil fut préalablement filtrée par une plaque de verre avant d’atteindre la halite.

Dans ces conditions, il n’y a plus qu’une différence de température d’à peine un degré entre les deux enceintes. La température maximale atteinte est d’environ 55°C. D’après le spectre de rayonnement d’un corps à 55°C, il est clair que le couvercle de halite est capable de transmettre pratiquement tout ce rayonnement, alors que le verre l’arrête entièrement. Ceci nous montre que la perte d’énergie par rayonnement du sol est très faible par rapport à la perte par convection, en d’autres termes que nous gagnons très peu par emprisonnement du rayonnement […]. »

Après étude un peu plus poussée j’avais conclu que ce n’était pas les IR supplémentaires qui étaient responsables des deux températures, 65 et 55 °C, mais probablement plutôt les UV solaires que le verre filtre. On sait bien que l’on ne bronze pas dans une voiture aux vitres fermées. Et les UV, même en plus faible quantité, sont beaucoup plus énergétiques.

Mais pour moi, la question vraiment importante actuellement c’est la non pertinence des moyennes de températures utilisées comme températures moyennes. J’ai mis quelques papiers la dessus ici : http://dropcanvas.com/00rhf les derniers pdf et ppt

76.  volauvent | 28/12/2016 @ 21:51 Répondre à ce commentaire

Pour information, une tribune ahurissante de Barthélémy sur son blog du Monde qui explique, psychologie et sociologie à l’appui; comment des chercheurs peuvent être climato-sceptiques alors que les faits contredisent si ouvertement leur « croyance »….
ça vaut le détour, les commentaires aussi.
Cela fait suite sans doute à une tribune de Foucart qui lui explique comment la post-science est le fait du relativisme des climato-sceptiques.

Il semble qu’on assiste à des attaques délibérées et concertées avec la bonne vieille méthode du retournement de la problématique et de l’attribution à l’adversaire de ses propres insuffisances. On arrive au sommet de l’absurde, de l’aveuglement, ou du cynisme, à ce stade il est difficile de trancher.

77.  Kenique | 28/12/2016 @ 22:52 Répondre à ce commentaire

       « Ah, la belle chose que de savoir quelque chose »

                          Molière, Le Bourgeois Gentilhomme, Acte II, scène 5

    Merci à tous pour vos réponses constructives, notamment les détails sur l’expérience de Wood, que je ne connaissais pas, et aussi pour tout le reste. Je n’ai pas encore visité toutes les références que vous fournissez, mais je viens de lire « My Global Warming Skepticism, for Dummies » sur le site de Roy Spencer. Cela me va tout-à-fait et m’encourage dans ma propension à ne rien affirmer de définitif…
    Je reste néanmoins atterré à l’idée de tous ces milliards dépensés pour sauver la terre, comme le dit Spencer, « qu’elle ait besoin d’être sauvée ou non » (to Save the Earth — whether it needs to be saved or not.), alors qu’on en aurait tellement besoin pour lutter contre la pollution et se préparer à l’épuisement des ressources minérales, problèmes tout-à-fait réels et, de ce fait, autrement préoccupant qu’un éventuel réchauffement probablement incontrôlable… le cas échéant !…

78.  tsih | 29/12/2016 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

Kenique (#77),

Ben tiens, demandez donc à des sceptiques sérieux et crédibles comme Roy Spencer ou Judith Curry ce qu’ils pensent de l’expérience de Wood comme « argument contre l’effet de serre atmosphérique ».
Exactement la même chose que moi: bullshit.
Il n’y a rien, absolument rien à contester dans la théorie de l’effet de serre atmosphérique proprement dite et ils l’acceptent comme toute personne ayant les bases suffisantes en physique.

Et à propos de scepticisme lisez donc ça:

The various forms of climate scepticism may be classified by four subsections:

(i) informed science

(ii) misunderstanding of science

(iii) distortions of science or deliberate misunderstanding

(iv) incredulity

Seule la catégorie (i) mérite respect et considération.

