Bulletin des climato-réalistes n° 53

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LA CONTRE COP22 DES CLIMATO REALISTES

 Ouvertes à tous, ces deux journées de conférences et de tables rondes apporteront un éclairage alternatif sur la question du climat et les sujets sociétaux qui s’y rattachent : politique, économie, agriculture, industrie.
La Contre-COP22 donnera la parole à des invités prestigieux venus de France, Belgique, Canada, Allemagne et Suisse.
Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences et ancien ministre de l’Éducation nationale, nous fera l’honneur d’introduire ces deux journées.

Elle se tiendra :

Les 1er et 2 décembre 2016

à l’asiem, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7e

(Métro Duroc ou Segur)

(Cliquez ici pour un plan d’accès)

L’entrée est gratuite et ouverte à tout le monde.

Nous invitons celles et ceux souhaitant participer à nous le faire savoir par E-mail, en indiquant nom, adresse et numéro de téléphone.

PROGRAMME

(Cliquez ici pour télécharger le programme)

Jeudi 1er décembre

14h00-14h30 : Accueil des participants

14h30-14h45 : Ouverture de la Contre-COP22, par Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences, ancien ministre de l’Éducation nationale, et Benoît Rittaud, mathématicien, maître de conférences (université Paris-13), président de l’Association des climato-réalistes.

14h45-15h30 : «Compréhension et modélisation du changement climatique : questions encore ouvertes ?», par Vincent Courtillot, géophysicien, professeur émérite (université Paris-Diderot), membre de l’Académie des sciences.

15h30-16h15 : «Les objectifs irréalistes de la COP21», par Jean-Claude Bernier, chimiste, professeur émérite (université de Strasbourg), ancien directeur scientifique de la chimie au CNRS.

16h15-16h30 : Pause café.

16h30-17h00 : «Économie politique du changement climatique», par François Facchini, Docteur en sciences économiques, faculté de droit et sciences économiques Paris-1 Sorbonne.

17h00-18h30 : «Agriculture et environnement», table ronde animée par François Lucas, agriculteur, ancien membre du CESE, vice-président du syndicat agricole Coordination rurale, et Christian Buson, docteur en agronomie, chef d’entreprise, président fondateur de l’Institut scientifique et technique de l’environnement et de la santé.

Vendredi 2 décembre

9h00-9h30 : « L’optimum médiéval », par Sebastian Lüning, géologue, éditeur en chef du blog kaltesonne.de.

9h30-10h00 : « Les erreurs de mesure et de consolidation associées aux mesures de températures et de leurs proxies », par Henri Masson, docteur ingénieur en génie chimique, professeur émérite en gestion et techniques énergétiques et environnementales (université d’Anvers), professeur visiteur à la Maastricht School of Management et à la Business School Netherlands.

10h00-10h30 : Pause café.

10h30-11h00 : « +0,2°C d’ici 2100 vaut-il de sacrifier les bénéfices du CO? », par François Gervais, physicien, professeur émérite (université de Tours).

11h00-12h30 : «Transports et énergie», table ronde animée par Christian Gérondeau, ingénieur École polytechnique, et Jean-Pierre Bardinet, ingénieur circulation, responsable technique du GIFOP, directeur du centre de compétences WorldFIP, responsable des systèmes d’information à l’ADFP.

12h30-14h00 : Pause déjeuner.

14h00-14h30 : «Les coûts de la politique climatique», par Rémy Prud’homme, économiste, professeur des universités honoraire (université Paris-Est), ancien directeur adjoint de la Direction de l’Environnement à l’OCDE.

14h30-15h00 : «La climatologie officielle au crible de l’analyse sémantique. Morceaux choisis», par Jean-Claude Pont, docteur en mathématiques, ancien titulaire de la chaire d’histoire et de philosophie des sciences de l’université de Genève.

15h00-15h30 : «L’environnementalisme mondialisé après l’élection de Donald J. Trump », par Drieu Godefridi, docteur en philosophie, essayiste, fondateur de l’institut Hayek, chef d’entreprise.

15h30-16h00 : Pause café.

16h00-16h30 : « Nos futurs climato-réalistes sont à l’école », par Reynald Du Berger, géophysicien, université du Québec à Chicoutimi.

16h30-18h00 : « Les actions à mener », table ronde animée par Jacky Ruste et Marie-France Suivre.

18h00 : Clôture.

Le programme en version pdf.

