De la Validité des données de température globale de surface NOAA, NASA et Hadley CRU

&

De la Validité des Conclusions sur le Risque lié au CO2 par l’EPA

 Abrégé du Rapport de Recherche

Dr. James P. Wallace III, Dr. Joseph S. D’Aleo, Dr. Craig D. Idso

June 2017

SOURCE

Traduction : Scaletrans

I. RÉSUMÉ

Le but de cette recherche était d’examiner si les données de la Température Moyenne Globale de Surface (GAST) produite par la NOAA, la NASA et HADLEY, sont des estimations suffisamment crédibles des températures moyennes globales pour servir à la modélisation climatique et à l’analyse politique. La pertinence de cette recherche réside dans le fait que les trois soi-disant Chaînes d’Évidences dans les Conclusions de l’EPA sur le Risque lié au GES/CO2 se basent sur les données GAST pour être une représentation valide de la réalité.

Dans ce rapport de recherche, on a identifié les problèmes les plus importants des ajustements de données de surface, et les changements intervenus dans les historiques des données précédemment livrées sont quantifiés. On a trouvé que chaque nouvelle version GAST présente presque toujours une pente de tendance au réchauffement plus accentuée sur toute son étendue. Et c’est presque toujours réalisé en retirant systématiquement le profil cyclique de température préalablement existant. C’est le cas pour les trois entités fournissant les données GAST : NOAA, NASA et Hadley CRU.

Cette recherche a cherché à valider les estimations actuelles de GAST à l’aide des meilleures données pertinentes disponibles. Ceci comprend les meilleurs jeux de données provenant des USA et d’ailleurs de même que les données des satellites qui fournissent une couverture globale bien plus large et ne sont pas contaminées par de mauvaises localisations et des impacts urbains. L’intégrité des données satellites est renforcée par les contrôles croisés avec les données des ballons sondes.

Les résultats concluants de cette étude sont que les trois jeux de données GAST ne donnent pas une représentation valide de la réalité. En fait, l’importance de leurs ajustements des données historiques, qui gommait leurs profils cycliques de température, sont totalement incohérents avec des données crédibles publiées aux USA et ailleurs. Par conséquent, il est impossible de conclure à partir des trois jeux de données GAST que les dernières années ont été les plus chaudes de tous les temps – en dépit des affirmations actuelles d’un réchauffement record.

Enfin, la validité des jeux de données GAST étant nécessaire aux Conclusions de l’EPA sur le risque lié au GHG/CO2, ces conclusions sont également invalidées par les conclusions de cette étude.

248 Comments     Poster votre commentaire »

101.  joletaxi | 13/01/2018 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#100),

GES sont determinant pour expliquer les temperature sur les 5000 premiers mètres

ben… vous gommez un peu vite le missing spot

une chose qui m’a toujours semblé curieux, c’est que si la physique nous dit qu’en augmentant la concentration des GES, la t° des basses couches va augmenter, (ce que l’on a pas vu, mais on peut imaginer que l’endroit où ce phénomène aurait été marquant est une telle lessiveuse, que ce n’est pas l’endroit le mieux choisi pour faire ce genre d(observation), la physique nous dit aussi que ces même GES sont prépondérants pour rayonner vers l’espace, à la couche limite.
Raisonnement de Mme Michu, si leur concentration augmente, leur faculté d’émission aussi?

curieux non?

102.  nicolas d | 13/01/2018 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#101),

Je parle de ce qui est presentement sans rentrer dans les considerations d’accroissement de co2. C’est quand meme assez triviale comme remarque il me semble.
Les GES sont determinants dans le gradient de température sur les 5000 premiers mètres parceque c’est la ou ils sont i.e. la vapeur d’eau.

Chacun peut observer ces phénomènes. Dans une région continentale sec l’amplitude des variations journalière de la température sont fortes, a l’inserse des regions tropicales les variations de temperatures sont faibles.

103.  nicolas d | 13/01/2018 @ 14:56 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#102),

Mais oui sinon le fait que le Hotspot soit absent ou que la diminution des températures de la stratosphere se soit arrêté semble indiquer que les changements recents de co2 dans l’atmosphere ont un impact mimime.

Apres si vous voulez comprendre comment les GES changent les gradient de temperature Tsih a
mieux un lien didactif plus en avant dans le fil.

104.  phi | 13/01/2018 @ 15:01 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#100),

Oui, bien entendu, l’adiabatique est un concept utile et performant, il faut juste l’appliquer correctement.

Aucun thermicien n’aurait l’idée saugrenue de modéliser l’isolation d’une maison avec un forçage. Cette notion absurde devrait, dans un monde raisonnable, provoquer une levée de boucliers chez les thermodynamiciens parce qu’elle enfonce le second principe de la thermodynamique.

Augmenter le chauffage et augmenter l’isolation d’un bâtiment sont deux opérations qui entraînent une élévation de la température des locaux (sauf exceptions) toutes choses égales par ailleurs. Seul point commun. Tout le reste et en particulier la répartition des flux thermiques la répartition des températures entre les différentes pièces évolue différemment. Dans le cas de l’atmosphère, une augmentation du chauffage n’a pas le même effet sur le gradient de température qu’une augmentation du taux de CO2. Les b-radiations ne sont pas du chauffage et ne peuvent en aucun cas être additionnées à l’apport solaire.

