Conversation avec Willie Soon

Une conversation avec le Dr Willie Soon sur les ours polaires, le Soleil et le climat de la Terre

Science, philosophie et enquête sur une échelle galactique

Originellement paru sur WUWT.

Le Dr Willie Soon est un astrophysicien qui étudie le Soleil et son influence sur le climat de la Terre depuis plus d’un quart de siècle. Il y a peu de temps, il a eu une conversation avec M. Grégoire Canlorbe.

Grégoire Canlorbe est un journaliste indépendant et le vice président du Parti National-Libéral, conservateur, nationaliste, et pro-libre marché. En plus de ses activités politiques, il a conduit de nombreuses entrevues pour des revues académiques, et collabore avec le sociologue et philosophe Howard Bloom. Il promeut une forme nouvelle de libéralisme, qu’il appelle « libéralisme territorial-aristocratique ».

Traduction Claude Cazelles, vérifié par Scaletrans.

Canlorbe: Vous dites que les ours polaires sont beaucoup moins menacés par le réchauffement climatique que par les écologistes qui craignent la fonte des glaces. Pourriez-vous développer ?

 Dr Soon: Oui, en effet. J’ai soutenu que trop de glace serait l’ennemi ultime des ours polaires. Les ours polaires ont besoin de moins de glace de mer pour être bien nourris et se reproduire. Pourquoi ? Pensez-y une minute: les ours polaires mangent beaucoup. Toute grande colonie aura besoin de beaucoup de nourriture. Le régime de base des ours est la graisse de phoque. Mais les phoques sont très loin dans la chaîne alimentaire. Un écosystème entièrement fonctionnel et sain est donc nécessaire. Et cela signifie que les océans doivent être suffisamment chauds pour soutenir les chaînons inférieurs dans la chaîne alimentaire, du plancton jusqu’aux phoques.

En effet, un bon casse-tête pour la science de l’ours polaire est de répondre à la question de savoir comment les ours polaires ont survécu pendant les périodes glaciaires, lorsque la glace couvrait les zones côtières et une grande partie de l’océan mondial. La glace était accumulée sur des kilomètres de terre, ce qui rendait extrêmement difficile la fourniture de nourriture aux écosystèmes. Bien sûr, les zones de chaleur relative, que les biologistes appellent les refuges, existent toujours. Ils pourraient bien être la clé pour expliquer comment les ours polaires ont survécu au dernier maximum glaciaire il y a environ 21 000 ans.

Les soi-disant «écologistes», qui semblent permettre à l’émotion irrationnelle et à un préjugé politique de se substituer à la pensée rationnelle et à la science, se sont fâchés lorsque je leur ai demandé s’ils préféreraient voir un milliard d’ours polaires au lieu des 20 000 … 30 000 individus qui vivent maintenant. La véritable menace pour les ours blancs était la chasse non réglementée, qui a réduit la population à peut-être 5000 ours au début des années 1970.

Après l’accord de novembre 1973 visant à réglementer la chasse et interdire la chasse illégale à partir d’aéronefs et des brise-glaces, la population d’ours polaires a rebondi. En 2017, elle était proche de 30 000. En 2016, une enquête menée par le gouvernement du Nunavut a révélé qu’une population vulnérable de la région ouest de la baie d’Hudson était stable depuis au moins cinq ans.

Je dois dire catégoriquement que cette peur concernant la survie de l’ours polaire est la preuve d’une illusion de masse promue par la pensée de groupe. En tant que physicien plutôt que biologiste, je suis généralement réticent à m’impliquer dans des sujets tels que l’influence du climat sur la population, la santé et la biologie des ours polaires. Mais en 2002, Markus Dyck m’a demandé d’examiner de manière indépendante ces affirmations étranges et insupportables des extrémistes environnementaux que les ours polaires sont menacés d’extinction par le réchauffement climatique.

Considérez les faits. Il y a 6000 à 10 000 ans, la Terre était considérablement plus chaude qu’aujourd’hui. Pourtant, les ours polaires ont survécu. En fait, ils ont évolué à partir d’ours bruns terrestres il y a 150 000 à 200 000 ans et, à ce jour, ils élèvent leurs oursons dans des tanières terrestres enfouies dans la neige.

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 Les lecteurs s’interrogent sur la fausse déclaration d’Al Gore selon laquelle une étude scientifique aurait trouvé des ours polaires noyés parce qu’ils ne trouvaient pas de glace, ils devraient voir mon exposé sur la façon dont les écologistes sont la vraie menace pour les ours polaires: https://www.youtube.com/watch?v=AmoKRz5VcbI

L’étude citée par Gore dans son horrible film de science-fiction comique a révélé que seulement quatre ours polaires s’étaient noyés, trois d’entre eux étant très proches de la terre, et qu’ils étaient morts à cause de vents violents et de hautes vagues. Les auteurs de l’article ont ensuite été vilipendés par leurs collègues universitaires à l’instigation d’extrémistes environnementaux parce qu’ils avaient déclaré correctement – que c’était la tempête, et non le réchauffement climatique, qui avait tué les ours.

Qui plus est, au cours de la douzaine d’années précédant l’enquête, l’étendue de la glace de mer dans la mer de Beaufort, où l’enquête a eu lieu, a en fait légèrement augmenté. À aucun moment, l’histoire d’Al Gore n’était vraie. En 2007, la Haute Cour à Londres a condamné Gore pour ses fausses déclarations sur les ours polaires, dont la classification linnéenne est ursus maritimus : l’ours de la mer. Il est maintenant connu qu’ils peuvent nager sur plus de 100 miles pendant des périodes de plusieurs jours. Al Gore ne pourrait même pas aller aussi loin en vélo.