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178 Comments     Poster votre commentaire »

101.  papijo | 30/12/2016 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

tsih (#98),
Pour moi, une atmosphère non convective et chauffée depuis le bas n’existe pas …

102.  tsih | 30/12/2016 @ 20:41 Répondre à ce commentaire

papijo (#101),

Par contre la vôtre avec que de la convection, elle, elle existe bien entendu.
Surtout ne lisez pas ce que j’ai mis en lien, ça pourrait vous fatiguer.

103.  tsih | 30/12/2016 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

jean l (#99),

Il ne vous reste plus qu’à vous consoler chez the fritz. Sa spécialité c’est le schnaps et il vous expliquera comment il réchauffe le ventre et permet d’oublier la triste réalité.

104.  the fritz le testut | 30/12/2016 @ 21:37 Répondre à ce commentaire

papijo (#101),

la vôtre avec que de la convection

Et oui papijojo, avec de la conviction on explique même que avec des gradients de température pôles équateurs qui vont bientôt être réduits à peau de chagrin, les transferts de chaleurs vont nous amener canicules , sécheresses et inondations

105.  papijo | 30/12/2016 @ 22:49 Répondre à ce commentaire

tsih (#102),

Surtout ne lisez pas ce que j’ai mis en lien, ça pourrait vous fatiguer.

Vous avez jeté un oeil au calendrier ??? Vous ne croyez pas qu’avec une dose suffisante de schnaps du Fritz, on finirait tous d’accord ? Laissez donc les gradients tranquilles un moment !

Pour changer de sujet, une photo de Père Noël (ou Santa Claus) trouvée sur le site australien « StopTheseThings ». Comment expliquer à ces pauvres gamins australiens en short et chemisette que le Père Noël arrive la nuit du 24 décembre dans un traineau trainé sur la neige par des rennes, et qu’il doit porter un gros manteau pour se protéger du froid ? Il est au courant du RCA le père Noël ?

106.  Nicias | 31/12/2016 @ 0:43 Répondre à ce commentaire

tsih (#78),

(Il serait d’utilité publique de traduire cet article pour les non-anglophones.)

Il est hors de question de publier ce genre d’ânerie :

The Smith paper shows without doubt that (a) a non-rotating planet with a transparent atmosphere would have an average surface temperature of ~145 K [-128°C], (b) a rotating planet with a transparent atmosphere would be warmer at ~178 K [-95°C], (c) a rotating planet with a partially absorbing atmosphere (fraction of terrestrial IR radiation absorbed = 0.77) is 33°C warmer than its effective radiative temperature, and (d) for the same planet with complete absorption of terrestrial IR radiation would have an average temperature of ~303 K [30°C], with no runaway.

Smith est un zélote réchauffiste, une sorte de Robert ou Luc qui tape sur tout ce que disent les « climato-sceptiques ». La différence avec les deux zigotos est qu’il a un diplôme de physique.

Avec un modèle en carton et des paramètres, on peut trouver 33°C. C’est ce que fait Smith qui trouve une valeur proche de 33°C mais sans océans et atmosphère pour transporter la chaleur vers les pôles comme dans la vrai Terre. Je trouve ce résultat absurde.

Le problème de l’article de G&T, c’est le titre. Il n’y a nulle réfutation de l’effet de serre dans leur article, ce qui ne signifie aucunement qu’il y ait quoi que ce soit à réfuter dans leur article.

Ceci dit, le principal problème de l’article de Bellamy est qu’il est long et ennuyeux.

107.  phi | 31/12/2016 @ 1:49 Répondre à ce commentaire

Nicias (#106),
The gh gases warm the atmosphere by absorbing terrestrial IR radiation and most of the energy absorbed is transferred to the bulk atmosphere by collisional processes.

…but they also play a very important part in warming the atmosphere…

Quand un type vous assène de telles sottises, vous savez au moins qu’il n’a rien compris à l’effet de serre atmosphérique. Pas étonnant que Tsih recommande une telle soupe.

108.  tsih | 31/12/2016 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

papijo (#105),

Vous avez jeté un oeil au calendrier ??? Vous ne croyez pas qu’avec une dose suffisante de schnaps du Fritz, on finirait tous d’accord ? Laissez donc les gradients tranquilles un moment !

L’un n’empêche pas l’autre mais prenez tout votre temps.
Quand je faisais mon service militaire j’ai côtoyé un sympathique bonhomme d’origine alsacienne qui aimait à déguster et faire déguster longuement son Kirsch familial et sa Quetsche natale et comparer avec les divers alcools de pays. Il disait que l’exercice faisait venir les « Schnaps-Idee ». The fritz, bien que très fâché, daignera peut-être vous expliquer le concept.

