Si Exxon avait écouté l’ORTF

Dès 1979, le pétrolier connaissait les effets des énergies fossiles, mais prétendait le contraire vis-à-vis du grand public

Exxon savait dès 1979 nous apprend M. Foucart dans le Monde. Vous vous rendez compte Mme Michu ? Dès 1979, ils savaient ! Et Total, ils ont appris quand que l’effet de serre existait ? Imaginez le PDG de Total qui allume son poste à galène pour écouter le journal du midi en janvier 1959. Il entend alors Philippe Diolé lui parler de réchauffement climatique ainsi :

On a parlé, on parle beaucoup ce matin, du réchauffement de la planète. Je ne crois pas du tout qu’il y ait un lien entre ce pseudo ou prétendu réchauffement et le tremblement de terre qu’on a ressenti en Bretagne.  A vrai dire, il y a de temps en temps comme ça, de petites poussées qui sont plutôt des petites poussées de fièvre journalistiques que des poussées cosmiques.

Je crois qu’il est plus intéressant de dire comment peuvent se former ces petits phénomènes d’information. C’est très simple, là on peut démonter le système. C’est un peu la faute de l’année géophysique internationale et un peu la faute d’un professeur américain dont on a publié les déclarations.

Le plus intéressant, que l’on puisse dire, c’est que ce rapport de l’année géophysique internationale, qui vient d’être publié, apporte en effet des indications sur le réchauffement, mais particulièrement sur le froid paradoxalement.

Les savants soviétiques ont enregistré la température la plus basse, qui ait jamais été connue. C’est -124° F, c’est à dire, à peu près, -87° C. Et aussi, on a mesuré la couche de glace la plus épaisse, vous voyez qu’il n’est toujours pas question du réchauffement. 5100 m, à 160 km de la station Bird.

Mais voila l’origine de notre petite information. Il est quand même question dans ce rapport du réchauffement. La température moyenne du pôle sud s’est élevée de 5° en 50 ans et le réchauffement du Spitzberg [NdT : au nord de la Norvège] est deux fois plus fort.

A vrai dire, nous savions bien que nous étions dans une époque de réchauffement. Cela s’enseigne même dans les écoles, cela n’est pas nouveau. La fonte des glaces, le long de la côte antarctique provoque une diminution rapide de la salinité de l’eau , et il n’y a pas lieu de s’effrayer particulièrement.

Sans doute, ce réchauffement, et c’est ce qu’on explique beaucoup, peut être pour faire un peu peur au public ; ce réchauffement peut provoquer, par la fusion des glaces, une montée des océans, du niveau des océans.

L’histoire de la Terre a connu bien des régressions, et des transgressions marine. Il n’y a pas lieu d’épouvanter les populations côtières, en leur disant de se retirer parce-que l’océan vas monter.

Et selon un savant américain, le professeur Elton Quinn [NdT : un chimiste, spécialiste du CO2], et voici la deuxième phase, qui explique la naissance de cette nouvelle du réchauffement ; selon ce professeur américain, le réchauffement serait du à l’accroissement dans l’atmosphère de gaz carbonique déversé par nos fourneaux, nos poêles et nos automobiles. Situation qu’il qualifie d’entièrement nouvelle dans l’histoire de la planète.

Je veux bien le croire. Ce matelas carbonique laisse passer les rayons solaires mais s’oppose à la sortie des calories emmagasinées sur la planète. De là  à s’épouvanter, je crois qu’il y a encore le temps de réfléchir.

On voit bien, qu’en 1979, il ne s’est rien passé. En 1959 non plus. Je crois que la bonne date, c’est plutôt 1989. Avant 1989, mon livre d’histoire et géographie me disait qu’il y avait 50000 chars du Pacte de Varsovie près à déferler sur Paris, et un Hollande n’aurait pas parlé sans arrêt de « montrer l’exemple », passant pour un fou furieux. Soucieux de l’intérêt national, c’était pas un gros mot à l’époque, il aurait tweeté que c’était des bobards propagés par l’union soviétique.

Panneau de prévention contre le réchauffement climatique en Alaska à en croire M. Hollande. Source Wikipédia.

