Effets Indirects du Soleil sur le Climat Terrestre

Traduction: Scaletrans

Source

par Mike Jonas

And what might they be?” – Dr. Leif Svalgaard

Je suis depuis longtemps amèrement désappointé de l’attitude à la fois bornée et biaisée du GIEC et de nombre de scientifiques du climat, par laquelle ils acceptent d’emblée de fallacieux effets indirects de réchauffement climatique par le CO2 (les “rétroactions”) tout en trouvant un monceau d’excuses pour ignorer la possibilité d’effets indirects de la part du soleil. Par exemple, dans l’AR4, 2.7.1 ils disent “des résultats empiriques depuis le TAR ont étayé la marque d’un forçage solaire du changement climatique” mais rien n’existe à ce sujet dans les modèles, parce qu’il y a “débat”, ou que cela “demeure ambigu”, etc, etc.

Dans cet article, j’examine la littérature scientifique sur de possibles effets indirects du soleil sur le climat, et suggère une façon raisonnable de les regarder. Ceci pourrait aussi répondre à la question de Leif Svalgaard, bien qu’il soit peu probable qu’il ignore quoi que ce soit de ce qui est cité ici. Il est à peu près certain que tout dans cet article est déjà apparu sur WWUT ; le but est de le présenter dans un seul article (désolé qu’il soit si long). Je fournis quelques liens sur les travaux de gens comme Jasper Kirby, Nir Shaviv et Nigel Calder. Pour ceux qui ont le temps, ces travaux sont intéressants à lire en totalité.

Sommaire :

  1. Henrik Svensmark
  2. Corrélation
  3. Rayons Cosmiques Galactiques
  4. Ultra-Violet
  5. Le Système Non-Linéaire
  6. Une excentricité finale
  • Abréviations
  • Références

1. Henrik Svensmark

Dès 1997, lorsque Henrik Svensmark et Eigil Friis-Christensen révélèrent leur hypothèse sur l’effet des Rayons Cosmiques Galactiques (RCG) sur le climat de la Terre, le monde de la science climatique fut choqué. Mais il allait falloir bien plus qu’une secousse pour déloger les autocrates de la science climatique. Leur position établie était que le climat était principalement conduit par les gaz à effet de serre, et que par conséquent le CO2 d’origine humaine serait catastrophique (l’hypothèse du RCAC), et ils allaient tout faire pour protéger leur territoire.

Ces scientifiques du RCAC disposaient de remarquablement peu de preuves. Les expériences en laboratoire avaient vérifié les mécanismes du CO2 comme gaz à effet de serre, mais il n’y avait pas d’observation prouvant que c’était un moteur majeur du climat. Il y avait des corrélations, mais l’examen montrait que le changement de température précédait toujours le changement de CO2. Le seul support du RCAC venait des modèles climatiques qui intégraient les effets putatifs du CO2. Les modèles donnaient des projections fictives de ce que le futur climat serait si le RCAC était correct, mais ils ne pouvaient reproduire le climat passé.

En 2003, Henrik Svensmark et Nigel Calder dans le livre The Chilling Stars [1] décrivaient comment le changement de couverture nuageuse modifié par les variations de rayons cosmiques représentait une contribution majeure aux variations de température globale et déclaraient que l’influence humaine avait été exagérée.

Une preuve concrète, qu’ils nommaient Cosmo climatologie [2][3] appuyait leur théorie, et Henrik Svensmark avait mené une expérience pour vérifier son mécanisme. Ainsi Henrik Svensmark était pleinement fondé à déclarer que la Cosmo climatologie était “au moins aussi sûre sur le plan scientifique que le paradigme prévalent du forçage par les gaz à effet de serre.”

L’étape suivante fut de publier dans une revue à comité de lecture. Henrik Svensmark et son équipe du Danish National Space Center (DNSC, actuellement DTU Space) soumirent un article clair décrivant leurs résultats expérimentaux à une revue à comité de lecture. Ils furent stupéfaits lorsque les tsars de la science climatique serrèrent les rangs et que l’article fut refusé. À ce stade, Henrik Svensmark toujours rasé de près décida, en signe de protestation, de ne plus se raser jusqu’à ce que l’article soit publié. Il portait une barbe assez impressionnante lorsque Preuve expérimentale du rôle des ions dans la nucléation de particules sous conditions atmosphériques [4] fut enfin publié dans les Actes de la Royal Society A. Le processus avait pris 16 mois.

Vingt ans après l’émission de l’hypothèse des RCG, le paradigme du RCAC est toujours en place et pratiquement indemne. Ceci, malgré les preuves de plus en plus nombreuses supportant la Cosmo climatologie, et en dépit de l’échec patent des modèles climatiques à prédire le climat. On a souvent assisté au blocage de paradigmes en science, mais je me demande si cela a été aussi corrompu et extrême qu’actuellement dans la science du climat.

J’aurais dû mentionner qu’il y avait une forte opposition contre un essai expérimental de la Cosmo-climatologie. Imaginez un peu – des scientifiques essayant d’empêcher de tester une théorie – et je pense que vous serez d’accord pour que j’utilise le mot “corrompu” dans le paragraphe précédent.

2. Corrélations:

Il y a une forte corrélation entre l’activité solaire et le climat de la Terre. Jasper Kirkby a écrit un assez large article, Rayons Cosmiques et Climat [5] dans lequel il décrivait le contexte du projet CLOUD au CERN, qui devait tester la théorie de la Cosmo climatologie.

Dans l’article, Jasper Kirkby présentait un certain nombre de graphes qui montraient des corrélations entre les RCG et le climat. Naturellement, corrélation n’est pas causalité, mais comme les RCG sont contrôlés par l’activité solaire, les corrélations montrent un lien étroit entre l’activité solaire et le climat de la Terre.

Extraits de l’article

Sur 500 millions d’années :

Figure 1. Corrélation entre les rayons cosmiques et la température sur les derniers 500 millions d’années [Fig. 11 de l’article] Note : le Flux de RCG varie lorsque le système solaire passe à travers un bras spiral de la Voie Lactée.

Sur 12.000 ans :

Figure 2. Corrélation de la variabilité des RCG avec les débris transportés par les glaces dans l’Atlantique Nord durant l’Holocène. [Figure 8 de l’article]. L’article explique en quoi les enregistrements de 14C et de 10Be sont des proxies indépendants pour les RCG et en quoi les débris transportés par les glaces sont en relation avec le climat.

Sur 3.000 ans :

Figure 3. Corrélation du δ18O et du Δ14C avec les précipitations. [Figure 9 de l’article]. L’article explique en quoi le Δ14C est un proxy des RCG, et le δ18O un proxy des précipitations.

Sur 2.000 ans:

Figure 4. Corrélation des RCG avec la température des Alpes centrales durant les deux derniers millénaires. [Figure 3 de l’article].

Sur 1000 ans :

Figure 5. Corrélation entre RCG et température durant le dernier millénaire, ainsi qu’avec les avancées glaciaires au Vénézuéla. [Figure 2 de l’article].

L’article décrit les données sous-jacentes.

Dans un autre article, Beam Measurements of a CLOUD Chamber [6], Jasper Kirby montrait quelques corrélations au 20e siècle :

Figure 6. Corrélation des RCG avec la température de l’Hémisphère Nord. [Fig. 12 de l’article].

Figure 7. Corrélation entre la longueur des cycles solaires et la température. [Fig. 6 de l’article].

La longueur du cycle solaire a probablement peu à voir avec les RCG, mais je l’ai incluse ici (a) pour montrer que les effets du soleil pourraient ne pas se limiter aux RCG, et (b) pour souligner que l’influence solaire est plus difficile à voir sur ce laps de temps.

Au final, les articles montrent qu’il y a des preuves empiriques écrasantes que la variabilité solaire a un effet primordial sur le climat de la Terre sur virtuellement toutes les échelles de temps depuis les décennies et au-delà. Les principales exceptions sont les périodes durant lesquelles dominent les cycles de Milankovitch qui font que les autres influences sont très difficiles à percevoir. (Les cycles de Milankovitch sont causés par les variations de l’orbite terrestre et non par les variations solaires).

Finalement, les Décroissances de Forbush sont une opportunité pour tester l’impact solaire à très court terme. Une Décroissance de Forbush est une rapide décroissance de l’intensité des rayons cosmiques galactiques suite à une éjection de masse coronale (EMC). Dragić et al [7] ont trouvé une corrélation entre les RCG et l’éventail de températures diurnes (DTR] et les événements de Forbush.

Figure 8. Variations de DTR observées durant des Décroissances de Forbush (DF). Tableau supérieur pour les DF de 7-10 %, tableau inférieur pour DF > 10 %. [Fig. 5 de l’article de Dragić].

