Suite du Fil info de sceptiques 2016/1.
Ici, on parle du changement climatique, du climat, de la physique de l’atmosphère voire de la météo ou de sujets proches. Pas de recettes de couscous ou de propos sur le dernier smartphone.
·:[ Changement Climatique
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Des nouvelles fraîches du réchauffement climatique
Suite du Fil info de sceptiques 2016/1.
Ici, on parle du changement climatique, du climat, de la physique de l’atmosphère voire de la météo ou de sujets proches. Pas de recettes de couscous ou de propos sur le dernier smartphone.
Salauds de Romains …
Faudraient leur faire un procés pour obtenir des réparations du préjudice subi
Le Rouméliote (#3644),
Un superbe article sur WUWT, avec cette phrase culte à envoyer à M. Le Treut et consorts : » Fossil terraced beaches provide some of the best evidence for past higher sea levels, but they aren’t particularly easy to put into an Excel spreadsheet. » blum
C’est tout faut : Moïse a traversé la Mer Rouge à pied et maintenant les pétroliers passent par là
Et puis je ne vois pas pourquoi aller contre les stats des marégraphes ; ; il n’y a pas que la fonte des glaciers des pôles qui fait varier le niveau de la mer ; la tectonique aussi ; la croute , elle bouge les deltas subsident , les chaînes de montagnes se soulèvent , les volcans soulèvent les iles etc; et puis il y a le réajustement isostatique ou eustatique si vous voulez depuis que les deux mille mètres de glaces ont disparu sur le Nord de l’Europe et de l’Amérique du Nord . La baltique se vide, l’océan boréal aussi
Si vous envoyez votre message à Le Treut il vous renverra vers Cazenave
the fritz (#3652),
vous avez une vidéo?
jdrien (#3653),
https://www.theobule.org/video/la-traversee-de-la-mer/7
Bernnard (#3650),
En soi, l’idée n’est pas si absurde…
On sait que de nos jours, c’est l’habitat mal isolé qui est la cause première du rejet CO2. Beaucoup plus que la production d’électricité, le traffic aérien et routier réunis.
Entre la Pax Romana et 1750, la démographie en Europe est restée stable et s’élevait à environ 1/3 de la population actuelle.
A la grosse louche, le territoire de l’actuelle UE est donc resté peuplé de manière stable par environ 170 millions de personnes entre l’empereur Auguste et Louis XV.
Or, tout ce monde devait bien se chauffer dans des chaumières en torchis ou des maisons à colombages, sans aucune isolation, et devaient aussi faire bouillir la marmite…
Par ailleurs, on sait aussi qu’il y avait _beaucoup_ moins de forêts au Moyen Age que de nos jours. Notamment parce que le bois était la seule source d’énergie, et qu’il y avait d’innombrables échafaudages pour ériger les nouvelles villes des Gildes, leurs remparts, les châteaux-forts, les cathédrales…
Dans la grande salle d’un château fortifié, il n’était pas rare de brûler un arbre entier en une seule soirée dans d’immenses cheminée lors de veillées où les seigneurs parlaient de chasse en écoutant les ménestrels…
Enfin, lorsque Christophe Colomb est arrivé en Amérique en 1492, on estime que les deux Amériques étaient peuplées d’environ 100 millions d’Amérindiens, qui faisaient du feu comme les Européens, depuis l’Alaska jusqu’en Patagonie.
Pour fertiliser les grandes plaines du Middle West, les indiens y foutaient tout simplement le feu, qui finissait par s’étendre jusqu’au Canada…
Bref : nos ancêtres ne vivaient pas forcément que d’amour et d’eau fraîche…
Ph.
the fritz (#3652), Ça je connais bien. Si vous prenez l’autoroute Patras-Athènes, vous pouvez voir de splendides niveaux de plage du Villafranchien à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ah, zut ! C’est la terre qui a monté…
Le Rouméliote (#3656),
C’était juste pour remettre quelques questionnements dans la tête des obnubilés par la fonte des glaciers et la tour Eiffel les pieds dans l’eau
the fritz (#3657), J’avais compris. Je voulais en rajouter juste une couche pour les carbonés de la cervelle.
Cet article du Monde (réservé aux abonnés) va vous plaire ! Surtout la première phrase dont je ne peux résister au plaisir de la citer en entier.