Je remercie sincèrement Jean-Noël Jeanneney d’avoir exhumé cet extrait radio, stupéfiant, dans son émission La concordance des temps sur France Culture : La fin du monde par la science, genèse d’une angoisse.

 

17 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Nicias | 25/08/2017 @ 12:20 Répondre à ce commentaire

Merci aussi bien sur à Robert alias Robie pour l’article de Foucart.

2.  AntonioSan | 25/08/2017 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

Ce revisionisme de bazar qui sous-tend cette relecture a charge de l’histoire me fait penser aux Papiers du Panama recemment exhumes… le scandale ne concerne que certaines cibles mais surtout pas d’autres, et bien sur l’ensemble devient un moyen de chantage puissant sur ceux qui sont pour le moment epargnes afin que leur fidelite soit sans faille, sinon…

3.  Christial | 25/08/2017 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Mais alors Total et ELF savaient aussi. Saperlipopette !
Macron est excusé, il a un bon alibi, en 1959 il n’était pas né.

4.  lemiere jacques | 25/08/2017 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

total savait ,soit, mais savait quoi au juste?

5.  Araucan | 25/08/2017 @ 22:09 Répondre à ce commentaire

Christial (#3), 😀
Et merci Nicolas de cet article que refaire l’histoire ou essayer de dénicher des complots sans tenir compte des représentations du monde à l’époque antérieure considérée est un non sens.
Devrais-je être aussi vilipendé en place de Grève parce que durant toute la décennie 90, j’ai refusé de me pencher plus avant sur cette histoire de climat ?
Bon, je ne suis ni Exxon, ni Total loin de là… Mais quand même, quoi , que n’aurait pu faire l’UNFCCCC si la prise de conscience avait été plus précoce…🤣
NB : si je me suis intéressé à cette histoire, c’est parce qu’au niveau professionnel, cette convention prenait de l’importance et que je voulais comprendre le fond…

6.  amike | 26/08/2017 @ 7:39 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#4), WUWT a fait une série d’articles sur ce qu’on « fait savoir » à Exxon :
Partie 1

7.  Nicias | 26/08/2017 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#4), amike (#6),

Oui rien de croustillant. Un employé d’Exxon a écrit un rapport sur le réchauffement pour les dirigeants d’Exxon en 1982. Est ce qu’ils l’ont lu ? Est ce qu’ils ont cru ce qui y était marqué ? Est ce qu’ils en ont rigolé entre eux en fumant un cigare après avoir réglé les affaires importantes ?

Je me souviens à propos de cette histoire que le chef scientifique, à la même époque, avait raconté avoir averti ses patrons qu’un gisement présentait un fort taux de CO2 et qu’il serait dangereux de l’exploiter si une taxe carbone était mise en place.
Imaginez que les patrons d’Exxon aient prêtè un peu d’attention à l’argument. Toujours pas de taxe carbone en vue au Vietnam 35 ans après ! Et même si elle était mise en place, le reste de la fiscalité qui capte la rente pétrolière au profit de l’Etat serait soigneusement pesé pour ne pas décourager les rentrées fiscales.

Araucan (#5),

Mais quand même, quoi , que n’aurait pu faire l’UNFCCCC si la prise de conscience avait été plus précoce

Oui on se le demande. Les priorités auraient été toutes autre. Il y a des réchauffistes qui mesurent le RCA en explosions atomiques. Les USA auraient négocié des sortes d’accords SALT pour limiter les émissions de CO2 dans les 2 blocs pour faire face au danger existentiel de l’urgence climatique. Peut-être même qu’ils auraient remercié l’Arabie Saoudite pour son embargo pétrolier et encouragé Israel à poursuivre son occupation de Suez.

Les années 90, c’était quand même une belle époque, sorte d’age d’or du multilatéralisme après la guerre froide. On y croyait à fond en Europe. Las, les méchants États-nations souverains sont toujours là, l’OMC n’a pas avancé d’un poil, l’Europe palabre et se déchire, et on est émus par les grands principes inscrits dans l’accord de Paris après la mort de celui de Kyoto.