109.  tsih | 31/12/2016 @ 9:04 Répondre à ce commentaire

Nicias (#106),

C’est vous qui voyez…

C’est vous qui commandez le navire. Si vous préférez naviguer dans des eaux malsaines.

Je ne vois pas d’ânerie dans ce que vous citez et je n’ai pas vérifié si Smith est un « réchauffiste zélé » comme le subtil mais même si c’est le cas cela ne veut pas dire que tout qu’il dit est ipso facto idiot. J’essaie d’évaluer la pertinence ce qui est écrit, que ce soit par un réchauffiste ou un sceptique.

110.  tsih | 31/12/2016 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

phi (#107),

Sacré phi, toujours encore en colère… et voilà les insomnies en plus.

111.  phi | 31/12/2016 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

tsih (#110),
Colère ou amusement, peu importe. Défendre, même indirectement, l’idée que les GES chauffent l’atmosphère est éliminatoire. Que certains continuent à vous accorder un soupçon de crédit quand vous parlez de la théorie de l’effet de serre est juste édifiant.

112.  tsih | 31/12/2016 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

phi (#111),

Oui, oui, « éliminatoire » , c’est le bon terme.

113.  phi | 31/12/2016 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

tsih (#112),
Vu le caractère patent de l’erreur de Bellamy et votre incompréhension du problème, vous auriez pu vous épargner cette autoflagellation.

114.  phi | 31/12/2016 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

Et un petit mémo n’est peut-être pas inutile :

1. Les GES sont des émetteurs nets d’IR.

2. A l’exception d’une conduction inefficace à sa base, l’atmosphère n’a d’autre moyen de se débarrasser de sa chaleur que par les GES.

3. Les molécules de GES sont constamment en déficit énergétique dans leur milieu puisqu’elles évacuent continûment de la chaleur par IR.

4. Le flux énergétique va du milieu aux molécules de GES et non l’inverse.

Les GES refroidissent donc l’atmosphère et ce n’est scientifiquement pas contesté. L’idée que les GES chauffent l’atmosphère n’est répandue que dans la mauvaise vulgarisation.

115.  papijo | 31/12/2016 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

phi (#114),

L’idée que les GES chauffent l’atmosphère n’est répandue que dans la mauvaise vulgarisation.

En tout cas, il est facile de prouver que les GES « chauffent » le sol. En absence de GES, le rayonnement IR du sol part directement vers l’espace. Si on interpose un écran de GES, le coefficient d’échange entre sol et espace diminue, donc à flux rayonné constant, la température du sol (et donc la température de l’air à son contact) monte.

Evidemment, cette température du sol augmentée va accroitre la convection, ce qui va compenser presque totalement l’effet précédent, si bien que l’échauffement résultant du sol sera totalement négligeable, mais ne sera pas nul non plus ! Il ne faut pas oublier que le sol se refroidit non par rayonnement, mais essentiellement par convection. Malheureusement, je ne crois pas que j’arriverai à vous en persuader en 2016, et je ne suis pas sûr d’avoir encore envie de vous convaincre en 2017 !

116.  the fritz le testut | 31/12/2016 @ 13:52 Répondre à ce commentaire

phi (#111),
c’est peine perdue ; c’est dommage que des diplômés en physique qui arpentent les océans puissent ainsi pourrir des blogs dans le seul but de décrédibiliser ceux qui ont les pieds sur terre

117.  tsih | 31/12/2016 @ 17:10 Répondre à ce commentaire

Non pas pour phi ( on ne fait pas boire un â.…) mais pour ceux qui seraient encore intéressés par une réponse à ses ridicules provocations, sempiternelle litanie, radotage et enfumage en jouant sur le sens des mots.

Les GES sont des émetteurs nets d’IR.….Les GES refroidissent donc l’atmosphère et ce n’est scientifiquement pas contesté.

Là il enfonce allègrement des portes ouvertes.

Evidemment qu’ils « refroidissent » l’atmosphère (et en passant le sol et la terre) dans le sens d’évacuer en permanence en régime stationnaire d’équilibre de l’énergie du système en émettant (comme le sol) de l’IR vers l’espace. pour compenser celle qui le chauffe et rentre aux courtes longueurs d’onde par le rayonnement solaire .
Et, oui, ils sont émetteurs nets d’IR, en raison du transport vers le haut de chaleur par convection et chaleur latente qui compense leur déficit.