Pas mal, non ?
papijo (#3645),
Il suffit d’exorciser les glaciers et organiser des processions
http://www.scapegoatjournal.or.....LAND_5.pdf
AlterEgo (#3659),
Si vous connaissiez un peu la thermo, vous sauriez que la température maximale théorique (corps parfaitement noir, isolant parfait, aucun échange sauf avec le soleil) que peut atteindre une portion de route est égale à la température du soleil (d’après Google 5505°C). 65°C est tout à fait banal !
Dans ma jeunesse, j’aidais mon oncle agriculteur à installer ses tuyaux d’arrosage (en alu donc très bons conducteur). Il était impossible de toucher aux tuyaux en milieu de journée (à l’époque on ne portait pas de gants pour bosser, surtout en été !). L’eau à l’intérieur était brûlante (certainement autour de 80°C) bien que les tuyaux puissent se refroidir par convection avec l’air ambiant et rayonnement avec le sol et l’atmosphère, avec toutefois une émissivité de l’alu très faible !
AlterEgo (#3659),
Signalons aux lecteurs du monde que c’est un peu le principe du chauffage solaire: des tuyaux qui circulent sous une surface noire et hop! Ça grimpe à près de 100 degrés
Ils viennent de découvrir l eau tiède?
Les surfaces bitumées en plein soleil d’été sont des plaques à induction et contribuent à l’effet urbain.
micfa (#3663),
Oui le bitume se ramolli au soleil et il y a un classement :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bitume_routier
Cyril (#3662), Il faut croire que oui …
Cyril (#3662), … Et ça marche super bien ! Depuis plus de vingt ans, j’ai de l’eau chaude à volonté et ça me limite sacrément la dépense d’électricité (je précise que ça limite la hausse des coûts, parce qu’il faut bien payer sur sa facture le délire des énergies aléatoires…)
Le Rouméliote (#3666),
Le solaire thermique est plus efficace que le voltaïque dans bien des cas, rudimentaire, solide et bien plus aisé à mettre en œuvre ! Pour le chauffage sanitaire c’est préférable de l’utiliser. Il n’y a pas photo.
Bernnard (#3667),
+1 !
Chers amis, un bel exemple d’endoctrinement des jeunes par les carbonés de l’éduc. nat. :
https://www.annabac.com/annales-bac/les-nouveaux-defis-energetiques-en-matiere-de-transport?classe=44117&matiere=44147&theme=47119
Vous avez deux heures et je ramasse les copies…
Pour info, c’est censé être de la science pour le bac ES.
Le Rouméliote (#3669),
C’est encore une fakenews?
the fritz (#3670), J’aurais aimé que c’en fût une…
Pour les Aquitains, <a href="https://www.bastiat.net/ecologie-les-manipulations-ecologiques/"soirée débat organisée par le cercle Frédéric Bastiat à Dax le 22 juin, avec la présence de Drieu Godefridi.
Le thème est « Les manipulations écologiques » (j’ignorais leur existence … )
Gilles des Landes (#3672),
Bravo; peut-être que là cela passe
https://www.bastiat.net/conference-sur-lecologie/
Devinez qui emet le plus de gaz a effet de serre?
On s’en doutait… Mais c’est curieux comment le marigot ne s’interesse jamais a ce detail de l’histoire…
Alors quand Le Figaro nous fait la leçon, qu’il commence lui aussi par les avions de son proprio…
the fritz (#3673), oups, merci pour ce lien plus correct que celui que j’avais inséré …
Gilles des Landes (#3672),
Bastiat à Dax, ça doit dire quelque chose aux amateurs de rugby…Tout au moins à ceux de plus de 60 ans
euh, je suis loin des 60 ans mais je me rappelle parfaitement de JP Bastiat et son 1.99 m (un géant à l’époque) à côté de Fourroux, le grand chelem de 1977 avec seulement 15 joueurs et 0 essais encaissés (je crois). 😉
Philippe (#3655), Je confirme, suite à la lecture d’un ouvrage parlant du début du XIX ème dans la région Lémanique. On y lisait que suite au passage de plusieurs armées Françaises et autrichiennes ayant fortement pesé sur les réserves de nourriture et de bois de chauffe, que les habitants en étaient arrivés au point où ils devaient couper les arbres fruitiers pour se chauffer, ce qui signifie que la moindre haie ou le moindre bosquet étaient déjà rasé de près et ce jusqu’au sommet des montagnes environnantes. Au milieu du 19ème, des fossiles de poissons avaient été découverts sur les pentes des Voirons dans des affleurements de rochers. Hé bien aujourd’hui, il est impossible de retrouver ce site, ayant totalement disparu sous le couvert végétal. Toute les photos montrant les mêmes lieux au début du XX ème permettent de voir en arrière plan une campagne très peu arborée, rien à voir avec le paysage actuel avec une forêt qui grignote tranquillement le terrain et paradoxalement c’est par les lotissement de villas que la reconquête se fait, alors que statistiquement, c’est considéré comme du béton. C’est d’ailleurs grâce à ce nouvel eldorado…sans pesticides, que les faucons ont pu se nourrir de proies non contaminées et par la même empêcher que leurs coquilles fragilisées se rompent sous le poids des parents en train de couver. La population de faucon est remontée tranquillement et on en trouve même qui nichent en pleine ville. La biodiversité s’est grandement améliorée durant le XXème siècle dans le bassin lémanique, ce qui est paradoxal et difficilement acceptable pour certains radicalisés par le discours actuel anxiogène, même avec de bonnes preuves à l’appui.