105.  Curieux | 13/01/2018 @ 15:09 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#92),
Je ne traite personne d’idiot mais ce que phi écrit là est une c…nerie.
Cf Araucan : PV=nRT !

106.  nicolas d | 13/01/2018 @ 15:39 Répondre à ce commentaire

En l’occurance pour l’air (atmosphere) on préféra la forme P = rho x R x T

phi (#104),

Ok je vois que nous commencons a nous comprendre et que nous sommes plutot d’accord.

En particulier les GES qui ne sont pas une source de chaleur. C’est la terre qui chauffe l’atmosphèr, elle-meme prealablement chauffer par le soleil (et tres marginalement par géothermie et reaction nucléaire). Neanmois et voici notre desaccord je pense, vous rejetez l’effet des GES comme «  isolant » – de mon cote je suis moins categorique (etant loin de tout comprendre je me repose sur cette acceptation general chez les climatologues (spencer, curry, lindzen, pielke, etc)) je pense que c’est valable mais je vais contester l’interpretation quantitative des 3.2W/m^2 en premier lieu mais surtout l’application de la loi de stefan boltzamann pour back calculer la température..

107.  lepieux | 13/01/2018 @ 16:20 Répondre à ce commentaire

phi

La baisse de température avec l’altitude est uniquement due aux GES.

Que faites vous de la loi des gaz parfaits ?

108.  phi | 13/01/2018 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#106),

Neanmois et voici notre desaccord je pense, vous rejetez l’effet des GES comme « isolant »

Non, pas du tout. Je ne rejette même pas a priori un effet thermique important de l’augmentation des GES. Du point de vue théorique, je fais seulement remarquer que la théorie quantitative est un invraisemblable bazar et que le concept de forçage radiatif est d’un ridicule achevé. Sinon, je pense effectivement que l’effet de l’augmentation du CO2 est faible mais ce sont les observations et pas la théorie qui me le font supposer.

lepieux (#107),
La loi des gaz parfaits dit qu’une masse d’air qui s’élève se refroidit. Que se passe-t-il en un point donné quand une masse d’air en ascendance l’atteint ? Il y a réchauffement et non refroidissement !!!

109.  nicolas d | 13/01/2018 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

lepieux (#107)

Et? La loi des gaz parfait met en relation un etat donné d’un gaz qui est a la Pression Po et dans un volume Vo avec sa température To mais ne dit rien du tout sur les dynamique d’evolution de celui-ci a ce que je sache. Ou voulez vous en venir?

@ phi

Ok alors nous sommes pas mal proche. Je suis seulement moins véhément.

110.  AntonioSan | 13/01/2018 @ 17:35 Répondre à ce commentaire

Un autre probleme des Hadcrut et autres giss noaa est la nature des algorithmes qui ponderent des stations distribuees de maniere heterogene. C’est pour cette raison que ceux-ci sont gardes loin des yeux du public.

111.  nicolas d | 13/01/2018 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#110),

Quand je lis la conclusion je ne peux que m’inscrire en faux. Avec les ilots de chaleurs urbains il n’y a aucun doute qu’on ai jamais eu aussi chaud. En ville…

Ce qui est interessant c’est que ne pouvant plus rechauffer les present (ils sont contraint par les donnees satellitaires) il ne reste plus qu’a refroidir le passé. Enfin bon j’enfonce des portes ouvertes, tout ca a ete deja largement rapporté.

une question neanmoins, j’ai cru lire a plusieur reprise que les trous et valeur aberrantes dans les donnees etaient corriger par les modeles. C’est modeles sont ils les meme que ceux qui predisent un rechauffement?

112.  Nicias | 13/01/2018 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#111),

Ce doivent être des modèles météo contraints par les données existantes. C’est de l’interpolation de luxe. La physique et les équations sont les mêmes que pour les modèles du climat.

113.  nicolas d | 13/01/2018 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

Nicias (#112),

Ok merci c’est ce qu’il me semblait. Mais ok en etant contraint par les donnees existantes plutot que les conditions aux limites ca devrait moins diverger.

114.  volauvent | 13/01/2018 @ 19:48 Répondre à ce commentaire

Curieux (#105),

Alors moi aussi je suis un c…

PV=nrT ne caractérise rien du tout, vu que pour l’atmosphère, V n’est pas contraint. On a une variable de trop.
L’atmosphère adiabatique est caractérisée pat T/To= P/Po puissance r/Cp (2ème rappel).

115.  Araucan | 13/01/2018 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

volauvent (#97),
Merci !

116.  Curieux | 13/01/2018 @ 20:32 Répondre à ce commentaire

volauvent (#114),
Peut-être ? ou peut-être un problème de lecture…
J’ai écrit :

Lorsque la bulle d’air chaud monte, elle se dilate. C’est cette dilatation qui induit une baisse de T°

La bulle est un volume définit qui se dilate.

