Poznan : La crise économique n’est pas « une excuse » pour négliger le changement climatique


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Réchauffement climatique

Le ralentissement économique n’est pas « une excuse » pour négliger la lutte contre le changement climatique qui pourrait aggraver le problème des pénuries d’eau avec la moitié des habitants de la planète concernés d’ici 2050, d’après ce que les délégués ont déclaré lors de l’ouverture de la conférence sur le climat à Poznan lundi.

Le futur Président des Etats-Unis, Barack Obama a aussi été félicité lors de cette conférence qui rassemble 10700 délégués de 187 nations, pour avoir prévu des objectifs ambitieux pour les Etats-Unis de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Notre travail sur l’environnement ne devrait pas dépendre de la situation économique » a déclaré le Premier Ministre polonais Donald Tusk lors de l’ouverture de la conférence alors que beaucoup craignent que la crise économique ne freine les efforts réalisés par les pays pour élaborer un nouveau traité de lutte contre le changement climatique.

« Nous devons comprendre, et faire de cette idée l’idée phare de cette conférence, qu’il y a déjà eu des crises financières dans le passé et qu’il y en aura encore à l’avenir » a-t-il ajouté.

"Notre travail sur l’environnement ne devrait
pas dépendre de la situation économique",
Donald Tusk, Premier Ministre de la Pologne

La conférence qui a lieu dans la ville polonaise de Poznan est un meeting intermédiaire dans un processus de deux ans de négociations lancé à Bali en Indonésie l’an dernier pour élaborer un nouveau traité de lutte contre le changement climatique qui devrait être conclu à Copenhague à la fin de l’année 2009 pour succéder au Protocole de Kyoto.

Les dirigeants de l’Indonésie, de la Pologne et du Danemark ont déclaré que le monde devrait saisir cette opportunité pour passer à une économie plus verte alors que les gouvernements essayent de lutter à la fois contre la crise financière et la crise climatique.

« L’urgence de la première n’est pas une excuse pour négliger l’autre » ont déclaré ces dirigeants.

Rajendra Pachauri, directeur du Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat (GIEC), a déclaré que de nombreux individus n’avaient pas encore conscience des risques que pourrait entraîner « un changement irrémédiable » si le monde n’agit pas.

Pour illustrer ses propos, il a déclaré que le nombre de personnes vivant dans des vallées où l’eau manquait pouvait passer de 1,1 milliards en 195 à plus de 4,3 milliards d’individus en 2050. La population mondiale devrait passer de 6,7 milliards d’individus en 2008 à 9 milliards d’ici 2050.

Il est également possible que la calotte glaciaire du Groenland fonde. Par ailleurs, jamais autant d’espèces d’animaux et de plantes n’ont été menacées d’extinction, a-t-il indiqué.

Yvo de Boer, directeur du Secrétariat des Nations Unies pour le Changement Climatique, a déclaré que le monde devait accélérer le travail. « Le temps passe, le travail doit passer à un niveau supérieur » a-t-il commenté.

Le Premier Ministre du Danemark Anders Fogh Rasmussen a félicité les politiques proposées par Barack Obama après des années de disputes entre l’Europe et Washington à propos des politiques environnementales du Président G.W. Bush, qui a exclu les Etats-Unis du protocole de Kyoto.

« Je suis très heureux de voir que Barack Obama prévoit des politiques énergétiques et climatiques ambitieuses » a-t-il déclaré.

Yvo de Boer a également qualifié les politiques de Barack Obama « d’ambitieuses ».

Le futur président des Etats-Unis prévoit de ramener les émissions de gaz à effet de serre de son pays aux niveaux de 1990 d’ici 2020. Les émissions des Etats-Unis sont actuellement supérieures de 14% aux taux de 1990.

En Europe, le ralentissement économique a remis en question les coûts de réalisation de l’objectif proposé par l’Union Européenne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990.

Donald Tusk a déclaré « nous sommes très proches d’un accord » mais n’a pas donné plus de détails. La Pologne obtient 93% de son électricité grâce au charbon et veut obtenir des concessions sur un paquet législatif qui devrait être conclu lors d’un sommet du 11 et 12 décembre des leaders européens.

Des écologistes ont remis à la Pologne l’oscar du « Fossile du Jour », une statuette donnée à la délégation considérée comme celle qui obstrue le plus les négociations.

Source


196 réponses à “Poznan : La crise économique n’est pas « une excuse » pour négliger le changement climatique”

  1. “Le rôle des finances publiques internationales sera crucial pour atténuer (les changements climatiques), les marchés du carbone n’y suffiront pas”, a insisté Yvo de Boer,

    Traduction en français pour ceux qui ne parlent pas la novlangue onusienne : la planète a besoin d’une TAXE carbone.