Il y a typiquement une relation inverse entre les DTR et la couverture nuageuse.

Bien que Dragić & al aient trouvé une corrélation avec les RCG, Laken et al [8] ont trouvé qu’il y avait une influence “faible mais statistiquement significative ” de l’activité solaire qui n’était pas causée par les RCG.

NB. La corrélation entre les RCG et le climat indique sans ambiguïté que l’activité solaire est en jeu, mais n’indique pas comment. Pour relier des parties du climat à des caractéristiques particulières des RCG, des UV, du vent solaire ou de l’irradiance solaire, nous aurons besoin de mécanismes.

3. Rayons Cosmiques Galactiques

Les expérimentations conduites sur les RCG et la Cosmo climatologie montrent quelques unes des grandes complexités du processus climatique de la Terre. Le chemin de la connaissance est loin d’être aisé, avec des faux départs, des phénomènes d’interactions, des problèmes inattendus, et naturellement, l’establishment de la science climatique prêt à opposer (Ndt la traduction exacte serait vomir) tous les obstacles possibles.

A la fin, Nigel Calder fut en mesure de déclarer que l’ensemble de la chaîne allant des restes de supernovæ à la variation du climat était démontrée, et que presque toutes les avancées étaient dues à Henrik Svensmark et la petite équipe de Copenhague.

Le début du processus, depuis les étoiles jusqu’à la modulation des rayons cosmiques par le soleil était bien connu. Le reste de la chaîne aboutissant au climat terrestre devait être découvert et le processus démontré.

3.1 L’Expérience SKY

L’expérience SKY 2006 au DNSC avait pour but de tester la théorie selon laquelle les RCG pourraient provoquer la formation de noyaux de condensation de nuages (NCN).

Le contexte de l’expérience est expliqué par Nir Shaviv dans son article Cosmic Rays and Climate. Après avoir montré que les preuves empiriques d’un lien rayons cosmiques/couverture nuageuse sont abondantes, il demande : cependant, y a-t-il un mécanisme physique pour l’expliquer ? Lors de l’expérience SKY, l’équipe du DNSC avait construit une chambre à nuages pour reproduire les conditions atmosphériques afin d’en tester le mécanisme physique. Ils observèrent alors une ionisation par rayons gamma et trouvèrent qu’elle entraînait effectivement la formation de grappes de molécules du genre de celles qui constituent des noyaux de condensation.

Ce fut le résultat expérimental décrit dans le -très retardé- article à la Royal Society dont il est parlé plus haut [4]. Comme il est dit dans le communiqué de presse de la Royal Society :

Avec une boîte à air dans un laboratoire de Copenhague, les physiciens suivent la croissance de grappes de molécules du genre entraînant la formation de noyaux de condensation de nuages. Ce sont des grains d’acide sulfurique sur lesquels se forment des gouttelettes de nuages. Des particules à haute énergie passant par le plafond du laboratoire et provenant d’explosions d’étoiles loin dans la Galaxie – les rayons cosmiques – libèrent des électrons dans l’air, ce qui aide les grains de molécules à se former beaucoup plus vite que ne le prédisaient les physiciens de l’atmosphère. Ceci explique le lien proposé par l’équipe danoise entre les rayons cosmiques, la couverture nuageuse et le changement climatique”.

Mais plusieurs autres étapes du mécanisme restaient encore à tester.

3.2 Le Lien entre le Soleil, les Rayons Cosmiques, les Aérosols et les Nuages d’Eau Liquide

En 2009, Svensmark, Bondo & Svensmark [9] firent un important pas en avant, lorsqu’ils firent appel aux Décroissances de Forbush pour démontrer un lien complet des rayons cosmiques aux nuages d’eau liquide en passant par les aérosols.

Les Conclusions de l’article commencent ainsi :

Nos résultats montrent la preuve à l’échelle globale de remarquables influences de la variabilité solaire sur l’ennuagement et les aérosols. Quel que soit le détail du mécanisme, la perte d’ions dans l’air lors des DF réduit la teneur en eau liquide des nuages sur les océans. La réponse à des variations relativement petites est si marquée dans l’ionisation totale que nous soupçonnons qu’une part importante des nuages terrestres puisse être contrôlée par l’ionisation.”

Mais cette phrase “Quel que soit le détail du mécanisme” posait problème. Ils avaient besoin de connaître ce mécanisme.

3.3 L’Expérience de Aarhus

En 2006, l’expérience CLOUD avait été conçue pour tester les mécanismes dans le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du CERN, une expérience préliminaire avait été menée pour vérifier la validité de l’expérience principale, et en 2008 cinq nouveaux groupes s’étaient joints aux collaborateurs de CLOUD [10] (Ndt, et pas un seul français), mais l’expérience principale allait prendre du temps avant de démarrer. L’opposition des scientifiques du climat du courant dominant n’aidait pas particulièrement. Donc, l’équipe du DTU décida de mener sa propre expérience.

Avec l’aide de l’Université d’Aarhus, l’équipe revint vers la chambre à nuages de SKY, pour effectuer des expériences plus avancées, dans le but de démontrer le mécanisme complet par lequel les RCG créent les nuages.

Le résultat fut rapporté pas Enghoff & al dans leur article de 2010 Nucléation d’aérosols causée par un faisceau de particules à haute énergie [11].

Ils déclaraient :

“Nous trouvons une contribution claire et significative de nucléation induite par des ions et considérons que c’est une observation sans ambiguïté de l’effet d’ions sur la nucléation d’aérosols par un faisceau de particules dans des conditions proches de l’atmosphère terrestre. En comparaison avec une ionisation à partir d’une source gamma, nous montrons en outre que la nature des particules ionisantes est sans importance pour la nucléation. ”

3.4 L’Expérience CLOUD

L’expérience CLOUD au CERN publia ses résultats en 2011. Mais peu après, le directeur général du CERN déclara étonnamment que le rapport devait être politiquement correct à propos du changement climatique. Nigel Calder expliqua alors :

Cela signifiait qu’en aucun cas, ils ne devaient soutenir l’hérésie Danoise – L’hypothèse de Henrik Svensmark selon laquelle la plupart du réchauffement du 20e siècle pouvait s’expliquer par la réduction des rayons cosmiques due à une forte activité solaire, avec pour résultat moins de couverture nuageuse et des températures de surface plus élevées.

 

Lorsque le résultat fut publié dans Nature [12] le jour suivant, selon les mots de Nigel Calder cela “montre clairement comment les rayons cosmiques stimulent la formation de grappes de molécules (“particules”) qui dans la vraie atmosphère peuvent croitre et ensemencer des nuages ”.

En réalité, Nigel Calder allait plus loin (lire l’article complet).

[Le nouvel article de CLOUD] est si clairement favorable à ce qu’ont toujours dit les Danois que je suis surpris que Nature, ce nid de réchauffistes, arrive à le publier, en omettant quand même le graphe révélateur.

Figure 9. Le graphe de l’article de CLOUD

Un graphe qu’ils préféreraient que vous ne remarquiez pas. Reporté vers la fin du supplément en ligne, et absent de l’article CLOUD dans Nature, il montre clairement comment les rayons cosmiques stimulent la formation de grappes de molécules (“particles”) qui, dans la vraie atmosphère peuvent croître et ensemencer des nuages.”

On peut seulement supposer que l’absence d’un graphe si important sur l’article imprimé est ce que le directeur général du CERN entend par être “politiquement correct”.

3.5 Le Lien Final

Il va sans dire que les gardiens de la science climatique n’ont pas accepté les résultats. Leurs objections étaient qu’il n’y avait pas d’explication au fait que l’acide sulfurique persistait durant la nuit, alors que tous les modèles climatiques assument qu’il ne peut pas persister sans lumière ultraviolette. (d’après Nigel Calder).

En 2012, Henrik Svensmark, Martin B. Enghoff et Jens Olaf Pepke Pedersen [13] publièrent le lien final de la saga. Leur article Response of Cloud Condensation Nuclei (> 50 nm) to changes in ion-nucleation, montre que l’ionisation par les RCG maintient le niveau d’acide sulfurique nécessaire. Les RCG restent naturellement inchangés durant la nuit, contrairement aux UV.

Une dernière citation de Nigel Calder :

“Ainsi Svensmark et la petite équipe de Copenhague ont réalisé eux-mêmes presque toutes les découvertes capitales. Et la chaîne de preuves expérimentales et d’observations est maintenant bien plus fiable :

Restes de supernovæ → rayons cosmiques → modulation solaire des rayons cosmiques → variation de grappes et production d’acide sulfurique → variation des noyaux de condensation des nuages → variation de formation de nuages bas → variation du climat.