Petit rappel sur le gradient thermique adiabatique
Avec « La variation de pression de l’atmosphère est très complexe. Toutefois, pour comprendre un certain nombre de mécanismes météorologiques, on peut s’en tenir à un modèle très simple qui ne dépend que de l’altitude. Dans la troposphère, on peut considérer l’air comme un gaz parfait : la pression est relativement faible (de l’ordre de 105 pascals) et les molécules n’ont pas d’interaction autre que des chocs entre elles. Ainsi, si une masse d’air n’échange pas de chaleur avec son environnement (conditions dites adiabatiques), sa température ne dépend que de sa pression : lorsque l’air se comprime, il s’échauffe, et lorsqu’il se détend, il refroidit.
Dans une atmosphère totalement sèche, on a1 :

CP × dT + Mg × dz = 0

CP est la capacité calorifique molaire à pression constante de l’air (en J/mol•K) ;
dT est la variation élémentaire de température pour une variation d’altitude dz ;
M est la masse molaire de l’air (en kg/mol) ;
g est l’accélération de la gravité (en m/s2).
Ce résultat s’obtient en posant que l’enthalpie généralisée est constante. Ainsi, si une masse d’air s’élève, elle se refroidit par détente adiabatique (puisque la pression de l’air diminue), et si elle descend, elle se réchauffe par compression adiabatique (puisque la pression de l’air augmente). Cette variation de température avec l’altitude permet de définir le gradient thermique adiabatique.
. »

g est le « moteur » de la compression.

117.  lauran | 13/01/2018 @ 21:19 Répondre à ce commentaire

Pfouh, ben y a du boulot ….

Déjà faut oublier le terme « GES », dans la mesure où tout corps est capable d’absorber des radiations et de les réemettre sous d’autres longueurs d’onde qui lui sont spécifiques.
L’atmosphère est plutôt transparente dans le champ du visible mais tous ses constituants vont capter certaines longueurs d’onde (absorption) ce qui crée un réchauffement direct, sans besoin de la surface de la Terre. Pour autant la surface de la Terre apporte aussi sa contribution en absorbant le rayonnement solaire (flux géothermique négligeable), puis en réchauffant la mince couche d’air à son contact, qui ensuite se mélange aux autres couches d’air en se mobilisant du fait de sa température augmentée (albedo + conduction + convection).
L’atmosphère perd de la chaleur par le haut vers l’espace en réémettant des longueurs d’onde principalement des IR (radiation).

L’eau apporte des sources ou des puits de chaleur en fonction des ses changements d’état.

La vapeur d’eau modifie aussi la densité et la chaleur massique de l’air.

Tout ceci dessine un ensemble stratifié et hétérogène, caractérisé par des profils verticaux très variables d’un point à l’autre, et d’un temps à l’autre.

La baisse de température prévisible par application de la loi des gaz parfaits et par la source froide que constitue l’espace, est localement et temporairement modifiée par les variations de la composition de l’air (absorptions modifiées) par les changements d’état de l’eau (chaleurs apportées ou puisées), par l’irradiation solaire directe et par celle de la surface terrestre ( + albedo).

118.  Bernnard | 13/01/2018 @ 22:14 Répondre à ce commentaire

lauran (#117),
Y a du boulot effectivement !
Avec cette histoire de GES, la climatologie s’embourbe ! Les transferts thermiques de convection, un peu de conduction, les capacités calorifiques des constituants de l’atmosphère, les chaleurs latentes de leur changement d’état, la variation de pression fonction de l’altitude ainsi que la variation de température sont déjà bien difficiles à modéliser et si on ajoute en plus les transferts énergétiques par rayonnement, on a de quoi s’emmêler les pédales ! En ajoutant les phénomènes de sur-saturation de la vapeur d’eau et les paramètres qui influent la naissance des nuages et dont on a une faible connaissance, le tableau climatique est inextricable. Ce n’est pas demain qu’on arrêtera d’écrire à ce sujet.

119.  volauvent | 13/01/2018 @ 22:21 Répondre à ce commentaire

Curieux (#116),

La bulle est un volume définit qui se dilate.

Attention, le climathon vous guette!

120.  volauvent | 13/01/2018 @ 22:22 Répondre à ce commentaire

Curieux (#116),

Merci de me rappeler ce que j’ai écris quelques posts plus hauts, mais ce n’était pas la peine de vous donner tout ce mal.

121.  volauvent | 13/01/2018 @ 22:27 Répondre à ce commentaire

Curieux (#116),

Le déclenchement d’une bulle, et sa transformation en ascendance est un phénomène bien plus complexe. Si vous voulez tout savoir là dessus, allez voir les derniers numéros de la revue Vol à voile.

122.  lauran | 13/01/2018 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

et quand une masse d’air se retrouve en mouvement au sein de ce profil atmosphérique, par convection libre (air réchauffé au dessus d’une surface chaude par exemple) ou forcée ( montée le long d’un relief par exemple), ses caractéristiques thermodynamiques* peuvent se retrouver en forte divergence de celles du profil atmosphérique environnant, et conduire à son instabilité.
*) suivant les lois usuelles de la thermodynamiques, dont PV = nRT principalement, et les lois de conservations de l’énergie

Cette instabilité va accentuer sa convection et provoquer condensation précipitation mélange etc.. divers phénomènes la conduisant à un retour à la stabilité au sein du profil atmosphérique, ce dernier pouvant lui-même être modifié par la masse d’air instable en question , si celle ci montre une ampleur suffisante ( dépressions océaniques par exemple).

Dans ces bilans énergétiques, c’est bien le MODH qui joue le rôle prépondérant, le CO² étant négligeable…

123.  nicolas d | 13/01/2018 @ 22:45 Répondre à ce commentaire

Je fais le voeux d’arreter les concours de quequette – oui on sait tous réciter nos leçons mais, on radote la – l’age sans doute – Alors plutot comme re-initié par AntonioSan si nous retournions sur le sujet initial?