Un aspect positif de mon travail en science est que je me suis lié d’amitié avec de nombreux chercheurs de vérité. Un expert de l’ours polaire, le professeur Mitch Taylor de l’Université Lakehead, m’a dit à la fin de l’année 2017 :

« Je viens de terminer dans le détroit de Davis avec 275 échantillons d’ADN. Les ours étaient en meilleur état cette année qu’ils ne l’étaient durant les années d’études 2005-2007. Les ours de l’île Wrangel sur la photo sont en bon état, mais les ours du détroit de Davis étaient encore plus gros. Markus [Dyck] a trouvé la même chose dans la région de Cape Dyer. Les populations locales confirment que les ours sont très gros cette année et signalent également une forte augmentation des phoques annelés (immigration, pas de productivité locale). »

Les lecteurs avertis qui désirent de l’information solide et de fréquentes mises à jour scientifiques sur la santé et les tendances de l’ensemble des 19 sous-populations d’ours polaires devraient consulter le site Web d’une autre de mes amies, Susan Crockford: http://polarbearscience.com.

Le changement climatique est-il naturellement cyclique?

Canlorbe: Le changement climatique n’est sûrement pas nouveau. C’est un comportement cyclique établi de longue date sur notre planète et qui oscille depuis longtemps entre les glaciations et les périodes chaudes interglaciaires. Devrions-nous diagnostiquer que Mère Nature a un trouble bipolaire?

Dr. Soon: Le système climatique de la Terre oscille de façon dynamique entre les différentes conditions de la serre aux temps géologiques ou, dans une moindre mesure, entre les climats glaciaires et interglaciaires des derniers 1-2 millions d’années. Mais, comme avec beaucoup de questions intéressantes sur le climat de la Terre, il n’y a pas de réponse certaine. Les données ne prennent pas en charge les explications trop simplistes.

L’élévation du niveau de la mer – mère de toutes les alarmes

J’ai été fasciné de découvrir que l’évolution du niveau de la mer, y compris les niveaux mondiaux extrêmement élevés de la mer de 65 à 250 pieds (20 à 75 m) au-dessus de la moyenne actuelle, s’est produite à l’époque où la Terre était beaucoup plus chaude. On n’a pas besoin d’une énorme couche de glace pour que le niveau de la mer soit élevé, principalement parce que les zones côtières et les bassins océaniques de la Terre peuvent être plus poreux et plus vastes qu’on pourrait l’imaginer. En effet, les études géologiques approfondies offrent de bonnes preuves pour étayer ma position. J’ai inclus cette évidence empirique dans un article que j’ai récemment co-écrit avec le vicomte (Christopher) Monckton of Brenchley.

En plus de la forme et de la profondeur changeantes des bassins océaniques et des limites de la zone côtière, il faut aussi garder à l’esprit la «Terre qui fuit»: il semble y avoir un échange continu d’eau entre le fond océanique et la croûte terrestre, comme l’a montré le Professeur Shige Maruyama de Tokyo Institute of Technology.

Le niveau de la mer a augmenté de 400 pieds au cours des 10 000 dernières années. Au cours des 200 dernières années, il a augmenté d’environ 8 pouces par siècle, et ce taux pourrait bien continuer. Cela a très peu à voir avec le réchauffement de la planète et beaucoup plus avec les cycles climatiques à long terme. En fait, le niveau de la mer a augmenté si lentement que les scientifiques extrémistes ont altéré les données brutes en ajoutant un «ajustement isostatique global» imaginaire, torturant les données jusqu’à ce qu’elles montrent un taux d’élévation du niveau de la mer qui n’a pas eu lieu en réalité.

La Terre dans le système solaire, dans la galaxie, dans l’univers

Mon propre examen du système climatique de la Terre s’étend au-delà du système solaire pour inclure notre place dans la galaxie. Quand le système solaire est né, nous étions de 1 à 3 kiloparsecs plus près du centre galactique qu’aujourd’hui. Nous sommes maintenant à 8 kiloparsecs du centre galactique.

Le système solaire dérive le long de la vague de densité spirale qui orbite autour du centre de la galaxie tous les quarts de milliard d’années. Parfois, le système solaire se trouve au-dessus ou en dessous du plan du disque galactique. De plus, nous devons considérer l’évolution du Soleil de son noyau thermonucléaire à sa thermosphère externe. En outre, depuis 4,5 milliards d’années, les planètes ont continué à faire évoluer le Soleil autour du barycentre du système solaire.

Il y a 13,82 milliards d’années, au moment de la création que nous appelons aujourd’hui le Big Bang, Dieu a dit: Que la lumière soit, et il y eut de la lumière. Le système solaire, y compris notre planète, est donc un tiers aussi vieux que l’univers connu. Notre place et le temps dans l’univers ne peuvent pas être ignorés dans l’évaluation du climat. La proposition originale de WeiJia Zhang, de l’Université de Pékin, de résoudre le paradoxe Faint Young Sun concernait la pertinence du flux d’expansion de Hubble en affectant la distance moyenne entre le Soleil et la Terre au cours du temps géologique. Il faut même considérer l’interaction de notre galaxie avec les systèmes stellaires qui passent, en particulier la prochaine fusion (dans quelques milliards d’années) entre la Voie Lactée et la galaxie M31 Andromède pour former l’amas de Milkomeda. Cet événement très probable se produira dans les cinq milliards d’années de la vie du Soleil. La gravité s’applique même sur de très grandes distances.

