Croire que le CO2 contrôle le climat c’est à peu près comme « croire à la magie »

L’article original a été publié par Merion West

SOURCE

Traduction: Camille Veyres et Scaletrans

Par Richard Lindzen, le 25 avril 2017

Le professeur de science de l’atmosphère Richard Lindzen du MIT suggère que beaucoup de déclarations concernant le changement climatique sont exagérées et inutilement alarmistes.

Introduction

Voilà plus de trente ans que je donne des conférences sur la « science du changement climatique ».

Quand je parle à un auditoire de non-experts  et essaie de leur expliquer des choses comme la sensibilité climatique, le lien entre l’anomalie de la température moyenne mondiale  et les « événements météorologiques extrêmes », ou encore que le réchauffement a, sur ces 18 dernières années, été presque négligeable ou très faible, etc.,  je puis sentir dans l’auditoire un réel manque d’intérêt et de compréhension.

Quelles que soient les preuves que je présente comme quoi il ne s’agit pas d’une catastrophe, mais d’un phénomène qui peut être plutôt bénéfique,  je vois de l’incompréhension et de la perplexité.

On me demande comment c’est possible, puisque  97% des scientifiques sont d’accord, puisque les 18 dernières années ont été parmi  les plus chaudes depuis 1880, puisque toutes sortes d’événements météorologiques extrêmes sont devenues plus fréquents, puisque les ours blancs sont en voie de disparition, tout comme la banquise arctique, etc. Pour faire bref il y a quantité de preuves d’un réchauffement.

J’étais moi-même plutôt surpris qu’on pût  admettre ces affirmations sans fondement réel et parfois même tout à fait malhonnêtes; malheureusement, cela n’était, à vrai dire, pas évident pour mes auditoires.

Je vais, dans ce court article, essayer d’expliquer pourquoi  ces affirmations sont en fait des preuves de la malhonnêteté des positions alarmistes.

Le mantra ou « meme » ou poncif des « 97% » 1

Cette  assertion vient en réalité d’un titre de couverture d’un numéro de Newsweek de 1988 selon lequel « tous les scientifiques sont d’accord ». Cette assertion vise à donner au non-expert l’impression qu’il n’a nul besoin de comprendre la science. Exprimer son accord avec les 97% montrera que l’on est un « partisan de la science » et que  l’on est  supérieur à tous ceux qui « nient le désastre ». Voilà qui suffit aux besoins psychologiques de bien des gens. Cette assertion a été formulée par nombre d’individus et peut être présentée de diverses manières. Une démystification en a été donnée en détail  par Bast et Spencer dans le Wall Street Journal 2.

Un des tours de passe-passe est de poser les trois questions « la teneur en CO2 de l’air de l’atmosphère a-t-elle augmenté ? « , « la Terre s’est-elle réchauffée (même un tout petit peu) ?  » et « l’homme  y  est-il pour quelque chose ? ». Nous pouvons presque tous être d’accord avec ces affirmations, dont aucune  n’implique quelque danger évident.  Et pourtant, cet accord est prétendu valoir adhésion au catastrophisme !

Un autre tour de passe-passe est l’examen d’un grand nombre de résumés d’articles dont, en réalité, un petit nombre seulement signalent de réels dangers. Et si 97% de ce petit nombre adhèrent au catastrophisme, ce « 97% » est  prétendu se rapporter au grand nombre de résumés !

Un de mes exemples favoris est l’affirmation récente 3 par le Christian Science Monitor (qui fut jadis un journal influent et respecté) : « Notons que des 70 000 articles sur le réchauffement climatique publiés en 2013 et 2014 dans des revues à comité de lecture, quatre auteurs seulement on réfuté l’idée que les humains sont les principaux moteurs du changement climatique ». Il n’est, je crois, nul besoin  d’être un expert pour voir que cette affirmation est une bien étrange rêverie, de façon évidente et pour bien des raisons.

Même le groupe intergouvernemental des Nations Unies sur le changement climatique (Ce groupe en général appelé IPCC/GIEC a été créé par les Nations Unies pour évaluer  de façon « scientifique » le changement climatique dû à l’action de l’homme.) n’est pas d’accord avec ce poncif.

Malgré tout, je suis un peu surpris qu’il y ait eu besoin des entourloupes que je viens de rapporter.

Depuis que la question du « réchauffement climatique » a, il y a trente ans environ, été mise sur la place publique – et a immédiatement été intégrée au catéchisme du « politiquement correct »-, le financement gouvernemental de ce domaine a crû énormément; ce financement a été fondé sur la croyance a priori en des effets catastrophiques. Aujourd’hui presque tous ceux qui travaillent dans ce domaine  y sont entrés pour profiter de ces financements, et les gouvernements ont un monopole du financement de ce domaine.

On peut donc s’attendre à ce que tous ceux qui reçoivent ces financements se sentent obligés d’affirmer l’importance et la réalité du problème. Il est certain que s’y opposer serait suicidaire pour la carrière d’un jeune universitaire.

Et donc les études sur les « 97% » ont seulement à « bien » formuler les questions posées pour s’assurer de niveaux élevés de consentement à l’alarmisme, niveaux qui, si l’anonymat était garanti aux sondés, ne seraient peut-être pas aussi élevés qu’on le prétend.

 

 

 

Le mantra ou « meme » ou poncif des « années les plus chaudes depuis que l’on fait des mesures »

fig1

Figure 1a: Écart des températures annuelles moyenne à leur moyenne à long terme. Ces points seront moyennés pour produire une série de températures globales moyennes. La plupart des points sont entre -2 et +2 °C. Cette figure montre année par année les anomalies des différentes stations.

fig2

Figure 1b: Moyenne globale des déviations par rapport aux températures moyennes tracées à la même échelle qu’à la figure précédente 1a des anomalies des stations prises une par une. Cette figure montre la moyenne de ces anomalies sur le globe.

fig3

Figure 1-c Courbe précédente (fig. 1-b) remise à l’échelle de façon à remplir tout le cadre entre -0,6°C et +0,6°C

Cette affirmation toute simple cache des myriades d’erreurs. Dans ce genre de cas il est difficile de savoir par où commencer.

Comme dans toute manœuvre de diabolisation, on commence par la supposition ridicule que tout réchauffement, quel qu’il soit, et, ici, toute augmentation de la teneur de l’air en CO2, est mauvais et démontre que le pire va arriver bientôt.  Nous savons pourtant que ces deux énoncés sont faux.

Les gens prennent leur retraite dans la Sun Belt 4 plutôt qu’en Arctique.

Du CO2 est insufflé dans les serres pour que les plantes croissent mieux et plus vite.

L’insistance sur « l’année la plus chaude depuis  que l’on fait des mesures »  semble essayer de répondre au fait que l’épisode de réchauffement observé entre 1978 et 1998 a visiblement cessé et que les températures sont quasi-constantes depuis 19985. Et donc si 1998 a été l’année « la plus chaude » toutes  les années qui suivent  le seront aussi.

Rien de cela ne contredit le fait que le « réchauffement » a cessé.

Pourtant beaucoup ont été amenés à croire que les deux affirmations ne peuvent être simultanément vraies.

Voilà qui suppose que le public est extrêmement crédule.

L’importance potentielle de la « pause » – et il est bien possible que ce ne soit pas une « pause » et que les températures se mettent à diminuer 6 –  n’est jamais mentionnée  et n’est que rarement comprise.

Son existence signifie simplement qu’il y a « quelque chose » qui est comparable au « forçage anthropique ».

Or l’attribution, par l’IPCC/GIEC de l’épisode de réchauffement de 1978 à 1998 (et de celui-là seulement 7) à une cause humaine repose sur l’hypothèse – incorporée dans les modèles – qu’il n’existe pas de processus naturel comparable au « forçage anthropique ».

La focalisation sur les seules séries de températures  mérite que l’on s’y arrête. Quelle est donc cette température que nous examinons ?  Ce ne peut certainement pas être la température moyenne de surface :

faire la moyenne des températures d’endroits aussi différents que la Death Valley 8 et le mont Everest 9 n’a pas plus de sens que faire la moyenne des numéros de téléphone d’un annuaire téléphonique, pour ceux qui se rappellent encore ces annuaires.

Ce que l’on calcule est la moyenne de ce que l’on nomme des « anomalies ».

On prend des moyennes sur trente ans des températures d’une station météorologique donnée et on calcule les écarts à cette moyenne sur trente ans, appelés « anomalies ».  Et ce sont ces « anomalies » qui sont moyennées sur tout le globe. Le seul exemple que je connaisse  de travail illustrant les étapes de ce processus a été publié par feu Stan Grotch du Lawrence Livermore Laboratory.

Le plus grand nombre des scientifiques conclurait qu’il y a là entre les stations une forte compensation des anomalies et que le résultat est une compensation presque complète. Pourtant, pour éviter cette conclusion, on dilate l’échelle des températures par un facteur de presque dix pour rendre- en apparence – plus significatifs les changements minuscules vus sur la figure 1-b.

Le résultat est montré à la figure 1-c. Il y a beaucoup de bruit aléatoire sur cette figure 1-c et ce bruit donne une bonne idée des incertitudes de cette analyse (en gros +/- 0,2°C). Les présentations habituelles montrent des figures beaucoup plus lisses. Parfois, ce lissage découle de l’application d’une moyenne mobile. C’est aussi le cas des données employées par Grotch  en provenance du UK Meteorological Office, données relatives aux stations à terre

L’inclusion des données relatives aux océans conduit à des séries plus lisses mais l’exactitude des données en est plus mauvaise parce que les données océaniques mélangent des techniques de mesure tout à fait différentes : pour les navires anciens, mesure de la température de l’eau dans un seau jeté à la mer et ramené à bord, après la première guerre mondiale, mesures aux prises d’eau de mer servant au refroidissement des moteurs, puis mesures satellitaires de la température de peau de l’eau de mer – fort différente de la température de surface-, et enfin, températures mesurées par des bouées.

Figure 2: Représentation schématique des anomalies de température selon les enregistrements Les lignes marron sont les barres d’erreur, ce qui laisse une grande latitude dans les ajustements possibles.

Ces difficultés sont résumées sur la figure 2 qui présente l’allure schématique, idéalisée, des observations de température et de leurs incertitudes. Nous voyons bien qu’à cause de l’arrêt de la croissance des températures en 1998,  18 des 18 années les plus chaudes  de la série des températures  ont, sur ce schéma, été les 18 dernières années.

Notons encore que l’incertitude et la petitesse des changements laissent une grande latitude pour faire des ajustements et des corrections qui peuvent modifier radicalement l’allure du graphe de la série;  l’incertitude n’est que rarement reportée sur ces graphiques.