Svensmark ne fait pas de commentaire public avant que le nouvel article ne soit accepté pour publication. Mais je peux dire que lors d’échanges, il ressemble à quelqu’un qui est parvenu à la fin d’une très longue marche au mépris d’une opposition et de moqueries sans fin.”

J’espère vivre assez longtemps pour voir Henrik Svensmark recevoir le Prix Nobel de Physique.

La science climatique reconnaît-elle maintenant qu’elle a eu tout faux durant des décennies ? J’en doute. Pas avant que ses leaders puissent être remplacés par des scientifiques ayant autant d’esprit critique vis-à-vis du RCAC qu’ils en ont pour les théories concurrentes.

4. Ultra-Violet

Dans le résumé de leur livre de 2007, Effects of the Solar Cycle on the Earth’s Atmosphere [14], Kamide & Chian expliquent que “ l’influence directe des variations de la partie UV du spectre solaire (de 6 à 8 % entre maximum et minimum solaire) amène plus d’ozone et de réchauffement dans la haute atmosphère (autour de 50 km) lors du maximum solaire. Cela amène des changements dans les gradients verticaux et par conséquent dans les systèmes des vents, ce qui en échange provoque des changements dans la propagation des ondes planétaires qui commandent la circulation globale. Par conséquent, le forçage radiatif relativement faible du cycle solaire dans la stratosphère peut induire une importante réponse dynamique dans la basse atmosphère.” [Je n’ai pas lu le livre].

En 2009, Gray & al [15], se basant sur des reconstructions améliorées de SSI [Solar Spectral Irradiance], suggèrent que “l’irradiance d’UV durant le Minimum de Maunder était deux fois plus basse autour de la gamme d’onde Lyman-alpha (121.6 nm), comparée aux récentes périodes de minimum solaire et de 5 à 30 % plus basse dans la gamme 150-300 nm [Krikova & Solanki, 2005]. Cependant, ces recherches en sont encore à leurs débuts.

Les conséquences sont qu’il pourrait y avoir au moins deux effets solaires indirects distincts sur le climat, à savoir les RCG et les UV, et les deux semblent avoir joué un rôle lors du Minimum de Maunder.

Gray & al disent également

Curieusement, la variation importante observée par l’instrument SORCE.SIM ne se retrouve pas dans la TSI, l’indice Mg ii, F10.7, ni dans les modèles existants de variation d’UV. Les implications ne sont pas encore claires, mais ces données récentes laissent à penser que la possibilité que la variabilité à long terme du spectre UV par rapport à la production d’ozone est d’amplitude considérablement plus grande et a des variations temporelles différentes comparées avec les indices solaires proxy habituellement utilisés (indice Mg ii, F10.7, nombre de taches solaires, etc.) et les reconstructions.” Ils ajoutent : “la plupart des modèles climatiques […] ne prennent pas en compte l’influence des UV.”

Gray & al font aussi référence aux RCG, mais disent que

La résolution horizontale des modèles globaux du climat est fortement contrainte par la puissance de calcul, car ils doivent être globaux par nature et pouvoir simuler des centaines d’années. Par conséquent, ils ne résolvent pas explicitement les nuages, et l’inclusion des mécanismes de RCG pour l’évaluation de leurs impacts nécessite une paramétrisation soigneuse.

En d’autres termes, les modèles climatiques ne peuvent pas non plus intégrer les RCG.

5. Le Système Non-Linéaire

Voici une citation d’une source improbable, Christian Science Monitor :

en 1801, l’éminent astronome britannique [William Herschel] rapportait que lorsque les taches parsemaient la surface du Soleil, les cours des céréales baissaient. Lorsque les taches disparaissaient, les cours montaient.  À partir de là, commença une chasse de 200 ans pour les liens entre les variations du soleil et les changements climatiques.

[…]“Il y a quelques éléments de preuves empiriques qui montrent des relations intéressantes que nous ne comprenons pas totalement.” dit Drew Shindell, un chercheur du Goddard Institute for Space Studies à New York. Par exemple, il cite une étude de 2001 dans laquelle des scientifiques ont examiné la couverture nuageuse sur les USA de 1900 à 1987 et trouvé que la couverture moyenne augmentait ou décroissait en phase avec le cycle de 11 ans des taches solaires. […] Depuis l’époque de Herschel jusqu’au début du 20e siècle, des scientifiques ont proposé des corrélations qui s’effondrent aussi vite que vous les regardez.” Dit-il.

Face à toutes les informations et opinions contradictoires, pouvons-nous en obtenir une meilleure compréhension que “l’effondrement” de Drew Shindell ? Je pense que nous le pouvons.

Il existe une déclaration du GIEC qui devrait être affichée bien en vue dans tous les bureaux des scientifiques du climat :

Le système climatique est un système chaotique couplé non-linéaire, et par conséquent la prédiction à long terme des états futurs du climat n’est pas possible. ”– IPCC TAR WG1, Working Group I : La Base Scientifique.

Nous sommes tellement habitués à penser linéaire qu’il nous est difficile de penser non-linéaire. Mais c’est ce vers quoi nous devons aller.

Dans le contexte climatique, “non-linéaire” signifie que la même influence (ou donnée) peut avoir des effets différents selon les situations. Par exemple, dans certaines conditions, le cycle solaire pourrait réellement affecter le cours du blé ou la couverture nuageuse des USA à un moment donné, mais alors quand les conditions changent l’effet prendra fin. Le corollaire est que des combinaisons légèrement différentes de données multiples peuvent avoir des effets très différents. Complication supplémentaire, d’autres influences peuvent à certains moments dominer les effets. Il est évident que cela rend chaque chose nettement plus difficile à analyser, mais l’idée que les choses “s’effondrent” provient d’une pensée linéaire. Le problème vraiment sérieux est que cela peut devenir très difficile de faire la distinction entre un phénomène réel qui va et vient, et un mirage. [Par “mirage” j’entends quelque chose qui n’est pas ce qu’elle paraît]. Voyons deux d’entre elles. Sont-elles réelles ou mirage ?

  1. A propos de la “pause” du réchauffement global qui n’avait pas été prévue par les modèles : “des tendances proches de zéro ou même négatives sont courantes pour des intervalles d’une décennie ou moins dans les simulations, en raison de la variabilité climatique interne au modèle. Les simulations excluent (à 95 % de certitude) des tendances nulles pour des intervalles de 15 ans ou plus, suggérant qu’une absence observée de réchauffement de cette durée crée une divergence avec le taux de réchauffement actuel.” – NOAA State of the Climate in 2008. Lorsque la “divergence” dépassa 15 ans, le Met Office étendit un peu la limite : “Il est courant que dans les simulations ces périodes puissent durer jusqu’à 15 ans, mais des périodes plus longues sont improbables.Ben Santer éleva la limite à au moins 17 ans : “Ils trouvent que les enregistrements de température doivent porter sur au moins 17 ans afin de distinguer entre le bruit climatique interne et le signal de changements anthropiques de la composition chimique de l’atmosphère.” À nouveau, le Met Office Plusieurs décennies de données seront nécessaires pour évaluer la robustesse des projections.
  2. A propos de la percée de la corrélation RCG-nuages à la fin du 20e siècle : “beaucoup d’associations empiriques entre la moyenne globale de la couverture nuageuse et les flux de rayons cosmiques ont été rapportées. […] En particulier, les séries temporelles de rayons cosmiques ne correspondent pas à la couverture nuageuse globale après 1991, ou à la couverture globale de nuages bas après 1994 (Kristjánsson and Kristiansen, 2000 ; Sun and Bradley, 2002) en l’absence de décomposition des séries (Usoskin et al., 2004).”. AR4 WG1 2.7.1.3 [Oct 2006].

Pouvez-vous faire la différence entre #1, et une prédiction qui échoue sur 15 ans ou plus mais reste validée parce qu’il y avait du bruit de fond, et #2, une corrélation qui échoue sur 15 ans et est par conséquent invalidée en dépit du bruit de fond du climat ? Il n’y en a pas.

Voici une façon plus raisonnable de regarder le climat :

Le soleil influence le climat terrestre de diverses façons selon des échelles de temps variées. Mais ces influences sont difficiles à détecter sur le moment, car la Terre a ses propres variations. Les variations terrestres et les influences solaires ne se combinent pas linéairement.