(Il serait d’utilité publique de traduire cet article pour les non-anglophones.)

79.  andqui | 29/12/2016 @ 11:55 Répondre à ce commentaire

tsih (#78), Votre classification peut être retournée comme une chaussette: i, ii, iii s’appliquent aussi bien aux sceptiques qu’aux réchauffistes, et »iv » peut aussi s’écrire « credulity ».
En outre, vos bases « suffisantes » en physique pourraient-elles nous éclairer sur la réalité physique du phénomène. J’entends par là un exposé clair et précis sur la physique du réchauffement anthropique. Vous pouvez vous lancer, le site est accueillant et ses lecteurs, avertis, très avides de cette physique dont vous nous parlez.
S’il vous plait, jouez le jeu!

80.  tsih | 29/12/2016 @ 12:23 Répondre à ce commentaire

andqui (#79),

Bla bla bla.

Il y a tout ce qu’il faut sur le net et plutôt dix fois qu’une pour ceux qui veulent savoir et comprendre et pour les autres on ne fait pas boire une âne qui n’a pas soif et on s’en fout qu’ils meurent idiots.

81.  phi | 29/12/2016 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

Il n’y a rien, absolument rien à contester dans la théorie de l’effet de serre atmosphérique proprement dite et ils l’acceptent comme toute personne ayant les bases suffisantes en physique.

Amusant. Il n’y a absolument rien à contester mais il n’existe aucune étude scientifique qui justifie le postulat Etrange d’indépendance du gradient à la base de la théorie et de la modélisation! Il faut également préciser que le postulat Etrange est à l’origine des controverses sur le second principe de la thermodynamique : en impliquant que tout déséquilibre radiatif est compensé par la seule translation du profil de température, il autorise l’assimilation des GES à une puissance chauffante, au même titre que le soleil.

Pourquoi, Tsih, nous assommer avec des arguments d’autorité à deux balles et ne pas simplement donner une référence convaincante ?

82.  tsih | 29/12/2016 @ 12:54 Répondre à ce commentaire

phi (#81),

Pourquoi phi nous assommez ici encore et encore (même ici personne ne semble vous « suivre », c’est dire) avec votre litanie à 0 balles alors que vous pourriez recommencer ( après un amusant premier échec) à essayer de convaincre les sceptiques comme Roy Spencer à défaut de la communauté scientifique de la pertinence de vos soi-disant « lois de la thermodynamique » bafouées.

83.  Claude C | 29/12/2016 @ 13:43 Répondre à ce commentaire

tsih (#80),
tsih (#82),
L’art de botter en touche…! lol

84.  tsih | 29/12/2016 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Claude C (#83),

Pour les ânes qui n’ont pas soif les explications sont maintenant payantes, tout simplement.

85.  papijo | 29/12/2016 @ 14:57 Répondre à ce commentaire

phi (#81),

il n’existe aucune étude scientifique qui justifie le postulat Etrange d’indépendance du gradient à la base de la théorie et de la modélisation!

A partir du moment où vous acceptez que les échanges convectifs (dans la basse atmosphère) sont prépondérants vis à vis du rayonnement des GES, vous admettez implicitement que le gradient est imposé par la convection, donc régi par la loi que vous connaissez. Où est le problème ?

Si le rayonnement était prépondérant, on devrait trouver un gradient plus faible que le gradient convectif.
NB: Je m’en tiendrai probablement là dans mes commentaires, … je n’ai pas l’intention d’y passer le réveillon !

86.  Claude C | 29/12/2016 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

tsih (#84),
Toujours agressif, c’est une maladie…! lol !