Rendu à ce point on sera probablement confronté à des discussions sur les détails des mesures de température, qui ne feront que brouiller plus encore les cartes -ou « rendre l’eau plus boueuse »- si je puis dire.

Mais rien ne peut changer au fait que les changements de température dont on parle sont petits. Cette « petitesse » est bien sûr relative. Voyons trois façons de l’évaluer, trois approches.

Approche 1

Figure 3 : Figure du bulletin météo du quotidien Boston Globe en degrés Fahrenheit pour Boston (42°21’N) Échelle de gauche : températures extrêmes pour un 11 mars : 67°F = 19,4°C en 1990 et 9°F = -12,8°C en 1939 « Normale » (moyenne sur trente ans ou plus) des maxima d’un 11 mars : 44°F = 6,7°C, et des minima d’un 11 mars : 30°F = -1,1°C Température minimale observée la veille (10 mars) 35°F = 1,7°C

La figure 3 montre les variations de température à Boston sur une durée d’un mois (du 9 février au 11 mars).

Les bandes verticales en bleu foncé montrent pour chaque jour  la plage des températures observées; les barres en gris foncé donnent pour ce jour-là les moyennes « climatologiques » des températures min et max de la journée, et les barres en gris clair les records de froid et de chaud pour cette même journée. Au milieu court une ligne rouge  dont la largeur correspond à la plage de variation des températures moyennes globales sur les derniers 175 ans.

Voila qui suffit à montrer que les changements de température dont on parle sont petits en comparaison des changements que nous ressentons couramment.  Conservons ça en tête pour le cas où on vient nous dire que l’on « ressent » physiquement le « réchauffement global ».

Approche 2

La mesure qui suit est une comparaison entre le changement observé et celui que l’on nous dit attendre du « réchauffement par effet de serre ». Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre produit par l’homme. En prenant en compte tous ces « gaz à effet-de-serre », le GIEC/IPCC des Nations Unies trouve que nous en sommes juste au « forçage radiatif » attendu pour un doublement des teneurs de l’atmosphère en CO2; mais l’augmentation observée des températures n’a été que d’environ 0,8°.

Figure 4 : Comparaison des observations et des prédictions des « modèles »: en abscisse changements de température en degrés par décennie et en ordonnée densités de probabilité (répartition des observations).La zone hachurée en rouge représente les observations; les barres grises sont les prédictions des « modèles ».

Si donc les émissions du fait de l’homme étaient  responsables de tout le changement de température des derniers 60 ans,  la « sensibilité climatique »  serait bien moindre  que celle supposée par ceux des « modèles » dont la « sensibilité » est la plus faible; cette « sensibilité climatique » est définie comme l’accroissement de la  « température mondiale moyenne » découlant d’un doublement de la teneur de l’air en CO2; elle est dite être entre +1,5°C et +4,5°C 10.

Avec une sensibilité faible, pas de problème ! Et comme l’IPCC/GIEC nous assure que l’homme n’est responsable que du « gros » du réchauffement observé, la sensibilité pourrait être plus faible encore.

La situation n’est peut-être pas si simple, mais le calcul montre que pour des modèles ayant une forte sensibilité on en est réduit à compenser une partie -et parfois une très grosse partie- du « forçage radiatif » par ce que l’on prétend être un refroidissement par des aérosols inconnus, réglés pour que le modèle ne s’écarte pas trop des observations des décennies passées. Un article récent dans le Bulletin de l’American Meteorological Society, intitulé The Art and Science of Climate Model Tuning  (L’art et la science du réglage des modèles climatiques)  11 montre qu’il y a en réalité un très grand nombre de réglages arbitraires pratiqués sur les modèles pour qu’ils ne s’écartent pas trop des observations passées.

Et mieux l’on connaît le forçage par les aérosols, plus des sensibilités climatiques fortes deviennent invraisemblables.  Voilà qui est  bien en accord avec le fait que les modèles qui nous prédisent un « réchauffement climatique dangereux » montrent tous un réchauffement bien plus fort après la période de calibration12.

C’est à dire que le réchauffement observé est petit par rapport à ce que nous prédisent ces modèles à l’origine de nos angoisses. C’est ce que montre la figure 4.

Comme je l’ai déjà dit, les incertitudes sur les observations permettent de leur appliquer des  « ajustements » importants. Un cas tristement  célèbre est celui des « ajustements » faits par la NOAA 13 publiés dans un article de Karl et al. pour  remplacer la « pause » par la poursuite d’un réchauffement. Mais il a été facile de montrer que, même avec cet « ajustement », les modèles montrent toujours bien plus de réchauffement que les séries des observations, même « ajustées ».

De plus, la plupart des articles parus sur ce sujet réfutent l’ajustement fait par Karl et al. qui, par hasard sans doute, a été publié avec force publicité juste avant la conférence de Paris sur le climat (fin 2015).

Approche 3

La troisième approche est quelque peu différente. Au lieu d’argumenter que le changement n’est pas si petit que ça, on dit que le changement est « sans précèdent ».

C’est ce que voulait montrer la tristement célèbre  « crosse de hockey » 14 de Michael Mann. Michael Mann a employé des cernes de croissance de troncs d’arbres   de l’espèce de pins Bristlecone 15 qui permettent des estimations de la température dans l’hémisphère nord remontant sur des siècles. Il a calibré les données des cernes de croissance avec les observations des stations météorologiques de surface sur une période de trente ans et employé cette calibration pour réévaluer les températures d’un passé distant de façon à faire disparaître la période médiévale chaude (ou « optimum climatique médiéval »).

Cette reconstruction montrait des températures « plates » sur le dernier millénaire. Les tests habituels pour cette procédure sont de vérifier si les observations postérieures à la période de calibration sont correctement retrouvées … mais il n’était pas possible de retrouver le réchauffement montré par les stations météo  de surface. La solution apportée à cette difficulté a été absolument simple et stupide : la série d’observations tirée des cernes d’arbres a été coupée à la fin de la période de calibration et a été remplacée par les observations des stations météo de surface.

Dans les mails du « Climategate » (Climategate est le nom donné à la publication d’un très grand nombre de courriers électroniques  envoyés par divers scientifiques « climato-alarmistes »  discutant entre eux sur la meilleure façon de supprimer les opinions différentes des leurs, de faire disparaître les observations qui les gênent, d’intimider les éditeurs de revues scientifiques, de manipuler les données d’observation, etc.), cette opération est appelée « Mann’s trick » ou tour de passe-passe de Michael Mann.

Toute la discussion qui précède visait à souligner que ce qui compte n’est pas le réchauffement lui-même mais son ampleur. Il faut absolument éviter la tendance habituelle des « environnementalistes » à prétendre que tout ce qui pourrait être mauvais en grande quantité ou à grande échelle doit être à tout prix évité si faible que soit le phénomène réel.

En réalité, un peu de réchauffement serait fort bénéfique et pour bien des raisons.

Si vous avez assimilé ce qui précède vous serez capable d’analyser les annonces faites dans les médias et de constater que, malgré des excès rhétoriques, l’auteur de l’annonce ne dit pratiquement rien, et même, souvent, présente faussement ce qu’affirme l’IPCC/GIEC.

Le mantra ou « meme » ou poncif  des événements météorologiques extrêmes

Tout prévisionniste météo de base sait que des événements extrêmes se produisent quelque part sur le globe pratiquement tous les jours. La tendance actuelle à attribuer au changement climatique  ces événements qui se produisent tout normalement  est évidemment très malhonnête.

Roger Pielke Jr. a écrit un livre 16 détaillant ce fait d’observation qu’il n’y a, pour chaque type d’événement extrême (dont les tornades, les ouragans, les sécheresses, les inondations, etc.), aucune tendance à l’augmentation du nombre d’occurrences et même, en fait, pour certains types d’événements une moindre fréquence.

Même l’IPCC/GIEC des Nations Unies a reconnu qu’il n’y avait aucune raison d’attribuer ces événements au « changement climatique anthropique ». 17

Le mantra des températures extrêmes contredit en fait et les observations et les fondements de la météorologie.

La figure 5 présente une carte des températures sur l’Amérique du Nord le 27 février 2008.

Des températures extrêmes se produisent en un lieu quand le mouvement de l’air y transporte de l’air venant  des zones de la carte les plus froides ou les plus chaudes. Dans un  « climat plus chaud » on doit s’attendre à une moindre différence de température entre les tropiques et les hautes latitudes. Ce qui nécessairement réduit la dynamique entre les températures extrêmes.

De plus et c’est important, les mouvements qui transportent ces masses d’air viennent d’un processus appelé instabilité barocline, qui elle même découle de la différence des températures entre tropiques et hautes latitudes.

Et donc, dans un monde plus chaud, ces vents seront plus faibles  et moins susceptibles de transporter sur de longues distances des masses d’air à des températures extrêmes.

Les affirmations sur la venue de températures extrêmes plus fortes ignorent simplement la physique de base et ne sont acceptées ou admises que parce que l’auditoire est ignare.

Ces affirmations sur les événements météorologiques extrêmes transcendent l’utilisation habituelle d’affirmations trompeuses. Elles correspondent très souvent à l’opposé exact de ce qui se passe en réalité.

L’objectif est d’être aussi terrifiant que possible, et tant pis s’il faut affirmer l’exact opposé de la réalité !

La montée du niveau des mers

En moyenne globale, le niveau des mers a, depuis un millénaire, monté d’environ 15 cm par siècle. Avant les satellites la mesure se faisait avec des marégraphes qui enregistrent le niveau de l’eau par rapport au niveau du sol.

Malheureusement le niveau du sol change aussi,  et comme le notent Emery et Aubrey dans leur livre18, c’est la tectonique qui, en bien des endroits, est la principale cause de changement du niveau relatif de l’eau et de la terre.

En 1979 on a commencé à employer des satellites pour mesurer le niveau réel des mers.  Les résultats ont été fort proches des estimations tirées des marégraphes, légèrement plus forts, mais  Wunsch  et al.19 montrent que personne ne peut dire que les petites différences dues au changement de méthode de mesure représenteraient une accélération de la montée du niveau des mers 20.

Quoiqu’il en soit, les changements sont fort petits  en comparaison des affirmations qui veulent suggérer un changement climatique catastrophique.

Pourtant, au début des années 1980 déjà, des alarmistes tels que St. Schneider ont compris que le niveau des mers serait un moyen tactique commode, facilement compris,   pour susciter de la peur. Que des personnes comme Al Gore et Susan Solomon (naguère chef du WG1 Scientific Assessment (évaluation scientifique) du GIEC/IPCC) aient lourdement investi dans des propriétés en bord de mer montre bien que le sujet est un thème de propagande et non pas une question scientifique.