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Ce ne sont là que quelques-unes des considérations qui me poussent à faire preuve d’ouverture d’esprit dans la poursuite de mon étude scientifique. J’étudie le Soleil principalement pour améliorer ma propre compréhension. Comme le chœur grec de A.E. Housman l’exprimait, « je demande seulement parce que je veux savoir ».

C’est le soleil, idiot !

Canlorbe: Vous suggérez que le comportement du Soleil est la force motrice du conversation1réchauffement climatique, pas les cheminées industrielles, l’étalement urbain ou nos péchés d’émission. Voulez-vous nous rappeler les clefs de voûte de votre hypothèse?

Dr. Soon: Depuis un quart de siècle, j’ai étudié l’hypothèse que le rayonnement solaire cause ou modère les variations climatiques sur des périodes de plusieurs décennies. Le rapport le plus à jour de ma recherche sur la connexion soleil-climat se trouve dans un chapitre d’un livre auquel mon collègue le Dr Sallie Baliunas et moi-même avons contribué en l’honneur de mon regretté collègue Bob Carter d’Australie (1942-2016). Pour les plus sérieux geeks de la science, un document plus complet, avec mes deux excellents collègues d’Irlande, les Connolly pere et fils, vaut la peine d’être lu. Si vos lecteurs ont des difficultés à trouver ces œuvres, contactez-moi.

J’ai cherché les meilleures preuves empiriques pour montrer comment les changements du rayonnement solaire entrant, dus à la modulation magnétique intrinsèque de la puissance d’irradiation et à la modulation planétaire de la distribution saisonnière du soleil, affectent les propriétés thermiques de la terre et de la mer. À son tour, le changement de température affecte la vapeur d’eau atmosphérique ainsi que les composantes plus dynamiques de l’insolation entre l’équateur et le pôle et des gradients de température qui varient sur des échelles de temps de plusieurs décennies à plusieurs centaines d’années.

Les lecteurs aimeraient suivre l’hypothèse originale d’un lien entre le Soleil et le climat avancé par l’équipe dirigée par mon excellent collègue, le professeur Hong Yan de l’Institut de l’environnement terrestre de l’Académie chinoise des sciences à Xi’an, en Chine. Notre article examine comment le rayonnement solaire module l’expansion et le rétrécissement des ceintures de pluie dans des régions dynamiquement actives telles que la zone chaude du Pacifique occidental. Un deuxième exemple montre comment la pluie de mousson indienne d’été est corrélée avec une mesure spécifique pour le rayonnement solaire entrant.

Un troisième exemple serait la recherche sur la manière dont l’irradiance solaire entrante influence les relevés de température en Chine, montrant que sur des périodes de plusieurs décennies, les variations de l’irradiance solaire totale dans la haute atmosphère s’accompagnent de variations à la surface.

Je considère ce résultat empirique, détectable malgré la complexité des champs de nuages dans la colonne atmosphérique, de la plus haute importance. Nous sommes sur la bonne voie après tout en étudiant le rayonnement solaire (plutôt qu’autre chose) en tant que conducteur et modulateur de la plupart des évènements climatiques.

Le Minimum de Maunder

Canlorbe: Le minimum de Maunder, également connu sous le nom de «minimum prolongé de taches solaires», a fait l’objet d’un livre que vous avez co-écrit avec Steven H. Yaskell en 2003. Pour le profane, souhaitez-vous expliquer les phénomènes stellaires observés durant cette période?

Dr. Soon: Le Minimum de Maunder était en effet une période remarquable dans l’étude de l’activité des taches solaires ou, plus spécifiquement, du magnétisme du Soleil. Il a duré de 1645 à 1715, couvrant la majeure partie du règne du Roi Soleil (Louis XIV, 1638-1715, régna du 14 mai 1643 au 1er septembre 1715). En effet, le regretté Jack Eddy (1931-2009) aimait populariser ce fait en disant que « le règne du Roi Soleil semble avoir été un temps d’anomalie réelle dans le comportement du Soleil ».

Une autre coïncidence intéressante est le fait que Saint-Gobain, fabricant du verre pour la Galerie des Glaces de Versailles, a également réalisé les miroirs pour le télescope de 60 pouces de l’observatoire du Mont Wilson que mes collègues (surtout le Dr Sallie Baliunas) et moi ont utilisé pour étudier les variations de l’activité des étoiles de type solaire. De ces observations, nous avons pu confirmer la phase générale d’un minimum du magnétisme solaire-stellaire semblable à celui de Maunder.

J’ai travaillé avec Steve Yaskell en écrivant ce livre avec passion. Notre premier objectif était de rendre hommage aux idées des deux observateurs dévoués de notre étoile, E. Walter Maunder (1851-1928) et Annie Maunder (1868-1947). Je voulais aussi répondre à l’arrogance et à la médiocrité des études que j’avais remarquées chez les climatologues. Les professeurs Raymond Bradley et Philip Jones, par exemple, avaient dit avec une grande assurance dans un de leurs livres que le géologue François Emile Matthes (1874-1948) avait donné naissance au terme «petit âge glaciaire» qui coïncide grossièrement avec la période du minimum de Maunder. Cependant, un peu de recherche (voir pages 208-209 de notre livre) montre que Matthes avait attribué la phrase non pas à lui-même mais à « un journaliste intelligent ».

