Un record de chaleur malgré un soleil froid

Par Sebastian Luening, Frank Bosse et Fritz Vahrenholt

Traduction par Scaletrans.

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Introduction

Le 14 novembre 2016, Stefan Rahmstorf  (“Stefan”) du Potsdam Institue for Climate Inpact Research (PIK) a publié sur le blog climatique Realclimate un article intitulé “Record de chaleur en dépit d’un soleil froid”. Dans cet article il discute d’une prévision de température que nous avions d’abord publié en 2012 dans le livre “Die kalte Sonne”. Une traduction en anglais est sortie en 2013 sous le titre “The Neglected Sun”. Dans son post, Stefan Rahmstorf tente de démontrer que l’évolution du soleil ne correspond pas à celle de la température et n’a donc qu’un effet négligeable sur le climat. De plus, il affirme que notre prévision de température est essentiellement un échec.

Tout d’abord, il est bon de voir que notre travail est pris en considération par un scientifique important du climat et est réintroduit par là dans le débat climatique public. Néanmoins, nous sommes en désaccord avec les conclusions que tire Stefan Rahmstorf et nous voudrions en profiter pour commenter les problèmes soulevés dans cet article. A cette fin, nous répondons aux points suivants :

– L’évolution du soleil est-elle vraiment incompatible avec l’évolution de la température ?

– Est-il sensé d’évaluer une prévision de température quelques années seulement après sa publication ?

– Comment nous sommes parvenus à notre pronostic et pourquoi nous pensons qu’elle sera la bonne ?

– Quelle est la probabilité des scénarios de sensibilité climatique élevée ?

1) L’évolution du soleil est-elle vraiment incompatible avec l’évolution de la température ?

Dans sa première illustration, Stefan Rahmstorf montre l’évolution temporelle de la température globale, de la concentration en CO2 et de l’activité solaire depuis 1950. Malheureusement, il manque la première moitié du 20ième siècle qui nous aurait donné des aperçus intéressants sur de possibles mécanismes de conduite du climat. Dans la Figure 1 nous avons étendu le graphe jusqu’en 1900 et illustré l’activité solaire basée sur l’irradiance solaire totale (TSI) reconstruite par Steinhilber et al. (2009) à partie des radionucléides cosmiques 10Be mesurés dans les carottes de glace. Le réchauffement rapide de la première moitié du 20ième siècle coïncide bien avec un fort accroissement de l’activité solaire. L’affectation de ce réchauffement n’est cependant pas simple car le CO2 a augmenté en même temps.

Dans les années 60 et 70, la température a diminué, en correspondance avec une chute de l’activité solaire alors que le CO2 continuait à grimper. Des recherches récentes suggèrent que la phase négative des cycles océaniques de 60 ans pourrait constituer la raison principale de cet intervalle plus froid (Gervais, 2016 ; Meehl et al., 2016 ; Tung et Zhou, 2013). L’activité solaire s’est relevée de nouveau dans les années 80/90, atteignant des valeurs parmi les plus élevées, faisant de la seconde moitié du 20ième siècle une des périodes d’activité solaire les plus élevées des derniers 10.000 ans (Solanski et al., 2004).

L’activité solaire a commencé à décliner progressivement lors des cycles solaires de 11 ans des années 2000/2010, comme le montre la tendance baissière de la courbe de TSI par Steinhilber et al. (2009) (Fig. 1). Particulièrement, l’activité solaire réduite coïncide avec le fameux hiatus ou baisse de réchauffement débutant autour de 1998.. De nouveau, les cycles solaires peuvent avoir joué un rôle majeur en stimulant d’abord puis terminant la phase de rapide réchauffement ayant pris place de 1977 à 1998 (Meehl et al., 2016).

En raison de l’inertie du système climatique, on doit s’attendre à un décalage de quelques décennies en fonction des déclencheurs externes. La chute de l’activité solaire du début du 21ième siècle n’aura par conséquent sa pleine influence sur les températures globales que dans les années et les décennies à venir, si l’activité solaire joue un rôle plus important qu’actuellement présumé par le GIEC. La représentation solaire de Stefan Rahmstorf  n’inclut pas l’importante montée vers le niveau exceptionnellement élevé de la deuxième moitié du 20ième siècle. Lorsque l’on considère la période 1898 à 1997, l’activité solaire (selon Steinhilber et al., 2009) fait preuve d’une corrélation encore meilleure (R=0,78) avec la température qu’avec le CO2 (R=0,75).

Figure 1: Évolution temporelle de la température globale (GISS), concentration de CO2 et activité solaire (Steinhilber et al., 2009).


2) Est-il sensé d’évaluer une prévision de température quelques années seulement après sa publication

Les prévisions de changement climatique et de température se basent sur des développements à moyen et long terme, et non dans le but de couvrir les effets du à des événements momentanés comme les El Niño, La Niña ou des éruptions volcaniques. Il n’est par conséquent pas raisonnable d’évaluer une prévision seulement quatre ans après sa publication, et surtout pas durant une année El Niño telle que 2015/16. En outre, les données de température choisies par Stefan Rahmstorf sont discutables.