124.  Bernnard | 13/01/2018 @ 22:50 Répondre à ce commentaire

lauran (#122),
Le MODH ? c’est hyper dangereux !!! 😃

125.  nicolas d | 13/01/2018 @ 22:54 Répondre à ce commentaire

Monoxyde de dihydrogene – c’est effectivement tres dangereux comme produit chimique. Relâché par toutes les industries, tres utilisé dans le nucleaire et principal gaz a effet de serre. On en retrouve meme dans le corps humaine et le lait pour bébé!

Buvez en trop et vous mourez. Un vrai poison ce truc.

126.  Nanuq | 14/01/2018 @ 0:52 Répondre à ce commentaire

Pour reprendre le thème du titre, données de température globale.
Je vais commencer par les donnée NASA (GISS) avec les données de novembre
parce que qu’elles ne vont pas plus loin pour le moment..! Alors, en novembre 2017, pour la NASA, la température globale était de 0.87 de plus, selon la moyenne d’anomalie de 1951-1980..

C’est chaud au pôle Nord! Mais… je change de carte, même données.

Toujours chaud au pôle (je ne parle pas du pôle Sud hein)! Si je change l’échelle et que je passe de 1200km pour celle de 250 km..

https://data.giss.nasa.gov/gistemp/maps/

Faudrait une échelle de 1ookm pour faire bien ^^, mais y a pas!
De plus, pour c’te maudite et vilaine tache rouge que l’on voit là ^^, c’est pas la région la plus peuplée au niveau stations météo!
(Je n’arrive pas à mettre de GIFF sur le forum, je mets les liens mais si un admin peut le faire ou m’expliquer comment faire..)

https://giphy.com/gifs/l0HUgaqYPbHBrtjdC/fullscreen

Comme je l’ai dit, la NASA, la NOAA et Hadley centre utilisent tous les données GHCN pour les données terrestre dans leurs réactualisation sur le mois pour les températures mondiale. Mais c’est quoi GHCN? Nick Stokes (MOHYU) pour ceux qui connaissent ses interventions sur WUWT, nous laisse une belle démo des données terrestre.

On peut continuer le débat sur ses propres analyses ou celles de Clive Best pour ceux qui veulent..

https://moyhu.blogspot.ch/p/blog-page_6.html
http://clivebest.com/blog/

Judith Curry en parle longuement (suffit de taper GHCN dans la barre de recherche de son site pour trouver son bonheur!).

https://judithcurry.com/2016/10/10/the-value-of-very-long-instrumental-data-series/

Ou: http://www.transworldnews.com/.....yid=671981

Bon, continuons.. Je vais prendre les données pour la France GHCN.

Alors, on peut chercher l’origine des stations, leurs emplacement ou déplacement (prairie à aéroport par exemple), mais pour que GHCN fasse une moyenne cohérente,
il faut faire des moyennes de X années (l’exemple de cette station qui commence en 1851 et s’arrête en 1900 pour permettre au lissage de
fonctionner!!

Il y a aussi ceci ou cela, ce sont les réanalyses!

https://stevengoddard.files.wordpress.com/2014/02/alicesprings.gif
https://stevengoddard.files.wordpress.com/2013/11/vestmannaeyja.gif
https://stevengoddard.files.wordpress.com/2012/05/iceland-1.gif
http://stevengoddard.files.wor.....#038;h=355
https://realclimatescience.com/wp-content/uploads/2017/08/NASASurface2001-2016.gif
https://realclimatescience.com/wp-content/uploads/2017/10/NOAAFakerySeptember2017.gif

=>https://data.giss.nasa.gov/gistemp/graphs_v3/

Ou encore, un lien de WUWT sur l’évolution des station terrestre mondiale:

https://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2008/03/stationhistory_v10.wmv
https://wattsupwiththat.com/2008/03/06/weather-stations-disappearing-worldwide/

Etc,etc…

Pour les océans, se sont les données EVRSST. Je remets un lien de Bob Tisdal sur le jeux de données des océans:

https://bobtisdale.wordpress.com/2016/01/20/summary-of-the-oddities-in-noaas-new-pause-buster-sea-surface-temperature-product/

Le changement le plus notable dans les archives de la SST après décembre 1941 a eu lieu en août 1945. Entre janvier 1942 et août 1945, environ 80% des observations provenaient de navires d’origine américaine et environ 5% de navires d’origine britannique; entre la fin de 1945 et 1949 seulement ~ 30% des observations sont d’origine américaine et environ 50% sont d’origine britannique. Le changement de pays d’origine en août 1945 est important pour deux raisons: premièrement, en août 1945, les navires américains comptaient principalement sur les mesures d’admission dans la salle des machines alors que les navires britanniques utilisaient principalement des mesures de seau non isolées12; aux mesures de seau non isolées6,7.

Par conséquent, la chute soudaine des SST à la fin de 1945 est compatible avec le changement rapide mais non corrigé des mesures d’admission de la salle des machines (navires américains) aux mesures de seaux non isolées (navires britanniques) à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme la goutte dérive de la composition de l’ensemble de données ICOADS, elle est présente dans tous les enregistrements de la variabilité climatique du 20ème siècle qui incluent des données SST.