Seulement quelques décennies avant que Louis XIV ne vienne sur le trône de France, Galilée (1564-1642) et d’autres avaient d’abord observé des taches solaires. À une époque plus moderne, les Maunder, en examinant de nouveau les disques solaires conservés à l’Observatoire royal de Greenwich, en Angleterre, ont établi le fameux diagramme papillon qui montre la distribution quasi-symétrique des taches solaires entre 40 ° N et 40 ° S sur 11- cycle solaire annuel soit un papillon par cycle.

Ce qui est particulier au minimum de Maunder, c’est qu’au cours de cette période, les taches solaires apparaissaient à peine dans l’hémisphère nord du Soleil et lorsqu’elles apparaissaient dans la partie sud, les taches sombres étaient très serrées dans une bande étroite de 20 degrés. Cette information est uniquement disponible grâce aux observations télescopiques impeccables de L’Observatoire de Paris. Ma regrettée collègue, Elisabeth Nesme-Ribes (1942-1996), a très poétiquement décrit cette période comme celle des «ailes de papillon brisées».

Papillon soleil

On dit parfois que le minimum de Maunder n’était qu’une illusion ou une confusion. Cependant, plusieurs collègues et moi-même, dirigés par le professeur Ilya Usoskin de l’Université d’Oulu en Finlande, ont pu affirmer la réalité du Minimum de Maunder en résumant toutes les preuves disponibles, y compris la confirmation de l’important phénomène de Grand Minimum déduit à partir des isotopes cosmogéniques et d’autres proxies pour l’activité solaire pré-instrumentale.

Astrologie vs. Astronomie

Canlorbe: De l’avis de beaucoup, les prédictions du GIEC basées sur des modèles informatiques ne sont guère meilleures que les cartes du Tarot et les prédictions astrologiques. Compte tenu de votre expertise en physique solaire et stellaire, voyez-vous des raisons solides de ne pas considérer l’astrologie comme fiable?

Dr Soon: Je suis surpris par la question. En tant que scientifique, je ne vois ni preuve ni mécanisme par lesquels les positions relatives d’objets célestes très lointains pourraient nous aider à prédire si l’un d’entre nous «rencontrera un étranger grand et brun» ou gagnera à la loterie. Cependant, un domaine actif d’investigation scientifique demande pourquoi et comment le magnétisme du Soleil varie. Il se peut qu’il soit modulé par des oscillations inerrantes à l’intérieur du plasma du Soleil en raison des perturbations causées par les planètes, et principalement par les géantes gazeuses, Jupiter et Saturne. Mais c’est de l’astronomie, pas de l’astrologie. L’astronomie est clairement dans le domaine scientifique, mais la divination au moyen de l’astrologie, tout aussi clairement, ne l’est pas.

À ce stade, je voudrais dire quelque chose à propos de l’utilisation abusive des modèles carte solaire tarotinformatiques par le GIEC des Nations Unies comme un supposé « scientifique » un mode de prédiction de climat de la Terre pour les 20, 50, 100, 1000 ou même 100 000 ans. Le Dr. Dallas Kennedy a inventé l’expression «approximations numériques incontrôlées» pour toutes les simulations des modèles climatiques incompatibles avec le climat observé et insuffisamment étudiées.

L’état actuel de notre compréhension de l’évolution dynamique et de la variabilité du climat de la Terre, tant dans le domaine de l’observation que dans celui de la théorie, est si immature qu’en tant que scientifiques prudents, nous devrions nous arrêter et réfléchir. Je suis convaincu que, même si nous étions capables de trouver un «accord» entre les résultats de la génération actuelle de modèles climatiques et les mesures et observations disponibles, nous devrions être circonspects, car nous pouvons être presque sûrs à 100% que l’apparent accord est fondamentalement incorrect.

Tenez compte de la mise en garde du physicien de l’atmosphère le plus averti au monde, le professeur Richard Siegmund Lindzen du Massachusetts Institute of Technology :

Ce que les historiens se demanderont certainement dans les siècles à venir, c’est que la logique imparfaite, obscurcie par une propagande acharnée et implacable, a permis à une coalition de puissants intérêts spécifiques de convaincre presque tout le monde que le CO2 produit par l’industrie humaine était une toxine dangereuse . On se souviendra d’elle comme la plus grande illusion de masse dans l’histoire du monde que le CO2, la vie des plantes, a été considéré pendant un certain temps comme un poison mortel.

La philosophie de la science

Canlorbe : Le Soleil a inspiré une analogie célèbre dans la théorie des formes de Platon: à savoir que le Soleil, comme le dit le sixième livre de la République, nous permet de voir les choses matérielles dans le monde visible, tout comme l’Idée du Bien nous permet de comprendre des concepts incorporels ou abstraits dans le domaine intelligible. Toute entité existant dans le monde visible n’est intelligible qu’en vertu d’une Idée correspondante qui lui donne un ordre, un sens et une identité. Et l’Idée du Bien est le Soleil divin qui nous permet, une fois qu’il est saisi, de connaître toutes les Idées existantes dans le monde intelligible. En tant que démystificateur du «scientisme», reconnaissez-vous une certaine pertinence à ce concept platonicien de la recherche scientifique?

Dr Soon : Je suis d’accord avec l’affirmation du juge Louis Brandeis (1856-1941) selon laquelle «si l’on pouvait laisser entrer la lumière du jour sur les actions des hommes, cela les purifierait au fur et à mesure que le soleil se désinfecterait». La transparence dans toutes les affaires humaines, y compris dans nos activités scientifiques, est essentielle.