8.  Araucan | 26/08/2017 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

Nicias (#7),
A la fin des années 90, le multilateralisme pédalait : l’OMC avec la montée des pays émergents et convention climat aussi. Le revirement des USA sur le PK mais aussi la relative indifférence des états dont l’UE à ce qui s’y construisait. Le PK a conduit l’UE à mettre en place une politique CO2. Ensuite, l’utilisation de l’argument climat comme base des politiques ( vacuité ou impuissance des autres politiques face au chômage, possibilité de faire de l’investissement et de la relance, levier des États face au libéralisme, côté messianique ou utopique qui redonne une dimension au discours politique, promesses aux PVD face aux promesses de la finance carbone, moyen de construire un ordre international hors et en opposition des USA qui se sont sortis du jeu tous seuls, …) s’est développé. L’échec de Copenhague a tué l’option contraignante sur la mise en œuvre de la Convention climat : en cela, cette convention rejoint la majorité des conventions environnementales. Il convient de bien distinguer, au delà de l’argument de l’exemplarité de l’UE, que l’UE et la Commission ont une lecture stricte des conventions internationales même non contraignantes ( relations de pouvoir en interne). L’accord de Paris a sauvé les meubles mais reste structurellement fragile car fonction des mises en œuvre des grands pays et de la redistribution aux plus pauvres : en cela, la convention climat ne fait que reprendre sous d’autres oripeaux bien d’autres négociations ou objets d’autres conventions, bien obligées de suivre.
Mais les difficultés antérieures subsistent : intérêts et priorités nationaux, G77 et G7, réelles capacités nationales, réelle capacité des politiques climatiques à résoudre les poblèmes économiques et sociaux, en particulier le chômage…
La convention s’est donnée une vocation très globalisante et universaliste) en évacuant des phénomènes bien plus classiques ou émergents ( envahisseurs venus du désert, fragilité des états, corruption, terrorisme, migrations, effets des inégalités sociales dans les états et entre eux, guerres civiles, tensions fortes en Asie de l’Est, droits de l’homme, …) .
Mon hypothèse est que cette convention, quelque soit la mise en scène médiatique qui sera faite, va perdre de l’ampleur progressivement car :
– la mise en œuvre est toujours moins porteuse et plus difficile à valoriser,
– les discussions seront techniques,
– le G77 ne tardera pas à réclamer les promesses faites,
– les effets économiques restent à démontrer dans les pays développés ( au-delà de montrer l’exemple),
– et que si on allait vers la « fin de l’Histoire » sous son égide, ce serait une grande première…

Il y aura des soubresauts mais l’urgence proclamée me semble désormais ailleurs.
La guerre menée par certains contre les sceptiques m’a toujours intrigué : elle n’a aucun sens en Europe et son champ de bataille est les USA. Elle repose sur des modèles dont il faudrait s’assurer qu’ils sont adéquats et surtout, est complètement inéfficace en matière électorale face aux « oubliés » des politiques climatiques.
Exxon est certainement un cas intéressant de politique d’entreprise mais pas le moyen de faire progresser la « cause » sauf auprès des militants qui ont besoin de méchants. Il y a un méchant, la belle affaire ! Ce qui est plus remarquable est que les entreprises se sont plutôt affichées en ligne avec les politiques du RCA car s’il y avait eu de véritables blocages, ce serait visible ! Elles ont fait le choix du lobbying et du sens du vent.
En gros, les militants et ONG restent dans leur logique et leurs arguments internes, mais échouent face à l’opinion.
NB : les ONG actives sur le sujet, restent dans une logique de gouvernance, visant à l’accès aux débats ( lobbying). Leurs idées ne sont pas démocratiques ( soumises à des votes) et dans le cas présent, peu soumises à la critique.
Il reste à écrire l’histoire critique des négociations climatiques et de l’évolution des opinions à ce sujet, sans oublier le contexte of course.