Les coms de Judith:
https://judithcurry.com/2017/01/04/focus-on-sea-surface-temperatures/

Pour Hadcrut4, température mondiale..


https://climatedataguide.ucar.edu/climate-data/global-surface-temperature-data-hadcrut4-and-crutem4

Pour la NOAA:

https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/201711

On peut continuer avec RSS VS UHA.. RSS qui ne couvre pas le pôle SUD et qui a corriger ses données en plus chaudes depuis quelques années..

http://www.remss.com/research/climate/

http://www.drroyspencer.com/gl.....r-manmade/

Et puisque tout le monde parle de l’IPCC (AR4) :


https://wg1.ipcc.ch/publications/wg1-ar4/ar4-wg1-chapter8-supp-material.pdf

Je terminerai par une petite question:
Quelles sont les certitudes de l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique?

Nanuq

127.  Bernnard | 14/01/2018 @ 8:14 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#126),

Je n’arrive pas à mettre de GIFF sur le forum, je mets les liens mais si un admin peut le faire ou m’expliquer comment faire..

Pour insérer un GIF, il faut se servir du panneau d’onglets à gauche de « valider » et sélectionner l’onglet « Img ». Coller ensuite l’adresse du lien pointant sur le GIF. Normalement ça marche.
Si vous pouviez réduire un peu la taille des images ce serait bien. Elles ne sont pas énormes, il y a eu bien pire mais quand il y en a plusieurs dans le même commentaire, comme c’est votre cas, les réduire permet de « compacter » un peu le commentaire.J’ai réduit un peu la taille de l’image la plus grande.

128.  Nicias | 14/01/2018 @ 9:32 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#126),

Pour reprendre le thème du titre

Merci c’est gentil d’être dans le sujet.

Aujourd’hui, c’est famille mais je vais tenter de tout décoder. Rien que les extrapolations sur l’antarctique de la troisième carte me font halluciner.
Comme on a l’air d’être dans un la nina, je viens de regarder l’état actuel selon la Noaa. Leurs cartes ne ressemblent pas du tout à celle du GISS dans le pacifique. il y a beaucoup plus de bleu. Au delà des problèmes de périodes de référence et de date de mise à jour, il y a un problème.

Le code couleur de RSS est a chier pour le cerveau humain. Il faudrait leur dire.

129.  Nicias | 14/01/2018 @ 9:37 Répondre à ce commentaire

Le Gif en question (faut trouver l’adresse exacte ! C’est à dire l’adresse d’une image).

130.  lauran | 14/01/2018 @ 9:53 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#123),

çui qui dit c’est çui qui y est….
smile

131.  lauran | 14/01/2018 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

Aujourd’hui, c’est famille mais je vais tenter de tout décoder. Rien que les extrapolations sur l’antarctique de la troisième carte me font halluciner.

quelle carte ? pas encore familier avec tout ça…

132.  lauran | 14/01/2018 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#118),

sans parler des éruptions volcaniques, des tempêtes de sable, des tempêtes de mer blanche qui sont chacunes capables de produire des quantités gigantesques d’aérosols sans communes mesures avec les géo-minuscules activités humaines . Des aérosols qui vont encore modifier l’ensemble des phénomènes : absorption, albédo, conduction, convection, émission-radiation etc…

133.  lauran | 14/01/2018 @ 10:56 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#126),

sur le fond, analyser les écarts à la moyenne de la température mesurée, relève d’une approche élémentaire en matière de traitement de données.

Evidemment, avec un public bineuronal on court le risque de voir les termes « anomaly survey », traduits par « surveillance des anomalies », nettement policier et un poil téléologique…

Ceci étant, à mon avis, cette analyse, pour le nord de l’hémisphère Nord et pour la fin de l’automne septentrional ne fait que souligner un indice de l’activité dépressionnaire océanique, ou des coulées polaires arctiques.

Par opposition, cette analyse, pour le Sud de l’hémisphère Sud et pour la fin du printemps austral ne fait que souligner un indice de l’activité anticyclonique pré-estival, ou des giboulées tardives.

Soit pour résumer, des T plus chaudes localement au Nord témoignent d’un temps pourri de fin d’automne (effectivement très très anormal) et au Sud, de l’arrivée du beau temps à la fin du printemps (tout aussi bizarre…)

merci également pour les courbes présentant les échelles de l’incertitude des modèles… +/- 15° !!!! quelle foutaise, et personne n’en parle !!!! c’est entre 5 et 10 fois le pronostic de hausse du thermostat de la chaudière du GIEC.

je me trompe ou bien ?

134.  Nanuq | 14/01/2018 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

Merci Bernnard. Quelle est la bonne taille pour une image ? Merci.

@Nicias, pour le Gif, je l’ai créé (https://giphy.com/). Faudra que je comprenne comment faire..

Au delà des problèmes de périodes de référence et de date de mise à jour, il y a un problème.

Oui, période de référence et surtout résolution (échelle). Personnellement, j’utilise celle-ci pour la NOAA:

http://polar.ncep.noaa.gov/sst/ophi/

La résolution est assez fine mais, comme dit dans mon post précédent, c’est une addition de chiffres que l’on a pas..!

Comme on a l’air d’être dans un la nina, je viens de regarder l’état actuel selon la Noaa.

Pour l’évolution La Nina, selon l’indice SOI, elle a été contrée en fin décembre début janvier:

http://www.bom.gov.au/climate/enso/#tabs=SOI

La faute à une propagation MJO en phase 2-3.