douar (#3677),
« Allez les petits » !!! Souvenirs
Bonjour,
J’ai noté le soutien des 130 dans la presse mais je ne trouve ni le texte original ni la liste des 130.
Une « Fake News » ?
roby w (#3680),
Cette liste ne semble pas avoir été publiée !
Jojobargeot (#3678), Je me souviens très bien, adolescent, de grands feux de forêts dans le Var. Nous prenions régulièrement l’autoroute de Toulon pour aller à Aix-en-Provence. Les collines étaient recouvertes d’une forêt dense, quasiment à perte de vue. C’est à peine si un village lointain tranchait avec cette verdure.
Suite à un de ces incendies (mon père avait pris l’autoroute qui n’était pas fermée, voyant le feu bondir et lui traversant à fond, car le Mistral soufflait et tout arrêt aurait été fatal), nous refîmes le trajet quelques jours plus tard : les collines étaient grises, pelées, avec quelques troncs calcinés, bien noirs.
Mais ce qui m’avait frappé, ce n’est pas tellement ce spectacle morbide, mais de voir que toutes ces collines que je pensais quasi sauvage, étaient en fait une multitudes de restanques! Les paysans d’alors avaient dû abandonner ces terres, la nature reprenant possession et recouvrant de forêt ces collines.
Le Rouméliote (#3669), je suis de correction encore cette année.
C’est d’ailleurs la dernière année du bac ES/L de sciences.
A l’occasion je posterai des perles.
Murps (#3683), Bon courage ! Je ne sais pas comment vont faire les collègues pour enseigner autre chose que les Très Saintes Écritures réchauffistes avec la police de la pensée en place dans l’éduc. nat. Autrefois, on pouvait faire un contrefeu à toutes les balivernes du protocole de Kyoto, mais aujourd’hui ?
Oui, il faudra poster les perles… Et surtout celles des énoncés !
Le Figaro encore et toujours…
Partiellement vrai Mr. Duchesne. Sauf que depuis plus d’une semaine nous avons droit a des descentes d’air froid AMP groenlandais sur l’atlantique qui nous ont amene les temperatures fraiches et dont les depressions successives en face avant ont ete bien mediatisees grace a leur impact sur Roland Garros, et autres tempetes sur la Savoie et maintenant ce coup de Sirocco.
http://www.wetterzentrale.de/m.....15_407.jpg
https://climatereanalyzer.org/wx_frames/gfs/ds/gfs_nh-sat2_t2anom_1-day.png
On voit d’ailleurs sur cette carte d’anomalies ci-dessus, combien ces descentes froides investissent meme l’Afrique de l’ouest Maroc, Mauritanie jusqu’a l’equateur.
AntonioSan (#3685),
En tout cas on vient de se prendre la queue du sirocco; ma voiture est bonne pour passer au lavage
Le Rouméliote (#3684), nous avons notre liberté pédagogique…
😉
Bref a la louche.
Comment sont mesurées les émissions de CO2 par pays ?
https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/14/comment-sont-mesurees-les-emissions-de-co2-par-pays_1731785
Excellent papier par Judith Curry sur les extremes…
http://www.lactualitechimique......db3a501f87
Et voir l’article de Benoit pour comprendre la polémique autour de cet article…
AntonioSan (#3689),
Article, dont voici la traduction intégrale par DeepL Pro (non retouchée):
judithcurry.com
Extrêmes | Climat, etc.