La banquise arctique 21

Des satellites observent la banquise arctique (et l’antarctique aussi) depuis 1979. Chaque année voit un cycle annuel très prononcé : la couverture, quasi-totale en hiver est, en été, fortement réduite. Depuis 1979 il y a eu une tendance significative à la diminution de la banquise d’été (et l’inverse en Antarctique), mais ces dernières années, la couverture en fin d’été s’est apparemment stabilisée.

Pour discuter de changements climatiques, une durée de 40 ans est, bien sûr, plutôt courte. Cependant on a vu des tentatives – inévitables- d’extrapolation de tendances observées sur des périodes courtes à l’appui d’affirmations que l’Arctique devrait être déjà libre de glaces. Évidemment  extrapoler des tendances observées à court terme n’est pas approprié.

Extrapoler les variations des températures de l’air proche de la surface observées entre l’aube et le crépuscule  amènerait, en peu de jours, à un climat bouillant.

Extrapoler la surface estivale de la banquise arctique pourrait bien être tout aussi stupide.

De plus, quoique la couverture satellitaire soit incomparablement meilleure que ce que l’on avait avant, les données sont loin d’être parfaites. Les satellites peuvent confondre de la glace couverte d’eau de fonte avec une mer libre de glace. De plus, la température n’est pas la cause principale de la diminution de la banquise estivale. Cette banquise d’été est plutôt  fragile et des changements de vents jouent un rôle important en expulsant la glace flottante des mers arctiques.

L’association entre changement de la banquise d’été et changement climatique est, en soi, douteuse. Les « modèles climatiques numériques » ne prédisent pas de façon claire ce qui est observé.  On ne saurait donc dire que le comportement observé de la banquise confirme une quelconque de ces prédictions. 22

Des pressentiments sur la disparition de la banquise arctique ont été publiés en 192223 ce qui suggère que les phénomènes observés  ne sont pas nouveaux. Les observations venaient alors du voisinage du Spitzberg. Un biologiste marin qui est aussi un activiste militant « pour le climat » a suggéré  que ce n’était qu’un phénomène local, mais les éléments qu’il avance ne permettent pas de conclure. Entre autres, cet auteur a très soigneusement « trié » ce qu’il appelle des preuves.

Tout ce que l’on peut dire, à ce point, est que le comportement de la banquise arctique est l’un de ces nombreux phénomènes que nous offre la Terre, et pour lesquels nous n’avons ni une compréhension physique, ni de longues séries d’observations.

De plus l’ouverture du passage du nord-ouest (au nord du Canada) a longtemps fait rêver. Il est bizarre qu’on la considère maintenant comme terrifiante.

Bien sûr comme l’a noté Mencken 24 « Tout l’objectif de la pratique politique est de faire en sorte que la populace ait, en permanence, quelque chose à redouter et donc qu’elle réclame bruyamment qu’on assure sa sécurité.  On lui fait croire à toutes sortes de menaces et de maléfices, la plupart imaginaires ».

Le mouvement environnementaliste a fait sienne cette tactique, bien au delà de ce que Mencken observait.

Le mantra ou « meme » ou poncif des ours polaires

J’ai tout lieu de penser qu’Al Gore a fait faire beaucoup d’études de type focus group 25 pour découvrir l’efficacité remarquable de l’idée que le changement climatique va mettre en danger les ours polaires.

L’usage qu’il a fait de l’image pathétique – à l’évidence fabriquée par Photoshop – d’un ours blanc sur un  morceau de glace flottant 26 le suggère très fortement. Comme le souligne Susan Crockford27, spécialiste de l’évolution des ours polaires, la population des ours blancs a, dans le passé, diminué à cause de la chasse et de l’exploitation commerciale de leur fourrure. Des mesures de protection ont eu un plein succès et amené une augmentation des populations telle que la chasse a de nouveau été autorisée.

Il n’y a aucune indication, aucune preuve, que les changements de la banquise arctique estivale aient eu un quelconque effet négatif sur les populations d’ours polaires : ces ours peuvent nager plus de deux cents kilomètres; on ne voit pas pourquoi moins de glace les gênerait.

Mais, pour la petite communauté d’experts des ours polaires, les inquiétudes propagées sur le « climat »  ont eu un intérêt évident.

Le mantra ou « meme » ou poncif de l’acidification des océans

On a là encore une de ces affirmations pas claires qui semblent effrayantes mais ne résistent pas à l’examen.

Depuis la terreur fabriquée des « pluies acides » on a compris que le public est facilement manipulé et terrorisé par toute annonce avec le mot « acide ».

En réalité l’océan est basique  et non pas acide (car son pH est toujours nettement supérieur à 7), et il est absolument impossible que des teneurs croissantes de l’air en CO2 réduisent à 7 (la neutralité) le pH de l’océan (rappel: le pH chiffre le caractère acide ou basique: un pH supérieur à 7 est basique, un pH inférieur à 7 est acide). Les changements imaginés  renvoient  à des pH océaniques -très- légèrement moins basiques.

Une description correcte des phénomènes ne susciterait nulle frayeur. Comme toujours, il y a tant d’erreurs et de faussetés dans cette affirmation d’une acidification des océans que les analyser demanderait un article assez long. Je recommande la source suivante:

Patrick Moore Ocean « acidification » alarmism in perspective, (Nov. 2015, 28 pages)

https://fcpp.org/sites/default/files/documents/Moore%20-%20Ocean%20Acidification%20Alarmism.pdf

Le mantra ou « meme » ou poncif  de la disparition des récifs coralliens

La prétendue mort des récifs de coraux est en partie liée aux fables sur  » l’acidification  » exposées ci-dessus, et comme on le peut voir, la relation causale est presque exactement l’inverse de ce que l’on nous raconte.

Il y a aussi l’histoire selon laquelle le réchauffement lui-même causerait le blanchiment des coraux. On verra une présentation alarmiste typique dans :

http://www.nature.com/nature/journal/v543/n7645/full/nature21707.html.

L’accès en est payant mais la plupart des bibliothèques universitaires ont un accès à Nature.

Une réponse argumentée à ce papier est  http://landscapesandcycles.net/falling-sea-level–bleached-great-barrier-reef.html

Jim Steele, l’auteur de cet article, explique que le blanchiment a des causes autres que le seul réchauffement et n’est pas du tout l’annonce de la mort des coraux qui ont les moyens de récupérer. L’article http://www.breitbart.com/big-government/2017/04/10/delingpole-gullible-fools-believe-great-barrier-reef-dying/  est un peu polémique  mais, sur le fond, est correct.

Le réchauffement climatique, cause de tout et de n’importe quoi

Comme on vient de le voir, il y a une tendance à rendre le réchauffement climatique responsable de tout ce qui est déplaisant. Nous allons voir plus loin encore une illustration de ces absurdités.

Ça n’a pas empêché l’Environment Protection Agency américaine d’employer ce genre d’argument pour affirmer que sa politique de  » lutte contre le changement climatique  » aura des effets sanitaires bénéfiques.

Devant tant d’affirmations je crains le  » à quoi bon ?  »  Personne n’a assez de temps et d’énergie pour réfuter ce très grand nombre d’affirmations.

Heureusement beaucoup sont, de toute évidence, absurdes. La revue Nation a publié récemment ce que l’on a sans doute écrit de mieux dans ce genre :

Juan Cole (18 avril 2017) : Cet autre gaz toxique  qui tue des Syriens: les émissions de dioxyde de carbone.

Si Trump et ses sbires  s’intéressaient vraiment aux enfants tués par des gaz toxiques, ils n’essaieraient pas de rejeter plus encore de CO2 dans l’atmosphère  https://www.thenation.com/article/the-other-poison-gas-killing-syrians-carbon-dioxide-emissions/

Le CO2, notons le d’abord, n’est pas du tout toxique. Au contraire le CO2 est essentiel à la vie sur notre planète et des teneurs aussi élevées que 5000 ppm sont, dans nos sous-marins, considérées comme  sans danger.

L’article de Nation  est typique en ce qu’il énonce en peu de lignes beaucoup d’affirmations très bizarres. Il argumente qu’ « un emballement de l’effet de serre »  amène sur Vénus des températures de surface supérieures à la température de fusion du plomb 28. Pourtant personne n’affirme que la Terre puisse être sujette à un tel « emballement ».

La planète Mars  dont l’atmosphère a trente fois plus de CO2 que la Terre est plus éloignée du  Soleil et a une surface fort froide.

Mais comme nous venons de le voir, bien souvent, la réalité est sans importance pour ceux qui font de terroriser le public leur activité principale.

Remarques pour conclure

Une accumulation d’affirmations fausses et/ou trompeuses est souvent appelée  » preuve irréfutable  » de la catastrophe qui va arriver.

Sans ça, on pourrait légitimement se demander s’il y a même seulement une preuve.

Quoiqu’il en soit, le changement climatique sert de justification à de nombreuses politiques publiques qui presque toutes semblent avoir fait beaucoup plus de mal que le supposé changement climatique (voir http://www.thegwpf.com/every-climate-initiative-imposed-on-us-by-politicians-has-ended-in-disaster/)  et vont évidemment faire encore bien plus de mal.

Le mieux que l’on puisse dire de ces efforts est qu’il est reconnu par tous que, malgré leur coût immense, ils n’ont que fort peu d’effet sur les teneurs de l’air en CO2 et sur les températures.  Voilà plutôt une bonne nouvelle, car il y a bien des preuves que ces changements des teneurs de l’air en CO2 et des températures ont des effets bénéfiques, tandis que l’énorme gaspillage d’argent n’est pas du tout bénéfique.

Je n’ai pas passé beaucoup de temps sur les détails de la science, mais voici un point qui devrait exciter l’esprit critique de tout lecteur intelligent : le système que nous considérons est constitué de deux fluides turbulents en interaction, l’air et l’eau; ils couvrent une planète en rotation qui reçoit du soleil une quantité de chaleur variable selon la latitude. Le constituant vital de l’atmosphère est l’eau sous ses phases liquide, solide et vapeur et les changements de phase ont d’énormes conséquences.

Le bilan énergétique de ce système implique l’absorption et la réémission d’environ 200 Watt par mètre carré. Un doublement de la teneur en CO2 modifierait ce budget de 2% environ.

Mais des modifications très mineures de la couverture nuageuse et d’autres caractéristiques encore ont le même effet, et ces modifications se produisent tous les jours.

Dans ce système complexe avec un grand nombre de facteurs, quelle vraisemblance y a-t-il que le climat (qui lui-même découle d’un grand nombre de  variables et non pas seulement d’une anomalie des températures calculée en moyenne globale) soit piloté par la perturbation de 2% d’une seule variable ?