Honnêtement, je suis moins un philosophe épistémologique qu’un philosophe naturel, un simple scientifique humble, ou, si vous préférez, un « mécanicien » shakespearien. Je souscris au principe de David Mermin : «Tais-toi et calcule!» La science commence par une preuve quantitativement exprimée et applique à cette évidence une manipulation honnête, prudente et disciplinée des nombres que nous appelons mathématiques. Les mathématiques sont donc à la fois le langage de la science et sa transmission. Dans la recherche scientifique, la transparence la plus ouverte et la plus objective (en particulier en ce qui concerne la méthodologie et la transparence des données) est l’exigence la plus importante. Malheureusement, après plus d’un quart de siècle de travail dans le domaine de la science du climat, j’ai vu de mes propres yeux que ces simples règles de la science sont trop souvent affirmées dans la supposition que dans l’observation.

Pour comprendre la façon dont certains processus ont été détournés dans la science du climat, je recommande fortement de lire l’excellent essai du professeur Lindzen intitulé «La science du climat ne donne pas de réponse »

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Pour plus de détails sur le niveau de corruption et de malhonnêteté qui prévaut dans la science du réchauffement climatique, je recommande ma récente conférence donnée lors d’une réunion des médecins en 2017 pour la préparation aux catastrophes: https://youtu.be/aYAy871w9t8

Pour démystifier le populaire « scientisme », je recommande un article sérieux que j’ai écrit avec mon défunt ami, le professeur István Markó (1956-2017) pour Breitbart.

Il y a des scientifiques et il y a beaucoup de propagandistes. Par exemple, Bill Nye,  soi-disant «scientifique», est en réalité un propagandiste totalitaire.

Au sujet de Bill Nye, Luke Barnes a écrit ceci :

« À une époque où un certain nombre de scientifiques éminents ont dit des choses profondément idiotes à propos de la philosophie, Bill Nye, «l’homme de science» a produit un discours à Gettysburg sur l’ignorance philosophique. Il serait difficile d’écrire une parodie qui exprime plus de stupidité et de superficialité en seulement 4 minutes. »

Permettez-moi de terminer par cet avis sur la philosophie des sciences en citant le professeur Chris Essex de l’Université Western Ontario, à la suite de sa critique du livre The Climate Caper de Garth Paltridge:

L’anti-scepticisme n’est pas la science. Au mieux, c’est une sorte de para-science, car le scepticisme est inhérent au processus scientifique. Cette para-science est une force sans précédent, puissante et bien financée, et décriée par les sceptiques. Même les compagnies pétrolières vont à l’encontre de ce cliché et la financent. C’est le scepticisme inhérent à la science qui est assiégé. Tout le reste est illusion et mensonge. C’est ainsi que la science a été détériorée. […] De nombreux scientifiques, dont moi-même, craignent que l’humanité ait payé un prix trop élevé pour avoir subordonné la science à ces programmes. Dans quelques années, les historiens considéreront cette période comme extraordinaire. La grande ferveur sociale a misé sur quelque chose qui ressemble seulement à la science. C’est une science à laquelle il manque le cœur. Il nous faudra des générations pour en comprendre les effets néfastes, mais cette période nous apprendra finalement beaucoup plus sur nous-mêmes que sur la nature. Bientôt, ce sera fini. Si cela arrive, les touristes en science du climat s’orienteront vers d’autres causes.

Canlorbe : Si je peux reformuler quelque peu l’affirmation de Rudolf Clausius de la deuxième loi de la thermodynamique, l’entropie totale d’un système suffisamment isolé, peu importe où elle se trouve dans l’univers, tend vers un maximum. Il n’est pas rare d’entendre dire que la seconde loi est démontrée comme fausse par l’histoire imaginaire du cosmos, étant donné que l’univers, des toutes premières particules et atomes aux civilisations humaines les plus avancées, semble avoir évolué régulièrement vers des degrés plus élevés d’ordre et la complexité. Une autre opinion est que la Deuxième Loi reste vraie, bien que la vie sur Terre, qui reçoit continuellement de l’énergie du Soleil et qui n’est donc pas un système isolé, semble à première vue violer la Loi. En tant qu’astrophysicien spécialisé dans l’activité solaire, comment réagissez-vous aux arguments contre l’universalité et la vérité de la Deuxième Loi?

Dr Soon : Avant de répondre, il est intéressant que vous mentionniez le nom de Rudolf Clausius (1822-1888), parce que la démonstration de Clausius, avec Emile Clapeyron (1799-1864), de la relation Clausius-Clapeyron entre la température de l’espace atmosphérique et la capacité de cet espace à transporter de la vapeur d’eau est essentielle à la construction d’une véritable théorie du climat.

Quant à la reformulation de la Seconde Loi suite à sa formulation originale par Sadi Carnot (1796-1832), Clausius a compris que la vie sur Terre est rendue possible grâce à l’énergie du Soleil. Les photons à faible entropie commencent leur voyage vers la Terre à une température d’environ 6 000 K. Lorsqu’ils atteignent la haute atmosphère, l’entropie a déjà fait son travail et maintient la Terre à une température 20 fois inférieure à celle à laquelle ils ont commencé leur voyage de huit minutes.

Pour ramener cette réponse sur Terre (jeu de mot) et pour remettre l’accent sur le climat, on s’est rendu compte depuis longtemps qu’une application stricte de la conservation de l’énergie seule peut ne pas mener à la pleine compréhension des variations climatiques. À partir des années 1980, un domaine actif de la recherche scientifique a été développé par les gourous du principe de l’entropie maximale dans les modèles climatiques, tels que les scientifiques imaginatifs comme Garth Paltridge, dont j’ai mentionné le livre plus tôt.