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/p.....r_wh.shtml

Mais cette propagation MJO aura pour conséquence de créé la formation d’onde de gravité (ondes de Rossby) qui aura mis à mal le vortex polaire troposphérique dans un premier temps (régime de temps de Cassou) puis, deux semaines plus tard, en stratosphère à 10 hpa pour le vortex stratosphérique.

Propagation à 10 hpa deux semaines plus tard:

La dernière convection MJO en phase 3 du 9 janvier, deux semaines plus tard en stratosphère:

http://onlinelibrary.wiley.com.....53144/full

Alors, pour la bulle d’air chaud, elle se déplace mais les ondes qu’elle engendre brasse les masses d’air, renverse les vents etc..

On peut aussi parler des oscillations océanique comme le PDO qui ne sont pas pris en compte par les modèles climatique car trop lissé. Le PDO qui s’allie à El-Nino durant trois ans (2014 à 2016) ce qui créera un super Nino. Le PDO contre depuis 2016 la mise en place de la NINA ( je n’ai pas encore parlé du Blob!!)

Et de ce fait, contre la propagation MJO. La MJO se propage plus vers le sud que vers le Nord:

Berf, il faut parler climat, le comprendre pour critiquer les modèles climatique.
Je post, de temps en temps, des analyses sur infoclimat (site réchauffiste) sans pour autant me prendre la tête avec les participants (sans être réprimer) et plus régulièrement sur laterredufutur.
Le climat est complexe et passionnant. Nous vivons dans une nouvelle ère, celle de l’ajustocène..

Bon dimanche et bon courage à la compréhension de ce qu’est le monde, son climat et ses certitudes!

Nanuq

135.  the fritz | 14/01/2018 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#126),

Quelles sont les certitudes de l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique?

Il fait plus chaud dans les villes qu’à la campagne , voir l’article récent de Roy Spencer commenté ici; sans doute il exagère un peu dans l’autre sens mais vous ne pouvez pas aller contre cette constatation
Ce matin 8 heures je pars du centre ville d’un petit bled (3000 habitants) en Alsace , il fait moins 1°C; je sors du bled il fait moins 2°C; je fais 5km et je rentre dans un encore plus petit bled (800 habitants) ; dès les premières maisons la température remonte à moins 1°C

136.  Nicias | 14/01/2018 @ 12:36 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#134),

Ce qu’il vous faut pour poster une image, c’est l’adresse de l’image. Normalement sous Firefox, c’est clic droit et copier l’adresse de l’image. Si cela n’est pas possible, clic droit, « Informations sur la page », onglet « Médias » chercher la bonne image puis clic droit, copier.

137.  lauran | 14/01/2018 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#134),

ok mais là c’est de la météo, pas de la climato …non?

c’est un peu ça la paradoxalité de ce domaine : cherche des preuves dans le court terme, mais qui ne démontrent rien, pour conforter des pronostics sur le long terme et à propos d’hypothèses qui ne reposent sur aucune observation ou presque.

138.  AntonioSan | 14/01/2018 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#134), 10hPa versus 1050hPa… la poussiere soulevee par le glissement de terrain controle les rochers qui degringolent… Mais on relie des temperatures de surface a ce cirque en altitude. Curieux.

139.  Nanuq | 14/01/2018 @ 18:19 Répondre à ce commentaire

lauran: ok mais là c’est de la météo, pas de la climato …non?

Oui et non! L’exemple du PDO qui est entré en phase froide de 1998 environ à 2014 pour ensuite passé en phase chaude jusque à aujourd’hui:

Les phases du PDO et interaction avec l’ENSO:

http://research.jisao.washington.edu/pdo/

Selon moi et quelques lectures, la phase froide du PDO serait la cause la plus probable du Hiatus entre 1998 et 2014!
Comme je l’ai expliqué plus haut, le PDO interagit avec l’ENSO (contre la Nina en 2016 et 2017 ou accentue El-Nino de 2014 à 2016) mais joue aussi un contre pour la propagation de la MJO.
Je mets quelques liens pour mieux comprendre ce qu’est la MJO selon le régime de temps de Cassou:

http://documents.irevues.inist....._45_21.pdf

Le régime de temps pour la France selon l’évolution MJO:

http://www.insu.cnrs.fr/enviro.....la-semaine

Phase froide PDO de 1998 à 2014 selon la moyenne d’anomalie à 500 hpa de 1981-2010:

Phase chaude PDO de 2014 à 2017 selon la moyenne d’anomalie à 500 hpa de 1981-2010:

https://www.esrl.noaa.gov/psd/cgi-bin/data/composites/printpage.pl

Alors, à court terme, le PDO peut conter la propagation MJO (régime de temps de Cassou) comme en décembre 2017:

Le 14 décembre, nous sommes en phase 6 MJO (blocage) puis 7 => NAO- mais comme on peut le voir sur mon graphique ci-dessus, la MJO capote et ne se propage pas vers le Nord comme en temps normal mais vers le Sud.. Il n’y a aucune NAO- après le blocage mais un NAO+ puis NAO- mais repart en NAO+! ( Une autre raison du NAO+ c’est l’AMO en phase chaude, qui se traduit à court terme par l’indice TNA très positif, favorisant les dorsales depuis l’atlantique sur le continent Européen).