Posté le
par Judith Curry
La politique par opposition à la science pour ce qui est d’attribuer les phénomènes météorologiques extrêmes au réchauffement de la planète causé par l’homme.
Si vous me suivez sur Twitter, vous avez peut-être remarqué que je devais témoigner devant le Comité de surveillance et de réforme de la Chambre le 12 juin[lien]. Le sujet de l’audience est » Faire face aux catastrophes naturelles dans le sillage du changement climatique « .
Vers la fin du 10 juin, j’ai reçu un courriel m’informant que l’audience était reportée (pas encore prévue). Apparemment, le Comité estime qu’il est plus urgent de tenir une audience relativement à la détention du procureur général et du secrétaire au Commerce pour outrage au Congrès[lien]. Il est intéressant de réfléchir au fait que les questions de procédure du Congrès sont considérées comme plus importantes que le changement climatique.
J’ai donc passé toute la semaine dernière à travailler sur mon témoignage (c’est pourquoi il n’y a pas eu de nouveaux billets de blog). J’espère que l’audience finira par avoir lieu (Michael Mann doit aussi témoigner).
Les ouragans et les changements climatiques constituent une partie importante de mon témoignage. Vous vous souvenez peut-être de ma récente série sur les ouragans et les changements climatiques[lien]. En ce qui concerne plus particulièrement la détection et l’attribution, ma conclusion était la suivante :
« En résumé, le signal de tendance de l’activité des ouragans n’a pas encore eu le temps de s’élever au-dessus de la variabilité de fond des processus naturels. Les changements climatiques anthropiques peuvent avoir causé des changements dans l’activité des ouragans qui ne sont pas encore détectables en raison de la faible ampleur de ces changements par rapport à la variabilité naturelle estimée, ou en raison de limites d’observation. Mais à ce stade, il n’y a aucune preuve convaincante que le réchauffement de la planète causé par l’homme a provoqué un changement dans l’activité des ouragans. »
Je suis sûr que beaucoup rejetteraient cette conclusion en la qualifiant de » déni « , en dépit de la documentation abondante et de la logique de mes arguments. Creusons un peu :
les dernières nouvelles des chercheurs sur les ouragans
des » intrigues » de chercheurs qui ne s’intéressent pas aux ouragans
pourquoi il est important d’imputer les événements extrêmes à AGW pour » gagner » le débat public
que se passe-t-il lorsque les scientifiques s’opposent à ce que les activistes d’AGW racontent des « histoires d’horreur » au sujet d’événements extrêmes ?
effrayer les stratégies des enfants
Nouveau document de synthèse – Knutson et al.
Plus tôt cette semaine, j’ai lu dans la presse un article intitulé Tropical Cyclones and Climate Change Assessment : Partie I. Détection et attribution[lien].
Il y a 10 co-auteurs sur le papier :
« Parmi les auteurs de ce rapport figurent d’anciens membres de l’équipe d’experts chargée de l’évaluation 2010 de l’OMM (Knutson et al. 2010) ainsi que des membres actuels d’une équipe spéciale de l’OMM sur les cyclones tropicaux et le changement climatique. Les membres de l’Équipe spéciale ont été invités à devenir membres par le Groupe de travail du Programme mondial de recherche météorologique de l’OMM sur la recherche en météorologie tropicale. »
Extraits du Résumé :
« Dans cette évaluation, nous nous sommes concentrés sur la question : Une influence anthropique sur l’activité de la CT peut-elle être détectée dans les données antérieures ? Nous examinons cette question sous deux angles : éviter/réduire les erreurs de type I ou de type II, puisque nous supposons que les différents publics auront des préférences différentes quant au type d’erreur à éviter dans une plus grande mesure.
En utilisant la perspective conventionnelle d’éviter les erreurs de type I, le plus fort argument en faveur d’un changement détectable de l’activité de la CT est la migration observée vers les pôles de la latitude d’intensité maximale dans le bassin du Pacifique Nord-Ouest, huit des onze auteurs ayant évalué le changement observé comme une confiance faible à moyenne pour la détection (un autre auteur ayant une confiance moyenne à élevée et deux autres auteurs ayant une confiance moyenne à forte). Une faible majorité d’auteurs (six sur 11) n’avaient qu’une faible confiance que le forçage anthropique avait contribué au déplacement vers les pôles. La majorité des membres de l’équipe auteur n’avaient qu’une faible confiance que tout autre changement de CT observé représentait soit des changements détectables, soit des changements anthropiques attribuables.