9.  Nicias | 26/08/2017 @ 15:37 Répondre à ce commentaire

Araucan (#8),
Non seulement, les entreprises ne bloquent pas, mais elles poussent !

http://www.euase.com/wp-conten.....-Malta.pdf

Valletta, 18 May 2017 — At the Informal Energy Council in Malta today, top executives of leading companies urged EU Energy Ministers to increase ambition on energy efficiency. Member States are currently discussing the European Commission’s proposals for a Clean Energy Package, which includes proposals for a binding EU energy efficiency target.
[…]
The Alliance creates a platform from which our companies (1E, Danfoss, Ingersoll Rand, Kingspan, Knauf Insulation, Oracle Utilities, Philips Lighting, Saint-Gobain, Schneider Electric, Siemens and Veolia) can join with politicians and thought leaders to ensure that
the voice of energy efficiency resonates across the business and political community. EU-ASE members operate across the 28 Member States of the European Union, employ over 340.000 people in Europe and have an aggregated annual turnover of €115 billion.

C’est du gros poisson, et pas question pour eux de se retrouver en compétition avec le low cost chinois, faut monter en gamme et vendre des produits à haute valeur ajoutée. Saint Gobain, ils en vendraient combien des fenêtres hors de prix sans la RT2012 ?
Même un Lafarge fait la promotion d’un ciment produit à la biomasse et de haute qualité :

Des ciments avec moins de clinker et moins d’émissions de CO2 mais avec des performances mécaniques de haut niveau et une grande facilité de mise en œuvre : c’est la combinaison offerte par nos ciments à empreinte carbone réduite. Sans oublier qu’ils permettent aussi d’améliorer la résistance à long terme du béton pour des constructions, des bâtiments et des infrastructures qui durent plus longtemps !

http://www.lafarge.com/fr/cime.....ne-reduite

Concernant les majors du pétrole, elles sont d’une passivité étonnante. Si on regarde leurs productions de pétrole, elles n’arrivent pas à croitre, voir ça baisse. C’est les émergents qui se développent, ou les « petites » compagnies aux USA. Comme le marché est mondial et que la demande est vigoureuse, je ne vois pas de raisons pour elles de bouger le petit doigt.
On peut même envisager qu’elles passent à l’ennemi. Car si pour le pétrole elles peinent, ce n’est pas du tout le cas pour leurs productions de gaz. Et on sait pour qui roule le lobby du gaz…

Si l’accord de Paris ne vaut pas grand chose juridiquement, le comportement des banques multilatérales comme la BM, BEI, BERD (qui investissent toutes aussi hors d’Europe) est par contre plutôt inquiétant.

10.  Curieux | 26/08/2017 @ 18:49 Répondre à ce commentaire

Nicias (#9),

Non seulement, les entreprises ne bloquent pas, mais elles poussent !

Bien évidemment ! Vendre un produit est difficile, il faut innover (ou faire semblant) ou se démarquer de ses concurrents d’une autre manière. Si les règlements imposent des modification des produits, l’innovation est de fait, le marketing aussi et le marché est offert en prime. Cerise sur le gâteau, les petits concurrents seront éventuellement laminés, les coûts d’adaptation risquant de leur être fatals.
C’est du pain béni !

11.  Araucan | 26/08/2017 @ 20:01 Répondre à ce commentaire

Nicias (#9),
Pourriez – vous détailler votre dernier paragraphe ?

12.  lemiere jacques | 26/08/2017 @ 21:02 Répondre à ce commentaire

Nicias (#7), oui…mais je ne posais pas vraiment une question, la dénonciation d’exxon est dérisoire sur le fond , pure com voire pure propagande : pétrole = menteur. Diabolisation classique.

Tout est dans le non dit…

on doit comprendre, du moins je suppose pas lu le truc.. : exxon savait que les émissions de CO2 sont peut être funestes à terme si on en croit des .calculs théoriques….ils n’ont pas fait ce qu’il aurait fallu faire: arrêter la production de pétrole? trouver une autre source d’énergie? ne pas assassiner l’inventeur du moteur à eau?mystère..
ridicule…comme souvent avec les dénonciations par les verts.

putaing la vache ils savaient que c’est peut être vachement dangereux…les salauds!