Le croire serait quasiment croire en la magie. Mais on vous dit que c’est croire en la « Science ».

Cette affirmation devrait vous prévenir qu’il y a là quelque chose qui ne va pas.

La Science est en effet une façon de poser des questions et non pas un système de croyances !

Richard Lindzen est Professeur des Sciences de l’atmosphère, titulaire de la chaire Alfred P. Sloan, Emérite, au Massachusetts Institute of Technology.

Le traducteur  a cru bon d’ajouter des notes à l’usage du lecteur francophone, pour préciser quelques points ou faciliter l’accès aux références. Ces indications sont signalées comme « Note du Traducteur »  NdT.

1 NdT    R. Lindzen emploie le mot « meme »  qui désigne un élément culturel reconnaissable, répliqué et transmis par l’imitation du comportement d’un individu par d’autres individus.  (Source : http://www.linguee.fr/francais-anglais).https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me

Commentaire publié le 26 mai 2014

https://www.wsj.com/articles/joseph-bast-and-roy-spencer-the-myth-of-the-climate-change-97-1401145980?tesla=y

Voir aussi

http://www.drroyspencer.com/2014/05/ill-see-your-97-percent-and-raise-you-3-percent/

https://wattsupwiththat.com/2014/05/30/the-myth-of-the-97-climate-change-consensus/

https://www.cfact.org/2014/05/30/the-myth-of-the-97-climate-change-consensus/

       http://www.csmonitor.com/Science/2017/0330/How-climate-skeptics-are-trying-to-influence-200-000-science-teachers?cmpid=TW

 » For the record, of the nearly 70,000 peer-reviewed articles on global warming published in 2013 and 2014, four authors rejected the idea that humans are the main drivers of climate change. The atmospheric carbon concentration is 44 percent higher than it was in pre-industrial times (and rising), and 2016 was the planet’s hottest year ever, breaking the previous record holders 2015 and 2014.  »

4 La « Sun Belt » (en français la « Ceinture du Soleil ») se compose des États du Sud et de l’Ouest des États-Unis présentant un dynamisme économique, un cadre de vie et une zone ensoleillée agréable (wikipedia).

5 NdT     Pour la série des mesures satellitaires de la basse troposphère en moyenne globale  dite RSS/MSU et publiée par REMS la meilleure approximation linéaire de janvier 1999 à décembre 2015  est  0,23°C -0,00046 (t-1999) soit moins 0,046°C par siècle équivalent à une totale absence de réchauffement (aussi appelé « pause » ou hiatus » du réchauffement); sur janvier 1999 à décembre 1997 cette meilleure approximation linéaire est -0,03°C + 0,0082 (t-1979) soit +0,82°C par siècle. Les années 1998 et 2016  sont celles de deux grands El Niño  avec certains mois à plus de 0,7°C par rapport aux mêmes mois des années antérieures.

6 NdT       Après le grand El Niño de 2016, les températures « mondiales moyennes » sont en février 2017 revenues -ou presque- à leur valeur moyenne sur 1999-2015. Ci-dessous le tracé de deux séries des anomalies des températures « mondiales » moyennes RSS-MSU de la basse troposphère  et HadCRUT de la surface.  Elles n’ont pas la même référence et sont décalées entre elles de quelques dixièmes de degré : moyennes sur 1999-2015 de 0,26°C pour la première et de 0,49°C pour la seconde.

7 NdT       Les réchauffements très comparables observés de 1860 à 1878 et de 1920 à 1941 ne sauraient être attribués  aux « émissions anthropiques » venant de combustibles fossiles car ces émissions étaient alors extrêmement faibles (de 100 à  200 M t-C/an vers 1870, 1000 M t-C/an vers 1940) comparées à celles de 1978-1998 (6000 M t-C/an), elles mêmes de l’ordre de 3% des dégazages annuels naturels de CO2  par les océans (en zone intertropicale) et par les sols (de l’ordre de 160 000 M t-C/an).

8 NdT      Vallée de la mort en Californie, vers 36°N, avec des moyennes des températures maximales sur 24 heures atteignant 46°C en juillet.

9  NdT      Températures moyennes au sommet (8848 m)  de l’ordre de -35°C en hiver et -17°C en juillet.

10 NdT       Cette plage dont les bornes sont dans un rapport un à trois a été décrétée en 1979 par une commission  présidée par le météorologiste américain Jules Charney ; les dizaines de milliards de dollars dépensés depuis  par les divers états pour le financement de la « recherche climatique » n’ont pas permis de mieux préciser cette fourchette qui figure encore et toujours dans le dernier rapport du GIEC (AR5, 2013).

Ce concept fait l’hypothèse que la modulation de la teneur en vapeur d’eau  des hautes couches de la troposphère (celles  d’où la vapeur d’eau rayonne effectivement vers le cosmos et assure)  n’efface pas en quelques heures ou jours les effets des variations sur la même période des teneurs de l’air en CO2.

11 http://journals.ametsoc.org/doi/pdf/10.1175/BAMS-D-15-00135.1

12 NdT    La période de calibration est par exemple de 140 ans (1850-1990) et les multiples paramètres ajustables sont ajustés pour que l’anomalie de la température moyenne global ne s’écarte pas trop des observations; la période de prédiction ira alors de1991 à, par exemple, 2100.

13 NdT   La NOAA National Oceanic and Atmospheric Administration est une agence du département (ministère) du commerce des USA, chargée entre autres de la météorologie. Une enquête a été lancée par une commission du Sénat des Etats-Unis.

https://science.house.gov/news/press-releases/former-noaa-scientist-confirms-colleagues-manipulated-climate-records

http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-4192182/World-leaders-duped-manipulated-global-warming-data.html 

http://www.nationalreview.com/article/444942/john-bates-whistleblower-climate-scientist-smeared-global-warming-advocates

La revue Science a publié un article d’un journaliste visant à minimiser l’ampleur de la fraude : http://www.sciencemag.org/news/2017/02/how-culture-clash-noaa-led-flap-over-high-profile-warming-pause-study

Notons que les données et même les programmes de calcul employés par Karl et al. ont « bizarrement » disparu à cause « d’une panne d’ordinateur », ce en violation de toutes les procédures d’archivage des données et des programmes réglementées dans des institutions qui archivent de très gros volumes de données.

Ces procédures sont en partie décrites dans  https://judithcurry.com/2017/02/04/climate-scientists-versus-climate-data/

14 NdT  En anglais « hockey stick » ; le lecteur curieux trouvera une documentation complète sur le site

https://climateaudit.org/multiproxy-pdfs/ site tenu par le découvreur de cette fraude, ingénieur des mines et canadien, ce qui explique la référence au hockey sur glace.

15 NdT   Aussi appelé Pinus aristata longaeva, il pousse entre 2100 m et 3700 m dans les montagnes de l’ouest des USA et a une longévité exceptionnelle, de 4000 ans à 5000 ans.

16  Roger Pielke Jr. The Rightful Place of Science: Disasters and Climate Change Paperback, 124 pages – November 1, 2014

17 http://www.ipcc.ch/report/srex/ MANAGING THE RISKS OF EXTREME EVENTS AND DISASTERS TO ADVANCE CLIMATE CHANGE ADAPTATION, 2012, Cambridge University Press, 582 pages (31 M Octets)

18  Emery K. O., Aubrey D. G.    Sea Levels, Land Levels, and Tide Gauges, Springer, 1991, 237 pages

19 Carl Wunsch,  Rui M. Ponte, Patrick Heimbach, Decadal Trends in Sea Level Patterns : 1993–2004 Journal of Climate, AMS, 15 Dec. 2007,  pp. 5889-5911

Extrait du résumé:  » Estimates made here produce a global mean of about 1.6 mm yr−1, or about 60% of the pure altimetric estimate, of which about 70% is from the addition of freshwater. »

20 NdT  Les marégraphes équipés de GPS de haute précision permettent des calculs du mouvement du sol et du niveau des mers et même de la variation de la quantité d’eau.

Voir articles du professeur  Guy Wöppelmann: http://marine-climate.uib.es/SLR2015/presentations/Woppelmann.pdf  Wöppelmann, G. et al. Rates of sea-level change over the past century in a geocentric reference frame. Geophysical Research Letters 36: 10.1029/2009GL038720.

Autres articles sur http://www.co2science.org/articles/V12/N40/C1.php

21 NdT  Voir par exemple http://www.climate4you.com/SeaIce.htm pour des graphiques des ces surfaces de banquise

22 NdT   Depuis 1980 les modèles prédisent, pour un doublement de la teneur de l’air en CO2, en Arctique, +12°C en hiver,  mais seulement +2°C en été. Les observations pour la basse troposphère polaire (série UAH MSU v6)  sont rapportées aux figures ci-dessous pour décembre et pour janvier.

Les +12°C en hiver dits par les « modèles » pour un doublement de la teneur en CO2   donnerait, sur ces mois d’hiver, sur 1978-2017, selon les formules usuelles  12°C ln(403 ppm / 335 ppm) / ln(2) = + 3,2°C   … qui ne sont pas du tout observés sur les figures ci-dessus !

23 https://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/050/mwr-050-11-0589a.pdf

You ask, I provide. November 2nd, 1922. Arctic Ocean Getting Warm; Seals Vanish and Icebergs Melt.

24  NdT   Henry Louis Mencken (1880-1956) journaliste américain

25  NdT   Dans le monde du marketing, les focus groups, ou réunions de consommateurs, sont perçus comme des outils privilégiés afin de procéder à une analyse concernant les nouveaux produits et services.

Le focus groupe permet aux entreprises qui le désirent de développer, tester et discuter des noms, des matériaux de conditionnement, des emballages, avant de les commercialiser. Cette démarche permet aussi de recueillir des informations sur le potentiel du marché et la réaction du public, pour que le produit ou service, soit largement accepté. (Wikipedia)

26    http://www.istockphoto.com/fr/photo/dernier-ours-polaire-gm135183496-4095333

27   Son site est https://polarbearscience.com/

28  NdT   La température de fusion du plomb est 327°C.

La température de surface de Vénus, 462 °C,  est une conséquence de la masse de son atmosphère 100 fois celle de l’atmosphère de la Terre.

La relation  entre température et pression T/Tref = (P/Pref) R/(Cp+|Ch|) vaut sur Terre     T/ (255 K) = (P/(0,53 atm))0,19   et sur Vénus T/(243 K) = (P/(0,1 atm))0,16 avec en surface  une pression P=1 atmosphère sur Terre contre P= 92 atmosphère sur Vénus.