En ce qui concerne les ondes de tempête, nous nous attendons à une aggravation généralisée des niveaux d’inondation totale pendant les tempêtes en raison de l’élévation du niveau moyen global de la mer associée au réchauffement anthropique, toutes choses égales par ailleurs, mais nous notons qu’aucun signal de changement climatique n’a été détecté de manière convaincante dans les données extrêmes du niveau de la mer. Jusqu’à présent, il n’existe pas de preuves convaincantes d’une influence anthropique détectable sur les taux de précipitations des ouragans, contrairement aux cas de précipitations extrêmes en général, où une certaine influence anthropique a été observée.
La confiance relativement faible dans la détection des changements de TC résulte de plusieurs facteurs, notamment : les limites d’observation, l’étroitesse du changement anthropique prévu (signal) par rapport à la variabilité naturelle prévue (bruit), ou le manque d’estimations fiables du signal et des niveaux de bruit prévus. »
Commentaires de JC : Cet article illustre une approche très inhabituelle dans les annales de l’évaluation des changements climatiques. La communauté de la communauté de l’élévation du niveau de la mer utilise également l’élicitation d’experts (p. ex., Bamber et al.). Il est préférable de faire appel à des experts pour obtenir et structurer un jugement d’expert plutôt que de » rechercher un consensus « . Le document de Knutson et coll. se distingue en expliquant clairement les preuves et les arguments que les scientifiques examinent et en présentant également les réponses individuelles dans les renseignements supplémentaires.
Les experts sont en désaccord sur la plupart des aspects du changement climatique. Pourquoi sont-ils en désaccord ? J’en ai déjà longuement parlé, les principales raisons sont résumées ci-dessous :
Données d’observation insuffisantes et inadéquates
Désaccord sur la valeur des différentes catégories de preuves (p. ex. reconstitutions paléoclimatiques, modèles).
Désaccord sur le cadre logique approprié pour relier et évaluer les données probantes
Évaluations des domaines d’ambiguïté et d’ignorance
Polarisation des croyances à la suite de la politisation de la science
Les raisons spécifiques des désaccords sur une question donnée doivent être clarifiées, comme le fait le document Knutson. Il est également utile de faire la distinction entre les erreurs de type I et les erreurs de type II, qui identifient clairement les questions spéculatives comme des spéculations scientifiquement fondées.
PTTA
L’ATTP et le philosophe Eric Winsberg ont publié sur leur blog un article intitulé Extreme weather event attribution.
Eric vient de publier, avec Naomi Oreskes et Elisabeth Lloyd, un article intitulé Severe Weather Event Attribution : Pourquoi les valeurs ne disparaissent pas. L’article traite de la question de savoir comment évaluer l’influence anthropique d’un événement météorologique extrême. Cet article décrit ce qui a été présenté dans le document et tente de justifier pourquoi il peut être utile d’aborder cette question sous plus d’un angle.
Une approche complémentaire consiste à considérer un scénario. Par exemple, étant donné qu’un événement s’est produit, comment le changement climatique aurait-il pu influencer cet événement ? Si l’air était plus chaud, on peut s’attendre à des précipitations plus abondantes. Si les températures à la surface de la mer sont élevées, on peut s’attendre à ce qu’un cyclone tropical soit plus intense. L’accent est mis ici sur la thermodynamique (c.-à-d. l’énergie) et sur la dynamique telle qu’elle est donnée (c.-à-d. l’événement s’est produit).
Il s’avère, cependant, que l’approche de l’histoire a été plutôt controversée, beaucoup de ceux qui sont en faveur d’une détection et d’une attribution plus formelles étant très critiques. Ils soutiennent que cela pourrait mener à plus de faux positifs et que le fait de prendre la dynamique comme donnée ignore que les facteurs dynamiques pourraient en fait contribuer à rendre certains événements moins probables. Essentiellement, ils soutiennent que l’approche de l’intrigue peut surestimer les influences anthropiques, confondant potentiellement la variabilité naturelle avec la variabilité anthropique.