Si l’on s’intéresse à ce sujet ésotérique, il y a un article récent traitant l’entropie comme la quantité primaire émergente pour décrire la nature des couplages et des interactions dans le système climatique.

Je dois également souligner que la théorie du réchauffement par les gaz à effet de serre ne viole pas, comme on le pense parfois, la deuxième loi. Ce n’est pas la théorie qui est fausse, mais la modélisation qui est incorrecte et conduit la climatologie officielle à surestimer grandement le réchauffement qui se produira lorsque nous enverrons dans l’atmosphère une petite fraction du dioxyde de carbone qui provient en premier lieu de l’atmosphère.

Comme vous l’aurez compris, je suis un philosophe naturel et non un philosophe épistémologique ou moral. Ma langue n’est pas celle de la théologie ou de l’idéologie mais de la science. Je termine ma réponse à votre question en disant que je suis simplement heureux d’être vivant, suivant la flèche strictement unidirectionnelle du temps, comme preuve que la deuxième loi de la thermodynamique est solide.

Malgré l’atmosphère folle et hautement corrompue qui existe dans le théâtre des sciences du climat, des scientifiques sensés, solides et actifs comme Bjarne Andresen et Christopher Essex posent des questions pertinentes et cherchent des réponses raisonnables. Je suis heureux de rechercher dans des sujets sur lesquels je peux apporter à la compréhension scientifique de la dynamique fluide complexe du climat de la Terre.

Temps chaud, sang chaud

Canlorbe : On pense parfois que les gens d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Italie et du Moyen-Orient ont des niveaux élevés de testostérone et, par conséquent, une propension à résoudre les conflits politiques par la violence. On pense que ces populations sont à sang chaud, ou même à tête chaude, en raison des climats chauds dans lesquels elles vivent. Accueillez-vous chaleureusement cette hypothèse ou la niez-vous chaudement?

Dr Soon : Je suis très heureux de recevoir une telle question, car j’essaie toujours de comprendre à quel point la vie est dépendante et influencée par le Soleil.

Le professeur John Todd de l’Université de Cambridge a récemment publié un article qui porte sur la façon dont quelque 5 135 des 22 822 gènes humains étudiés pour l’immunité et la physiologie générale présentaient une dépendance saisonnière à la lumière solaire entrante. Cette constatation que le Soleil influence directement environ un quart de notre génome ajoute une profonde perspicacité et peut-être une légitimité aux énoncés généraux que vous énumérez ci-dessus. Mais bien plus important, il offre une approche appropriée et scientifique à une telle question. C’est pourquoi ce n’est pas une surprise totale que le prix Nobel de médecine 2017 ait été décerné pour la découverte de «mécanismes moléculaires contrôlant le rythme circadien».

En effet, pour ce que cela vaut, en 1927, Sir Arthur Eddington (1882-1944), à la page 9 de son livre Stars and Atoms, fait remarquer que la taille d’un homme (2 m) est à mi-chemin entre le diamètre d’un atome (2 x 10-10 m) et celle du Soleil (2 x 109 m): « Presqu’à mi-échelle entre l’atome et l’étoile il y a une autre structure non moins merveilleuse: le corps humain ».

Des statistiques récentes de 380 sites en Australie, Brésil, Canada, Chine, Italie, Japon, Corée du Sud, Espagne, Suède, Taiwan, Thaïlande, Royaume-Uni et USA montrent que le froid tue 20 fois plus de personnes que le temps chaud. Qui plus est, 90% des espèces du monde prospèrent dans les tropiques, et moins de 1% existe aux pôles.

Nous devons ramener la question à un noyau solvable et l’examiner correctement par la méthodologie scientifique. J’ai récemment parlé des puissantes relations entre divers cofacteurs, notamment la lumière du soleil saisonnière, le changement de température saisonnier, le niveau de la mer et même l’activité tectonique qui remonte aux glaciations quaternaires bipolaires et aux périodes chaudes interglaciaires de 2,6 millions d’années.
Les écologistes sont-ils fascistes?

Canlorbe : Bien que les mouvements antifascistes écologistes et autoproclamés partagent manifestement la dimension totalitaire du fascisme italien – du moins dans sa version finale – ils ne peuvent partager l’anthropologie et la vision de la nature qui étaient au cœur de l’idéologie fasciste. Comme l’écrivait Benito Mussolini dans La Doctrine du Fascisme, publié en 1932, «le fascisme veut que l’homme soit actif et s’engage dans l’action de toutes ses énergies; il veut qu’il soit conscient des difficultés qui l’assaillent et prêt à les affronter. … D’où la grande valeur de la culture sous toutes ses formes (artistique, religieuse, scientifique) et l’importance exceptionnelle de l’éducation. D’où aussi la valeur essentielle du travail, par laquelle l’homme subjugue la nature et crée le monde humain (économique, politique, éthique et intellectuel). »Le conservatisme trumpien ou le socialisme vert sont-ils les plus proches de l’esprit du fascisme historique ?

Dr. Soon (avec l’aide de Christopher Monckton de Brenchley) :

Le fascisme, le national-socialisme, le socialisme international et le communisme sont tous des exemples caricaturaux et ressemblent au totalitarisme que les philosophes politiques du début de la Chine impériale ont qualifié de « légalisme » et les philosophes français d’étatisme, intégrisme et dirigisme. La théorie politique opposée était connue des penseurs chinois sous le nom de confucianisme et pour nous sous celui de libertarisme et démocratie.