Les données GISS ont connu d’importants changements administratifs [Ndt. LOL] à répétition et sont par conséquent considérés par une partie de la communauté des recherches climatiques comme instables (Fig. 2). De plus, Rahmstorf chosit des moyennes sur une période de 12 mois qui met malheureusement en lumière le pic El Niño. Un meilleur choix aurait été des données de températures mensuelles qui, au moment où l’article de Rahmstorf a été mis en ligne à la mi-novembre 2016 [Ndt Il est probable que la date de l’original, 2014, est une erreur] étaient déjà revenues à leur niveau du plateau précédent El Niño. En termes de lissage, une moyenne glissante de plus long terme, p. ex. 37 mois, serait plus significative, moyenne qui aiderait à réduire les effets de température à court terme El Niño et La Niña. Dans le cas d’un lissage sur 37 mois, le dernier point de lissage est de la mi-2015, raccourcissant l’intervalle de confiance de la prévision à seulement trois ans.

 

Figure 2: Diagramme montrant les ajustements effectués par le GISS de la NASA sur les valeurs d’anomalies pour les mois de Janvier 1910 et 2000. Graphe de Climate4you.com (Bulletin d’Octobre 2016).

Dans la Figure 3, nous avons tracé les données satellite de température globales RSS pour la période 1997-2016 et les avons comparé avec les prévisions de Vahrenholt & Lüning (2012). Depuis 2012 la moyenne glissante RSS de 37 mois reste relativement bien à l’intérieur des limites inférieures et supérieures de la prévision. Les déviations de court terme durant les El Niños et La Niñas sont acceptables, comme les variations de l’évolution de la température ont déjà dépassé la plage étroite dans des occasions précédentes, p. ex. El Niño 1998 (Fig. 3). Les valeur RSS mensuelles de la deuxième moitié de 2016 ont rapidement décliné et sont de nouveau dans les limites prévues.

Fig. 3: Mesures de température globale (RSS valeurs mensuelles, dernière donnée Octobre 2016) comparées à la prévision de température globale jusqu’en 2030 par Vahrenholt & Lüning (2012 : Figure 73). Le trait épais représente la moyenne glissante sur 37 mois.

La même comparaison a été faite pour les données GISS de température de surface (Fig. 4). Contrairement aux données satellites, le tracé de températures GISS se situe au dessus de la plage de prévisions. Il sera intéressant de voir dans les années qui viennent si les températures reviennent dans le corridor des prévisions et si les changements administratifs (Ndt re-LOL) futurs des données GISS réduiront l’importance du réchauffement perçu, amenant peut-être un meilleur alignement avec les données satellite.

Fig. 4: Mesures de température globale (GISS, valeurs mensuelles, dernière donnée octobre 2016) comparées aux prévisions de températures globales jusqu’en 2030 par Vahrenholt & Lüning (2012 : Figure 73). La ligne épaisse représente 37 mois de moyenne mensuelle glissante.

Nous profitons de l’occasion pour présenter des prévisions additionnelles de température et leur comparaison avec l’évolution de température mesurée. Des comparaisons significatives peuvent être faites en étudiant les scénarios climatiques publiés il y a au moins deux décennies. Premièrement nous regardons trois courbes de températures de Hansen et al. (1988) (Fig. 5). Les scénarios B et C reflètent des cas où le rythme de progression des gaz  seraient légèrement réduits après 1988 et maintenus constants après 2000 (Scénario B), et nettement réduits pour 1990-2000 avec zéro émission par la suite (Scénario C). Les deux cas doivent être éliminés, car les émissions n’ont pas progressé conformément à ces scénarios, comme nous le savons aujourd’hui. Cependant c’est le scénario A qui saisit le mieux la véritable évolution des émissions, soit 1.5% d’augmentation des émissions de gaz par an, correspondant à des taux de croissance typiques des années 70 et 80. S’agissant des températures cependant, le scénario A de Hansen et al. (1988) surestimait nettement le réchauffement (plus du double de la réalité).

Fig. 5. Mesures de température globale (GISS valeurs moyennes annuelles) comparées a la prévision de température globale par Hansen et al. (1988). Description des scénarios dans le texte.

Un autre pronostic de température se prêtant à l’évaluation provient du First Assessment Report (FAR) du GIEC qui fut publié en 1990. Depuis la publication, on a pu relever 27 ans de données. La comparaison montre que les températures mesurées suivent une tendance à la limite inférieure des scénarios climatiques du FAR (Fig. 6). Surtout, la prévision extrême supérieure s’est révélée incorrecte. Élément majeur de ces scénarios, la large gamme  de 1,5 à 4,5°C de réchauffement pour un doublement du CO2 proposé par le FAR du GIEC pour la sensibilité climatique à l’équilibre (ECS) du CO2. Le réchauffement modéré qui se situe à la limite inférieure du spectre du FAR pourrait suggérer que la sensibilité climatique se situe également dans cette limite inférieure de la gamme. A noter qu’un scénario de 1,5°C avait également été proposé par Vahrenholt & Lüning (2012).

Fig. 6. Mesures de température globale (RSS, courbe en noir) comparées aux prévisions les plus basses (courbe en vert) et les plus élevées (courbe en rouge) de température globale par le First Assessment Report du GIEC (1990).

3) Comment nous sommes parvenus à notre pronostic et pourquoi nous avons confiance dans sa validité ?

Notre pronostic dans Vahrenholt & Lüning (2012) prenait en compte trois principaux moteurs : une augmentation du CO2 anthropique, les cycles océaniques multi décennaux et les variations d’activité solaire.