=> Le PDO interagit avec l’ENSO sur le court terme (trois ans) et sur le très court terme ( à deux semaines) en bloquant la propagation MJO.

AntonioSan : 10hPa versus 1050hPa… la poussiere soulevee par le glissement de terrain controle les rochers qui degringolent… Mais on relie des temperatures de surface a ce cirque en altitude. Curieux.

Je parle de renversement du vent zonal par les anticyclones qui bloquent la rotation du vortex polaire troposphérique. La propagation de ces ondes renversent les vents à 1hpa puis 10hpa etc.. et créé ainsi des SSW pour réchauffement stratosphérique soudain.
Pour ECMWF: http://www.geo.fu-berlin.de/en.....index.html
Pour la NASA: https://acd-ext.gsfc.nasa.gov/Data_services/Current/antarctic/main.html
Pour GFS: http://weatheriscool.com/index.....n-gfs-ens/

Pour finir, pour ceux qui sont attentifs, je remets mes deux cartes du PDO. Même base climato, même couleur mais, le rapport entre les couleurs et leurs températures est différentes! Bienvenue dans les réanalises!!

Nanuq

140.  Nanuq | 15/01/2018 @ 0:30 Répondre à ce commentaire

Pour les données GHCN => http://www.skyfall.fr/2017/03/.....#more-5278

Dans les choses que j’aime bien démontrer, l’évolution de l’AMO VS Hadcrut 4 et UHA.
Hadcrut version 4 (données GHCN pour les terres et HadSST3 pour les océans) réanalyse pour les températures à deux mètres sol, le modèles UHA v 6 (pour les données satellitaire de la troposphère) et leurs relations avec l’AMO:

http://woodfortrees.org/plot/h...../from:1980

Ce qui saute aux yeux, c’est la concordance entre l’AMO et les données UHA. Pour Hadcrut, tout est plus chaud mais il suit aussi la courbe de l’AMO..
L’inertie thermique du système océan-atmosphère est très lente. Les océans se déchargent du surplus d’énergie-chaleur vers l’atmosphère ( convection ) par des oscillations océanique longues tout en continuant à recevoir l’énergie solaire.
De plus, l’ AMO est un facteur indéniable de la variabilité du climat de l’hémisphère nord ( et plus précisément de l’Atlantique nord) ce qui permet de comprendre assez facilement l’évolution de la banquise Arctique en mer de barrent notamment.

A lire et relire sur => http://www.pensee-unique.fr/oceans.html
Et notamment sur la bascule bipolaire => http://www.pensee-unique.fr/oceans.html#bascule
Qui me fascine depuis plusieurs année..

Et ce qu’est l’AMOC => https://judithcurry.com/2017/02/17/nature-unbound-ii-the-dansgaard-oeschger-cycle/

Nanuq

141.  Nanuq | 15/01/2018 @ 0:35 Répondre à ce commentaire

Un peu plus gros!

142.  Nanuq | 15/01/2018 @ 9:10 Répondre à ce commentaire

Une erreur c’est glissée dans mon post précédent. Il faut lire:

Pour les données GCN http://www.skyfall.fr/2017/03/.....#more-5278

Les modèles climatique GCN (modèles climatiques globaux) modélisent l’atmosphère, l’océan, les surfaces du sol, la glace de mer et les glaciers et sont la base des projections du GIEC (lire le lien de Judith Curry sur les modèles GCN):

-Comparaison des simulations de modèle climatique CMIP5 des anomalies de la température de surface globale avec les observations jusqu’en 2014 (HadCRUT4 ; Figure 11.25 de l’AR5

Ces modèles sont basés sur les données GHCN passées pour les surfaces terrestre et SST (ex:ERSST, HADSST etc..) qui proviennent de mesures prisent par bateaux (le réseau de bouées argo n’ont été mis en place qu’a partir de 2005) voir les liens que j’ai posté plus haut de Bob Tisdal et Judhit Curry.

Les modèles GCN sont la base pour les prévisions climatique futur (voir prévisions CMIP dans l’IPCC) et sont calibrés sur des données éparses, ne couvrant pas la totalité du globe dans le temps, réanalysées etc.. Les données GHCN et SST débute en 1880 ( problème de mesures pour la couverture globale) et débutent à la fin du petit âge glaciaire (la courbe du réchauffement climatique ne peut être qu’exponentielle ).
De plus, le modèle RCP8.5 reflète un scénario extrême d’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (basées sur une surpopulation mondiale d’ici à 2050), alors que le RCP2.6 est un scénario où les émissions culminent en 2015 et décroissent rapidement après.

Alors comment peut-on faire des prévisions climatique futur fiable sur l’influence et l’impact de l’homme sur notre climat mondiale ( CO2) avec autant d’incertitudes, de mesures inexistantes et réanalysées..?

Nanuq

143.  Araucan | 21/01/2018 @ 18:08 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#142),

Alors comment peut-on faire des prévisions climatique futur fiable sur l’influence et l’impact de l’homme sur notre climat mondiale ( CO2) avec autant d’incertitudes, de mesures inexistantes et réanalysées..?

Ils ne font pas des prédictions, ils font des scénarios ! ( Que se passera-t-il si …).
Sinon pourquoi ne feriez- vous pas un article sur El Niño ?

144.  AntonioSan | 25/01/2018 @ 2:51 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#139),

Comme je l’ai expliqué plus haut, le PDO interagit avec l’ENSO (contre la Nina en 2016 et 2017 ou accentue El-Nino de 2014 à 2016) mais joue aussi un contre pour la propagation de la MJO.