  2. miniTAX (#51), Ça en ferait le premier impôt mondial… Avant le gouvernement ?
    L’an dernier, Sarkoleon et Révérend Gore appelaient à un Grenelle « mondial » de l’environnement… Prémices ?

  3. Une petite nouvelle amusante :

    Les écologistes de Greenpeace n’ont pas eu de chance. Ils pensaient, hier, alerter les Européens sur la «fonte» des ambitions de l’UE en matière de défense du climat via cinq gros blocs de glace déposés à Bruxelles devant le siège des institutions européennes, mais le froid polaire sévissant sur la Belgique a empêché la glace de fondre.

    lu sur libé de cejour

  4. miniTAX (#51), jeff hersson (#52),

    Que ce soit par la voie des marchés de carbone ou directement une taxe carbone, c’est toujours le consommateur ou le contribuable qui payera.
    La taxe a le mérite d’être franche, même si on nous explique que c’est une taxe environnementale (et quelle est la différence avec une taxe tout court ?). Le résultat est le même cela fait des rentrées fiscales pour l’Etat…

    Mais l’Ue a d’autres vues :

    //www.euractiv.com/fr/developpement-durable/ue-envisage-allegements-fiscaux-ecologiser-relance-economique/article-177570

  5. @Tous. J’ai bien de la chance d’être content en étant taxé. J’en connais peu.

    @Abitbol. J’ai passé mon permis car mes parents m’ont poussé dans ce sens et j’ai accepté. Bien joué, car mon premier job, je l’ai trouvé entre autre parce que j’avais un permis de conduire (je devais faire coursier une fois par semaine dans le cadre de mon boulot). Vous dites que je suis un hypocrite? Merci bien de vouloir m’éclairer un peu. Cela vous gêne-t-il tellement que je n’ai jamais eu de voiture et que j’aime marcher tout en ayant passé le permis, cela vous pose-t-il un problème que j’emprunte la voiture de mes parents une fois tous les 3 mois. Sinon, je ne suis pas écolo mais je vote pour écolo et je m’inquiète de l’état actuel de l’environnement et surtout de son avenir.

    @Flo. Je suis d’accord avec l’analyse de Churchil, c’est surtout vrai pour le socialisme qui n’a pas assimilé que l’on ne peut partager que ce qui a été produit, cela dit, la gauche moderne est tellement dans les ornières de la droite que la distinction gauche/droite perd de son sens. L’alternance des politiques de gauche comme de droite avec le productivisme comme dénominateur commun nous mène hélas dans le mur, et les jeux semblent être faits. Espérons avoir du bol … Votre poste 46 est excellent. Et dans le même sens, prenons la vieillesse avec humour, il y aura encore moyen de bien déconner. C’est d’ailleurs génial de voir une personne âgée avec l’âme d’un enfant, mais il y en a peu.

    @miniTAX. Concernant le type de pollution, je m’inquiète actuellement bien plus au GES que des polluants qui nuisent à la santé (à ma p’tite personne). Il y a 20 ans, je me préoccupais du chimique en général, mais maintenant je dirais que les GES ont pris le dessus. Dans le même sens, je suis passé de contre le nucléaire à d’accord, les points de vue changent, fort heureusement. Si demain, une météorite entrait dans le sillage de la terre et que l’impact serait capable d’éliminer toute l’humanité, l’enjeu climatique deviendrait anecdotique et la lutte contre la faim le resterait hélas. A propos des politiques de lutte contre les émissions de CO2, elles sont si inexistantes que l’on ne peut pas les accuser de nous avoir mis dans le pétrin actuel et on ne peut certainement pas les accuser d’être la cause de la faim dans le monde, la mauvaise volonté est la première cause.

  6. Il parait que la récession freinera temporairement les émissions de CO2. Youpi ça marche vraiment alors la décroissance !

  7. Sinon, je ne suis pas écolo mais je vote pour écolo et je m’inquiète de l’état actuel de l’environnement et surtout de son avenir.

    De plus en torturé Kousou: suis pas maso, mais me flagelle de plus en plus chaque jour

  8. 51. miniTAX | 5/12/2008 @ 9:05
    “Le rôle des finances publiques internationales sera crucial pour atténuer (les changements climatiques), les marchés du carbone n’y suffiront pas”, a insisté Yvo de Boer,

    Traduction en français pour ceux qui ne parlent pas la novlangue onusienne : la planète a besoin d’une TAXE carbone.

    en clair, c’est une maxitaxe carbone qu’il faut

  9. Supposition farfelue : Vous êtes citoyen d’un pays qui se dirige progressivement vers la guerre.

    1. Allez-vous descendre dans la rue pour exiger la paix? (la non-violence)
    2. Allez-vous descendre dans la rue pour exiger la guerre? (si tu veux la paix prépare la guerre)
    3. Allez-vous rester indifférent à la folie des hommes? (le fatalisme)
    4. Allez-vous vous critiquez les gens qui perdent de l’énergie pour lutter contre une future guerre quand il y a déjà tant de problème à régler?