CO2. Durant les années suivant notre publication, il s’est produit un glissement général vers de plus basses sensibilités climatiques au CO2 dans la communauté des chercheurs (Lewis et Curry, 2015 ; Loehle, 2014 ; Masters, 2014 ; Mauritsen et Stevens, 2015 ; Skeie et al., 2014 ; Spencer et Braswelle, 2014 ; Von der Heydt et al., 2014). La réduction provient principalement d’une réévaluation du rôle des cycles océaniques et du potentiel de refroidissement limité des aérosols. Il faut noter qu’il n’a toujours pas été question de reconsidérer les effets du soleil sur le climat et cela pourrait amener de nouveaux changements de la valeur de la sensibilité climatique. Dans son dernier rapport de 2013, le GIEC a ouvertement déclaré qu’il n’est pas en position à l’heure actuelle de donner la meilleure estimation pour une sensibilité climatique à l’équilibre en raison d’une “absence d’accord sur les valeurs au sein des lignes de preuves et études estimées”. Dans une certaine mesure, le potentiel de réchauffement du CO2 reconsidéré valide notre approche prévisionnelle dans Vahrenholt & Lüning (2012) pour laquelle nous utilisions une sensibilité climatique dans la limite basse de la gamme GIEC actuelle de 1,5-4,5°C pour un doublement du CO2 (GIEC, 2013.

Cycles Océaniques Multi-décennaux. Depuis la publication de notre pronostic en 2012, la compréhension des cycles océaniques multi décennaux et leur influence systémique sur le climat global a connu une avancée majeure. Alors que les précédents modélisateurs voyaient principalement les cycles océaniques comme du bruit imprévisible, les cycles sont désormais considérés comme jouant un rôle fondamental en refroidissant ou réchauffant le climat global. L’Oscillation Pacifique Décennale (PDO) et l’Oscillation Atlantique Multi décennale (AMO) ont fortement accru le réchauffement global durant les années 1860-1880, 1910-1940 et 1975-2000. En revanche, les cycles océaniques ont ralenti le réchauffement et ont eu un effet refroidissant dans les années 1880-1910, 1940-1975 et depuis 2000 (voir Han et al., 2016 ; Steinman et al., 2015 ; Tung et Zhou, 2013 ; Wyatt et Curry, 2014).

Dans le passé, les plateaux sommitaux de la PDO déclenchaient d’habitude un réchauffement accéléré. Après le El Niño de 1998, la PDO a entamé son déclin de long terme, interrompu seulement par des montées de court terme, p. ex. le récent El Niño 2015/2016 (Fig. 7). La descente de la PDO depuis 1998 pourrait bien être la raison clé du ralentissement du réchauffement global depuis lors. En prenant un cycle moyen empirique de 60 ans, la PDO sera très probablement en phase de refroidissement général pour  les deux décennies à venir environ.

Fig. 7. Indice des phases du cycle océanique PDO comparé aux fluctuations de la tendance générale au réchauffement des 20ième/21ième (Données GISS mensuelles).

L’AMO suit la PDO avec un retard d’environ une décennie et demi et a commencé son déclin seulement récemment en 2015 (Fig. 8). Le couplage des refroidissements de l’AMO et de la PDO entraînera la majorité du système des cycles océaniques vers le mode froid jusqu’aux années 2030 où les cycles océaniques passeront à nouveau en mode chaud.

Fig. 8. Oscillation Atlantique Multi-décennale (AMO). Par KNMI Climate Explorer. Dernière donnée octobre 2016.

Variations d’Activité Solaire. Un grand nombre d’études ont démontré que l’activité solaire a joué un rôle majeur dans le climat dans les temps pré-industriels (Hernández-Almeida et al., 2015 ; Holland et al., 2014 ; Ojala et al., 2015). Sur une échelle Holocène des 10.000 dernières années, la variabilité climatique forcée par le soleil à l’échelle millénaire est un phénomène Holocène global bien établi et a été décrit pour tous les océans et continents (Lüning et Vahrenholt, 2016). Des cycles climatiques conduits par le soleil sont connus pour les latitudes géographiques supérieures, moyennes et inférieures, couvrant toutes les zones du climat, de l’Arctique aux tropiques. Il est possible de supposer que les relations de long terme entre les variations d’activité solaire et le climat sont toujours d’actualité.

La plupart des physiciens solaristes s’accordent pour dire que nous nous dirigeons vers un minimum solaire dans le premier tiers ou la première moitié de ce siècle (Ahluwalia, 2014; Lewis et Curry, 2015; Sánchez-Sesma, 2016; Skeie et al., 2014; Spencer et Braswell, 2014; Tlatov, 2015; Velasco Herrera et al., 2015; Zolotova et Ponyavin, 2014). Dans le passé, les minima solaires ont été communément associés à un refroidissement significatif du climat, il est par conséquent raisonnable de s’attendre à un effet similaire sur la température aux temps modernes pour les décennies à venir.

Quelle est la crédibilité des scénarios de haute sensibilité climatique?