Mussolini n’agissait pas plus en vertu des beaux sermons qu’il prêchait que ne le faisait Hitler, Lénine, Staline ou Mao Tsé-Toung. Chacun de ces monstres, quoi qu’ils aient pu prêcher sur l’importance de la science, a montré la même propension à interférer avec elle, à la politiser et à la mettre en conformité avec une ligne ennuyeuse mais dangereuse, ingénieuse mais ignorante, commercialisable mais meurtrière. Comme le fait le Socialisme International Environnementaliste aujourd’hui

De telles questions, cependant, sont plus politiques que scientifiques. Au-delà du fait que conversation2la science tend à être corrompue par des notions cyniques telles que l’eugénisme ou le lyssenkisme sous des régimes totalitaires, elle doit prospérer dans un climat de liberté.

Je refuse respectueusement de répondre à votre question. Je ne fais pas de politique, comme le font les socialistes écologistes. Je fais de la science.

Comme le dit Lucrèce, « Félix qui potuit rerum cognoscere causas » heureux est celui qui trouve le pourquoi des choses.

La science est mon seul but et c’est tout.

Quelque 250 millions de personnes ont été tuées par les régimes totalitaires de l’extrême gauche , les communistes, les nazis et les fascistes  au cours du siècle écoulé depuis la triste Révolution d’octobre 1917. Vous comprendrez donc que je ne suis pas d’accord avec votre affirmation que le président Trump est un fasciste: car ses partisans soutiendraient sans doute qu’il a parlé et agi plus pour les travailleurs que les «démocrates» totalitaires, avec leur régime inutilement coûteux d’impôts, taxes et règlements, destinés à détruire le charbon, le pétrole et les industries du gaz et les nombreuses autres industries qui en dépendent et qui ont été abandonnées à volonté. Et il ne faut jamais oublier que le socialisme écologiste moderne a été inventé par Hitler dans Mein Kampf comme une méthode d’exercer ce contrôle étroit sur tous les aspects de la vie et du travail des gens ce sur quoi s’appuient tous les totalitarismes.

Canlorbe : Merci pour votre temps. Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter?

Dr Soon : Je tiens à vous remercier pour vos excellentes questions. Vous m’avez donné l’occasion de faire une pause et de réfléchir à des concepts que je n’avais pas envisagés depuis longtemps.

J’ai simplement partagé mon humble conviction, mais sincère, que la recherche de la vérité dans la science doit prévaloir. Aucune conviction religieuse, sociale, politique ou philosophique ne doit permettre de confondre, de corrompre ou de nier la beauté et la pureté inhérentes et la vérité qui subsistent dans la méthode scientifique à laquelle je me suis attaché et pour laquelle je continue à consacrer ma vie.

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1.  Bernnard | 20/04/2018 @ 23:11 Répondre à ce commentaire

POP… smile

2.  rpf | 20/04/2018 @ 23:32 Répondre à ce commentaire

Merci aux traducteurs.

« L’état actuel de notre compréhension de l’évolution dynamique et de la variabilité du climat de la Terre, tant dans le domaine de l’observation que dans celui de la théorie, est si immature qu’en tant que scientifiques prudents, nous devrions nous arrêter et réfléchir. »

On ne saurai mieux dire.

3.  Pierre-Ernest | 21/04/2018 @ 0:35 Répondre à ce commentaire

Bonne interview, merci aux traducteurs.
Une petite faute d’impression rend la lecture incompréhensive dans le paragraphe près de la fin du texte intitulé « Temps chaud, sang chaud ». Plus précisément, dans ce paragraphe, il s’agit de la citation de Sir Arthur Eddington en 1927 concernant la taille d’un atome et celle du soleil exprimées en mètres. La notation scientifique a ignoré les exposants. Les valeurs exprimées semblent être respectivement 2 x 10 puissance -10 mètre pour l’atome et 2 x 10 puissance 9 mètres pour le soleil. Sauf que pour le soleil, c’est plutôt 1 392 000 millions de km soit 1,392 x 10 puissance 15 mètres… Mais, c’était écrit en 1927…

4.  Pierre-Ernest | 21/04/2018 @ 0:37 Répondre à ce commentaire

Bonne interview, merci aux traducteurs.
Une petite faute d’impression rend la lecture incompréhensive dans le paragraphe près de la fin du texte intitulé « Temps chaud, sang chaud ». Plus précisément, dans ce paragraphe, il s’agit de la citation de Sir Arthur Eddington en 1927 concernant la taille d’un atome et celle du soleil exprimées en mètres. La notation scientifique a ignoré les exposants. Les valeurs exprimées semblent être respectivement 2 x 10^-10 mètre pour l’atome et 2 x 10^9 mètres pour le soleil. Sauf que pour le soleil, c’est plutôt 1 392 000 millions de km soit 1,392 x 10^15 mètres… Mais, c’était écrit en 1927…

5.  Cdt Michel e.r. | 21/04/2018 @ 3:04 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#4),

Dans « entre la température de la l’espace », il y a un « la » à supprimer.

6.  shayabe | 21/04/2018 @ 9:21 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#3), Le Soleil a 1 392 000 km de diamètre (c’est déjà pas mal) soit 1,392 x 10 puissance 9 mètres. Eddington avait arrondi

7.  Pierre-Ernest | 21/04/2018 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

shayabe (#6), Vu. Toutes mes excuses. Je dormais et j’ai bêtement recopié Google : https://www.google.fr/search?q=diam%C3%A8tre+du+soleil&ie=&oe=

8.  shayabe | 21/04/2018 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#7), Y a pas de mal. A 00:37 on doit finir par mélanger les m et les km acute

9.  lemiere jacques | 22/04/2018 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

rpf (#2), c’est tout le débat.. qui n’est donc par à proprement parler scientifique mais politiqu et idéologique.