OK et alors ? Personne ne trouvera évidemment rien ni chez moi, ni chez Bellamy, ni chez aucun physicien qui dit jamais le contraire. Figurez-vous qu’on n’a pas attendu le petit phi pour le savoir et qu’on n’est pas tombé de la dernière pluie.

A partir de là, l’expression « les GES chauffent l’atmosphère », utilisée par Bellamy a évidemment une signification très différente et s’applique à et décrit ce qui se passe lors une situation transitoire d’écart à l’équilibre et de perturbation du système qui résulte d’une situation de départ, soit sans GES ( absence d’effet de serre au départ) où on en mettrait brusquement à l’instant t, soit déjà avec GES (effet de serre déjà présent au départ) dont on augmenterait encore brusquement la concentration à l’instant t.
Dans ce cas, que cela lui plaise ou non, Il est parfaitement correct, tant sur le plan physique qu’en bon français et non contradictoire du tout avec ce qui rappelé plus haut, de dire que les GES soit introduits à partir de 0 soit ajoutés à ceux qui existaient déjà vont bien transitoirement « chauffer le sol et les basses couches », c’est à dire « chauffer » dans le sens « avoir pour effet d’augmenter leurs températures » au dessus de ce qu’elles étaient avant, et ce jusqu’à ce que de nouvelles températures et un nouvel état d’équilibre soient atteints. C’est bien une façon correcte de décrire l’effet de serre.

Mais tout ça a déjà été expliqué ad nauseam.

118.  tsih | 31/12/2016 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#116),

Aïe, toujours aussi fâché.

119.  phi | 31/12/2016 @ 17:31 Répondre à ce commentaire

Et le pauvre Tsih d’insister. Il tient vraiment à terminer l’année en beauté.

OK et alors ? Personne ne trouvera évidemment rien ni chez moi, ni chez Bellamy, ni chez aucun physicien qui dit jamais le contraire.

Bellamy :The gh gases warm the atmosphere by absorbing terrestrial IR radiation and most of the energy absorbed is transferred to the bulk atmosphere by collisional processes.

Alors que le flux d’énergie va évidemment dans l’autre sens.

Apparemment Tsih a un sérieux problème de lecture ou de compréhension.

Heureuse année 2017 à tous.

120.  phi | 31/12/2016 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

Ah, oui, encore une chose. Les GES tempèrent la surface, oui. Mais jamais, au grand jamais ils ne peuvent chauffer l’atmosphère qu’importe les circonlocutions utilisées. Le job est efficacement assuré par les ascendances d’air chaud, GES ou pas GES. C’est pourquoi une atmosphère sans GES tendrait lentement par conduction vers l’isothermie chaude sauf une mince couche de contact en situation d’inversion.

121.  the fritz le testut | 31/12/2016 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

phi (#119),
Ouais
c’est étonnant cette confusion entre surface et atmosphère; avec tous ses diplômes Tsih devrait être capable de calculer la température moyenne de l’atmosphère et la comparer à celle d’une atmosphère sans GES; mais il a un gros problème avec les gradients , que ce soit entre pôles et équateur , ou entre troposphère et stratosphère
C’est quand même gros de penser comme Jouzel que les GES sont responsables de 33° d’augmentation de la température de l’atmosphère terrestre , ou de 450°C de celle de Vénus ; à quand est-ce qu’on nous annoncera que les GES sont responsables de la température du soleil pour y autoriser la fusion nucléaire ?

122.  tsih | 31/12/2016 @ 20:02 Répondre à ce commentaire

phi (#120), the fritz le testut (#121),

Aie, voilà qu’ils nous font un très sérieux reflux acide, avant même le début des festivités…
Un peu de bicarbonate, peut-être.

123.  tsih | 2/01/2017 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

papijo (#115),

Il ne faut pas oublier que le sol se refroidit non par rayonnement, mais essentiellement par convection.

Une fois de plus non, non et non, le rayonnement n’est pas « négligeable » dans cette affaire.

En pourcentage du flux rentrant de 342 W/m2, et selon Lindzen, pas particulièrement réchauffiste:

Convection: 7 %
Chaleur latente: 24%
Rayonnement: 15 %

Or 15 / (7 + 24 + 15 ) = près de 33 %, autrement dit environ 1/3 de la chaleur évacuée du sol l’est par rayonnement IR.

