Ghana : réunion sur le changement climatique et l’après-Kyoto à Accra


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Au Ghana, se tient depuis hier une réunion de négociations sur le changement climatique et l’après-Kyoto à Accra. Cette réunion sur le changement climatique a pour objectifs d’échanger sur les futurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et un futur traité censé succéder au protocole de Kyoto, à Accra au Ghana.

Yvo de Boer, secrétaire exécutif
de la CNUCC, a indiqué que
«le temps presse, l'heure tourne»

Actuellement à Accra au Ghana se déroule une nouvelle réunion de négociations sur le changement climatique sous l’égide de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). La réunion, qui a commencé hier jeudi 21 août et se tiendra jusqu’au 27 août, regroupe des participants en provenance de 160 pays.

Avant le grand sommet de Copenhague en 2009, cette réunion de négociations a pour objectifs d’échanger sur les futurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et un futur traité censé succéder au protocole de Kyoto.

Cette réunion à Accra est en effet la troisième grande séance de négociations de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) cette année, avant la conférence de Poznan en Pologne, du 1er au 12 décembre 2008, afin d’arriver à un accord sur une coopération renforcée sur le changement climatique d'ici décembre 2009.


Ghana : réunion sur le changement
climatique et l’après-Kyoto à Accra

L’objectif la réunion de négociations d'Accra est d’échanger sur les futurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) avant le sommet de 2009 à Copenhague qui fera suite au protocole de Kyoto, dont la première phase de réduction des émissions de gaz à effet de serre arrive à échéance en décembre 2012.

Les négociations d'Accra ont été ouvertes par le président du Ghana, John Agyekum Kufuor, évoquant « le tic-tac de l'horloge » et la nécessité de parvenir rapidement à un accord international sur le changement climatique. Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la CNUCC, a indiqué que « le temps presse, l'heure tourne ».

Le président du Ghana remarque que les effets des changements climatiques sont bien visibles dans son pays qui a subi récemment à la fois une grave sécheresse et de fortes inondations dans la partie nord du pays.

Yvo de Boer ajoute qu’au Ghana, la pluviométrie a diminué de 20% au cours des dernières 30 années, mais que dans le même temps l’élévation du niveau des mers et des zones inondables en raison de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre pourrait entrainer la disparation de près de 1000 km² de terres cultivables.

L’implication des pays africains dans ce processus est importante et nouvelle car jusqu’à présent ils se sentaient peu concerné par le réchauffement climatique qu’ils attribuaient aux pays industrialisés.

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55 réponses à “Ghana : réunion sur le changement climatique et l’après-Kyoto à Accra”

  1. J’ajouterai un mon post qu’il n’est pas si sûr en plus que l’Afrique continue à reverdir longtemps… Les pluies tomberont sur le Sahel aussi longtemps que la période relativement plus chaude initié seulement depuis 1988 se poursuivra. Or, ce type de cycle dure en moyenne une trentaine d’année…

    Si le désert gagnait à nous du terrain, cela serait le signe immanquable d’un refroidissement climatique.

    Les experts du GIEC serait alors capable d’aller dire aux dirigeants africains : « vous voyez, on vous l’avait bien dit ! », alors qu’ils auraient eu tout faux du début à la fin !

  2. @44_joletaxi

    Merci. Il est vrai que mon conditionnel « Si cela est vrai, alors … » pouvait laisser entendre que je doutais du témoignage de votre ami mais cela n’est pas le cas ; c’était davantage une tournure de style. Et bonne chance en politique, ça demande beaucoup de courage!

  3. salut joe. Ce passage de l’article n’est rien d’autre que l’opinion de l’auteur et ne fait pas partie des conclusions de la recherche scientifique – on peut trouver par google d’autres dépèches sur le sujet (pas récent d’ailleurs – 2002) où les journaleux donnent l’opinion des scientifiques ayant réalisé l’étude.

  4. Sirius (#40), Je soumets à votre sagacité un texte qui m’a quelque peu retourné… J’ai vécu en Afrique où la tradition orale est particulièrement importante et véhicule le savoir ancestral depuis des millénaires… Ce qu’on à nous apprendre les sages africains et du Monde entier par ailleurs est particulièrement troublant par rapport au dossier OVNI. J’ai toujours été des plus sceptiques sur le sujet, mais je dois reconnaître que l’enquête menée ici est aussi passionnante, troublante que lourde de sens…

    Je vous livre la conclusion lapidaire de tout cela :
    “nous serions une espèce en perdition destinée à l’autodestruction parce que nous n’avons aucune volonté (collective) de nous imposer à nous-mêmes un contrôle de notre propre croissance et une planification de notre avenir fondée sur une vision à long terme et des objectifs de plus haut niveau” (Bruce Cornet, lettre à l’auteur, décembre 1994).

    Pourquoi l’humanité n’est-elle pas en train de progresser? Pourquoi sommes-nous en train de tourner en rond dans un grand cercle d’autodestruction et de destruction mutuelle?

    Au fond, les gens sont fondamentalement bons; je le crois. Les gens ne veulent pas déclencher des guerres. Les gens ne veulent pas détruire le monde dans lequel ils habitent, mais il y a des créatures, ou il y a une force qui nous conduit, nous les êtres humains, vers l’auto annihilation. Et le plus tôt nous le reconnaîtrons, le plus tôt sera le mieux.

    Les interprétations et les conclusions qui sont apparues dans cet ouvrage ne sont que des hypothèses destinées à inviter le lecteur à se joindre à moi dans l’exploration de ce fabuleux mystère. C’est un champ d’étude extrêmement nouveau pour l’esprit humain et qui exige que nous fassions appel à des modes d’investigations plus vastes et systématiquement multidisciplinaires. J’ai l’espoir que ce travail encouragera au moins certains esprits sceptiques, qui avaient auparavant critiqué mes méthodes et mes hypothèses, à se plonger eux-mêmes dans les données de base du phénomène, à étudier sans préjugé et dans le détail les rapports d’expériences de kidnapping et à en tirer leurs propres conclusions à la fois sur ce qui s’est effectivement produit selon eux et sur ce que cela signifiera pour l’avenir de l’humanité. »

    Texte à lire :
    http://knol.google.com/k/exobi…..yk1cxru/9#