    Vous allez répondre 1, 2 ou 3 et Lomborg répondra 4.

  10. Chria (#56),
    « 9 catastrophes naturelles sur 10 sont dues au changement climatique »
    et la dixième est sous investigation !
    Chria (#57),
    Et comme nous l’avons tous noté, la décroissance crée des jobs et de la richesse…
    Heuh, mais pourquoi tous le monde fait des plans de relances ?
    Zut y a un truc que j’ai dû rater.

    Kousougoulou (#60),
    Vous pourriez arrêter vos affligeant truismes ?

  11. @55 Kousougoulou

    Gauche, droite, là encore c’est relatif et une question de point de vue et de sensibilité personnelle. Vous pouvez trouver que la gauche est dans les « ornières de la droite », un autre pourra trouver que Sarkozy a franchement viré à gauche (économiquement) depuis sa campagne.
    Obama, Schoeder, Blair sont d’horribles gauchistes dans leurs pays respectifs, masi bien plus à « droite » que le sarkozy actuel.
    On va nommer un « Ministre de la relance » en France, qui et par qui?
    Devedjan un dirigeant du parti de « droite » l’UMP, par Sarkozy et Fillon, deux dirigeants de droite.

  12. Kousougoulou (#60),
    Il faut apprendre un peu d’Histoire. Les guerres ont besoin de deux ingrédients de base pour bien démarrer.
    1/ la peur
    2/ la haine
    sans quoi personne n’est vraiment motivé.
    Alors il faut déjà instiller la peur à ceux qui naturellement s’occupent de leurs petits problèmes quotidiens sans trop regarder ailleurs.
    Ensuite il faut commettre quelques exactions ou massacre afin d’attiser la haine.. Ensuite la machine est bien lancée et s’alimente toute seule.
    Si donc vous désirez réellement lutter contre la guerre, commencez déjà par arrêter de vous faire peur avec n’importe quoi.
    Et si vous désirez réellement continuer à lutter contre la guerre, n’écoutez jamais les fadaises qu’on vous raconte sur la méchanceté des autres sans les avoir abondamment vérifiées.. et encore !

    Tout ça ne veut pas dire qu’on se moque de l’environnement mais qu’au contraire on cherche des solutions intelligentes avec un minimum de serénité.

    mais bon, j’ai un peu peur de parler dans le vide

  13. Dans le même sens, je suis passé de contre le nucléaire à d’accord, les points de vue changent, fort heureusement.

    Kousougoulou (#55), si vous étiez POUR le nucléaire dès le départ, vous auriez évité de gaspiller de l’énergie en pure perte. En faisant la somme vos errements passés et à venir (car il y en aura, soyez en sûr) et en intégrant sur tous vos coreligionnaires, ça fait un paquet d’énergie qui aurait pu être économisé.

    Avec un tel gâchis, même compensé par la marche à pied et zéro bébé, c’est pas sûr que vous méritez le paradis vert 😕 😕

  14. Chria (#56),

    et 10 c…… sur 10 sont proférées par des écolos catastrophistes. Mais de même que la lutte des classes justifiait tout pour certains, il y a 40 ans maintenant c’est le « CC »

    Flo (#64),

    Bien sûr, y’a plus de place en France pour construire des barrages hydroélectriques, histoire de faire des grands travaux. Mais je crois bien que cette histoire de moratoire d’autoroutes était un point dur des ONG…
    Va y avoir de l’ambiance !

    Piloteman (#63),

    Tout ça ne veut pas dire qu’on se moque de l’environnement mais qu’au contraire on cherche des solutions intelligentes avec un minimum de serénité.

    Solutions intelligentes : concept inconnu dans dans l’hystérie climatique en cours.

  15. Pauvre Kousou, l’a été obligé de passer son permis par ses parents qui ont dû lui mettre un flingue sur la tempe pour qu’il obtempère…
    Oui, bien-sûr de l’hypocrisie. De la même façon, les gens qui n’aiment pas les armes passent rarement leur permis de chasse. Même c’est si Pôpa et Môman qui demandent.