Le problème, cependant, c’est que même si les deux approches sont complémentaires, elles ne s’attaquent pas vraiment au même problème. L’approche de détection et d’attribution vise essentiellement à déterminer comment les changements climatiques d’origine anthropique influencent la probabilité d’une catégorie particulière d’événements. L’approche scénaristique, par contre, consiste davantage à examiner comment les changements climatiques d’origine anthropique ont pu influencer un événement qui s’est réellement produit. Il n’y a aucune raison réelle pour laquelle nous devrions préférer une approche plutôt qu’une autre ; les deux peuvent jouer un rôle important pour nous aider à comprendre comment les influences anthropiques influent sur les phénomènes météorologiques extrêmes.
Commentaire de JC : Le statut épistémique des approches formelles de détection et d’attribution, par opposition à l’approche narrative, devrait être évident pour tous les lecteurs d’EC.
L’approche du » scénario » est utile pour poser des hypothèses en vue d’une étude plus approfondie (et pour éviter d’éventuelles erreurs de type II). Cependant, ces » intrigues » sont généralement posées par des climatologues plutôt que par des experts en météorologie sur ce type particulier de conditions météorologiques extrêmes.
En tout état de cause, il est scientifiquement malhonnête d’utiliser de telles histoires et de prétendre (même implicitement) qu’elles font partie du » consensus » de l’AGW.
L’histoire de Roger Pielke Jr
Au fur et à mesure que les scientifiques sont interrogés après chaque ouragan, les histoires spéculatives sur les ouragans et le réchauffement planétaire abondent dans le discours public sur le changement climatique. Certains d’entre eux parviennent à être publiés. Cependant, presque tous sont mis à mal par des évaluations sérieuses.
À titre d’exemple, rappelons-nous l' » intrigue » de l’ouragan Sandy (vitesse du vent équivalente à celle d’un ouragan de catégorie 1 au moment de l’atterrissage), qui a été influencé par un effet de direction magique associé à AGW qui s’est dirigé vers New York City en direction de la tempête. Eh bien, le récent National Climate Assessment Report des États-Unis s’est attaqué de front à cette question (annexe C, encadré C.2) et a conclu :
« Il y a peu de confiance dans la détermination de l’impact net du changement climatique anthropique sur le risque d’événements de type sablonneux, bien que l’élévation anthropique du niveau de la mer, toutes choses égales par ailleurs, ait augmenté le risque de poussée.
Pour une discussion plus complète, voir mon billet précédent sur les ouragans et l’attribution aux changements climatiques.
Roger Pielke Jr. n’a pas ménagé ses efforts pour appeler les scientifiques et les autres personnes qui font des déclarations attribuant les impacts des ouragans au changement climatique, citant le GIEC et d’autres évaluations nationales/internationales.
Pour cela, Roger Pielke Jr a été massivement attaqué et ostracisé. Voir cet article récent de Ross McKitrick paru dans le Financial Post « Ce scientifique a prouvé que le changement climatique n’est pas à l’origine de phénomènes météorologiques extrêmes – les politiciens ont donc attaqué » :
« Roger Pielke Jr. est un scientifique de l’Université du Colorado à Boulder qui, jusqu’à il y a quelques années, faisait de la recherche de pointe sur le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes. Il a trouvé des preuves convaincantes que le changement climatique n’entraînait pas des taux plus élevés de dommages liés aux intempéries dans le monde, une fois que l’on corrige l’augmentation de la population et de la richesse. Il a également aidé à réunir d’importants groupes d’experts universitaires pour examiner les données probantes et communiquer le consensus scientifique quasi unanime sur ce sujet aux décideurs. Pour ses efforts, Pielke a fait l’objet d’une campagne de dénigrement vicieuse et bien financée soutenue, entre autres, par la Maison-Blanche d’Obama et d’éminents membres démocrates du Congrès, qui a abouti à sa décision de quitter le terrain en 2015. »
Si vous ne connaissez pas les détails de tout cela, ils sont assez effrayants. RPJr a préparé un fil twitter sur son exposé’Météo extrême et politique extrême’ qui est à lire absolument. Les incidents incluent :
l’effort coordonné du Center for American Progress pour que le RPJr soit renvoyé de son poste le 538.
des manigances (corruption, en réalité) dans la section 1.3.8.5 du RE4 du GIEC qui a fait passer un graphique non publié pour publié et l’a mal cité, afin qu’ils puissent prétendre avoir une influence du réchauffement sur les pertes dues aux catastrophes
Inquisition de Grijalval
M. John Holdren (directeur du Bureau des sciences, de la technologie et de la politique du président Obama) a publié sur la page Web de la Maison-Blanche une tribune contre le RPJr et ses conclusions sur les catastrophes et le changement climatique, qui étaient très inappropriées (sans parler de leur caractère scientifiquement incorrect).