87.  tsih | 29/12/2016 @ 15:45 Répondre à ce commentaire

papijo (#85),

Si le rayonnement était prépondérant, on devrait trouver un gradient plus faible que le gradient convectif

Un gradient plus fort, vous voulez dire. Si le rayonnement agissait seul le gradient thermique vertical serait plus fort en particulier au voisinage du sol et la température au sol serait « infernale ». Figure 5 de cet article

88.  MichelLN35 | 29/12/2016 @ 15:55 Répondre à ce commentaire

Kenique (#77),

J’espère que vous avez trouvé les originaux des articles de Wood car l’adresse ne marchait pas. Voici les bonnes :
http://planet-terre.ens-lyon.f.....e-wood.xml
http://www.wmconnolley.org.uk/......1909.html
Le texte original chez Connolley est un peu plus long et ce n’est inintéressant. Cf avant dernier paragraphe.

89.  phi | 29/12/2016 @ 16:21 Répondre à ce commentaire

Tsih,

même ici personne ne semble vous « suivre », c’est dire

Dommage, simplement dommage, mais pas plus, il n’est pas ici question de politique mais de science.

Sinon, cela devrait pourtant être simple pour vous de tout bonnement et simplement donner la référence du Graal qui fonde la théorie. Vous vous contentez de faire du bruit, regrettable!

« Le point essentiel est [que le gradient thermique] est indépendant des échanges radiatifs. »
http://www.lmd.jussieu.fr/~jld.....mi2010.pdf (p. 7)

Est bien entendu faux d’une manière générale, où est le papier qui justifie ce postulat ???

papijo,

A partir du moment où vous acceptez que les échanges convectifs (dans la basse atmosphère) sont prépondérants vis à vis du rayonnement des GES, vous admettez implicitement que le gradient est imposé par la convection, donc régi par la loi que vous connaissez. Où est le problème ?

D’une part, tous les échanges thermiques participent à la formation du gradient, il n’y a pas d’exception selon la thermodynamique; d’autre part, la convection est la conséquence du refroidissement de l’atmosphère par les GES. Le gradient est donc doublement dépendant des échanges radiatifs.

Encore un truc amusant dans la référence de Tsih à Bellamy :

Our comment: The gh gases warm the atmosphere by absorbing terrestrial IR radiation and most of the energy absorbed is transferred to the bulk atmosphere by collisional processes. It is true that in the higher part of the atmosphere that radiation emitted by the gh gases reaches space and assists the cooling process. If this were not the case the Earth would be a hot cauldron and the seas would run dry!.

La première phrase que j’ai soulignée est bien entendu parfaitement fausse. Il est symptomatique que Roy Spencer ait commis la même erreur dans un billet car cette conception est étroitement liée au postulat Etrange. Comme Spencer est un type intelligent, il a corrigé quand je le lui en ai fait la remarque (http://www.drroyspencer.com/20.....ent-222602). Il n’est donc pas loin de comprendre.