Dans son post de Realclimate, Stefan Rahmstorf cite un article récent de Friedrich et al. (2016) appuyant les hautes sensibilités climatiques et le fort effet réchauffant du CO2. L’article propose un réchauffement anthropique massif de 5-7°C d’ici l’année 2100. Ce résultat est très surprenant parce que la comparaison entre les températures modélisées et mesurées est en faveur de scénarios de sensibilité climatique nettement plus bas (voir ci-dessus). Également Brown et al. (2015) ont démontré que les sensibilités climatiques dans la gamme supérieure du GIEC sont assez invraisemblables parce qu’elles ne correspondent pas aux dernières variations de températures observées, par conséquent, les pires scénarios envisagés par Friedrich et al. (2016) devraient être éliminés.

Dans une récente revue post-publication, James Annan démontre que les sensibilités climatiques proposées par Friedrich et al. (2016) surestiment grossièrement le réchauffement global mesuré (figure de la comparaison d’Annan ici). Notre propre analyse confirme les résultats d’Annan. Nous avons numérisé la figure clé de Friedrich et al. (2016) et comparé les résultats de l’article avec les observations (Fig. 9). Nous avons utilisé la température globale moyenne de surface (GMST) (ENSO-, solar- and volcano-adjusted) de Grant Foster (“Tamino” ) depuis 1951 pour quatre enregistrements (GISS, HadCRUT4, Cowtan/Way et Berkeley Earth). La comparaison montre que la tendance de réchauffement de Friedrich et al. est deux fois plus élevée que les pentes de tendance de GMST observées.

La réponse climatique transitoire calculée (TCR) d’après les observations est de 1,35°C pour un doublement du CO2, alors que la TCR calculée de Friedrich et al. se monte à 2,7°C pour un doublement du CO2. Dans un commentaire sur le blog de James Annan, Nicolas Lewis a déterminé un sensibilité climatique à l’équilibre (ECS) de 45% seulement des valeurs estimées dans l’article en utilisant des données de forçages plus pertinentes et les variations de GMST entre le Dernier Maximum Glaciaire et les niveau pré-industriels d’après des études récentes dans la littérature.

Fig. 9. Températures modélisées par Friedrich et al. (2016) (courbe rouge) comparées aux températures observées ajustées d’après les données de température mesurées de “Tamino”. Nos prévisions (Vahrenholt et Lüning 2012) figurent en marron. Noter ses petites déviations par rapport aux températures observées contrastant avec les grands écarts de la courbe rouge de Friedrich et al. (2016) dont Rahmstrof dit que la “sensibilité de la température globale au CO2 est confirmée indépendamment par les données paléoclimatiques”

Comment Friedrich et al. (2016) parviennent à des conclusions qui ne semblent pas résister à la réalité ? La base de leur calcul repose sur les données de température et de CO2 pour les 800.000 dernières années, couvrant plusieurs périodes glaciaires et interglaciaires. Un examen plus précis montre que les auteurs semblent avoir oublié que le CO2 augmente généralement avec un retard de quelques centaines d’années sur l’augmentation de température (Ahn et al., 2012; Monnin et al., 2001; Pedro et al., 2012; Stott et al., 2007) du fait du dégazage des océans en raison de la réduction de leur capacité à retenir le CO2 (Campos et al. 2016 ; Schmitt et al., 2012), compliquant l’attribution d’une grande partie du réchauffement à un effet primaire du dioxyde de carbone durant l’époque du Pléistocène. On note que les données de Friedrich et al. ont une résolution de 1.000 ans, ce qui est insuffisant pour identifier et discuter de ce temps de retard. De plus, James Annan discute les problèmes avec les données de température utilisées par Friedrich et al. (2016). Pour résumer, les raisons des sensibilités climatiques au CO2 de Friedrich et al. (2016) résident dans une attribution incorrecte du réchauffement, un mélange biaisé de cause et d’effet et du choix de reconstructions de températures.

Conclusions

. Les données pré-industrielles et du 20ième siècle suggèrent que les variations d’activité solaire sont un moteur crédible du changement climatique et demandent une plus grande attention.

. Bien qu’il soit trop tôt pour juger notre pronostic climatique de 2012, il est toujours bien sur les rails si on élimine les effets à court terme El Niño et La Niña.

. Les comparaisons de prévisions de données de 1988 et 1990 avec les données observées par la suite indiquent que la sensibilité climatique au CO2 est probablement dans le bas du spectre proposé par le GIEC. Les scénarios favorisant des sensibilités climatiques élevées exagèrent significativement le réchauffement par comparaison avec les variations réelles des températures.

. Les deux cycles océaniques du Pacifique et de l’Atlantique sont entrés maintenant en mode de refroidissement multi-décennal. De plus, on s’attend à ce que l’activité solaire entre dans une phase de minimum majeur. Pour les deux décennies à venir on s’attend donc à ce que les moteurs naturels du climat contribuent à refroidir le système climatique qui pourrait ne pas être entièrement compensé par le réchauffement anthropique lié aux gaz à effet de serre.

. Le système climatique est arrivé à un tournant important où l’on verra si l’attribution du réchauffement du 20ième siècle entre l’anthropique et les moteurs naturels a été correctement quantifiée. On s’attend à ce que cette question soit clarifiée dans les 5-10 ans à venir. Nous appelons tous les participants au débat climatique à s’engager dans cette phase critique avec un esprit ouvert, pesant équitablement et en transparence les arguments et les données pour et contre, indépendamment des contextes personnels, appartenances, anciennes convictions et préférences individuelles.

39 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Bernnard | 10/12/2016 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

Merci Scaletrans pour cette traduction.