Les 255 K et 243 K sont les Tref , températures équivalentes de rayonnement de la couche qui assure le gros du rayonnement de la planète vers le cosmos et Pref  la position de ces couches, respectivement vers 5 km et vers 60 km. Le gradient de température, g/(Cp+ |Ch|)  entre cette couche  et la surface est de 6,5 °C/km sur Terre et de 8,2 °C/km sur Vénus, d’où  les températures de surface de 255 + 5 x 6,5 = 287,5 K (14,4 °C) sur Terre et  243 + 60 x 8,2 = 735 K (462 °C) sur Vénus.

 

 

 

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101.  micfa | 26/08/2017 @ 10:29 Répondre à ce commentaire

volauvent (#96), On est tellement formatés au réchauffement que ces valeurs peuvent paraître bizarres. Les sites de météo publient les données brutes quotidiennes, mensuelles et annuelles de toutes les stations. Il suffit de vérifier qu’il n’y ait pas d’erreurs (toujours possibles) de les intégrer dans un tableur qui se charge d’effectuer les calculs fastidieux en quelques minutes. On constate que les tendances sont analogues, hausse jusqu’en 2000, puis fort ralentissement, cela me paraît donc tout à fait crédible. Le plus surprenant est la nette hausse au mont-Aigoual puis la baisse assez brutale.

102.  volauvent | 27/08/2017 @ 9:10 Répondre à ce commentaire

mais zimba parle de 10 degrés par siècle….

103.  tsih | 27/08/2017 @ 9:33 Répondre à ce commentaire

zimba (#89),

Est-ce que quelqu’un a donc une explication pour ce réchauffement qui n’est pas dû au CO2 ?

Que ce réchauffement soit dû en totalité, en partie ou pas du tout au C02, on n’en sait trop rien, seul l’avenir permettra certainement d’en savoir et d’en dire plus.
De toute façon ça n’a guère d’importance puisque même si c’était 100 % CO2, personne, absolument personne ne pourra sérieusement y « remédier ». C’est hors du champ des possibilités du petit homo sapiens en général et évidemment des benêts réchauffistes en particulier

104.  lemiere jacques | 27/08/2017 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

zimba (#89), Courtillot ( et d’autres me semble t il) a aussi constaté une augmentation en europe ..mais façon palier et il fait remarquer que les modèles sont incapables de reproduire la forme des variations et on doit toujours admettre que les modèles sont capables de saisir la tendance sans saisir les subtilités du climat.. c’est vraiment curieux, cette façon de considérer que les variations naturelles que l’on constate bel ne doivent servir qu’à expliquer un peu les défaillances des capacités prédictives des modèles.

Le jour ou on comprendra vraiment la variabilité naturelle alors les attributions causales feront un peu plus sens, en attendant…il faut croire

105.  Christial | 27/08/2017 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#104),
Tous les moyens humains et financiers ont été affecté par le GIEC, conformément à sa mission initiale, à la mise en avant des GES dans l’explication du réchauffement climatique et toutes les réponses des études scientifiques, pour être recevables et entendues, doivent aller vers cette conclusion.
Au surplus, pour mettre si j’ose dire du charbon dans la machine à finance et obtenir toujours plus de crédits, les prévisions ont vite tournées au catastrophisme avec la complicité des medias.
Il n’est donc pas étonnant que notre compréhension de la variabilité naturelle soit encore insuffisante. La réponse à zimba à la question reprise par tsih n’a pas de réponse précise dans ces causes et quantifiable, sauf que le réchauffement actuel n’a rien d’exceptionnel, CO2 ou pas.

106.  Hug | 27/08/2017 @ 12:36 Répondre à ce commentaire

tsih (#103),

C’est hors du champ des possibilités du petit homo sapiens en général et évidemment des benêts réchauffistes en particulier

Allons, allons, pas de défaitisme que diable. Avec notre Don Quichotte français du 21eme siècle, désormais ministre, qui a compris, lui, que les moulins à vent ne sont pas nos ennemis mais nos alliés et qu’il faut les multiplier au lieu de les combattre, pour nous aider à combattre le véritable ennemi – l’affreux céhodeux invisible qui a l’outrecuidance de verdir la planète et de bonifier les récoltes agricoles – pas de doute que nous réussirons à la rendre great again notre planète. Impossible n’est pas français ! Ah non mais !.

107.  zimba | 27/08/2017 @ 16:52 Répondre à ce commentaire

bilité naturelle n’est pas une réponse à la question. La courbe moyenne qui est montée depuis 1980 puis est restée à cet état haut (plus de 1°C, car on n’est pas revenu au niveau bas initial), de 1997 à 2011, et est clairement reparti à la hausse ces dernières années (2014,2015,2016). Après les 8 premiers mois de 2017, celle ci devrait confirmer la tendance (bien sûr si la fin d’année ne débute le refroidissement brutal annoncé par certains … Bigre !!!). Mais donc pour en revenir à ma question initiale, si ce n’est pas le co2 qui est la cause, quelle est elle ? (Le soleil étant depuis plusieurs années en cycle « faible »).

108.  zimba | 27/08/2017 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

Rien d’exceptionnel c’est subjectif. Pour beaucoup par chez nous dans le sud, l’adaptation n’est pas si facile. Les personnes âgées qui vivent toutes ces canicules péniblement posent question pour l’avenir. Car +2°C par rapport à une moyenne de 12°C , c’est près de 15 %. Et nous habitons un pays tempéré. J’ai souvent mentionné le sort des populations ( pauvres) en Inde, Pakistan, moyen orient ou Afrique qui ont connu des canicules depassant les seuils lethaux avec des dégâts humains considerables.Pas évident tout cela …

109.  zimba | 27/08/2017 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

Les engrais chimiques aussi font verdir et pousser la végétation. Mais ils ne font pas que ça.

110.  Nicias | 27/08/2017 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

zimba (#108),

Pour beaucoup par chez nous dans le sud, l’adaptation n’est pas si facile

Le mieux est alors de déménager dans un pays plus « clément ». Je vous suggère le Qatar ou le Koweït, températures fréquemment de plus de 50°C et espérance de vie dépassant les 78 ans (avec une mortalité infantile de chiotte en plus…).

Car +2°C par rapport à une moyenne de 12°C , c’est près de 15 %

Là aussi, il existe des solutions. Il faut convertir en Kelvin, on passe de +2 K par rapport à une moyenne de 285 K et fini l’anxiété.

111.  the fritz | 27/08/2017 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

tsih (#103),

Que ce réchauffement soit dû en totalité, en partie ou pas du tout au C02, on n’en sait trop rien, seul l’avenir permettra certainement d’en savoir et d’en dire plus

Je ne pensais pas que vous poussiez votre scepticisme jusqu’à ce point; d’ailleurs , ce n’est plus du scepticisme mais du nihilisme

112.  tsih | 27/08/2017 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

zimba (#107),

Ce que vous pouvez faire si vous pensez que c’est le CO2 qui est le coupable, ce qui est fort possible selon moi, et fait ainsi souffrir et mourir les petits vieux de votre région c’est déjà d’arrêter vous même d’en produire. Pas de voiture, pas d’ordinateur, pas d’hôpital, pas de médicaments, aller à pied (nu) là où vous devez aller, cultiver toute votre pitance à la main, élever quelques poules, cultiver les céréales dont elles ont besoin toujours à la main bien sûr, cultiver itou votre lin, le filer et le tisser toujours itou à la main pour avoir quelque chose à se mettre sur le dos, pas de chauffage l’hiver sauf un petit feu de bois que vous aurez coupé vous-même à la main etc etc. Bref comme nos ancêtres du Moyen Age qui vivaient très bien avec que des énergies renouvelables et ne produisaient pas trop de CO2..
Cela vous occupera et vous n’aurez plus du tout ni le temps, ni l’énergie, ni le loisir de vous poser la question de l’origine du réchauffement climatique.
Et si vous voulez encore faire mieux vous pouvez même arrêter de respirer et encourager ou obliger votre entourage à faire de même pour que les petits vieux de demain ne souffrent plus de la canicule.
Rien ne vaut l’exemple pour convaincre.

113.  tsih | 27/08/2017 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

zimba (#109),

Les engrais chimiques aussi font verdir et pousser la végétation. Mais ils ne font pas que ça.

En effet. Tenez, c’est comme l’eau, elle aussi fait verdir et pousser la végétation. Mais elle ne fait pas que ça.
De temps en temps elle noie un ou deux benêts réchauffistes pendant leurs vacances.

114.  the fritz | 27/08/2017 @ 19:28 Répondre à ce commentaire

tsih (#112),

Ce que vous pouvez faire si vous pensez que c’est le CO2 qui est le coupable,

Apparemment, si j’ai bien compris votre post précédent , vous êtes en partie en accord avec Zimba

115.  Araucan | 27/08/2017 @ 21:03 Répondre à ce commentaire

zimba (#109),
Les engrais sans l’eau et le CO2, ce n’est très utile à la végétation…
Si vous cherchez un endroit plus clément, venez dans la région Grand Est : on peut trouver à se loger à des prix abordables, les étés plus chauds sont vraiment appréciés et les maisons traditionnelles savent rester fraîches et les hivers ont encore quelques minimes appréciables (-14 cet hiver) avec ou sans neige … et faire son bois est un sport très prapiqué ! 😃

116.  zimba | 28/08/2017 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

Non mais à part un humour un peu limite, vous dites que vous pensez que c’est le co2 le responsable ? Ah bon ? Ma question était que tous les présents sur ce site affirment le contraire, et donc quelle était la cause réelle du réchauffement (puisque soleil en phase faible) ! Au final l’argumentation n’avance guère. …

117.  zimba | 28/08/2017 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

Merci pour l’invitation c’est sympa mais je préfère mes Pyrénées. Pour le bois je suis bien d’accord avec vous. Depuis tout jeune je coupais et fendais le bois avec mon père , c’est pas désagréable (même si à l’époque c’était aux coings, et à la masse…).

118.  tsih | 28/08/2017 @ 18:49 Répondre à ce commentaire

Ah bon ? Ma question était que tous les présents sur ce site affirment le contraire

Eh bien c’est qu’il faut peut-être mettre en question votre question.

Au final l’argumentation n’avance guère. …

Evidemment puisque vous êtes incapable d’en avancer ne fût-ce que l’ombre du début d’un seul face à ce qu’on vous dit. On vous a dit l’état de la science: on ne sait pas chiffrer l’effet du CO2 avec quelque certitude,, même le premier chiffre significatif de la sensibilité climatique au doublement du CO2 on ne le connait pas ! Il varie de 1 à 7 °C selon l’âge du capitaine. Alors on attend toujours avec avidité que vous nous montriez un article scientifique ( pas un article de benêt réchauffiste) disant le contraire.