124.  the fritz le testut | 2/01/2017 @ 15:39 Répondre à ce commentaire

tsih (#123),
Merde alors ; 7 + 24 cela fait 31; soit le double du rayonnement ; or sans convection , pas de chaleur latente transportée là haut ; mais on aurait pu penser que les longues nuits de la Saint Sylvestre auraient pu porter conseil à Tsih; mais bon, on attend toujours ses bons vœux sur le « bistrot »

125.  tsih | 2/01/2017 @ 15:52 Répondre à ce commentaire

papijo (#115),

Malheureusement, je ne crois pas que j’arriverai à vous en persuader en 2016, et je ne suis pas sûr d’avoir encore envie de vous convaincre en 2017 !

En fait en 2017 c’est au contraire phi qui va enfin vous persuader… ainsi que le monde entier, c’est comme si c’était fait. Regardez, fin 2016, rien que pendant la trève des confiseurs, il a déjà réussi à convaincre the fritz qui entre deux lampées de mirabelle, s’est enfin rendu à l’évidence: les GES « refroidissent l’atmosphère ». MichelLN35 muni de sa sonde au platine, de son théorème de Thalès ainsi que celui sur la moyenne des carrés ne peut que suivre avec enthousiasme incessamment sous peu. Avec ça le plus gros sera fait et à partir de là tous les autres savants d’ici ou d’ailleurs bien moins compétents vont, comme d’habitude, tomber comme des dominos.
Et attention, phi n’a même pas encore sorti ses vrais arguments chocs: le coup de la « phlogistique », terrible, et celui du non-sens « thermodynamique » de la notion de backradiations, imparable, à mettre sur la table dès janvier et février et puis dès mars pour achever le travail il ne restera plus qu’à s’attaquer au problème du « dogme du gradient » autre non-sens « thermodynamique ».
Au printemps une révolution aura eu lieu et la science actuellement au bord du précipice aura fait un grand pas en avant.

126.  Hug | 2/01/2017 @ 16:45 Répondre à ce commentaire

papijo (#115), tsih (#123),
Je suis d’accord avec Tsih, le refroidissement par rayonnement n’est pas négligeable. Les alpinistes en font l’expérience régulièrement (sans forcément s’en rendre compte): en haute montagne pendant les nuits d’été par temps clair, la neige qui a ramolli durant la journée peut regeler même si la température atmosphérique reste positive (ça prend plus ou moins de temps selon la teneur en eau liquide de la neige).
Le regel n’est évidemment pas dû à la convection (qui d’ailleurs s’arrête durant la nuit) puisque la température de l’air, bien qu’en baisse, reste positive. Il résulte du rayonnement de la neige vers l’espace (et quand il y a des nuages, ceux-ci empêchent le rayonnement et il n’y a pas de regel nocturne).

127.  tsih | 2/01/2017 @ 17:29 Répondre à ce commentaire

Hug (#126),

En effet, et le phénomène est particulièrement marqué en montagne car il y a moins de gaz à effet de serre au dessus qui interceptent et renvoient le rayonnement. La pression (et par suite la quantité de GES au dessus) est par exemple divisée par 2 (plus de 2) à environ 5000 m.

128.  Fred Decker | 2/01/2017 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

Salut à tous,

Très bonne année 2017 à tous et bonne santé !

Petit bilan climatique national pour 2016 :
http://www.lameteo.org/index.p.....-en-france

Bonne lecture ! smile

129.  papijo | 2/01/2017 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Hug (#125),

en haute montagne pendant les nuits d’été par temps clair,

… et vous auriez du ajouter en l’absence de vent, c’est à dire quand il n’y a pratiquement plus de convection. Celle-ci n’est possible que s’il y a du vent, ou, en l’absence de vent, si le sol est plus chaud que l’air situé au-dessus (c’est à dire en pratique, quand le soleil brille).
Que ces épisodes, ainsi que le rayonnement IR de la journée atteignent le tiers de l’échange global, personnellement, je trouve cela énorme et j’ai du mal à le croire.

Tellement de mal que j’ai essayé de faire un petit calcul de coin de table avec des données largement pifométrées. Avec des conditions « idéales » pour le rayonnement (sol sec, pas de nuages, ciel clair, vent faible), mais sol chaud, je trouve effectivement des valeurs de cet ordre de grandeur … mais c’est loin de représenter des conditions « moyennes », il y a tout de même beaucoup de surfaces « mouillées » sur terre et d’endroits où le vent souffle.