13.  Desitter | 27/08/2017 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

Foucart est un con et c’est tout.
Quant à la horde des prêtres du carboncentrisme adepte de la théorie du complot des sociétés pétrolières, il ma semble préférable d’éviter de las qualifier sauf a vouloir être vraiment grossier, voire ordurier .
IMO

14.  Nicias | 27/08/2017 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

Araucan (#11),

Au vu impossibilité de remplir le Fond Vert, même après avoir montré l’exemple selon la technique adorée de Hollande, les Européens se sont rabattus sur ce qu’ils pouvaient : les banques multilatérales contrôlées par les Européens. Celles ci , à la base chargées de financer le développement, vont consacrer jusqu’à 40% de leurs prêts au climat (que de l’atténuation, éoliennes et hydro parfois, pratiquement pour le moment).

lemiere jacques (#12),

Exxon a financé un lobby (du genre cf Nicias 9) qui n’était pas dans le bon camp dans les années 90. Je ne sait pas ce que ce lobby a raconté sur le climat, mais visiblement c’était pas bien du tout selon les gentils. Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir menti puisque dans un rapport de 19XX, un obscur conseiller scientifique à transmis une note aux cadres de la compagnie qui disait que dans certains cas, à condition que, si … etc… ils pourrait se produire des choses pénibles. Enfin, un truc de ce genre, je ne connais pas les détails chiants de cette histoire.

Il ne faut pas prendre ce genre de choses avec trop de légèreté aux USA ou on aime beaucoup moraliser à coup de procès couteux la vie des entreprises (et souvent avec raison).

15.  Araucan | 27/08/2017 @ 21:17 Répondre à ce commentaire

Nicias (#14),
Merci !
Desitter (#13),
Foucart a repris la fonction de Cassandre de son prédécesseur ( sans les éditos rigolos du dimanche) et se fait le petit télégraphiste du mouvement carbocentriste et des agités de Science Po : cela évite d’avoir à se poser des questions…
Nicias (#14),
Et combien de notes se sont perdues dans les ministères avant qu’un sujet soit considéré comme à traiter ? Exxon ne dépare pas dans le paysage des grandes organisations. Cet article ne révèle au mieux que la geguerre Rotschild- Exxon, au pire le côté monomaniaque des auteurs, à la recherche de leurs preuves de complot ( mais là c’est léger-léger)…

16.  Christial | 28/08/2017 @ 8:14 Répondre à ce commentaire

Sans avoir suivi de près cette affaire de l’amiante puissance 10, enfin à lire Frocard, il me semble que le procès intenté par les ONG contre Exxon est pour sauvegarder les intérêts des … actionnaires d’Exxon qui ont pu être trompés par les perspectives d’investissement dans le pétrole. Le pétrole c’est du passé, vive le vent, vive le vent et le soleil. Ici pas de lézard, les couts sont très faibles, l’intermittence n’est pas un problème, bientôt 100 % d’ENR. C’est là qu’il faut INV€$TIR.

17.  lemiere jacques | 28/08/2017 @ 8:43 Répondre à ce commentaire

mais dChristial (#16), ce qui n’est pas forcement faux mais qui implique une bonne dose de spéculation sur les décisions politiques à venir et la réalité de la production énergétique. Le problème étant que si vous investissez dans les intermittents vous serez incité à faire du lobbying pour pousser à une régulation les favorisant d’une façon ou d’une autre..mais ça, c’est pas scandaleux, c’est pour le camp du bien.

reste qu’ j’adore.exon savait , certes pas grand chose, .avec les puissances de calculs de l’époque pratiquement aussi bien que les machines actuelles et pour moins cher..
On peut y voir une énième façon d’illegitimer ( ?) le scepticisme…
Tu vois bien que c’est peut être la catastrophe comment peut on encore douter que les scientifiques ont démontré que c’est peut être grave? on savait que c’est peut être grave depuis longtemps…………..
et une petite remarque au passage , un rappel… à chaque fois qu’on entend c’est pire que prévu…ça PROUVE que les sceptiques on raison…et qu’on n’est pas en état de savoir…sauf que nous sommes dans l’alter logique et ça prouve pour des raisons obscures qu’il y a une bonne façon de se tromper….