Et surtout, surtout, surtout on attend toujours votre « argumentation » à propos de ça:

Ce que vous pouvez faire si vous pensez que c’est le CO2 qui est le coupable, ce qui est fort possible selon moi, et fait ainsi souffrir et mourir les petits vieux de votre région c’est déjà d’arrêter vous même d’en produire. Pas de voiture, pas d’ordinateur, pas d’hôpital, pas de médicaments, aller à pied (nu) là où vous devez aller, cultiver toute votre pitance à la main, élever quelques poules, cultiver les céréales dont elles ont besoin toujours à la main bien sûr, cultiver itou votre lin, le filer et le tisser toujours itou à la main pour avoir quelque chose à se mettre sur le dos, pas de chauffage l’hiver sauf un petit feu de bois que vous aurez coupé vous-même à la main etc etc. Bref comme nos ancêtres du Moyen Age qui vivaient très bien avec que des énergies renouvelables et ne produisaient pas trop de CO2..
Cela vous occupera et vous n’aurez plus du tout ni le temps, ni l’énergie, ni le loisir de vous poser la question de l’origine du réchauffement climatique.
Et si vous voulez encore faire mieux vous pouvez même arrêter de respirer et encourager ou obliger votre entourage à faire de même pour que les petits vieux de demain ne souffrent plus de la canicule.
Rien ne vaut l’exemple pour convaincre.

Car ceci n’était pas du tout de l’humour .

119.  tsih | 28/08/2017 @ 18:59 Répondre à ce commentaire

zimba (#117),

même si à l’époque c’était aux coings, et à la masse…

Eh bien justement, réjouissez-vous, grâce à la croisade contre le méchant CO2, ce le sera de nouveau demain, enfin pour ceux qui auront encore le privilège d’avoir du bois à couper, mais ce sera tout de même plutôt au coin et à la masse. Les coings eux se cueilleront pour ceux qui auront le privilège d’avoir un cognassier.

Et à propos de coin et de masse, vous oubliez que c’est de l’acier et donc du fer et leur fabrication produit beaucoup de CO2. Alors il vaudrait mieux passer à la hache de pierre taillée comme en Nouvelle Guinée.

120.  Christial | 29/08/2017 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

zimba (#117), je coupais et fendais le bois avec mon père , c’est pas désagréable (même si à l’époque c’était aux coings, et à la masse…).

Un coing pas trop mûr, je suppose.

121.  Araucan | 29/08/2017 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

zimba (#116),
Pour résumer, tant que l’on ne connaît pas les déterminants quantifiés de la variabilité naturelle (cycles de 30 ou 60 ans, variations de type optimum romain, moyen âge et leurs pendants type petit âge glaciaire, autres), il est difficile de faire la part du CO2 y compris actuellement. Ces facteurs peuvent être les oscillations océaniques et leurs couplages/ découplages, l’activité volcanique (aérosols), l’activité solaire et ses effets sur l’induction de nuages, … Tout attribuer au CO2 est excessif : comme les sceptiques ne sont pas une secte, il n’y a pas d’explication unique.
Bien sûr, les variations régionales seraient aussi à traiter.
Ex Pyrénéen : les variations de la limite basse du sapin en altitude …

122.  patilleverte | 30/08/2017 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

A propos de « magie » (voir titre de l’article) :
http://www.futura-sciences.com.....e-etude%5D
Et hop d’un coût (fôte volontaire) de baguette magique, 100% renouvelable (et sans nuke, coucou Michel, ni « bio » carburants), pas cher, presque partout, et créateur de millions d’emplois dans (presque) le monde entier.
Ahhh Science (?) quand tu nous tiens !
Quelques commentaires pas piqués des vers du bon sens…

123.  patilleverte | 30/08/2017 @ 14:51 Répondre à ce commentaire

Araucan (#121),
Ah, si il suffisait d’avoir votre bon sens smile

124.  lemiere jacques | 30/08/2017 @ 19:43 Répondre à ce commentaire

zimba (#116), on ne vous dit pas ça…
on vous dit la science se fout de ce qu’on pense ou de ce qu’on croit , elle demande des preuves …
en accord avec la neoscience moderne préliminaire à ‘application du principe de précaution, la science a réussi a démontrer qu’une catastrophe climatique n’était pas impossible, conclusion à la quelle n’importe qui, qui admet qu’il ne saisit pas les mécanismes qui conduit le climat à être ce qu’il est , avait déjà abouti.
et ça c’est sensé être un grand progrès..ce qui me laisse songeur.

125.  zimba | 30/08/2017 @ 20:01 Répondre à ce commentaire

Merci Araucan pour votre réponse claire et respectueuse. C’est bien plus agréable que de recevoir des moqueries. Desolé pour les fautes d’orthographe, tout le monde n’a pas eu la chance de faire de grandes études. Je ne donne pas d’arguments car je n’en ai pas, et c’est bien pour cela que je m’adresse (poliment) à ceux qui ont déjà potassé le sujet et qui peuvent m’aider à comprendre. Si c’est pas trop compliqué pour un néophyte du moins ! Et là ça va. En gros on ne peut pas quantifier précisément les influences de toutes les causes possibles ou probables du réchauffement, sans en exclure aucune. J’avoue que je ne comprenais pas tout le tapage médiatique autour des GES si ceux ci n’avaient aucune influence.
A propos de coin, c’est pas grave , chez nous dans le sud on prononce COINNNGG !
Amistat

126.  Araucan | 30/08/2017 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

zimba (#125),
Avec plaisir !
L’important, c’est de chercher à comprendre (NB: l’eau -vapeur d’eau – est aussi un GEs et il y en a beaucoup plus que du CO2 dans l’atmosphère ).
patilleverte (#123),
😊

127.  Murps | 30/08/2017 @ 21:28 Répondre à ce commentaire

zimba (#125),

En gros on ne peut pas quantifier précisément les influences de toutes les causes possibles ou probables du réchauffement, sans en exclure aucune.

Je trouve que ça n’est pas mal résumé pour un quidam qui débarque en expliquant qu’il n’y comprend rien…

J’aurais juste ajouté que la notion de réchauffement est elle-même sujette à caution.
Torturer les données de température jusqu’à ce qu’elles avouent un pénible +0.8 °C sur un siècle est une chose, clamer qu’on « observe » les effets de ce « réchauffement » ici et là en est une autre.

128.  Christial | 31/08/2017 @ 8:12 Répondre à ce commentaire

zimba (#125),

A propos de coin, c’est pas grave , chez nous dans le sud on prononce COINNNGG !

Faute bénigne, mettons à ce petit échange un poing final.

129.  tsih | 31/08/2017 @ 8:18 Répondre à ce commentaire

zimba (#125),

Navré de vous avoir bousculé un peu. Votre « naïveté » a l’air sincère.

Notez que tout le monde ne pense pas exactement la même chose ici mais il me semble que tous sont excédés par le matraquage imbécile et ignare à propos du réchauffement climatique et autres problèmes environnementaux et du bouc émissaire proclamé urbi et orbi que constitue le CO2 alors que tous les autres facteurs avérés et bien réels, eux, mais politiquement pas corrects et pas porteurs, (comme l’urbanisation et le bétonnage comme cause des inondations, par exemple) sont magistralement ignorés et balayés sous le tapis.
Pour ma part je pense que le réchauffement est incontestable et parfaitement clair et observable même par un individu lambda s’il a gardé quelque contact avec la nature depuis quelques décennies. Moi qui navigue depuis 50 ans à la voile les changements du « temps » en mer qui sont associés à ça sont très perceptibles et reconnus par tous ceux qui sont concernés.
Et pour ma part je n’exclue pas plus la responsabilité éventuelle des rejets de CO2 par les hommes mais la science n’a pas pu et ne peut le démontrer clairement actuellement et il y a bien d’autres choses que le CO2 qui jouent en matière de climat.
Enfin, même s’il s’avère que c’est le CO2 qui est en cause, il n’est pas réellement possible de ‘remédier » à ça et de réduire drastiquement comme il faudrait, soi-disant, les émissions sans faire beaucoup plus de mal que de bien.
La réalité c’est ça et personne n’y peut rien.
On sortira certainement un jour des fossiles mais on ne peut pas vraiment aller plus vite que la musique pour cause de climat, les technologies ne sont pas prêtes et il n’y a rien qui peut remplacer sérieusement les fossiles pour le moment.

130.  MichelLN35 | 31/08/2017 @ 10:47 Répondre à ce commentaire

@ zimba (#125), Murps | 30/08/2017 @ 21:28

Merci à Murps pour sa remarque très pédagogique. J’ajoute que la principale « mesure » d’une éventuelle variation en réchauffement ou en refroidissement, est celle de la température, grandeur dite intensive, moyennée à outrance alors que c’est sujet à caution pour cette raison et dont les variations sont censées mesurer des variations d’énergie cinétique dans l’atmosphère aussi bien que les corps solides ou liquides.

Or, tous les thermomètres, y compris les électriques, sont calibrés, c’est-à-dire leurs valeurs « corrigées », sur des thermomètres à dilatation, surtout de mercure ; il s’agit donc de mesurer des variations de volumes pour représenter des variations d’énergie cinétique. Un volume c’est un x^3, une énergie cinétique, c’est le produit d’une masse M*par la moyenne des carrés des vitesses, v, des molécules qui la compose, M*v^2, donc en x^2. S’il existe dans les valeurs des tables de correction des mesures électriques, une relation linéaire entre les racines cubiques des x^3 et carrées des x^2, et elle existe, il ne peut pas y avoir aussi une relation linéaire, comme les échelles de Fahrenheit, Celsius et Kelvin, entre les puissances, températures et énergies, correspondantes.

Cette observation, dont j’ai analysé certaines conséquences dans divers papiers ici : https://dropcanvas.com/gru2o explique, à mon avis, pourquoi tous les discours de la « science » climatique sont à revoir de fond en comble. La remarque de Murps : « J’aurais juste ajouté que la notion de réchauffement est elle-même sujette à caution. » est tout à fait juste et je vais même plus loin, il n’y a pas d’effet de serre démontré dans l’atmosphère (voir Gerlich et Tscheuschner), ni de réchauffement climatique de responsabilité humaine et comme l’ont annoncé Latif et Keenleside (auteurs majeurs du GICC) en 2008, nous sommes entrés dans une période froide. Je la pense liée aux cycles solaires ; elle est attestée par les êtres vivants comme les plantes, par exemple en Allemagne et le taux de mortalité humaine en France.