Les variations propres à la Terre incluent, des ‘cycles’ océaniques du type AMO, PDO, ENSO et IOD, des glaciers et des calottes glaciaires qui vont et viennent, et des déplacements atmosphériques dans la ZITC et le Vortex Polaire et de nombreux autres. Les gaz à effet de serre d’origine humaine sont juste un petit joueur ajouté au mélange. (“Les résultats suggèrent que de 1983 à 2009, les variations de la couverture nuageuse sont responsables d’un peu plus de 90 % (90,6 %) du réchauffement global, le CO2 d’origine humaine de moins de 10 % (9.4 %).Lien).

Lorsque vous voyez les corrélations du chapitre 2, vous avez besoin de connaître l’échelle de temps et la résolution. Ces longues séries temporelles ont une faible résolution ; par exemple, vous ne pouvez pas distinguer une décennie dans un graphe couvrant des milliers d’années. Il y a dû y avoir de courtes périodes au sein de chaque longue période où les conditions changèrent et la tendance s’inversa durant un temps. Ayant ceci à l’esprit, regardons maintenant le moment où les nuages cassèrent la tendance conduite par les GCR dans les années 90. Pourquoi cela ? Cela n’altère pas le fait que le lien soleil-nuages ait été bien établi. Cela signifie juste que nous devons garder notre mode de pensée non-linéaire.

Si nous voyons un modèle répétitif ou une corrélation avec le climat de la Terre, nous pouvons formuler des hypothèses sur les causes. Si par la suite, le phénomène disparaît, nous ne pouvons alors l’écarter immédiatement. En fait, jusqu’à ce que son mécanisme soit fermement établi et testé dans la durée, nous devons continuer à le considérer et attendre pour conclure qu’il est réel ou si c’est un mirage. Même lorsque nous avons fermement établi son mécanisme, nous devons toujours considérer la possibilité qu’il puisse changer selon des conditions que nous n’avions pas prévues.

La situation est encore plus difficile avec les temps de réponse variables. Par exemple, à chaque fois que de la chaleur est captée dans l’océan, cela peut prendre n’importe quel laps de temps pour qu’elle réémerge pour influencer le climat.

Dans ce climat mondial très incertain, une seule chose est presque sûre : Aucun modèle de calcul du particulier au général (bottom-up) ne sera jamais capable de prédire le climat. Nous avons appris à ce propos qu’il n’y a actuellement pas assez de puissance de calcul pour modéliser les RCG, encore moins pour les autres facteurs climatiques. Mais le problème des capacités de modélisation des calculateurs va bien au-delà. Dans un système complexe non-linéaire comme le climat, il a des squillions de situations dont l’issue est indéterminée. C’est parce que la même influence peut donner des résultats très différents dans des conditions légèrement différentes. Étant donné que nous ne pouvons prédire les conditions avec suffisamment de précision – en fait, nous ne pouvons même pas avoir connaissance de toutes les conditions sur le moment – nos modèles climatiques bottom-up ne peuvent jamais prédire le futur. Et les modèles climatiques qui servent de guides aux gouvernements sont tous bottom-up.

6. Une dernière bizarrerie

Le problème des 100.000 ans est un exemple simple mais frappant de la difficulté d’interprétation des cycles climatiques terrestres. Le problème, tel que décrit, est que le cycle de 41.000 ans qui fut régulier, Dieu sait pour combien de temps, changea pour un cycle de 100.000 ans et resta ainsi pour le million d’années suivant, et personne ne sait pourquoi.

Mais peut-être que le cycle que 100.000 ans pourrait être aussi un mirage. Si vous le regardez de près, vous pouvez voir qu’il pourrait être un cycle de 41.000 ans manquant quelques battements.

Figure 10. Température et CO2 les 400.000 dernières années, d’après les carottages de Vostok. Les pointes de température sont en gros à des intervalles de 80.000 ou 120.000 ans, non de 100.000.

Comment un cycle de cette force peut manquer un battement ? Si Ellis & Palmer [16] ont raison, alors les effets de la précession dépendent des conditions du moment, c. à d., c’est non-linéaire. Et il semble que le manque de CO2 est une des conditions déclenchant les augmentations rapides de température !

La science est établie ? En aucune façon. Ces trucs non-linéaires sont trop drôles.

Abréviations

AMO – Oscillation Atlantique Multidécennale

AR4 – [4th IPCC report]

RCAC – Réchauffement Anthropique Catastrophique

CCN – Noyaux de Condensation des Nuages

CERN – Centre Européen de Recherche Nucléaire

CLOUD – Cosmics Leaving OUtdoor Droplets [expérience au CERN]

CME – Éjection de Masse Coronale

CO2 – Dioxyde de Carbone

DNSC – Danish National Space Center

DTR – Gamme de Températures Diurnes

DTU – [Danish Technical University]

ENSO – El Niño – Southern Oscillation

DF – Décroissance de Forbush

RCG – Rayons Cosmiques Galactiques

IOD – Indian Ocean Dipole

GIEC – Groupe Intergouvernemental d’Étude du Climat

ZITC – Zone Inter Tropicale de Convergence

LHC – Grand Collisionneur de Hadrons

NASA – [The USA’s] National Aeronautics and Space Administration

NOAA – [The USA’s] National Oceanic and Atmospheric Administration

PDO – Oscillation Décennale du Pacifique

SIM – Moniteur de Spectre d’Irradiance

SORCE – SOlar Radiation and Climate Experiment

TAR – [3rd IPCC report]

TSI – Irradiance Solaire Totale

UV – Ultra-Violet

WG1 – Working Group 1

WUWT – wattsupwiththat.com

Références

(ce sont les références formelles. Les autres sont juste  des liens internet.)

[1] Henrik Svensmark, Nigel Calder, The Chilling Stars, Totem Books, 2003, ISBN-10: 1840468157 ISBN-13: 9781840468151
Updated version: The Chilling Stars; A New Theory of Climate Change, Totem Books, 2007, ISBN-

[2] Svensmark, H. (2007), Cosmoclimatology: a new theory emerges. Astronomy & Geophysics, 48: 1.18–1.24. doi:10.1111/j.1468-4004.2007.48118.x

[3] Henrik Svensmark, Cosmic Rays, Clouds and Climate, DOI: 10.1051/epn/2015204

13: 9781840468151

[4] Henril Svensmark et al, Experimental evidence for the role of ions in particle nucleation under atmospheric conditions, Proceedings of the Royal Society A, DOI: 10.1098/rspa.2006.1773

[5] Jasper Kirkby, Cosmic Rays and Climate, Surveys in Geophysics 28, 333–375, doi: 10.1007/s10712-008-9030-6 (2007).

[6] Jasper Kirkby, Beam Measurements of a CLOUD (Cosmics Leaving OUtdoor Droplets) Chamber, CERN.

[7] Dragić et al, Forbush decreases – clouds relation in the neutron monitor era, Astrophys. Space Sci. Trans., 7, 315–318, 2011 http://www.astrophys-space-sci-trans.net/7/315/2011/ doi:10.5194/astra-7-315-2011

[8] Laken et al, Forbush decreases, solar irradiance variations, and anomalous cloud changes, Journal of Geophysical Research Atmospheres DOI: 10.1029/2010JD014900

[9] Svensmark Bondo and Svensmark, Cosmic ray decreases affect atmospheric aerosols and clouds, Geophysical Research Letters, Vol. 36, L15101, doi:10.1029/2009GL038429, 2009

[10] 2008 Progress Report on PS215/CLOUD, European Organisation for Nuclear Research, CERN-SPSC-2009-015 / SPSC-SR-046 06/05/2009

[11] Enghoff et al, Aerosol nucleation induced by a high energy particle beam, Geophysical Research Letters DOI: 10.1029/2011GL047036

[12] Kirkby, J. et al, Cloud formation may be linked to cosmic rays, Nature 476, 429-433 (2011).

[13] Svensmark, H., Enghoff, M. B., & Pedersen, J. O. P. (2012). Response of Cloud Condensation Nuclei (> 50 nm) to changes in ion-nucleation. arXiv.org, e-Print Archive, Condensed Matter.