90.  Kenique | 29/12/2016 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

tsih (#78),

     La bullshit, comme vous dites, c’est de critiquer un message sans l’avoir lu attentivement.
     Qui a dit que l’effet de serre n’existait pas ?
     Si on appelle effet de serre le fait qu’un corps opaque aux infra-rouges – comme le verre des carreaux d’une serre, d’une part, ou certains gaz de l’atmosphère comme le CO₂, d’autre part – et qui est soumis à un rayonnement de ce type émet à son tour des infra-rouges dans toutes les directions – notamment vers l’intérieur d’une serre si ses carreaux sont en verre, ainsi que vers le sol, s’il s’agit des gaz dits à effet de serre –
     alors, personne ne nie que ce phénomène ait une réalité dans les deux cas évoqués ci-dessus.
     La question n’est pas là. Ou plutôt les deux questions :
     1 – Les émissions de CO₂ dues à l’exploitation des combustibles fossiles, à la déforestation, etc. ont-elles une influence significative sur le climat ?
     2 – Cette influence est-elle dangereuse pour l’Homme.
     Contrairement à ce que vous semblez penser avec une sécurité intellectuelle redoutable, on n’en sait rien. Depuis près de vingt ans, le GIEC essaie de le démontrer sans y parvenir, alors que des recherches indépendantes (notamment celles du CERN sur le rôle des variations du rayonnement cosmiques sur les changements climatiques) vont, pas à pas, dans une autre direction, ce qui montre à quel point l’incredulity peut être parfois féconde, surtout si elle s’appuie sur l’informed science. Je ne connais d’ailleurs pas de scientifique informé qui ne soit incrédule, et j’ai un peu de mal à croire que cela puisse exister.
     Le problème, c’est que, si le GIEC se trompe, cela signifie que le climat est pratiquement incontrôlable – si ce n’est à la marge – et que tout l’argent qu’on met à essayer vainement de le piloter manquera quand il s’agira de s’y adapter (sans parler de ce coûteront, lorsqu’on décidera de s’en occuper, la pollution, d’une part, l’épuisement des ressources minérales, d’autre part).
     De toute façon, il sera très difficile de résoudre cette difficulté, car tout repose sur un affreux malentendu. Ce ne sont pas les mêmes personnes qui rédigent les deux textes de base que produit le GIEC. Le rapport est l’œuvre des scientifiques (groupe I), le résumé, celle des politiques (groupes II et III), qui présentent en trente pages une adaptation à leur goût des deux mille pages du rapport, adaptation qui n’est en aucun cas validée par les scientifiques du groupe I. Or, les medias et les politiques se réfèrent à peu près exclusivement au résumé. Pour les politiques, on peut comprendre. En ce qui concerne les medias, c’est autre chose. Les journalistes, dont l’utilité dépend entièrement de leur niveau d’information, devrait se faire un devoir (question de déontologie) de lire, la plume à la main, les deux textes, de manière à être capables, non seulement de nous dire ce que proposent les scientifiques, mais aussi en quoi le résumé ne reflète pas fidèlement le rapport, sans se dispenser pour autant de s’informer sur ce qui se dit ailleurs. On en est loin, et, lorsqu’on vous lit, on voit le résultat…

91.  tsih | 29/12/2016 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

Kenique (#89),

Inutile de vous contorsionner maintenant en pretzel ou d’essayer de vous raccrocher aux branches.
Personne n’est dupe.

92.  Kenique | 29/12/2016 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#88),

Merci pour ces références. Le dernier paragraphe de la version anglaise est très intéressant, car il permet de prendre conscience de l’honnêteté intellectuelle de Wood :

I do not pretend to have gone very deeply into the matter, and publish this note merely to draw attention to the fact that trapped radiation appears to play but a very small part in the actual cases with which we are familiar.

On est loin du ton de certains…
Je conseille à Tsih d’apprendre par cœur l’expression I do not pretend to have gone very deeply into the matter, à toutes fins utiles… cela nous reposerait. Cela dit, sans lui, ce dialogue fructueux (pour moi) n’aurait pas eu lieu d’être. Moralité : on a besoin de tout le monde…

93.  papijo | 29/12/2016 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

tsih (#87),

Si le rayonnement agissait seul le gradient thermique vertical serait plus fort en particulier au voisinage du sol

Franchement, je n’ai pas le courage ni la curiosité de lire l’article en lien. Pour faire simple, si le rayonnement agit seul, toutes les températures devraient être identiques (gradient nul). Ce sont les mouvements convectifs (déplacement des gaz chauds vers des zones de plus basse pression), avec expansion qui entraine un refroidissement de ce gaz (je parle toujours de la basse atmosphère).

94.  tsih | 29/12/2016 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

papijo (#93),

Si la température est uniforme (gradient nul) et l’air avec assez de GES maintenu immobile sans convection alors une couche de gaz à l’altitude z renvoie vers les couches inférieures et finalement au sol (backradiations) autant d’IR qu’elle reçoit des couches inférieures et finalement du sol (loi de Planck). Autrement dit il n’y aurait aucun transport de chaleur vers le haut.
Pour que la chaleur reçue du soleil par le sol soit évacuée vers le haut et l’espace il faut donc que la température décroisse lorsque z augmente. Exactement comme si voulez avoir un courant électrique ou de chaleur à travers un fil de cuivre il faut mettre un gradient de potentiel ou de température le long du fil en appliquant une différence de potentiel ou de température aux extrémités.
Seule une situation sans GES pourrait donner une température uniforme.