10.  Kers | 23/04/2018 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

Vous connaissez Dr. Soon? Vous le trouvez encore crédible ? Vous le considérez toujours comme un scientifique sceptique intègre ?

De nombreux financements de ses études « indépendantes » par des lobbys pétroliers ont été prouvés et la totalité de ses travaux se sont fait démonter de manière probante, y compris par grand nombre de sceptiques un peu plus sérieux que lui (ses travaux sur l’irradiance solaire sont scandaleux de manipulation). Il fait partie de ceux qui n’ont plus aucun crédit à mes yeux, cet homme ne cherche plus à comprendre le système climatique pour invalider la thèse du RCA, il attaque tous les sujets comme un politique, même ceux qu’il ne maitrise absolument pas. Il n’est aujourd’hui qu’un simple communicant affublé d’un titre de docteur, très loin d’une personne honnête à qui l’on peut donner du crédit.

Très honnêtement, lui apporter du crédit et relayer ses dires, je trouve cela totalement contreproductif pour ce site internet. Un peu de sérieux dans le choix des sources permettrait de rendre bien plus crédible l’alternative à la théorie largement imparfaite du RCA. En voyant cet article, les réchauffistes doivent se fendre la poire en se disant que les sceptiques sont vraiment prêt à avaler n’importe quoi.

11.  Hug | 23/04/2018 @ 15:35 Répondre à ce commentaire

Kers (#10),
Si vous n’avez pas lu « Histoire solaire et climatique » d’Elisabeth Nesme-Ribes et Gérard Thuillier, lisez la fiche de lecture qu’en a rédigé Hervé Le Treut, un des « papes » français du carbo-réchauffisme :
http://documents.irevues.inist.....sequence=1
Sinon, si vous avez des liens où documents étayant le fait que les travaux de W.Soon

se sont fait démonter de manière probante,

on est preneurs…

12.  Ecophob | 23/04/2018 @ 18:29 Répondre à ce commentaire

Kers (#10), vous avez raison, il vaut mieux faire confiance à l’intégrité de Jouzel et de son compère Larouturou !

13.  scaletrans | 23/04/2018 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Hug (#11),

Oui, nous sommes preneurs…

14.  Célestin | 23/04/2018 @ 21:07 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#13), Wikipedia, en anglais, donne un aperçu des controverses nées des travaux de Willie Soon, dans un article spécifique (Soon and Baliunas controversy) dont le lien figure dans l’article consacré à Willie Soon lui-même. On sait que Wikipedia est noyauté par des chauffagistes, il faut dès lors en tenir compte en lisant cet article.

15.  the fritz | 23/04/2018 @ 21:15 Répondre à ce commentaire

Kers (#10),
Je ne connais pas le docteur Soon , ou plutôt je ne veux pas le connaître; mais si vous avez des sujets de discussions et des idées , on est prêt à vous répondre

16.  scaletrans | 23/04/2018 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

Célestin (#14),

Ouais ! On y trouve surtout des références incessantes à des financements par le Big Oil, mais pas de contre arguments probants. Bref, des explications filandreuses et des attaques ad hominem, le tout venant de l’arsenal réchauffiste quoi. On sait bien que Wikipedia est assez étroitement contrôlé sur certains sujets, dont le climat.

17.  Murps | 23/04/2018 @ 23:43 Répondre à ce commentaire

Kers (#10), attaque ad-hominem.

rendre bien plus crédible l’alternative à la théorie largement imparfaite du RCA

Skyfall ne « propose » pas d’alternative à la théorie « imparfaite » du RCA. Beaucoup ici pensent qu’il n’existe actuellement pas de modèle général de circulation du climat et que la « théorie » du RCA n’est que la manifestation d’un courant politique malthusien.
On se demande ce que vous pouvez traficoter sur skyfall…

18.  patilleverte | 24/04/2018 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Kers (#10),
Il suffit de remplacer « Dr Willie Soon » par Dr (sic) Michael Mann » et vous aurez (autant ?) raison .

19.  Cdt Michel e.r. | 24/04/2018 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

Hug (#11) et al,

En lisant le message Kers, bizarrement mon BullShit-O-Meter s’est affolé.

Se tromperait-il ?
Je doute que Kers revienne sur ce site… après s’y être « soulagé ».

20.  boken | 29/04/2018 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

A propos des lobbys pétroliers que pense Kers du lobby onusien et de lobbys écolos type green peace qui brillent tout particulièrement par l’impartialité et la neutralité de leurs jugements sans oublier leur immense tolérance aux autres idées , ils incarnent quand même le nouveau terrorisme intellectuel qui s’exerce sur la pensée scientifique .

21.  the fritz | 29/04/2018 @ 22:08 Répondre à ce commentaire

boken (#20),
Mon ami Boken
Tu oublies,
Fondation GoodPlanet
Créée en 2005 par le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand,
Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme

WWF
BUND
Sierra Club
Milieudefensie
The Nature Conservancy
Amnesty International
C’est juste un petit aperçu

22.  boken | 29/04/2018 @ 22:30 Répondre à ce commentaire

A l’Ami Fritz .
En effet la liste n’était pas exhaustive, malheureusement.