[14] Kamide and Chian, Effects of the Solar Cycle on the Earth’s Atmosphere, Springer Berlin Heidelberg DOI 10.1007/978-3-540-46315-3_18

[15] Gray et al, Solar Influences on Climate, Rev. Geophys.,48, RG4001, doi:10.1029/2009RG000282

[16] Ralph Ellis, Michael Palmer, Modulation of ice ages via precession and dust-albedo feedbacks, Geoscience Frontiers Volume 7, Issue 6, November 2016, Pages 891–909

 

 

233 Comments     Poster votre commentaire »

151.  volauvent | 11/07/2017 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

phi (#148),

je pense que vous faites un mauvais procès aux tenants de la thèse officielle.
Alors qu’il y a bien d’autres sujets sur lesquels il y a vraiment des choses à dire.
J’ai moi aussi relu le cours de Legras.
On est submergé de théorie et d’équations sur lesquelles je n’ai pas grand chose à dire. (même si j’ai quelques doutes sur certains passages)
Par contre, quand on en vient au concret, c’est à dire la quantification, il nous sort un schéma genre Trenberth où toutes les valeurs sont affectées d’une incertitude de plus de 5% (et encore, je trouve que c’est optimiste…) Alors, ça « boucle » mais avec une incertitude bien plus grande que l’écart que l’on cherche, c’est à dire quelques W/m2.
C’est un exercice théorique complètement académique, satisfaisant pour l’esprit mais sans valeur pratique.
Même la valeur estimée de la constante solaire a été revue de plusieurs W/m2 depuis qu’on fait des modèles. Mais ça n’a pas eu l’air d’affoler les modélisateurs.

152.  tsih | 11/07/2017 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

volauvent (#149),

Il n’y a aucun abus de language, bien sûr !

Le verbe réchauffer peut vouloir dire

-soit avoir pour effet d’augmenter la température de quelque chose.

Par exemple fermer une fenêtre ou un volet en hiver a pour effet de réchauffer l’intérieur d’une maison (en diminuant les fuites de chaleur -de toutes sortes- vers l’extérieur), ceci à puissance de chauffage ou énergie apportée par unité de temps parfaitement constantes.
De même mettre des GES dans l’atmosphère réchauffe le sol (en diminuant les fuites IR vers l’espace), ceci à irradiation et apport d’énergie solaire parfaitement constants.

-soit apporter de l’énergie pour augmenter (ou non d’ailleurs) la température de quelque chose.

Par example le matin le soleil réchauffe l’air et le sol (leur T augmente ) ou fait fondre la glace dans un seau laissé pendant la nuit ( T reste constante)

C’est le premier principe de la thermo qui régit tout ça. et les deux sens sont parfaitement corrects et sans aucune ambigüité pour un physicien.

153.  volauvent | 11/07/2017 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

tsih (#152),

oui

154.  Astrolabe | 11/07/2017 @ 15:42 Répondre à ce commentaire

tsih (#152),

en diminuant les fuites de chaleur -de toutes sortes- vers l’extérieur

Donc en freinant le refroidissement. Il n’y a quand même pas cinquante moyen de réchauffer quelque chose c’est soit en augmentant l’apport d’énergie soit en freinant le refroidissement. Notre atmosphère ne peut être « réchauffée » qu’en limitant les pertes plus vous ajoutez de GES plus vous limitez ces pertes. Je peux mettre trois couvercles sur ma casserole, si je n’allume pas le feu sous elle mon eau n’est pas à la veille de bouillir>. C’est trivial quand même

J’ajoute que votre vision d’une atmosphère qui chaufferait le sol est totalement contradictoire avec le principe de la convection, l’air chaud s’élève et se refroidit au fur et à mesure qu’il gange de l’altitude et ce grâce au gradient adiabatique qui n’est lui que mécanique étant le résultat de la gravitation.

Et votre démonstration ?

C’est le premier principe de la thermo

Bah non, même pas le premier principe c’est la conservation de l’énergie les flux c’est le second principe.

155.  the fritz le testut | 11/07/2017 @ 15:46 Répondre à ce commentaire

tsih (#152),

en diminuant les fuites IR vers l’espace),

c’est là que le bât blesse ; fallait dire en changeant le gradient thermique dans l’atmosphère

156.  phi | 11/07/2017 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

volauvent (#151),

je pense que vous faites un mauvais procès aux tenants de la thèse officielle.

Pourquoi serait-ce un mauvais procès ? Je le répète pour la centième fois, il n’y a pas de thermodynamique de l’effet de serre. Le postulat d’indépendance entre échanges radiatifs et gradient de température la court-circuite. A moins que quelqu’un trouve une erreur, #86 montre que cela mène par enchaînement logique à conclure que les nuages n’ont pas d’effet radiatif, ce qui est bien entendu faux.

Il peut y avoir autant d’incertitudes que vous voulez, si elles n’interviennent que comme facteur sur un effet initial arbitraire, on ne va pas avancer d’un pouce en les réduisant.

157.  volauvent | 11/07/2017 @ 18:04 Répondre à ce commentaire

phi (#156),

Si vous êtes sûr de votre thèse, publiez.
Votre post du 86 n’a pas eu de réponse car, il faut bien le dire, il est incompérhensible.

159.  the fritz le testut | 11/07/2017 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

tsih (#158),
Ne me laissez pas mourir idiot; expliquez moi votre lien que vous remettez à chacun de votre post

160.  Astrolabe | 11/07/2017 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

tsih (#158),

Exceptionnelle argumentation…. qui en dit long…

161.  tsih | 11/07/2017 @ 20:42 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#159),

Le lien exprime toute mon admiration incrédule et amusée pour l’Astrolabe qui est capable d’empiler allègrement les conneries ligne après ligne, post après post, d’une façon absolument exceptionnelle et sans en avoir la moindre conscience.
Un c. de ce calibre c’est très rare.

162.  tsih | 11/07/2017 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

phi (#156), volauvent (#157),

Le postulat d’indépendance entre échanges radiatifs et gradient de température la court-circuite

Ouais, ce n’est pas tout à fait ce qui est postulé. En fait si on calcule le profil vertical de température établi par les échanges radiatifs seuls on trouve que ça colle bien dans la stratosphère mais pas dans la troposphère où le gradient de température ainsi obtenu est plus élevé que celui qui est observé. Voir travaux de S. Manabe, dont le profil ainsi calculé est justement reproduit par Legras dans son cours.
Cet écart est de toute évidence lié à la convection + chaleur latente qui n’est pas prise en compte en radiatif seul et qui transporte aussi de la chaleur vers le haut dans la troposphère à coté du rayonnement.
Le problème c’est qu’on ne peut en aucun cas réellement simuler cette convection dans les modèles par les équations de la dynamique des fluides. La grille est beaucoup trop large. Alors, il y a différentes approches mais en gros, ce qu’on postule c’est que l’effet de la convection est de transporter de la chaleur et de l’humidité vers le haut tant que le gradient vertical est supérieur à une valeur donnée voisine du gradient moyen réel. Tout ça converge vers un profil d’équilibre en T (z) et humidité, dit profil radiatif convectif, processus où le premier principe (conservation de l’énergie) et le deuxième principe (production locale d’entropie positive ou nulle) de la thermodynamique est bien sûr respecté à chaque étape partout.

Je ne vois rien de très choquant là dedans, c’est une approximation incontestablement, mais qui est physiquement bien transparente et qui colle bien avec l’effet réel de la convection tel qu’on peut le comprendre dans l’atmosphère réelle. Il ne viole pas la thermodynamique et les échanges radiatifs sont bien sûr réajustés lorsque le gradient change et passe du gradient tout radiatif au gradient radiatif-convectif.

Et personne ne voit comment on pourrait faire mieux et calculer rigoureusement le profil vertical de température avec les ordinateurs dont on dispose.

163.  Astrolabe | 11/07/2017 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

Juste comme ça .. encore un qui ne doit pas savoir de quoi il parle, puisqu’il se réfère à Dufresne .

Cette phrase est particulièrement intéressante et ce n’est pas moi qui le dit :  » L’adjonction de CO2 n’affecte pas les conditions de stabilité verticale de l’atmosphère, le gradient thermique est conservé. » En d’autres termes le gradient vertical de température est indépendant du phénomène radiatif

https://www.refletsdelaphysique.fr/articles/refdp/pdf/2013/02/refdp201333p28.pdf

164.  Nicias | 11/07/2017 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

Si on est autant que ça à avoir lu Legras, ben Skyfall est exceptionnel.

(ou Dufresne de travers ça compte aussi !)

165.  Murps | 11/07/2017 @ 23:59 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#163),

Avec un flux de rayonnement incident de 340 W.m-2 et un albédo(b) de 30%, la loi de Stefan-Boltzmann(c) donne T = 255 K, soit – 18°C, une température nettement inférieure à la température moyenne de surface du globe, qui est actuellement de 288 K, soit + 15°C. Cette différence de température résulte de l’effet de serre(d)

Ca commence bien l’article en question…
Formule appliquée hors de son domaine de validité, flux incident moyenné à la one again, interprétation bidon et pouf ! on saute à la conclusion.

Tout le reste n’est que spéculation.
Invérifiable. Improuvable.
.