95.  tsih | 29/12/2016 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

phi (#89),

Ne vous fatiguez pas phi, on connait la chanson et on s’en fout.

96.  papijo | 30/12/2016 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

tsih (#94),

Seule une situation sans GES pourrait donner une température uniforme

Toujours pas d’accord !
Admettons une atmosphère convective sans GES. Il fait 16.5°C au sol et 10°C à 1000 m d’altitude.
Maintenant, ajoutons des GES et donc du rayonnement IR. La chaleur est transportée plus vite de 0 à 1000 m, donc l’air à 1000 m est un peu plus chaud, par exemple 10,2°C (ce qui ralentira un peu la convection).

D’une manière générale, toute augmentation des coefficients d’échange diminue le gradient.

Expérience: Observez (à la télé, bien au chaud devant votre cheminée à foyer ouvert) des baigneurs se livrant à un bain de Noël ou du jour de l’An. Tant qu’ils ne sont pas dans l’eau, ils font les malins. Le coefficient d’échange air / solide est faible, leur peau descend légèrement en température (aucune idée des chiffres, mais j’imagine pour un air à 0°C, une peau à 25°C … donc gradient 25°C avec un coefficient d’échange faible).
Maintenant, ils rentrent dans l’eau à 10°C … et regardez comme ils s’agitent pour se réchauffer. On peut imaginer une température de peau de 20°C, donc un gradient de 10°C pour un coefficient d’échange fort. Cqfd…

Ceci dit, … tenez vous bien au chaud et bonnes fêtes à tous !

97.  tsih | 30/12/2016 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

papijo (#93),

Franchement, je n’ai pas le courage ni la curiosité de lire l’article en lien.

C’est dommage.
L’équilibre radiatif seul et le gradient vertical de température associé, forcément non nul, qui s’établirait dans une atmosphère hypothétique sans convection est aussi expliqué et décrit par exemple sous forme de cours de licence ici, pages 33-34.
Si cela vous rebute moins….
« Equilibre » signifie l’état tel que les températures ne changent plus nulle part au cours du temps, chaque couche absorbant exactement autant d’IR qu’elle émet. Vous y retrouvez la figure à laquelle je référais qui montre qu’une telle atmosphère serait instable car le gradient radiatif pur est plus élevé que l’adiabatique humide. Ce qui déclenche toujours la convection qui impose, comme vous l’avez justement rappelé, ce profil de température dans l’ équilibre de l’atmosphère réelle.
Une atmosphère isotherme à la température du sol Ts, elle, ne peut donc jamais correspondre à l’équilibre radiatif (si elle contient des gaz à effet de serre). Si on part d’une telle situation isotherme hors équilibre les températures évoluent forcément, le sol et les basses couches s’échauffent à des températures supérieures à Ts jusqu’à évacuer exactement la chaleur reçue par le sol vers l’espace. C’est précisément l’effet de serre.

98.  tsih | 30/12/2016 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

papijo (#96),

Admettons une atmosphère convective sans GES.

On ne va tout de même pas recommencer avec ça … déjà discuté en long et en large !

Il es évident, faut-il le rappeler, que vous parliez d’une atmosphère hypothétique où il n’y aurait plus que le rayonnement sans convection donc et je vous répondais sur ça !

Bonne fin d’année.

99.  jean l | 30/12/2016 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Tsih, vous abusez vraiment de l’argument d’autorité. L’insulte ou l’intimidation en est la version la plus médiocre. Et en plus, vous n’êtes pas drôle.

100.  the fritz le testut | 30/12/2016 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

jean l (#99),
Oui , il est vraiment à plaindre ; il parle beaucoup d’échange radiatif dans l’atmosphère ; branchez le donc dans les échanges thermiques dans les océans ; il doit y connaître un max , lui qui sillonne les océans à longueur d’année ; il vous expliquera comment les océans arctiques réchauffent les mers tropicales