2.  papijo | 10/12/2016 @ 8:48 Répondre à ce commentaire

Quel courage !
2 commentaires sur la forme:
– gaz « rares » ou gaz « à effet de serre » (2 fois entre figures 4 et 5)
– « Dans son port de Realclimate » ou « post » (début 2ème chapitre après figure 8)

3.  Bernnard | 10/12/2016 @ 9:24 Répondre à ce commentaire

papijo (#2)
Merci , j’ai rectifié. j’ai simplement mis « gaz » comme dans la source, chacun comprend.

4.  tsih | 10/12/2016 @ 11:01 Répondre à ce commentaire

A noter que cet article ne peut en rien et se garde bien d’ailleurs de contester l’existence d’un RCA via l’effet de serre avec une sensibilité au CO2 dans « la limite basse » autour de 1.5 °C.
Ensuite il est intéressant de lire les commentaires de l’article original et notamment ceux de Svalsgard un scientifique spécialiste du soleil. Le moins qu’on puisse dire c’est que la thèse du « c’est essentiellement le soleil » n’est guère défendable avec les données dont on dispose aujourd’hui.

Une fois de plus la question scientifique ouverte est de quantifier sérieusement le RCA non son existence. C’est cela qui est critique car si on est à une valeur basse (autour de la valeur « nue ») ce sera a priori globalement bénéfique plutôt que néfaste.
Et si d’aventure on se retrouvait bien un jour plutôt avec les valeurs élevées des alarmistes sorties pour l’instant que d’amusants et prétentieux « modèles numériques », ce serait un pur coup bol pour ces modèles, comme on gagne parfois à la loterie. Mais ce serait alors sans doute beaucoup moins de chance pour l’humanité, mais elle pourra se consoler car de toute façon absolument personne n’aurait jamais pu empêcher ça et ou y remédier sérieusement, contrairement à ce que croient un gros paquet de benêts . Il faudra s’y adapter ou disparaître comme d’habitude à d’innombrables reprises pendant la très longue histoire de la biosphère.

5.  Murps | 10/12/2016 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

La figure 2 m’interpelle fortement : en gros, il est expliqué poliment que les données Giss sont refroidies subtilement en 1910 et réchauffées non moins subtilement dans les années 2000.
J’ai bon ???

tsih (#4),

Le moins qu’on puisse dire c’est que la thèse du « c’est essentiellement le soleil » n’est guère défendable avec les données dont on dispose aujourd’hui.

Je ne pense pas que l’on puisse conclure quoi que ce soit avec ces petites courbes…

d’amusants et prétentieux « modèles numériques », ce serait un pur coup bol pour ces modèles

Sans aucun doute. Le terme « coup de bol » me semble bien adapté.

6.  Ecophob | 10/12/2016 @ 12:50 Répondre à ce commentaire

tsih (#4), le scénario des 4-5 °C en plus est quand même hautement improbable, compte tenu de la pause des températures 2000 – 2014 et du manque de corrélation des modèles avec la réalité durant cette période.

7.  phi | 10/12/2016 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

Parce que cela permet de situer la question climatique à sa vraie place (plus du côté de la philosophie que des questions énergétiques), je continuerai à insister sur le point théorique central. Science of doom est une bonne source, voilà ce qui y est dit de l’effet nu :

Therefore, the usual calculation of the effect of doubling CO2 – prior to any feedbacks – assumes that the same temperature profile exists vertically through the atmosphere, along with the same concentration of water vapor. The question is then: How much does the surface temperature have to increase to allow the same amount of radiation to be emitted to space?

The end result is that – without feedbacks – the surface will increase in temperature about 1°C to allow the same amount of radiation to space (compared with the case before CO2 was doubled).

The calculation relies on solving the radiative transfer equations as explained in words above, and shown mathematically in the extract from Goody’s book.

(https://scienceofdoom.com/2010/11/01/theory-and-experiment-atmospheric-radiation/)

On ne comprendra probablement pas cette question climatique tant qu’on n’aura pas intégré le fait qu’il n’y a pas de thermodynamique de l’effet de serre, autrement dit que la climatologie est bien une pseudo-science.

Tout ce qui est à l’aval de ce point théorique central, notamment les GCM, n’est qu’un jeu extraordinairement complexe mais sans fondement scientifique.

Les données sûres disponibles, donc autres que les indices de températures globaux pollués par les perturbations anthropiques et les pseudo-ajustements, ne permettent pas de se prononcer mais excluent pratiquement une sensibilité supérieure au demi degré pour un doublement du taux de gaz carbonique.

Le soleil demeure assez puissant pour éclairer encore, même les climatologues si on est optimiste.

8.  jean | 10/12/2016 @ 18:33 Répondre à ce commentaire

Murps (#5),

c’est la comparaison des ajustements pour janvier 1910 et janvier 2000 sur la période 2008-2016

9.  scaletrans | 10/12/2016 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

OOPS!
Comment nous sommes parvenus à notre pronostic et pourquoi nous pensons qu’il sera le bon

10.  Murps | 11/12/2016 @ 0:10 Répondre à ce commentaire

jean (#8), ben justement…
Janvier 1910 ajusté à la baisse et 2008/2016 ajustés la hausse ; différence des ajustements : 0.7 °C.
En supprimant les ajustements on ferait disparaître pratiquement le « réchauffement »…

Dites moi que je me trompe, c’est trop énorme.