De toute manière, je pense qu’il s’agit d’un faux débat. Si le rayonnement augmente, la convection diminuera et inversement. Dans tous les cas, la chaleur évacuée par le sol sera exactement celle reçue du soleil. Les calories transportées par rayonnement IR atteindront la haute atmosphère en une fraction de milliseconde, celles transportées par convection demanderont au maximum quelques heures, mais cela ne changera pas grand chose sur les moyennes de température au niveau du sol. Pour moi, ce qui influe vraiment, c’est les nuages via l’albedo, et dans une moindre mesure la nature du sol.

130.  phi | 2/01/2017 @ 19:12 Répondre à ce commentaire

Tsih se vautre de tout son long le 31 décembre mais pas une once de morgue n’a souffert. Un strawman embrouillé sur les fabulées phases transitoires que Bellamy n’aborde même pas et hop. C’est reparti pour 2017, encore plus arrogant et moins décidé que jamais à reconnaître ses limites.

Tsih, c’est bien de corriger papijo mais décidez-vous sur les ordres de grandeur, c’est 33% avec Lindzen ou 80% avec Trenberth et Bellamy ?

131.  tsih | 2/01/2017 @ 20:28 Répondre à ce commentaire

phi (#130),

Toujours fâché ?
Et si vous nous contiez un peu votre histoire de phlogisticiens, histoire de vous détendre un peu et de nous distraire..

132.  tsih | 2/01/2017 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

papijo (#129),

Si le rayonnement augmente, la convection diminuera et inversement.

Temporairement oui, tant qu’il y a déséquilibre global (flux entrant différent du flux sortant), mais en régime d’équilibre global retrouvé (flux entrant = flux sortant) non, les proportions resteront essentiellement les mêmes qu’avant.
Supposons qu’on ferme un peu la fenêtre pour le rayonnement ( en ajoutant des GES ). La convection va effectivement temporairement augmenter mais mais mais, pour une raison et une seule (rien d’autre ne peut le faire) et qui ne va pas vous plaire, à savoir parce que le sol et les basses couches vont s’échauffer inhabituellement par rapport aux couches supérieures puisque plus de chaleur arrive maintenant au sol qu’il n’en repart. Cette convection supplémentaire va de proche en proche échauffer aussi les couches supérieures et redistribuer cette chaleur qui ne peut plus s’échapper mais mais mais seulement jusqu’à retrouver le gradient adiabatique où elle s’arrête. Et on ne peut donc jamais retrouver la température de départ au sol. Un nouvel état d’équilibre sera atteint dès que le sol échauffé émettra exactement la quantité supplémentaire qu’il faut pour évacuer à nouveau autant d’énergie par rayonnement qu’avant et donc idem pour la convection.

133.  the fritz le testut | 2/01/2017 @ 21:06 Répondre à ce commentaire

convaincre the fritz qui entre deux lampées de mirabelle

personnellement , c’est plutôt la prunelle , pas le patxaran (désolé pour Gilles ou notre ami Imaz-Aizpurua ) qui n’est que de la décoction, alors que la prunelle faite par mon beau frère avec les fruits que je lui ramasse , c’est autre chose ; dommage que cette année c’est fanny; mais on a de la réserve mon cher tsih; la terre a toujours marché comme cela ; à la votre en espérant que l’année 2017 vous permettra de remettre les pieds sur terre et dans les réalités des évolutions climatiques de celle ci

134.  Imaz-Aizpurua | 2/01/2017 @ 22:04 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#133),
J’ai regardé…
liqueur à 25% et eau-de-vie à 45% d’alcool,
patxaran souvent à 20%,
l’Alsace nous gagne amplement !
Fin du hors-sujet.
JAIA

135.  phi | 2/01/2017 @ 22:09 Répondre à ce commentaire

tsih (#131),

Toujours fâché ?

J’ai appris à ne pas me fâcher contre les personnes de mauvaise foi, donc, non, je ne suis pas fâché.

Pour le reste, vous avez été fidèle à vous-même sur ce fil. Votre cas est assez intéressant. A chacun de se faire un avis.