L’importance des événements extrêmes dans le débat sur le climat
Pourquoi attribuer des événements extrêmes (ou non) à AGW est-il si important ? Eh bien, la raison en est devenue évidente pour moi à la suite de l’ouragan Katrina (2005), à l’apogée des ouragans et de l’argument du réchauffement climatique.
Soyons réalistes, en 2005, le public avait beaucoup de mal à se soucier d’un degré ou même de quatre degrés de réchauffement – diable, les températures variaient autant d’un jour à l’autre. S’ils voulaient un climat un peu plus chaud ou plus frais, ils pouvaient toujours se déplacer de quelques centaines de kilomètres vers le nord ou le sud.
Cependant, les arguments selon lesquels une quantité relativement faible de réchauffement de la planète (ordre 1 C) pourrait entraîner des ouragans plus intenses ont retenu leur attention, d’autant plus que les États-Unis étaient sous le choc de la catastrophe de Katrina.
Les militants de l’AGW disposaient maintenant d’une nouvelle arme dans leur arsenal – attribuant les événements météorologiques extrêmes aux changements climatiques causés par l’homme. La » volonté d’agir » semblait liée à l’alarmisme face aux événements météorologiques extrêmes. Ce qui donne un rôle politique clé aux » scénarios » non soutenus sur les événements météorologiques extrêmes.
Effrayer les enfants
Le corollaire de cette stratégie militante est d’effrayer les écoliers et de solliciter leur aide pour politiser la question du changement climatique et des événements extrêmes et aussi pour convaincre leurs parents.
L’enfant modèle est l’adolescente suédoise Greta Thunberg. Plusieurs articles pertinents sur la peur des enfants face au changement climatique :
Cessez d’effrayer les enfants qui n’ont pas d’esprit au sujet des changements climatiques
L’automutilation contre le bien commun
Le vrai problème avec Greta Thunberg n’est pas son âge.
La question évidente est que les enseignants doivent éduquer les enfants à la science du climat et ne pas les effrayer au sujet de l’apocalypse sans esprit. Le problème le moins évident est le mal fait en effrayant les enfants.
L’autre exemple flagrant est la poursuite Juliana v. United States, intentée par des écoliers (avec l’aide de Jim Hansen et de certaines organisations militantes). Les événements extrêmes figurent en bonne place dans les préoccupations des enfants.
Je compatis avec Greta Thunberg et les autres enfants effrayés. J’ai ma propre » histoire d’enfants effrayants » à raconter.
Vers 1960, l' » histoire effrayante » était que les Russes s’emparaient des États-Unis par la guerre nucléaire ou en s’infiltrant aux États-Unis. Cette histoire effrayante m’a été racontée chaque semaine par une nonne dans ma classe de catéchisme du samedi (Église catholique). J’étais bien et j’ai eu très peur de tout ça. En fait, je m’inquiétais beaucoup à ce sujet. Quand l’un de mes parents est rentré tard du shopping ou d’une sortie, j’avais peur qu’ils ne soient capturés par les Russes.
En fait, je m’inquiétais tellement de tout cela qu’on m’a diagnostiqué un ulcère d’estomac à l’âge mûr de 8 ans. En discutant avec mon médecin (qui avait été informé par mes parents que j’étais un » inquiet « ), il m’a dit que je n’avais rien à craindre et qu’en tout cas, je ne pouvais rien faire contre tout cela quand j’étais enfant. Et que je devrais profiter de mon enfance. J’ai dit « d’accord », et c’était à peu près la fin de mon inquiétude pour les Russes.
(Note : toute cette inquiétude m’est revenue à la mémoire en regardant l’émission de télévision « Les Américains » qui est absolument fascinante.
Contrairement à Greta et al, des adultes responsables m’ont dit d’arrêter de m’inquiéter. Dans le cas de Greta et al. ils sont encouragés par des adultes qui trouvent ces enfants très utiles dans leurs efforts de propagande.