11.  Géd | 11/12/2016 @ 3:06 Répondre à ce commentaire

Voyons un peu, un article tiré de Watts-up-with-that, signé par deux représentants de la société allemande RWE (Vahrenholt est un cadre dirigeant, Lüning un scientifique dans sa division gaz et pétrole), quelle conclusion en tirer a priori ?

Peut-être que Scaletrans aurait pu occuper son temps à des choses plus utiles que traduire ce papier qui a la crédibilité que l’on devine…

La chute de l’activité solaire du début du 21ième siècle n’aura par conséquent sa pleine influence sur les températures globales que dans les années et les décennies à venir, si l’activité solaire joue un rôle plus important qu’actuellement présumé par le GIE

Ben oui justement, « si » le GIEC (ou plutôt, les scientifiques dont les travaux sont repris par le GIEC) a raison, Scaletrans aura bien perdu son temps.

Si vous voulez on parie, je garde cet article en mémoire avec tous les commentaires et je vous le ressortirai le moment venu (j’ai déjà fait ça avec un article de janvier 2010 prévoyant une chute brutale des températures et le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’était pas à l’avantage de son auteur…)

12.  Géd | 11/12/2016 @ 3:33 Répondre à ce commentaire

Murps (#10),

En supprimant les ajustements on ferait disparaître pratiquement le « réchauffement »…

Murps (#5),

La figure 2 m’interpelle fortement : en gros, il est expliqué poliment que les données Giss sont refroidies subtilement en 1910 et réchauffées non moins subtilement dans les années 2000.
J’ai bon ???

Si vous n’avez pas confiance en GISS (après tout c’est votre droit) pourquoi ne pas regarder le graphique immédiatement au-dessus qui représente les données NCDC ?

De 1979 à 2016 ça monte à peu près de …. 0,8 degrés ! (sans compter le pic El Niño qui porterait l’écart à …1,1° !)

0,8° en 37 ans, pas mal non ? A noter qu’il s’agit des températures de surface, c’est-à-dire l’endroit où nous vivons ; autrement si vous voulez les données des quelques kilomètres au-dessus de nos têtes dans le document vous trouverez les données satellitaires pour la même période : RSS et UAH montent d’environ 0,5°, vous devriez avoir davantage confiance là, non ? Et c’est toujours sur 37 ans seulement.

13.  Jean | 11/12/2016 @ 7:49 Répondre à ce commentaire

Murps (#10),
Non il ne sagit ici que des temps de janvier 1910 et 2000 et de la variation des ajustements faits entre 2008 et 2016 pour ces deux mois seulement.

Et oui par rpport à votre premier message cela donne un bon exemple des methodes du GISS. C’est un superbe graphiue.

14.  Murps | 11/12/2016 @ 9:42 Répondre à ce commentaire

Jean (#13), vous avez raison, mais comment ne pas se demander si ce genre d’ajustement n’a pas été effectué pour chaque année ?
Et pourquoi refroidir le passé et réchauffer le présent si ce n’est pas pour montrer une hausse ?

Normalement pour tester ce genre de modèle visant à traiter les données on doit injecter des valeurs aléatoires et regarder ce qui sort : il doit sortir des valeurs aléatoires, sinon il y a un biais.

15.  tsih | 11/12/2016 @ 12:54 Répondre à ce commentaire

Voyons un peu, un article…

nous dit le benêt de service alors que – n’est-ce pas hilarant ?- il n’y entend goutte, bien sûr…

Y « voir » quelque chose malgré tout est alors très « simple » et consiste d’abord à “voir” qui a écrit l’article en question et où il a été publié pour appliquer le logiciel binaire qui lui sert de cervelle en répondant aux questions suivantes:

-Est-ce oui ou non un « climatosceptique » ? Si oui l’article est « faux ».
-Est-ce oui ou non un « satan du lobby des fossiles » ? Si oui c’est la confirmation du diagnostic précédent qui le remplit d’une joie d’enfant recevant ses cadeaux de Noël.
-Est-ce publié sur un « site climatosceptique » ? Si oui c’est doublement confirmé et c’est le triomphe magistral de sa « raison » et de sa « perspicacité ».

Quelques bits et aussi peu de neurones suffisent largement pour encoder et faire fonctionner tout ça.

16.  BenHague | 11/12/2016 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

Et encore vous avez echappé à l accusation ou au sous entendu
de complotisme …

17.  Géd | 11/12/2016 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

Comme la place me manque ici pour exprimer ce que je pense de l’article (et de certains commentaires) je vous donne rendez-vous sur mon blog, vous aurez tous les détails.

18.  tsih | 11/12/2016 @ 17:27 Répondre à ce commentaire

Il continue de planer notre benêt de service et souhaiterait maintenant donner « tous les détails ».

S’ennuyant à mort dans sa cave il nous supplie donc de lui rendre une petite visite.

Mais voilà mon petit doigt me dit que personne n’est intéressé ni par ses « détails » ni par son « essentiel »

Tout le monde s’en tape, c’est y pas triste…

19.  phi | 11/12/2016 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Géd (#17),
Je vous ai longuement expliqué (ici : http://sogeco31.blogspot.ch/20.....ez_20.html) pourquoi les indices de températures globales n’étaient pas fiables. Vous êtes une barrique percée. Essayer de réfléchir un peu par vous-même.

