Pour ne pas se laisser attraper par un des sujets du moment.
Pour le discours officiel, c'est là . C'est plutôt langue de bois et on ne sait pas ce sur quoi on va s'engager, vous êtes déjà au courant mais bon, de temps en temps, il faut aller vérifier ce que l'on raconte en notre nom même si cela devient de plus en plus obscur. Un peu plus de détails dans la seconde vidéo de cette page.
Rapport de la Banque mondiale avec les 4°.
Pour suivre jour par jour : IISD (quelques problèmes sur le site qui devraient se résoudre, en attendant voici pour le 28/11, cela reste un peu mou . Pachauri était bien là le 28/11/2012 … et la Pologne accueillera la COP19 …).
Mise à jour 08/12/2012, 12h30 : voir ici.
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Voici ce s'en dit au Canada … (c'est nettement plus clair).
La 18e Conférence des Parties (COP-18) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et 8e Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto aura lieu du 26 novembre au 7 décembre 2012 à Doha (Qatar).
C’est la première COP à avoir lieu depuis l’établissant la « Plateforme de Durban pour une action renforcée » qui, au terme de la Conférence de Durban (CdP-17 ; nov.-déc. 2011), a fait sauter le verrou du Plan d’action de Bali en établissant un nouveau groupe de travail chargé d’élaborer le régime climatique post-2020, qui pourrait prendre la forme d’un protocole, d’un instrument juridique ou d’un résultat concerté ayant force de loi. Ce nouveau régime, qui inclura toutes les Parties, devra être achevé au plus tard en 2015 et entrer en vigueur en 2020.
Pour éviter un vide juridique entre la première période d’engagement au Protocole de Kyoto (qui va prendre fin le 31 janvier 2012) et l’entrée en vigueur du régime climatique post-2020, les pays industrialisés – à l’exception du Canada et des États-Unis – ont accepté de s’engager pour une seconde période d’engagement. Par conséquent, le succès des négociations de la Plateforme de Durban est intimement lié aux discussions qui auront lieu à Doha en vue de reconduire le Protocole de Kyoto après 2012.
À moins d’un mois de la fin de la première période d’engagements, la Conférence de Doha devra relever plusieurs défis de taille, à savoir:
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reconduire le Protocole de Kyoto pour une 2e période d’engagement en vue de son entrée en vigueur immédiate (le 1er janvier 2013) ;
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opérationnaliser les mesures convenues sur l’action concertée à long terme et déterminer où se poursuivront les discussions sur les éléments en suspens du « Plan d’action de Bali » ;
- déterminer comment seront utilisés les fonds destinés aux pays en développement ;
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et lancer les négociations de la « Plateforme de Durban » sur des bases solides (NdA :suite de Kyoto).
La Conférence de Doha est également l’occasion, pour les États parties, de reconnaître les actions déjà entreprises par les gouvernements infranationaux, le secteur privé et la société civile, et les encourager à faire davantage.
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Interview de Christian Gérondeau sur Atlantico.
Après l'échec du Sommet européen de Copenhague en 2010 et l'absence d'initiatives après le Sommet de Rio en juin dernier, peut-on dire que la crise économique et les discours catastrophistes ont eu raison de la cause écologiste ?
Christian Gérondeau : Premièrement, nous sommes maintenant confrontés au mur de la réalité. Ce dernier s'explique par le fait que les pays émergents, comme la Chine, l'Inde, et les pays africains, ne veulent en aucun cas réduire leurs émissions de gaz à effet de serre car pour se développer, ils ont besoin de charbon, de pétrole et de gaz naturel. Tout ce qu'on a pu dire jusqu'à présent ne les a pas fait changer d'avis. Lorsque l'on considère que la Chine construit chaque semaine une ou deux centrales à charbon, qui ont la puissance d'une centrale nucléaire, il faut considérer que les émissions de gaz à effet de serre vont continuer d'augmenter quoiqu’en disent les responsables politiques.