166.  Astrolabe | 12/07/2017 @ 5:44 Répondre à ce commentaire

Ca ce n’est pas mal non plus.

https://www.gfdl.noaa.gov/blog_held/19-radiative-convective-equilibrium/

Murps (#165),

Moi je veux bien mais j’aimerais que vous me démontriez en quoi c’est bidon. Vous savez, selon certain, je ne serai qu’un pauvre idiot, alors il faut tout m’expliquer en détail, ce que le certain est incapable de faire. Dire quelque chose c’est bien mais l’expliquer c’est mieux. J’ai hâte de vous lire.

Je dois vous avouer que ce que dit le certain me laisse totalement froid et comme je ne veux surtout pas m’abaisser à son niveau je vais donc l’envoyer rejoindre phi aux oubliettes. Tout ce que mérite ce genre de personnage c’est qu’on l’ignore et le pire c’est qu’il ne supporte pas de ne plus exister pour vous.

167.  tsih | 12/07/2017 @ 6:43 Répondre à ce commentaire

En d’autres termes le gradient vertical de température est indépendant du phénomène radiatif

Mais enfin cette phrase et cet article ne décrit qu’une « explication » ultra simplifiée pour pouvoir faire une présentation rapide grand public « avec les mains » !

Si le petit Robert avait lu quelques lignes plus loin , l’auteur prend grand soin de le préciser;

Le calcul quantitatif de l’effet de serre est évidemment plus complexe que cette explication avec les mains.

Comme je lui ai déjà fait remarquer plus haut ( sans la moindre réaction et en pure perte ) la réalité est beaucoup plus compliquée , la structure thermique verticale de l’atmosphère réelle n’est pas indépendante des GES ne fût-ce que parce qu’il y a (entre autres) un lapse rate feedback dù au changement d’humidité de l’air lorsqu’on ajoute du CO2.

Et surtout cette phrase ne doit pas être mal comprise et mal interprétée, on ne peut absolument pas en déduire ou en conclure la petite physique bonhomme que s’est construite le petit Robert dans sa petite tête par exemple en (#154) et qui n’est qu’un tissu d’inepties et d’énormités à chaque ligne.

Ce que signifie simplement cette phrase c’est que le gradient vertical de température dans la troposphère n’est pas fixé par les échanges radiatifs eux-mêmes mais par les échanges liés la convection+ chaleur latente à une valeur moyenne plus basse (valeur voisine du gradient adiabatique humide sous les tropiques ) comme je l’ai rappelé en (#162). Et ce gradient moyen qui émerge de ça n’est pas simplement une affaire de « mécanique » ( déjà rien que parce que la température est une grandeur thermodynamique et non mécanique) et surtout qui « préexisterait » dans une atmosphère sans convection et sans GES. Ce gradient moyen est en réalité strictement une conséquence et non la cause de l’activité convective. Cette dernière est en réalité causée par l’instabilité de la colonne atmosphérique quand les gradients thermiques locaux et instantanés réels s’écartent et dépassent le gradient moyen et qui ont tendance à s’établir spontanément dans une atmosphère soumise à la pesanteur et respectivement chauffée par la bas (énergie solaire absorbée par le sol dans la matinée et la journée), refroidie par le haut (rayonnement IR par les gaz à effet de serre vers l’espace), gradients verticaux réels qui donnent lieu à la convection profonde et chauffée sous les tropiques et refroidie aux pôles, gradients horizontaux qui donnent lieu à la circulation atmosphérique générale.

La structure thermique verticale de l’atmosphère n’est donc pas du tout indépendante du phénomène radiatif dans le sens où elle existerait inchangée sans GES. Cela c’est l’interprétation erronée du petit Robert.

Dans un modèle de terre plate uniformément éclairée par le soleil et avec une atmosphère sans GES, la structure thermique verticale de l’atmosphère serait en fait isotherme et la température indépendante de l’altitude et égale à celle du sol.

168.  tsih | 12/07/2017 @ 7:37 Répondre à ce commentaire

Je n’ai pas le temps de pointer toutes les bêtises que le petit Robert empile. Elles sont trop nombreuses et s’accumulent chaque fois qu’il poste quelque chose.

Mais je vais faire l’effort de commenter encore ça;

J’ajoute que votre vision d’une atmosphère qui chaufferait le sol est totalement contradictoire avec le principe de la convection, l’air chaud s’élève et se refroidit au fur et à mesure qu’il gange de l’altitude et ce grâce au gradient adiabatique qui n’est lui que mécanique étant le résultat de la gravitation.

Un monument de bêtise et de confusion !

D’abord il ne s’agit pas de « ma vision » mais de celle de Legras et de tous les physiciens.
Ensuite on ne dit nulle part « qu’une atmosphère chaufferait le sol », on dit que la présence d’une atmosphère réchauffe le sol par rapport à une situation sans atmosphère

« réchauffe » au sens parfaitement correct « d’augmenter la température de » et non « apporter de la chaleur à »

Vu ? petit Robert ? Probablement non, mais on s’en fout.

Et ceci n’est donc en rien contradictoire avec le fait de dire que le sol réchauffe l’air au sens de lui « apporte de la chaleur » dans le phénomène (et non le « principe » sic) de la convection.

Vu ? petit Robert ? Probablement non, mais on s’en fout.

Pour apprécier l’ineptie du reste de la phrase; cf mon poste précédent.

Et pour finir ça:

Et votre démonstration ?
C’est le premier principe de la thermo
Bah non, même pas le premier principe c’est la conservation de l’énergie les flux c’est le second principe.

Un autre monument d’arrogante bêtise et d’ignorance crasse !

Les deux principes de la thermo concernent les échanges de chaleur et de travail d’un système thermodynamique avec son environnement.

Les deux !

Et par conséquent les deux concernent les flux d’énergie

Vu ? petit Robert ? Probablement non, mais on s’en fout.

Une forme du premier principe de la thermodynamique dans le présent contexte c’est de dire que quand un système est à l’équilibre et que sa température ne change donc plus le flux d’énergie qui y rentre doit être égal à celui qui en sort . Si les flux ne sont pas égaux la température doit changer parce que l’énergie interne doit changer pour conserver l’énergie.
Ainsi, je me répète, c’est le premier principe principe qui impose que quand une maison est chauffée avec une puissance P à la température d’équilibre T les fuites totales de chaleur par unité de temps P’ doivent vérifier P = P’ à chaque instant. Quand j’isole cette maison P’ diminue et si je maintiens P constant on se retrouve avec P > P’. T doit donc augmenter pour conserver l’énergie et les molécules de l’intérieur vont se retrouver avec de l’énergie cinétique supplémentaire correspondant à la différence P – P’ et donc à s’agiter un peu plus vite.

Vu ? petit Robert ? Probablement non, mais on s’en fout.

169.  Astrolabe | 12/07/2017 @ 7:58 Répondre à ce commentaire

tsih (#167),

Je ne suis pas un dictionnaire donc inutile de m’appeler le petit Robert. Par contre vous oubliez une chose essentielle : Sans gradient de pression donc de température (un gaz compressé s’échauffe), pas d’effet de serre la présence de ce gradient qui n’est que mécanique est indispensable à l’existence de l’effet de serre et à la convection. On ne parle pas de rétroaction mais du système en lui-même…

Comme je vous l’ai dit qu’attendez vous pour publier votre théorie révolutionnaire ?

Fin définitive de discussion en ce qui vous concerne.

170.  Astrolabe | 12/07/2017 @ 8:06 Répondre à ce commentaire

Autre précision

La chaleur latente n’a rien à voir avec l’effet de serre, c’est juste le résultat d’une transformation d’état.

Faites comme moi, demandez des explications à Dufresne il sera ravi de vous les donner.

171.  tsih | 12/07/2017 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

Mais, petit Robert, personne n’a jamais pensé ici que « la chaleur latente avait un rapport avec l’effet de serre ».

Seul le petit Robert a besoin de Dufresne pour en prendre conscience.

Pendant qu’il y est le petit Robert pourrait aussi lui soumettre ses inénarrables posts sur la physique de l’atmosphère ici et lui demander par exemple ce qu’il pense de sa « compréhension » des principes de la thermodynamique ou de ce qui déclenche la convection dans l’atmosphère, par exemple.

172.  Nicias | 12/07/2017 @ 9:59 Répondre à ce commentaire

tsih (#171),

Seul le petit Robert

Le petit neveu de Robert (« Le Chti »), ça c’est probable, en tous cas c’est pas Robert.

173.  Nicias | 12/07/2017 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Nicias (#172),

Autrement dit vous perdez votre temps si vous cherchez à le convaincre. Robert n’a jamais compris goute à la physique, Cela j’en suis persuadé. Le Chti lui c’est différent. Il a très probablement un diplôme ! C’est foutu, c’est contrairement à Robert, un imbécile éduqué. Mon espoir reste dans le fait que je ne pense pas du tout que vous vous adressez à eux.