20.  Cdt Michel e.r. | 11/12/2016 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Pourquoi perdez-vous votre temps à lire les élucubrations et à répondre à cet envahisseur ?
La visite de son site n’apporte rien qu’on ne sache mieux que lui.
Je comprends qu’il insiste qu’on s’y rende parce qu’il manque cruellement de visiteurs : son ranking selon Alexa = zéro, zilch, nada ! Le vide sidéral !

21.  the fritz le testut | 11/12/2016 @ 21:33 Répondre à ce commentaire

phi (#19),
Ah quel beau trio GED, ROM73 et l’inénarrable ROBERT !

22.  Murps | 11/12/2016 @ 22:22 Répondre à ce commentaire

Please don’t feed the troll.

23.  williams fondevilla | 11/12/2016 @ 23:17 Répondre à ce commentaire

Quand je lis « Record de chaleur en dépit d’un soleil froid » et que certain tente de démontrer que l’évolution du Soleil ne correspond pas à celle de la température globale en se basant sur des courtes périodes cela n’a pas sens pour divers raisons :
– l’activité solaire a une influence sur l’évolution du climat à long terme (sur plus de cent ans) ;
– il faut se baser sur tout ce qui influencent le climat et suivant sur quelle échelles de temps ces divers facteurs influencent le climat.
– etc.

Williams

24.  Abitbol | 12/12/2016 @ 9:28 Répondre à ce commentaire

Voyons un peu, un article tiré de Watts-up-with-that, signé par deux représentants de la société allemande RWE (Vahrenholt est un cadre dirigeant, Lüning un scientifique dans sa division gaz et pétrole), quelle conclusion en tirer a priori ?

Il n’y a pas toute l’histoire, Vahrenholt a été sénateur pour l’environnement, il a dirigé une compagnie de moulin à vent jusqu’en 2007, il a été pdg de RWE qui a largement investi dans les renouvelables et il siège à la fondation de la préservation de la vie sauvage en Allemagne.
Mais bon, Géd pense sûrement que c’est une couverture…

25.  jean | 12/12/2016 @ 12:22 Répondre à ce commentaire

Murps (#14),

vous avez raison, mais comment ne pas se demander si ce genre d’ajustement n’a pas été effectué pour chaque année ?
Et pourquoi refroidir le passé et réchauffer le présent si ce n’est pas pour montrer une hausse ?
Normalement pour tester ce genre de modèle visant à traiter les données on doit injecter des valeurs aléatoires et regarder ce qui sort : il doit sortir des valeurs aléatoires, sinon il y a un biais.

Les retraitements des données sont permanents avec un biais évident (l’article ci-dessus ne parle pas de biais mais parle de données instables vu leur variabilité dans le temps). Vous m’étonnez Murps car je pensais que c’était super connu comme par exemple le retraitement de l’UHI qui a consisté à … roulement de tambour … remonter les valeurs des stations rurales pour les homogénéiser avec les stations urbaines !!!!! Et oui aussi, on constate que, miraculeusement pour La Cause, ajustement après ajustement le passé plus lointain baisse et le récent augmente; c’est quand même bien fait la « science » climatique. Et oui encore, la « science » climatique ne s’embarrasse pas beaucoup de méthodologie statistique ni d’ailleurs plus généralement de méthodologie scientifique, mais cela on le sait depuis assez longtemps (MM03, mails du climategate entre autres). Je ne peux pas croire que tout ce que je viens d’écrire ne soit pas parfaitement connu par les intervenants réguliers de ce site.

phi semble pointu sur le sujet avec les références à l’appui. Ce serait à mon avis intéressant qu’il fasse un billet ici sur le sujet, éventuellement en reprenant les éléments de réponse qu’il à donné sur l’autre site.

26.  Christial | 12/12/2016 @ 14:02 Répondre à ce commentaire

jean (#25),

Et oui aussi, on constate que, miraculeusement pour La Cause, ajustement après ajustement le passé plus lointain baisse et le récent augmente; c’est quand même bien fait la « science » climatique.

Il s’agit d’une forme particulière d’ajustement, qui défie les lois de la statistique (100 piles de suite) et encore appelée « bidouillage ».

27.  papijo | 12/12/2016 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

Christial (#26),
Une parfaite illustration avec ce tableau de WhatsUpWithThat donnant les variations de température globale calculées par la NOAA en fonction de l’année


Exemple, en 2007, l’anomalie de l’année 2005 était de 1,08°F, en 2008 de 1,10°F, en 2009 de 1,11°F, etc. et en 2015 de 1,17°F. L’année 2005 a donc vu son anomalie augmenter de près de 0.1°F en 8 ans.
NB: Les valeurs du tableau peuvent être vérifiées sur le site de la NOAA, changer l’année du rapport dans la case « Year » et cliquer sur « Submit » (et on peut même les avoir en °C !).