Conclusions
Alors, où en sommes-nous dans le débat sur le climat ? Il y a très peu d’événements météorologiques extrêmes qui peuvent être attribués de façon convaincante au réchauffement planétaire causé par l’homme, même si l’on suppose que tout le réchauffement récent est dû à l’homme.
Les activistes du réchauffement climatique continueront à utiliser les événements extrêmes comme argument contre les combustibles fossiles, même s’il y a peu ou pas de preuves à l’appui. Sans cet argument, il n’y a plus grand-chose à craindre à court terme en ce qui concerne l’AGW, si ce n’est la lente remontée du niveau de la mer.
Les manigances des militants et des politiciens à cet égard ne sont pas surprenantes. Ce qui est horrifiant, c’est la façon dont les écoliers sont utilisés (et sans doute blessés) dans le but de soutenir la propagande des activistes.
Enfin, le silence des scientifiques qui devraient être mieux informés, en particulier de ceux qui ont une présence publique qui se fait entendre (p. ex. interviews dans les médias, twitter) est très inquiétant. Mais qui d’entre eux voudrait souffrir des tracas et de l’osctracisme subis par RPJr, moi-même et d’autres.
La communauté des activistes de la science du climat a beaucoup de comptes à rendre à la communauté des » créateurs « . Mais l’insatiable marché médiatique des » fausses nouvelles » concernant les événements météorologiques extrêmes leur assure une voie de succès professionnel continu dans la diffusion de l’alarmisme concernant les événements météorologiques extrêmes.
Cdt Michel e.r. (#3691), Merci
AntonioSan (#3692),
De rien.
Devinez le temps que cela m’a pris avec DeepL Pro pour récupérer le texte de J. Curry de sa page web, le coller dans DeepL, le faire traduire et copier le résultat dans le presse-papiers.
45 secondes chrono.
Si j’ai mis ici cette traduction brute c’est pour montrer la puissance de DeepL. Y a pas photo par rapport à Google Translate !
JG2433 (#3577), j’ai des doutes sur ce soutien de 130 scientifiques parisiens.
Tout le monde reprend une dépeche de l’AFP du 23 mai.
Mais, il n’y a aucune trace sur le Web de l’appel original ni de la liste des signataires.
A se demander si L’AFP aurait été trompée ? Par qui ? Pourquoi ?
Roby W (#3694),
Ce n’est pas nouveau. Il arrive assez souvent qu’on affirme dans la presse qu’un appel de X scientifiques mettent en garde… sans pouvoir voir cette liste. On craque une allumette foireuse et on voit s’il se forme des flammes ou mieux un incendie. Mais qui ?
Bernnard (#3695),
Oui, mais qui ?
Si c’est la « fake news »/propagande habituelle, cela ne me surprendrait pas.
Mais là, c’est l’AFP qui a été enfumée. C’est très efficace.
Roby W (#3696),
Voilà comment Wiki défini l’AFP:
Elle collecte sûrement, mais elle ne vérifie pas !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_France-Presse
Bernnard (#3697),
Et tout cela est arrivé quelques jours avant les élections européennes.
A l’époque, un candidat aurait pu saisir la justice dans le cadre de la loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information (« loi anti fake news »), et demander à l’AFP de retirer sa dépêche.
Mais c’est trop tard.
Bernnard (#3697),
Article L163-2 du Code Electoral
La suite sur Légifrance.
Mais c’est trop tard. Il aurait fallu le faire le jeudi 23 mai 2019.
Magnifique naissance d’AMP sur les Northwest Territories, grand nord canadien:
Image satellite:
https://weather.gc.ca/data/satellite/hrpt_canarc_ir_m_2019@06@16_12h18m.jpg
(descente d’air polaire avec ses deux dépressions associées, face avant et face arrière)
https://climatereanalyzer.org/wx_frames/gfs/ds/gfs_nh-sat1_prcp-tcld-topo_1-day.png
Anomalie de température:
https://climatereanalyzer.org/wx_frames/gfs/ds/gfs_nh-sat1_t2anom_1-day.png
On observe aussi l’anomalie froide sur le midwest, la côte est des USA et l’est du Canada, liée au précèdent AMP.
On comprend aisément, du moins quand on n’est pas propagandiste au Figaro, que les remontées d’air chaud vers le Groenland activent une fonte au niveau des régions côtières, rien qui d’ailleurs ne soit pas dans les limites 1981-2010…
http://polarportal.dk/en/green.....onditions/
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