174.  tsih | 12/07/2017 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Nicias (#172),

Je ne connais pas le petit neveu de Robert mais en tout cas celui-là raconte exactement les mêmes âneries sur plan de la physique que Robert. Je n’ai vu ça que chez ce dernier.
Je doute que exactement les mêmes âneries puissent par hasard émerger indépendamment dans deux cervelles distinctes. Mais bon je peux me tromper.
Et je ne cherche nullement à le convaincre de quoi que ce soit, juste à lui mettre à l’occasion le nez dans son caca.
Et bien sûr que je ne m’adresse pas d’abord à lui mais aux gens ici que ça peut intéresser de voir rétablir la physique bafouée per ces individus.

175.  the fritz le testut | 12/07/2017 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

Murps (#165),
Il est vraiment nul ce Poitou , calculer un effet de serre de 33°C avec un rayonnement incident de 340 W/m2 alors que la surface n’en reçoit que 260 (moi j’avais retenu 264, mais bon on n’est pas à 4W/m2 près ), c’est vraiment jouer petit

176.  tsih | 12/07/2017 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#169),

Sans gradient de pression donc de température…

Eh non, justement petit Robert, ça c’est grossièrement faux !
Le gradient de pression qui résulte de l’équilibre hydrostatique dans le champ de pesanteur n’implique pas le gradient de température.
Une atmosphère isotherme à l’équilibre thermodynamique avec gradient de pression mais pas de température dans un champ de pesanteur c’est parfaitement possible. C’est même un exemple simple traité couramment dans les cours d’introduction à la mécanique statistique !
L’atmosphère réelle de la planète terre n’est justement pas à l’équilibre thermodynamique car elle est chauffée par le bas et c’est ça qui fait le gradient de température.
Le « c’est juste mécanique » c’est de la pure connerie (ou petite physique bonhomme d’ignare).

177.  tsih | 12/07/2017 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#169),

Comme je vous l’ai dit qu’attendez vous pour publier votre théorie révolutionnaire ?

Bla bla bla, vous aurez beau répéter vos inepties ça ne les arrangera pas !

Il ne s’agit pas de « ma théorie révolutionnaire » mais de LA seule théorie publiée et connue depuis longtemps.

Sauf par le petit Robert venu pontifier ici et qui n’y entend goutte

Désopilant.

178.  Nicias | 12/07/2017 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

tsih (#174),

Je doute que exactement les mêmes âneries puissent par hasard émerger indépendamment dans deux cervelles distinctes. Mais bon je peux me tromper.

L’univers est plein de surprise. Dans le notre Il existe un Robert et pire en plus il a un neveu. Pensez au principe anthropique, Il faut que tout soit carré pour qu’on existe, et en plus, c’est vraiment pas de bol pour nous, il y a Robert et le Chti.

C’est pas une blague, je sais faire la différence entre les deux ! Ce n’est pas un talent que j’aurai jugé nécessaire à la Nature de me doter. C’est comme ça, il faut s’y faire.

Rendez vous comptes, potentiellement, Ma Dalton/Robert est le géniteur d’un nombre considérable de Chti qui peuvent débarquer ici.

179.  Astrolabe | 12/07/2017 @ 15:25 Répondre à ce commentaire

Rassurez vous Nicias, je n’ai rien à voir avec ces messieurs dont j’entends parler pour la première fois.

Concernant mes prétendues âneries, comme je ne suis pas un spécialiste de l’atmosphère je ne fais que reprendre ce qui est dit dans la littérature, que ça soit Manabe, Ramanathan, Dufresne Legras Held et autres la présence d’un gradient de température dû à la pression atmosphérique est un prérequis indispensable à la manifestation de l’effet de serre.

Voici ce que dit Dufresne :  » L’atmosphère est en permanence soumise à des mouvements ascendants et
descendants. Lors du mouvement ascendant d’une masse d’air, les échanges thermiques avec
l’air environnant sont négligeables, car l’échelle de temps de la montée est plus rapide que
celle de la conduction thermique. Comme la pression de l’air environnant diminue avec
l’altitude, la masse d’air en ascension se détend, se dilate, et par conséquent se refroidit. De
façon analogue, le mouvement descendant d’une masse d’air s’accompagne d’un
réchauffement. Le gradient thermique est de 1°C tous les 100 m si l’air est sec, et en moyenne
de 0,6°C tous les 100 m pour de l’air humide. Il varie donc de région en région, suivant
l’humidité de l’atmosphère. Pour simplifier, considérons un gradient moyen constant. Le point
essentiel est qu’il est indépendant des échanges radiatifs.

Il précise bien essentiel, je pense que certain devrait aller dire à Dufresne qui est un spécialiste mondialement reconnu qu’il dit des âneries et que lui obscur quidam détient la vérité.

180.  papijo | 12/07/2017 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#179),
Non, cela n’a rien à voir avec l’effet de serre. Ce que vous décrivez, c’est juste le résultat d’une transformation adiabatique sous l’effet de la convection. L' »effet de serre » lié aux échanges IR entre atmosphère et sol n’a rien à voir avec çà ! J’imagine que Dufresne (dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici) pourra vous le confirmer !

181.  phi | 12/07/2017 @ 16:24 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#179),
Hilarant.
Astrolabe, je vous suis sur toute la ligne. Ce que vous dites, je le répète sans être compris depuis plusieurs années.
Vous êtes magnifique.

182.  tsih | 12/07/2017 @ 17:11 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#179),

Bla bla bla, vous êtes juste capable de répéter comme un perroquet les mêmes inepties depuis que vous avez débarqué ici et êtes strictement incapable de répondre quoi que ce soit aux objections qui vous sont faites. Rien ,absolument rien, complètement creux !

Concernant mes prétendues âneries, comme je ne suis pas un spécialiste de l’atmosphère je ne fais que reprendre

Oui, mais justement votre manque de formation en physique fait que vous reprenez bêtement ce qui est écrit ici ou là et que vous ne comprenez hélas pas ce que ça signifie !

Et par conséquent vous l’interprétez à votre sauce c’est à dire de travers !

Si vous me trouvez un seul scientifique ou un écrit scientifique qui valide par exemple les phrases suivantes de votre cru:

l

…la présence d’un gradient de température dû à la pression atmosphérique est un prérequis indispensable à la manifestation de l’effet de serre.

et que

le gradient n’est que d’origine mécanique ou un effet de la gravité, point barre

etc

je suis prêt à avaler mon chapeau !

Qui dit effet de serre dit gradient vertical de température, ça oui, bien sûr, mais en aucune façon ce gradient de température ne doit préexister à l’effet de serre et être « dû simplement à la pression ou à la gravité » ou devrait exister en dehors de tout effet de serre..

Et justement puisque vous lisez soi-disant (mais n’avez manifestement pas compris) Manabe ou Legras vous devriez vous repencher sur et longuement méditer la figure à gauche de la page 37 du cours de Legras qui reproduit justement le profil de température vertical obtenu par un simple calcul radiatif pur par Manabe (courbe continue). Sans la moindre convection ni « gradient prérequis dù à la pression » vous pouvez voir qu’il apparaît tout seul comme un grand un gradient vertical lié à l’effet de serre pur en action et aux échanges radiatifs seuls ! Gradient qui est encore plus grand que celui ( l’adiabatique humide évoqué par Dufresne) en présence de convection et appelé profil radiatif-convectif (courbe tiretée) !

Et justement c’est parce que l’atmosphère soumise aux échanges radiatifs seuls est instable avec un gradient aussi élevé que la convection apparaît et diminue le gradient jusqu’à la valeur de l’adiabatique humide.

Autrement dit le gradient « prérequis » et simplement « mécanique » c’est définitivement grossièrement faux. Ce n’est pas aussi « simple » !

183.  Nicias | 12/07/2017 @ 17:56 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#179),

Rassurez vous Nicias

Mais je suis pas inquiet ! Je suis loin, c’est pas moi le voisin du Chti, il pourrait débarquer dans votre jardin pour vous expliquer comment fonctionne le soleil. Vous le connaissez pas le bougre ! Méfiez vous !