136.  ck66 | 3/01/2017 @ 4:25 Répondre à ce commentaire

J’ai deux petites questions . Le discours tend à nous dire que l’ensemble de l’effet radiatif IR du co2 s’effectue vers les basses couches hors il me semble que cet effet irradie dans toutes les directions . Quid de cette redistribution spatiale vs les 3 à 5 % de co2 anthropique ?
Autre interrogation , pourquoi ne pas valider la théorie anthropique , disons sa quantification vs la vapeur d’eau , dans une région aride et dénuée de la présence technique de l’homme ( irrigation et autres générateurs d’evaporation ) … l’Antarctique par exemple qui est une des régions les plus sèches et pour le moins pauvre en infrastructures humaines ?

137.  papijo | 3/01/2017 @ 13:29 Répondre à ce commentaire

tsih (#132),

PAPIJO: Si le rayonnement augmente, la convection diminuera et inversement.
TSIH: Temporairement oui, tant qu’il y a déséquilibre global (flux entrant différent du flux sortant), mais en régime d’équilibre global retrouvé (flux entrant = flux sortant) non, les proportions resteront essentiellement les mêmes qu’avant.

Pas d’accord avec votre raisonnement. Si les échanges IR diminuent (hausse des GES par exemple), la température du sol augmente (passe par exemple de 15 à 16°C). La puissance captée par le sol est évacuée du sol à une « zone d’atmosphère à -18°C » d’où elle est rayonnée vers l’espace, avec toutes les simplifications que cela suppose. La puissance échangée par convection entre ces 2 niveaux est proportionnelle au départ à dt = 15 – (-18) = 33°C. Si le sol passe à 16°C, elle sera proportionnelle à 34°C, donc plus haute de 3% (de plus le coefficient d’échange n’est pas tout à fait constant, il a lui même tendance à augmenter avec dt).

En pratique, cela se traduira par une convection plus forte, donc des « vents » ou des ascendances plus rapides engendrés par cet écart plus grand entre températures chaudes et froides. Cela n’empêche pas le gradient de rester constant, et cela ne signifie pas que le niveau « -18°C » se maintient à une altitude constante

138.  tsih | 3/01/2017 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

papijo (#137),

La puissance échangée par convection entre ces 2 niveaux est proportionnelle au départ à dt = 15 – (-18) = 33°C. Si le sol passe à 16°C, elle sera proportionnelle à 34°C,

Ce qui précisément déclenche et détermine les mouvements de convection et le transfert de chaleur ce n’est pas la différence de température entre le sol et le niveau d’émission mais le gradient de température lui-même et lui seulement (critère d’instabilité de l’atmosphère). Donc cela ne marche pas comme vous dites et je maintiens mon raisonnement. Il faut que la température augmente un peu partout pour rétablir l’équilibre et la convection ne peut augmenter que transitoirement pendant cette phase de réchauffement.
Après elle sera essentiellement comme avant avec tout de même un effet de second ordre qui va bien dans votre sens, à savoir que à température plus élevée les mêmes mouvements de convection transporteront plus de chaleur sous forme de chaleur latente puisqu’ils pourront contenir plus de vapeur d’eau, ce qui est un feedback négatif, diminuant bien l’échauffement global nécessaire pour rétablir l’équilibre.

139.  tsih | 3/01/2017 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

tsih (#138),

J’ajoute que même si votre raisonnement était exact vous voyez bien que vous êtes obligé d’admettre que le sol doit se réchauffer (effet de serre) et s’il se réchauffe il rayonnera aussi plus, ce qui peut rétablir l’équilibre sans forcément augmenter la convection.

140.  phi | 3/01/2017 @ 16:31 Répondre à ce commentaire

S’il y en a qui pensaient encore que la théorie de l’effet de serre était solide, on peut espérer que les explications alambiquées de Tsih les dégrisent définitivement.

Bien entendu qu’une diminution du refroidissement par IR occasionne une augmentation de la quantité de chaleur transportée par la convection. C’est vraiment de la thermodynamique tout à fait basique. Il n’est pas question de phases transitoires mais juste de phases météorologiques. S’il y a moins de transferts par IR, les instabilités apparaissent plus précocement, la convection commence plus tôt et est plus étendue. Ce mécanisme basique tend à augmenter le gradient moyen (qui n’est pas un gradient adiabatique !!!). Ce n’est pas le seul mécanisme en jeu car l’efficacité de la convection (la quantité de chaleur transportée par convection pour un gradient moyen donné) dépend de la structure radiative de l’atmosphère et cette fois, le gradient moyen tend à diminuer avec l’augmentation de GES.