Deuxièmement, les prédictions sur l'augmentation de la température, les discours catastrophiques ou catastrophistes sur le réchauffement climatique sont actuellement démentis par les faits. Depuis 15 ans, la température du globe n'augmente plus contrairement à tout ce qui avait été dit. Ceux qui sont sceptiques à l'égard de ces prévisions ont raison, en tout cas pour l'instant.
Lorsque l'on conjugue le fait qu'il y a de plus en plus de piques sur la réalité du changement climatique et que de toutes manières, on ne peut rien faire car les pays émergents vont continuer à se développer et les émissions vont donc continuer d’augmenter, il y a un blocage. C'est ce qui s'est passé au Sommet de Rio qui a eu lieu au mois de juin dernier, et c’est ce qui est en train de se passer à la conférence de Doha dont on parlera très peu car il ne peut rien en sortir. Il ne sortira rien non plus des congrès successifs qui auront lieu après Doha. Voilà le constat de ce double échec.
La politique de la Pologne, qui fait partie de l'Union européenne, le leader dans la réduction des gaz à effet de serre, va à contre-courant des objectifs qui ont été fixés. La crise explique-t-elle cette tendance ?
Bien entendu la crise économique est en train de rappeler les différents pays d'Europe à la raison. L'UE ne peut rien à elle toute seule, elle produit 10 à 12% des émissions de la planète. Même si elle supprimait toutes ses émissions, cela ne changerait rien car elles sont complètement marginales par rapport à l'ensemble du globe.
Les mesures prises au nom de l'écologie par l'Europe ne servent à rien, car le reste de la planète a clairement dit qu'il ne les suivrait pas. C'est ce que disent entre autres les Polonais et ils ne sont pas les seuls. Une évolution se produit progressivement dans toute l'UE. L'Espagne a stoppé ses subventions pour les énergies éoliennes et le photovoltaïque, l'Allemagne n'est pas loin d'en faire autant et l'Angleterre a décidé de ne plus construire d'éoliennes sur son territoire, mais en mer. Mais ce n'est même pas sûr qu'ils le fassent. Le château de cartes est en train de s’effondrer, et la Pologne tire le signal qui va être suivi par tout le reste de l'Europe. Lorsqu'il y a une crise économique, on cherche évidemment à réduire les dépenses inutiles, et l'UE ne peut rien à un phénomène qui la dépasse.
Le protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant pour lutter contre le changement climatique qui ait été signé à ce jour par une partie de la communauté internationale date de 1997. Peut-on dire que l’époque où les États étaient plus volontaires en matière environnementale est révolue?
Le Protocole de Kyoto, qui a été signé en 1997, n'a plus aucun sens aujourd'hui. Il n'en avait déjà pas à l'époque, car il n'engageait que les pays développés. L'Inde et la Chine n'étaient par exemple pas concernées. Il était mort-né à partir du moment où il ne prenait pas en compte les plus grands émetteurs aujourd'hui. De plus, les Etats-Unis, un des plus gros émetteurs, ne l'ont jamais ratifié. Le protocole de Kyoto n'a eu de répercussions qu'en Europe. Par ailleurs, ce qui est extrêmement dommage, c'est qu'il lui coûte très cher et l'handicape lourdement. L’UE s'est engagée sur la voie de dépenses très importantes, comme l'éolien ou le solaire entre autres, qui n'ont eu aucun impact, et s'inscrivent uniquement dans la pénalisation inutile de l'économie européenne.
Il n'y aura jamais d'accords, d'autant que ceux qui nous ont annoncé la catastrophe se sont trompés jusqu'à présent, je le répète. Les satellites qui observent la température de la Terre sont formels : elle n'augmente plus. On ne court pas à la catastrophe, et la priorité du gouvernement indien par exemple est que les 400 millions d'Indiens qui n'ont pas l'électricité aient l'électricité. Et pour ça, ils construisent des centrales à charbon.
(Source)
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