28.  Murps | 12/12/2016 @ 17:17 Répondre à ce commentaire

jean (#25),

Vous m’étonnez Murps car je pensais que c’était super connu …

Heu… oui, super connu mais je ne pensais pas que les ajustements étaient à ce point sur la courbe en question…

29.  jean | 12/12/2016 @ 17:59 Répondre à ce commentaire

Murps (#28),

Ce qui est drôle c’est quand les tendances sont inversées. Les australiens sont assez forts sur cet exercice :

Cooling changed to warming

(en anglais mais avec de jolis graphes en couleur)

30.  williams fondevilla | 12/12/2016 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

papijo (#27),

Ce tableau montre bien comment les données sont trafiquées car cela n’a pas de sens qu’ils soient modifiées d’année en année.

Donc comme peut-on faire confiance à ce que les scientifiques nous disent s’ils trafiquent tout !

Williams

31.  scaletrans | 12/12/2016 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

jean (#29),

On a beau être habitué, on continue à être étonné par ce cynisme et cette arrogance. Quand donc cessera l’impunité pour de tels manipulateurs?

32.  Cdt Michel e.r. | 13/12/2016 @ 0:06 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#31),

Quand donc cessera l’impunité pour de tels manipulateurs?

Quand Trump sera président, beaucoup de choses vont changer.
Un article qui en dit long. Certains doivent déjà être dans leurs petits souliers.

The DOE vs. Ugly Reality
Willis Eschenbach / 2 days ago December 10, 2016

Guest Post by Willis Eschenbach

Over at the Washington Post, Chris Mooney and the usual suspects are seriously alarmed by a memo sent out by the Transition Team at the Department of Energy. They describe it in breathless terms in an article entitled “Trump transition team for Energy Department seeks names of employees involved in climate meetings“.

33.  scaletrans | 13/12/2016 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#32),

Oui, mais ça c’est aux US, mais qu’en sera-t-il dans les autres pays, comme l’Australie par exemple ? L’idéal sera que l’administration Trump publie largement les conclusions de l’enquête prévue… mais nous n’y sommes pas encore. J’entends déjà les hurlements en provenance du monde entier.

@ Ncias. Plus de boutons ?

34.  Cdt Michel e.r. | 13/12/2016 @ 15:45 Répondre à ce commentaire

Ce qu’en pense notre hérétique préférée 😉

Shifting sands of the climate debate
Posted on December 12, 2016 | 174 Comments

by Judith Curry

Insiders are out; and outsiders are becoming the insiders.

There is much angst among the climate activists and scientist advocates about the Trump presidency, his public statements, and his Cabinet appointees — it doesn’t look good for their preferred energy policies and funding for their preferred research topics. A relatively calm and objective summary of the concerns is provided by David Victor in e360.

On the other side of the climate debate, there is jubilation:
[…]

Lire la suite

35.  Oupsilone | 15/12/2016 @ 23:17 Répondre à ce commentaire

Y a des discussions de café trés droles sur cet article, ici

https://sogeco31.blogspot.it/2016/12/une-nouvelle-epoustouflante-en.html

36.  scaletrans | 16/12/2016 @ 10:01 Répondre à ce commentaire

Oupsilone (#35),

Ben Hague a du courage et du temps. Personnellement, je pense que c’est donner de la confiture à des cochons, et alimenter un blog biaisé qui n’avait aucun lecteur; c’était sans doute le but de l’intrusion de Ged ici. Penser qu’on y retrouve quelqu’un comme RoRo, celui qui poste des insultes frottées de scientisme plus vite que son ombre !

37.  the fritz le testut | 16/12/2016 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

Oupsilone (#35),
Oupsilonely GED, avec vos relances sous tous les pseudos possibles vous ne racolerez pas plus de climato réalistes sur votre pourriture de blog; discuter donc avec Roro et donnez lui deux bottes de foin de la part de Fritz

38.  tsih | 16/12/2016 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

Y a des discussions de café trés droles sur cet article

nous fait claironner le benêt tout fier qu’il ait réussi à attirer un visiteur, un, dans sa cave.

Mon petit doigt me dit que les discussions sont justes tordantes et révélatrices en ce qui concerne le tenancier de la boutique, aussi hilarantes que d’habitude avec le très petit R*bert qui aimerait toujours bien avoir l’air mais qu’a toujours pas l’air du tout et cerise sur le gâteau, le brave Olivier, un petit savant de service, qui joue à celui qui sait oh combien c’est difficile de faire de la science et oh combien il faut laisser ça aux experts (« Science is the belief in the ignorance of the experts », aimait à rappeler Feynman) et qui tire allègrement une balle dans le pied des modèles avec un article de Lohmann, cité pour démontrer que Luening ne serait qu’un « clown ».

Peut-être, comme Olivier après tout, à moins que pour Oliver, ce qui le caractériserait serait une autre amabilité commençant par la même lettre ?.

Quoi qu’il en soit, regardez les fig 4 et 9 de cet article, elles valent leur pesant d’or pour jauger de l'(in)aptitude (totale) des modèles à reproduire les observations.

S’ils sont aussi bons pour reproduire le futur RCA l’humanité peut dormir tranquille sur ses fossiles et il faut craindre que, flairant l’arnaque, la populace exige la tête des modélisateurs du climat, comme avec les prêtres et les sorciers qui s’aventuraient autrefois à vouloir prédire l’avenir.

39.  the fritz le testut | 16/12/2016 @ 18:27 Répondre à ce commentaire

tsih (#38), BenHague (#16),
Ayant fait un tour sur le site du têtard trumpé , je souhaite beaucoup de courage à BenHague pour découvrir les personnalités de Robert et Olivier ; c’est très instructif