A vos souhaits.
Quant a l’article de Cassou:
http://documents.irevues.inist....._45_21.pdf

Pendant les deux dernières décennies, la récurrence d’hivers doux et humides sur le nord du continent européen et la persistance de conditions de sécheresse sur le pourtour méditerranéen se sont accompagnées, en moyenne, d’un creusement de la dépression d’Islande et d’un gonflement de l’anticyclone des Açores….

L’anticyclone des Acores et LA depression d’Islande… ou comment expliquer du synoptique avec des moyennes de centres statistiques… Et apres on s’etonne que Leroux tiennent ce genre de discours en pietre estime.

145.  Bernnard | 25/01/2018 @ 8:42 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#144),

 Et apres on s’etonne que Leroux tiennent…

tenait… Malheureusement.

146.  Nanuq | 25/01/2018 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

@AntonioSan:
Nous pensez donc que le NAO n’affecte pas notre climat Européen?
Et d’après Monsieur Leroux , quelle est l’oscillateur du NAO?

Merci de votre réponse.

@Araucan
Peut être, un jour.. mais pas sur que vous ne compreniez grand chose! ^^,
L’équilibre est complexe. C’est un peu comme si vous laciez une poignée de graviers dans une marre. Les oscillations s’annulent ou s’accouplent. Pour l’exemple actuel, un océan indien neutre à chaud, une Nina qui disparaît, un PDO neutre à chaud et l’oscillateur, le thermostat, la MJO qui fluctue. L’humidité créé par la MJO renforce la circulation de Walker et de Hadley qui s’étendra plus en direction du pôle et augmentera l’ influence des tropiques, favorisant l’upwelling océanique équatoriale (onde de Rossby).
Pour l’Europe, l’interaction de la MJO ce fait avec l’AMO, l’indice TNA etc..
Il y a le QBO qui augmente ou freine la propagation MJO etc…Bref, c’est compliqué!

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/4/1516868998-capture-d-ecran-2018-01-24-a-09-23-17.png

Si on explique les événements, c’est que l’on peut les prédire.. Malgré toutes les études (revues par des pairs), tous les modèles climatique, il n’est pas possible de savoir avec exactitude le temps qu’il fera dans cinq jours.
Un exemple de prévision:
La MJO est vue passé en phase 5 puis phase 6 d’ici 5 jours (prévision du 22). Sur les modèles, la convection MJO (contrée en partie par le PDO) apparait le 3 février (et ça va changer au fil des runs).

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/4/1516867760-capture-d-ecran-2018-01-25-a-09-08-03.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/4/1516868046-capture-d-ecran-2018-01-25-a-09-04-50.png

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/p.....r_wh.shtml

Alors, voici le graphique de Cassou:

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/4/1516868294-capture-d-ecran-2018-01-25-a-09-07-28.png

Une phase 6 MJO nous amène deux régimes différent, une NAO- ou un blocage..
Prévision GFS pour le 8 février:

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/04/4/1516868484-capture-d-ecran-2018-01-25-a-09-05-04.png

Voilà ce que calcule un modèle météo! Il y a, comme je l’ai dit, l’influence du PDO, du TNA etc,etc..
L’ENSO (EL-Nino) ne nous apprends rien en soit si ce n’est des régimes de temps préférentiels pour l’évolution MJO mais la MJO évolue plus ou moins comme elle le souhaite.
De plus, la propagation d’humidité MJO en buttant contre les rocheuses créera des ondes qui vont déstructurer le vortex stratosphérique deux semaines plus tard compliquant encore plus les prévisions!

Chaque année, en octobre, de nombreux chercheurs, instituts, cherchent à prévoir le temps qu’il fera durant l’hiver selon l’évolution de toutes ces oscillations et personne n’y arrive (sauf gros coup de bol).

C’était juste pour faire un petit tour d’horizon…

Nanuq

147.  Bernnard | 25/01/2018 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#146),
On ne peut pas prédire les événements climatiques dans un avenir lointain et c’est vain de croire qu’on y parviendra un jour. Et c’est encore plus prétentieux de penser qu’on pourra changer le climat.

On doit cependant cerner et comprendre les vrais paramètres qui influent le climat. Il y a énormément de choses qui nous passent à côté.

Nuages, Volcanisme (terrestre et sous-marin), Poussières (terrestres et extraterrestres) Soleil et orbitales des planètes… Le CO2 si on y tient, mais sûrement pas comme paramètre prédominant.

148.  the fritz | 25/01/2018 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

Nanuq (#146),

L’ENSO (EL-Nino) ne nous apprends rien en soit si ce n’est des régimes de temps préférentiels pour l’évolution MJO mais la MJO évolue plus ou moins comme elle le souhaite.

Faudrait vous entendre avec Williams ; mais je comprends que la MJO, l’oscillation de Madden-Julian qui est un phénomène atmosphérique tropical, évolue plus librement que l’ENSO qui est un phénomène océanique

La MJO présente souvent une forte relation avec la phase du cycle ENSO (El Niño et La Niña).

http://la.climatologie.free.fr/MJO/MJO.htm

149.  AntonioSan | 25/01/2018 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#145), tint…

150.  Bernnard | 25/01/2018 @ 18:03 Répondre à ce commentaire