Je dis tout ceci depuis pas mal de temps et mes dropcanvas sont très visités, je ne comprends pas pourquoi personne ne veut discuter de ce problème, fondamental à mon avis, puisqu’il invalide toutes les mesures de températures en climato. Une adresse mail y est disponible écrivez moi.

Comme Zimba je ne suis pas physicien, ni ingénieur mais je ne confonds pas la moyenne des puissances et la puissance de la moyenne. L’erreur des climatologues n’est pas principalement l’intensivité de la grandeur température mais la dimension ou l’ordre des grandeurs volume spécifique et énergie cinétique.

Physiciens, mathématiciens, ingénieurs, au travail, ce ne sont pas mes principales compétences. Si je me trompe lourdement, alors vous devez pouvoir me le démontrer et me convaincre. Merci d’avance.

131.  jdrien | 31/08/2017 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#130),

Comme Zimba je ne suis pas physicien, ni ingénieur

et vous pensez avoir raison contre tous les physiciens et ingénieurs qui pratiquent la thermodynamique. Si vous aviez raison, il y a longtemps que cela aurait dû coincer quelque part. Que faites vous des expériences de Charles,Gay-Lussac, Joule et bien d’autres?

132.  lemiere jacques | 31/08/2017 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

zimba (#125),vous vous posez des questions…c’est déjà beaucoup, si vous refusez de regarder les choses de près , c’est à dire du point de vue quantitatif et des hypothèses physiques nécessaires pour quantifier l’effet de l’homme sur le climat , ça ne sert à rien de venir ici et à vrai dire il vous suffit de choisir les gens qui vous semble les plus ..crédibles… croire le giex est une position tout à fait respectable..mais sachez bien que des arguments comme le consensus ou le fait que la majorité des scientifiques pensent une chose PROUVE qu’il ne s’agit plus de science, soit ce qu’on sait sur la base des faits et de la logique.

je peux vous donner ma position
je crois à l’augmentation des températures de surface..
j’admets très bien que une augmentation du taux de CO2 conduise à une augmentation de l’énergie dans le système climatique en gros la température augmente..
pour le reste j’admets ma complète ignorance, mais surtout je n’arrive pas à comprendre comment certains peuvent dire qu’ils savent .

133.  zimba | 1/09/2017 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

@lemiere jacques.
Merci à vous aussi.je suis à l’écoute de tous les avis, en essayant de voir à mon échelle de connaissances si ça me semble cohérent ou crédible. Car il y a des positions si différentes qu’on s’y perd un peu. Ça me semble assez logique de penser que l’on ne sait pas quantifier de manière précise ces effets mais qu’on ne peut pas non plus les nier. Il n’y a qu’à voir la difficulté de les modéliser avec des ordinateurs à puissance de calcul considérable. Et les effets de latence, de retro action et autres ajoutent sûrement de l’incertitude. Mais globalement ça progressera sans doute avec le temps.

134.  volauvent | 1/09/2017 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

zimba (#133),

Ça me semble assez logique de penser que l’on ne sait pas quantifier de manière précise ces effets mais qu’on ne peut pas non plus les nier.

Ce que l’on sait, c’est que les prévisions antérieures des modèles informatiques sont surévaluées, cela est factuel.
Ce que l’on sait aussi, c’est que les dernières études de sensibilité climatique (c’est à dire l’élévation de température pour un doublement du CO2) convergent toutes vers la fourchette basse (1,5 degrés) indiquée par le GIEC
Ce que l’on ne sait pas, ce sont les futures variations naturelles.
En conclusion, soit on s’abstient de bâtir l’avenir de l’humanité sur des absences de connaissances, soit on fait de la précaution. Dans ce cas, il faut aussi bien prévoir de s’adapter à un réchauffement qu’à un refroidissement.

135.  Gilles des Landes | 1/09/2017 @ 14:03 Répondre à ce commentaire

tsih (#129),

Pour ma part je pense que le réchauffement est incontestable et parfaitement clair et observable même par un individu lambda s’il a gardé quelque contact avec la nature depuis quelques décennies.

Désolé de vous contredire même si je suis d’accord avec le reste de votre exposé, mais, comme le dit si bien Vincent Courtillot, l’augmentation de température (soit 0,7 °C sur un siècle) ne peut pas être perçue par l’Homme. Ce sont les médias qui donnent une « sensation » inconsciente que les températures augmentent. Tout comme « on a l’impression » qu’il y a plus de phénomènes extrêmes que par le passé…

136.  zimba | 1/09/2017 @ 17:46 Répondre à ce commentaire

Non moi je partage le fait que cette différence de T° est « observable » pour ceux qui sont ( hélas) assez vieux pour avoir connu les années 60 et 70. C’est d’ailleurs la raison qui m’a conduit à tracer les relevés effectués depuis ces années là . Tsyl parle des vents marins, pour ma part ce sont les environnements de montagne (que je pratique depuis presque 50 ans dans mes Pyrénées). Je vous fais grace des glaciers dont tout le monde a déjà parlé (bientôt on passera sans piolet ni crampons !!!), mais les arbres, oiseaux migrateurs, certains batraciens , que l’on voit de moins en moins, et certains éléments météo comme les vents, les orages qui semblent gagner en puissance. Pour en revenir aux chiffres,, si les 0.7°C par siècle donnes par Courtillot concernent la moyenne mondiale ( dont beaucoup disent qu’elle peut être sujette à caution), on parle assez peu du fait que les variations sont loin d’être homogènes pour toutes latitudes, les continents ou les hémisphères. Pour ce qui concerne les stations du SO ici que j’ai relevées, il s’agit plutôt de +1.5°C en 50 ans donc un gradient 4 fois supérieur. Et ceci pour une valeur de départ de 12°C donc un delta important en pourcentage. En soulignant aussi que ce n’est pas une progression linéaire, mais avec des rampes assez marquées (années 80 puis années 90) , des palliers (1998-2010) et à nouveau une tendance à la hausse. Pour la suite , on peut consulter madame Irma, si elle n’est pas à la solde du GIEC du moins !!!

137.  phi | 1/09/2017 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

zimba (#136),

Pour ce qui concerne les stations du SO ici que j’ai relevées, il s’agit plutôt de +1.5°C en 50 ans …

Sur quel jeu de données vous basez-vous ?

Je vous fais grace des glaciers dont tout le monde a déjà parlé…

Oui, leur retrait commence au milieu du XIXème siècle alors que le CO2 ne pouvait pas être incriminé.

138.  tsih | 1/09/2017 @ 19:34 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#135),

Je ne peux pas parler pour le Sud-Ouest mais dans les régions où j’ai pu moi-même comparer depuis 50 ans ( Bretagne et aussi un peu le Nord-Est ) l’évolution est vraiment bien perceptible et je ne vois comment on pourrait la louper. Les étés sont plus chauds et plus secs et les hivers moins froids que dans les années 1960-1970. C’est aussi noté par les agriculteurs qui ne s’en laissent pas conter en général. Tout comme les marins et en matière nautique, ce n’est pas les changements de températures qui sont frappants mais les changements dans l’évolution de la météo. On note une sorte de ralentissement et une stagnation qui n’étaient pas coutumiers autrefois, et ceci semble (je dis bien, semble) vrai dans d’autres régions du monde où j’ai pu naviguer et séjourner en tout cas selon les dires des autochtones.

139.  zimba | 1/09/2017 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

C’est principalement les données de MF (oui je sais certains les remettent en doute), puis des releves giss, et j’ai comparé avec des relevés d’un ami de 80 ans qui a tenu un carnet de temp / pluvio et noté ses mesures (bien sûr je sais que ça va déclencher un flot de moqueries et critiques sur la précision de ce genre de mesures) , et enfin les chiffres de l’entreprise où je travaille dont les bancs d’essai enregistrent les pressions/ températures depuis la même époque. Alors il y a des « offsets » sur ces courbes et quelques données manquantes , mais au final les moyennes mobiles sur 10 ans présentent une allure similaire pour l’évolution depuis 50 ans. Et pour moi la corrélation est suffisante sans prétendre qu’il s’agit là d’une référence absolue. Pour les glaciers, oui j’ai lu que l’on pense qu’ils ont commencé à fondre au 19e, mais les vieilles photos d’après guerre (14-18) comparées à ce que j’ai connu en 75-80 et enfin ce que l’on voit aujourd’hui semblent montrer une diminution accélérée. Bon cela reste encore à vérifier.

140.  phi | 1/09/2017 @ 21:47 Répondre à ce commentaire

zimba (#139),

bien sûr je sais que ça va déclencher un flot de moqueries et critiques sur la précision de ce genre de mesures

Non, aucune raison. Cela peut même être précieux. Seriez-vous disposé à mettre ces séries originales à disposition ?

Les données de MF publiques sont toutes homogénéisées. Celles que l’on trouve chez GISS et GHCN sous le label brut sont également homogénéisées dans le cas français au moins.

Les séries homogénéisées ne sont plus des séries de températures mais une sommation des différences annuelles par segments homogènes. Il n’y a aucun mystère sur l’effet de ce traitement, il ajoute du réchauffement, c’est variable mais élevé, en général plus de 0.5 °C pour la seconde moitié du XXème siècle.

Dans les années 1970 et 1980 passablement de glaciers ont inversé leurs tendances. Décennies très froides donc en termes relatifs, si ces conditions avaient perduré, nous retournions dans un petit âge glaciaire.

Aujourd’hui, la fonte n’est pas plus importante que dans les années 1940, cela laisse supposer que nos étés du XXIème ne sont pas plus chauds que ceux de l’époque.

141.  jdrien | 1/09/2017 @ 22:07 Répondre à ce commentaire

tsih (#138), depuis plus de 50 ans que je fréquente les côtes bretonnes (sud) j’ai constaté beaucoup de variations de temps d’une année sur l’autre mais pas d’évolution, mais je ne suis sans doute pas assez sensible au changement (à part celui de mes rhumatismes) et je ne prétends pas avoir une vision statistique à moi tout seul.

142.  phi | 1/09/2017 @ 22:24 Répondre à ce commentaire

A propos, une autre évaluation de la fiabilité des courbes de températures. Et avant 1979, c’était comment ? Mystère !