C’est uniquement parce qu’on est bien incapable de calculer et modéliser ces comportements que le gradient est arbitrairement supposé ne dépendre ni de la quantité d’énergie à évacuer ni de la structure radiative.

On peut repérer les dégâts de ce postulat étrange à de multiples endroits notamment dans la superbe perle de Bellamy.

141.  tsih | 3/01/2017 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

phi (#140),

Vilain tsih, va !

142.  phi | 3/01/2017 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

tsih (#141),
Bien au contraire. Vous êtes précieux. Vos contorsions pour expliquer les mécanismes atmosphériques sans trop sortir des clous de la théorie officielle de l’effet de serre valent leur pesant de cacahuètes. Et puis, vous avez quand même réussi à attirer l’attention sur Bellamy, un grand moment. Continuez, surtout continuez, c’est tout à fait distrayant.

143.  papijo | 3/01/2017 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

tsih (#138),

Ce qui précisément déclenche et détermine les mouvements de convection et le transfert de chaleur ce n’est pas la différence de température entre le sol et le niveau d’émission mais le gradient de température lui-même

Le gradient de chaleur nécessaire au déclenchement de la convection n’est pas nécessairement dans le sens vertical. Les écarts de températures entre 2 zones différentes du sol suffisent à le déclencher: zones d’albedo différente, zones d’inertie thermique différente, zones soumises à des éclairements différents en cas de nuages ou terrains pentus, … (il est vrai que sur mer la surface sera beaucoup plus homogène !). Une fois enclenchée, la convection tendra à homogénéiser toutes les températures au sol, en même temps qu’elle transportera la chaleur en altitude.

144.  Bernnard | 3/01/2017 @ 18:48 Répondre à ce commentaire

papijo (#143),

… n’est pas nécessairement dans le sens vertical.

Juste une remarque:
Dans le sens horizontal ce sont des vents et le déclencheur est un gradient de pression entre 2 zones.

145.  joletaxi | 3/01/2017 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#144),

bonsoir les gars
et bons voeux et tout ce genre de choses

un gradient de pression

mais qu’est ce qui vous prend?
un abus de boissons à gaz satanique?
ici on ne parle jamais « pressions »,
d’ailleurs c’est interdit
le tsi va virer de bord et dès qu’il aura amarré ,vous expliquer tout cela

146.  tsih | 3/01/2017 @ 19:29 Répondre à ce commentaire

phi (#142),

Encore tout faux. Quel tocard, ce tsih !

147.  papijo | 3/01/2017 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#144),

le déclencheur est un gradient de pression entre 2 zones.

Et qu’est-ce qui provoque un gradient de pression ?
Un exemple:

148.  tsih | 3/01/2017 @ 20:30 Répondre à ce commentaire

papijo (#143),

Ces mouvements à plus grande échelle sont aussi déclenchés parce que le gradient vertical dépasse la valeur critique au dessus de toute une zone donnée. Prenons l’exemple de la brise de mer ou de terre: En fin de matinée par une journée ensoleillée la terre ferme et la couche limite s’échauffent bien plus rapidement que la mer au large ou les couches d’air en altitude et le gradient vertical en basse couche sur terre finit pas dépasser le gradient critique. La situation crée des différences de pression horizontales et une instabilité qui déclenchent alors l’ascendance et un appel d’air du large ou brise de mer.
En tout cas pour moi, on ne peut définitivement pas défendre l’idée que si met plus de gaz à effet de serre, ce qui est rayonné en moins puisse tout simplement, définitivement et à l’équilibre être pris en charge par de la convection supplémentaire sans que la température en surface n’augmente. C’est physiquement impossible.

149.  tsih | 3/01/2017 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#145),

le tsi va virer de bord et dès qu’il aura amarré

Le tsi est actuellement en fuite à sec de toile devant la tempête tropicale phi.
Heureusement qu’il y a de l’eau à courir.

150.  Bernnard | 3/01/2017 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

papijo (#147),
Oui pour l’air chaud.
Ce qui est la pression atmosphérique, c’est le poids d’une colonne d’air de 1m2 de section et comme hauteur, la hauteur de l’atmosphère.
Je suis d’accord, évidemment l’air chaud est plus léger que l’air froid et il faut aussi prendre en compte qu’un air humide est aussi plus léger qu’un air sec (la densité de la vapeur d’eau étant voisine de18/29).
Il faut donc considérer le couple température / humidité pour la formation de vents.
C’est aux environs des pôles que se trouvent généralement les plus hautes pressions (air très froid et très sec).