Manabe, Ramanathan, Dufresne Legras Held

Mais tous ces gens on en a parlé ici et nulle part ailleurs. En fait la seule personne a avoir parlé de Legras, c’est moi. Puis Robert m’a lu. Dufresne, tout le monde devrait le connaitre ici, pas seulement Robert. ses écrits sont en téléchargement gratuit sur Skyfall, comme quoi avec Jean Louis, c’est main dans la main. Manabe (et Wetherhald), Phi Tsih et moi on connait par coeur. Ramanathan, je me souviens pas, mais je suis sur que Phi sait. Isaac Held, son blog est dans les favoris de Skyfall. Bref vous débarquez, vous nous piquez nos sources (comme Robert) et vous nous crachez dessus.

184.  Nicias | 12/07/2017 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

tsih (#182),

Oui, mais justement votre manque de formation en physique fait que vous reprenez bêtement

C’est justement là qu’est le drame. Il a une formation en physique.

185.  lemiere jacques | 12/07/2017 @ 18:27 Répondre à ce commentaire

bof…vous en avez compris des choses…on dirait des coqs ou des mecs qui se demandent qui à le plus gros cerveaux ou a lu le plus de livres…
mais savoir qu’il y a convection c’est ok…et grosso modo de l’air plus chaud va monter par rapport à de l’air plus froid..qualitativement c’est facile à saisir sauf que les dimensions du phénomène, ou les tailles caractéristiques des cellules de convections , ça n’est pas si trivial et ça implique la globalité de l’atmosphère r..tout comme si vous me dites que si vous placer une casserole sur le feu je vair voir de la convection me dire comment au juste elle va s’organiser ce n’est pas si simple..
alors bien sur vous avez tout compris..mais si par exemple je vous donne un cas d’école du genre quel seraient les températures de surface dans une terre avec une atmosphère sans gaz à effet de de serre…les gens font beaucoup moins le malin.
quand vous lisiez des bouquins qui datent un peu des gens pas forcement idiots mais n’ayant pas pu constater comment marchait l(atmosphère dans le détail ( ils connaissaient un peu le régime des vents dans certains coins) vous proposaient plusieurs schémas de circulation…

186.  tsih | 12/07/2017 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Nicias (#184),

Je serais curieux de connaître la « formation en physique » qu’il est sensé avoir eue.
Vu ce qu’il raconte ici il n’a en tout cas pas retenu ou compris grand chose, il n’est même pas au clair sur les deux principes de la thermo. et a dû dormir près du radiateur pendant les cours.

187.  Nicias | 12/07/2017 @ 19:26 Répondre à ce commentaire

tsih (#186),

Je serais curieux de connaître la « formation en physique » qu’il est sensé avoir eue.

Qu’est ce que ça peut foutre. Lemiere s’en fout et moi aussi. Je veux bien en discuter en privé avec vous. J’ai juste besoin de votre autorisation.

188.  Astrolabe | 12/07/2017 @ 22:28 Répondre à ce commentaire

tsih (#182),

Si vous me trouvez un seul scientifique

Contactez Dufresne ou Legras, ils vous expliqueront tout ça.

En attendant :

http://dictionnaire.sensagent......que/fr-fr/

189.  Cdt Michel e.r. | 13/07/2017 @ 1:47 Répondre à ce commentaire

@ tous,
En attendant, lisez plutôt ce document :
https://dropcanvas.com/imsx8/3

190.  tsih | 13/07/2017 @ 6:33 Répondre à ce commentaire

Astrolabe (#188),

Oui, oui, on a bien compris: l’Astrolabe = perroquet complètement creux.

.Nicias (#187),

Qu’est ce que ça peut foutre.

Rien, absolument rien, bien sûr.
Comme dit plus haut, mon « intérêt » pour l’animal relèvait juste de la curiosité du naturaliste.
C’en est un de calibre extraordinaire. Comme disait Coluche:

Il voulait nous vendre de l’intelligence (ou de la science) et il n’avait même pas un échantillon sur lui !

191.  phi | 13/07/2017 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

Oh ! Vous êtes beaucoup trop durs avec Astrolabe. Il a un esprit de synthèse remarquable, il est juste complètement ignorant de la thermodynamique.

Quand il écrit :

…je ne fais que reprendre ce qui est dit dans la littérature, que ça soit Manabe, Ramanathan, Dufresne Legras Held et autres la présence d’un gradient de température dû à la pression atmosphérique est un prérequis indispensable à la manifestation de l’effet de serre.

C’est un non-sens mais aussi très exactement ce que dit la théorie quantitative de l’effet de serre. Aucun des scientifiques cités ne l’exprimera avec cette candeur mais c’est parfaitement juste.

192.  phi | 13/07/2017 @ 9:04 Répondre à ce commentaire

Ce papier fournit une remarquable analyse du problème.

193.  tsih | 13/07/2017 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

phi (#191),

Ce ne serait pas plutôt la pseudo-science du gradient de température dit « gravito-thermique » qui referait surface ?
Bon commentaire du Captain Curt.

194.  Nicias | 13/07/2017 @ 19:57 Répondre à ce commentaire

tsih (#193),

Et énormément de ces gens qui défendent la « gravito-thermie » (dans un camp ou dans l’autre) sont Bac+5 ou 7 ou 9 en physique. C’est un peu flippant.

Arrhenius, qui n’était pas un crétin, même si seulement chimiste*, n’avait pas compris grand chose au problème en dépit de son prix Nobel.

*Le prend pas mal Bernnard, je n’ai pas de respect particulier pour les physiciens par rapport aux chimistes.

195.  papijo | 13/07/2017 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

tsih (#193),

Mais comme j’ai toujours eu horreur de la chimie, je n’ai aucune idée de la validité du principe.

Vous ne serez pas surpris si je vous dis que je partage plutôt les idées de ses contradicteurs ! Mais je ne vais pas reprendre cette ancienne discussion !

196.  papijo | 13/07/2017 @ 22:26 Répondre à ce commentaire

papijo (#195),
Mon commentaire portait sur la phrase:

Bon commentaire du Captain Curt.

Toutes mes excuses !

197.  Nicias | 13/07/2017 @ 22:58 Répondre à ce commentaire

phi (#191),

la présence d’un gradient de température dû à la pression atmosphérique est un prérequis indispensable à la manifestation de l’effet de serre.

C’est mettre la charrue avant les bœufs. Je crois que le dernier à l’avoir expliqué ici*, c’est Tsih, et c’est pas le premier.

Et ceci dit je ne vois pas de raison particulière d’être si dur avec Astrolabe. Ou Tsih, ou vous ou Papijo…

*Le truc de l’atmosphère isotherme sans GES. On en a parlé tellement dans tous ses détails et ses limites.

198.  Astrolabe | 13/07/2017 @ 23:39 Répondre à ce commentaire

Nicias (#197),

Nicias, regardez donc comment fonctionne le soleil (comme toutes les étoiles d’ailleurs) et dites vous bien que les lois qui régissent ce fonctionnement sont les même pour tout l’univers terre y comprise . c’es la gravitation qui est à l’origine de la fusion nucléaire des étoiles.

Que certain ne soit pas d’accord avec ce qui dit la science ne lui donne pas raison pour autant.

Entre Dufresne et lui mon choix est vite fait.

Oui, oui, on a bien compris: l’Astrolabe = perroquet complètement creux.

Je suppose que ce monsieur a inventé l’écriture et tout le savoir que les générations se sont transmises. Mes profs m’ont enseigné et on donc répété comme des perroquets creux ce qu’ils avaient appris de leurs aînés.. Ce genre de répartie montre bien qu’on peut être instruit (quoique) mais pas intelligent…

199.  Nicias | 14/07/2017 @ 0:45 Répondre à ce commentaire

Le chti en 2014 (et page précédente de commentaires) :

SVP stop à la mauvaise foi, compression = augmentation de la pression par diminution du volume, ce qui entraine une augmentation de la température. Prenez une pompe à vélo, le corps chauffe quand vous enfoncez le piston…

Dans une étoile la fusion nucléaire ne se produit qu’au cœur de l’étoile (c’est d’ailleurs pour ça qu’une étoile ne consomme qu’une partie de son hydrogène dans la séquence principale) là où la pression est suffisamment forte pour avoir une température suffisante.

Cessez de discuter sur ces sujets, vous n’ entravez que pouic.

3 ans plus tard, il a rien appris (il crois que lorsqu’on compresse un gaz, il reste éternellement chaud) et surtout il prend toujours les modérateurs pour des cons.

200.  Astrolabe | 14/07/2017 @ 7:27 Répondre à ce commentaire

Nicias (#199),

Je ne sais pas qui est le chti mais lui au moins a bien retenu la leçon. je peux à la lecture de vos dires tirer la conclusion suivante, la physique vous ne connaissez pas.

Un petit cours sur le soleil :

acces.ens-lyon.fr/clea/archives/cahiers-clairaut/CLEA_CahiersClairaut_113_01.pdf