143.  Cdt Michel e.r. | 1/09/2017 @ 23:11 Répondre à ce commentaire

phi (#142),

Il faut toujours bien avoir en tête la remarque que met Greenie Watch en haut de sa page d’accueil

Le graphe CRU . Notez qu’il est étalonné au dixième degré de degré Celsius et que même cette petite quantité de réchauffement a commencé bien avant la fin du 20ème siècle. La ligne horizontale est totalement arbitraire, juste une astuce visuelle. Le graphique entier serait une ligne horizontale si elle était calibrée en degrés entiers – montrant ainsi un réchauffement ZERO.[Traduction Google]

144.  BenHague | 1/09/2017 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

jdrien (#141),

Effectivement moi non plus je n’ai pas de ressenti physique du réchauffement climatique ( mais je suis un urbain , pas porté sur les plantes). Le seul indice perceptible (pour moi) que j’ai en tête ,c’est la disparition progressive puis totale de la course de patins sur les canaux des Pays Bas. Il est de toutes façon très facile de voir si son ressenti est réel ou psychologique : il suffit de regarder les courbes de températures moyennes ( moyenne max et moyenne min) de la station météo la plus près de chez vous. Je pense que vous serez étonné des résultats. Bien sur il faut mettre l’échelle en degré ( ce que notre corps peut mesurer) et pas en dixième de degré (je met au defi quelqu’un capable de me dire qu’il fait plus chaud en sensatio a 22.7 degC plutot qu’a 22.5 degC) .

Il n’en demeure pas moins que le réchauffement climatique global est une réalité physique. La première étape fut l’acceptation de la température de surface moyenne comme indice de mesure : il s’agit d’un index composite qui n’est pas une température thermodynamique. Ce fut long et difficile mais aujourd’hui tout le monde s’y réfère. Incontestablement cet indice a évolué à la hausse depuis 40 ans … mais ce qui compte c’est l évolution des pattern meteo regionaux . Et la c’est un peu l’inconnu , car ( et je pense que toutes les personnes raisonnables carbocntristes et climatosceptiques) s’accordent pour dire que l’on est pas en mesure aujourd’hui de déduire l’evlution des pattern meteo regionaux á partir de l’indice de temperature global : certains bougeront beaucoup comme en Arctique lors des 30 dernieres années et d’autres très peu comme sous les tropiques ….

145.  amike | 2/09/2017 @ 7:52 Répondre à ce commentaire

Il y a d’un coté, des variations climatiques locales (par exemple, de 2005 à 2010, je trouvais régulièrement des mantes religieuses dans mon jardin en Lorraine. Depuis, rien), de l’autre, une urbanisation et une mécanisation agricole qui a considérablement asséché les terres (remembrement, canaux et fossés dans les forêts…).
Si je constate la disparition de la traditionnelle période de gel intense en hiver, elle n’a pas disparue et récemment encore (2010 je crois), on a eu un février froid qui n’avait rien à envier à février 1956.
Donc, que ce soit le recul du froid, ou l’adoucissement du climat, rien ne me pousse dans le climat lorrain à virer mes gros radiateurs ou remplacer mes tuiles plates par les rondes qu’on utilise dans le Var.

Et surtout, surtout, il suffit d’une simple nuit claire pour voir la température chuter considérablement, et se dire que les vents humides d’Ouest sont plus importants que les effets du GES permanent.

146.  lemiere jacques | 2/09/2017 @ 8:00 Répondre à ce commentaire

zimba (#139), c’est intéressant , mais ça n’apporte pas grand chose sur la position que vous pouvez avoir à propos du giec…
La météo change ,le climat change…et certains pensent avec des « oscillations » de l’ordre de plusieurs décades ce qui rend l’experience d’une vie peu pertinente sauf pour affirmer que tout le monde peut affirmer qu’il a vu le temps changer!
Les stations thermométriques sont bien jolies mais elles n’ont jamais été conçues pour mesurer un truc bien précis, aussi des indications climatiques autres sont intéressantes, on fait avec ce qu’on a ..Les stations sont des indicateurs météorologiques, mais flous , dont les mesures dépendent de changement de climat, de changements d’environnement proches et lointains et de variations du dispositif:change de thermomètre et tu verras les mesures changer car justement ils ne mesurent rien de précis …
Tout le monde le sait MAIS il y a l’acceptation un peu mystérieuse du fait que l’anomalie de temperature mesurées par ces trucs fait sens…
Mais c’est bien ce qui nourrit aussi le scepticisme de certains..on a pas grand chose au point de vue historique comme mesure fiable et suffisamment précise .. MAIS il y a une convergence d’éléments qui conduisent à cette affirmation « les températures de surface augmentent au moins globalement ( façon palier brutal en france dans les année 80 semble t il)..

Mais soit admettons que le climat local change… ça nous avance à quoi?
Devez vous croire le giec ?

Ce rca PUE au point de vue scientifique ( ce qu’on sait) « on » nos vend une théorie en nous la présentant comme un fait.. qui est ce on…rarement des scientifiques, ce sont des politiciens et des militants qui vous en parlent et qui accumulent des affirmations qui devraient conduire les climatologues a protester..or on entend pas grand chose..
affirmez que vous doutez qu’il soit possible de quantifier assez finement le climat pour prédire ou déterminer des causalités ( le CO2 cause ceci ou cela )…vous êtes un illuminé, un salaud sinon un criminel mais, bizarrement , vous ne recevez aucune précision sur les raisons qui peuvent conduire ceux qui vous agonisent d’injures à lever les incertitudes énormes qu’on a sur le climat sinon l’ignorance crase ! Il y a des gens qui pensent pour vous…
je vais rappeler qu en dépit du fait que douter de la quantification soit un crime…affirmer c’est pire que prévu…est systématiquement applaudi…autrement dit constater que la quantification échoue est cohérent avec l’interdiction de la remettre en doute: il est interdit de remettre en cause l’idée que le rca soit catastrophique…
rappelez qu’en science l’existence d’un consensus ne prouve rien, on rit de vous…or les consensus se font en science sur la validité théories les plus éprouvées par les fais connus , consensus qui au passage sont balayés par UN seul fait nouveau contradictoire…

Ce qui me choque hormis l’évidence du pourrissement du sujet par la politisation est la perversion de la logique..je pourrais pour diverses raisons accepter l’idée que des modèles climatiques puissent me donner des valeurs limites possibles à l’évolution du climat du fait du forçage parle CO2 , je n’accorde par contre aucune capacité probabiliste à un ensemble de modèles sans recevoir une explication logique et méthodologique ..au mieux j’ai entendu que mieux un modèle prévoyait le passé plus de poids devrait sa capacité prédictive or, NON.
Par contre…à chaque e fois que j’ai vu une personne conjecturer sur les limites d’évolution du climat à partir des incertitudes que nous avons sur les facteurs qui peuvent le déterminer, position qui me plait davantage, j’ai vu que en 2100 c’est l’age glacière ou le feu de l’enfer…

la catastrophe climatique en 2100 : OUI absolument oui je suis catégorique , en l’etat des données scientifiques actuelles c’est peut être du domaine du possible.

147.  tsih | 2/09/2017 @ 8:48 Répondre à ce commentaire

jdrien (#141),

Moi non plus je ne prétend évidemment pas que mes observations personnelles ont une valeur statistique, surtout au niveau global…Mais elles ne contredisent pas sérieusement les données des climatologues, qu’on peut et doit discuter et critiquer quant à leur traitement et valeur numérique (mesurer un température moyenne mondiale n’est pas simple, techniquement ) mais que je ne discute pas moi-même pour cette raison (ce qui ne préjuge en passant en rien de la cause de cette évolution). Comme disait le grand Einstein, il est vain de discuter indéfiniment les données.
Pour revenir à l’anecdote, j’ai toujours aimé être en contact et revenir à la nature le plus possible, alors j’ai peut-être été plus attentif que vous.
Juste pour donner un exemple: Il y a toujours eu 2 ou 3 figuiers à coté de la longère de mes parents du coté de Bénodet. Eh bien croyez-moi ou pas ces figues prennent souvent maintenant la saveur inimitable de celles qui sèchent doucement sur l’arbre comme en Provence. Saveur que j’avais découverte la première fois en 1965 lors d’un séjour du coté de Puget dans le Var. Jamais dans mon enfance et dans les années 1970, elles ne murissaient de cette façon en Bretagne, elles étaient bonnes aussi mais c’étaient des figues bretonnes beaucoup plus aqueuses qu’en climat méditerranéen.

148.  tsih | 2/09/2017 @ 10:54 Répondre à ce commentaire

BenHague (#144),

A propos des cyclones si vous voulez lire le papier de Kerry Emmanuel sur son indice de dissipation d’énergie et évaluer l’amusant degré de la (non-)compréhension actuelle de la chose je vous l’offre avec plaisir.
Et dites merci en passant à Vladimir Poutine.

Tropical cyclones do not respond directly to SST, however, and the appropriate measure of their thermodynamic environment is the potential intensity, which depends not only on surface temperature but on the whole temperature profile of the troposphere. I used daily averaged re-analysis data and Hadley Centre SST to re-construct the potential maximum wind speed, and then averaged the result over each calendar year and over the same tropical areas used to calculate the average SST. In both the Atlantic and western North Pacific, the time series of potential intensity closely follows the SST, but increases by about 10% over the period of record, rather than the predicted 2–3%. Close examination of the re-analysis data shows that the observed atmospheric temperature does not keep pace with SST. This has the effect of increasing the potential intensity. Given the observed increase of about 10%, the expected increase of PDI is about 40%, taking into account the increased duration of events. This is still short of the observed increase.

149.  tsih | 2/09/2017 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

BenHague (#144), tsih (#148),

Et n’oubliez pas le papier de revue (vous avez maintenant la recette pour briser le paywall) bien plus récent signé aussi par Kerry Emanuel:

Moreover, despite some suggestive observational studies, we cannot at this time conclusively identify anthropogenic signals in past tropical cyclone data.

150.  scaletrans | 2/09/2017 @ 11:15 Répondre à ce commentaire

Les échanges ci-dessus basés sur des souvenirs et des comparaisons entre des impressions du moment ne sont pas de mise.
On parle du recul ou de la variation des glaciers sur une vie humaine, mais qu’on se dise seulement que, si j’ai constaté de mon vivant (et j’ai 76 ans) un recul considérable de la Mer de Glace, cette considération est de peu d’importance lorsque l’on sait que ce recul met au jours des restes de forêts datant du Moyen Âge. On connaît aussi la découverte, permise par le recul des glaciers Groenlandais, d’implantations Viking. Donc il faut remettre les choses à leur place, même s’il s’agit de la modification à grande échelle du régime des vents (on le constate aussi avec l’orientation des pistes d’aéroports dont les plus anciennes ne sont plus dans l’axe des vents dominants).
Des périodes comparables ont du avoir lieu dans les temps passés, mais si nous n’étions pas là, des chroniques de l’époque le rapportent, et pas seulement pour l’Europe (voir Akasofu).
Le jour où on arrivera à distinguer l’influence humaine des variations naturelles, je changerai d’avis sur le CO2, mais pour l’instant, c’est une hypothèse nulle.