    @Piloteman
    Bien vu, on fait rarement la guerre quand on a confiance en ses voisins et qu’on a rien à leur reprocher. J’imagine bien Kousou belliqueux si on lui fout suffisamment la frousse avec les GES et qu’on lui dit que les chinois et indiens n’en ont rien à foutre…

  16. @Flo. D’accord pour dire que notre droite est bien plus à gauche que leur gauche et que nos gauches et nos droites pratiquent en gros la même politique. Je trouve en outre que le débat gauche droite fausse le débat démocratique, le principe de famille politique ne me convient pas. Ne pourrait-on pas voter pour des politiques et puis voter pour des gens qui devraient mettre ces politiques en œuvre? Un rêve un peu fou.

    @Piloteman. Non, je lis avec intérêt ce que vous écrivez. Je suis d’accord avec vous, il ne faut pas projeter du négatif sur l’autre et tomber dans le cycle geurrier. Il faut se méfier des vendeurs de peur et de haine. Quant à la vente de l’idée d’un crach écologique, son but n’est pas de nous dresser les uns contre les autres mais bien l’inverse. L’histoire suit son cours et l’enjeu écologique reste essentielement un message. La politique est confrontée à ses errances. Il faut donc débattre, c’est le moyen que l’on a de valoriser la démocratie et de confronter les décideurs à leurs responsabilités … maintenant.

    @miniTAX. Je mériterais la réalité de demain que nous construisons tous ensemble au quotidien, rien de plus. Si il faut se partager le gâchis, on se partagera le gâchis, et on le ferra sans demander à d’autres de rendre des comptes. Heureusement que la croissance perpétuelle va nous sauver …

    @Abitbol. Vous avez tout faux. J’étais pas obligé de passer mon permis, je voulais le passer et je ne le regrette pas. Il me sera encore utile même si je devais vivre dans une ville piétonne. Vous pensez que je suis un fanatique anti voiture … j’ai dit que je n’étais pas fan de la voiture, notez la nuance. Sinon, vous me voyez belliqueux, faites moi rire ! J’ai beaucoup de respect pour le combat non-violent des tibétains même si il risque de les mener à la disparition de leur culture. Plutôt disparaître en préservant mes valeurs que d’essayer de forcer les autres à rejoindre les miennes. J’aimerai être plus en accord avec moi-même, c’est le seul combat qui a du sens et cela ne regarde que moi. Conclusion, le fiasco d’une guerre, ce sera sans moi.

  17. Je suis partir de rien et je ne suis arrivé à rien, mais tout seul !
    Pierre Dac

  18. Une interview du président du GIEC :

    Vous présidez le Groupe intergouvernemental des experts du climat (GIEC). Alors que la conférence des Nations unies sur le climat se poursuit à Poznan, en Pologne, pensez-vous que la crise économique est une bonne chose, puisqu’elle réduit les émissions de gaz à effet de serre ?

    Oui, mais seulement temporairement. Si l’on veut modifier fondamentalement le rythme des émissions, des changements structurels sont nécessaires. La crise économique peut nous donner l’occasion de réexaminer le modèle de la croissance économique, particulièrement dans le secteur de l’énergie.

    Les politiques peuvent-ils saisir cette occasion ?

    En Europe, il y a toujours eu une volonté substantielle d’agir. Et le président Obama a clairement dit qu’il voulait remodeler l’économie en créant deux millions et demi d’emplois « verts ».

    Que penser du fait qu’il est possible de trouver des sommes énormes pour sauver les banques, mais très difficile de financer la lutte contre le réchauffement ?

    Le monde a des priorités très biaisées : on est prêt à dépenser énormément pour guérir une crise, mais pas à dépenser un peu pour éviter la crise ! Cela montre que, malheureusement, les politiciens se focalisent sur les mesures à court terme et négligent le long terme. Mais je pense que la crise actuelle est si sérieuse que les leaders et le public trouveront logique de se concentrer sur le problème du long terme.

    Y compris les millions de gens qui vont perdre leur emploi ?

    De nouveaux emplois seront créés dans le secteur de l’efficacité énergétique ou des énergies renouvelables. Cela signifie que les travailleurs qui perdront leur travail devront se former à de nouveaux métiers.

    Nos pays sont-ils prêts à réduire leur consommation d’énergie ?

    Je ne vois pas comment ils pourraient continuer sur le chemin actuel. Pour l’instant, le pétrole est revenu à moins de cinquante dollars. Mais dans un an, il peut atteindre à nouveau des sommets, si la demande redémarre. Donc, il est dans l’intérêt des pays consommateurs de réduire leur consommation de combustibles fossiles.

    Le scientifique réputé James Hansen dit que la planète a déjà franchi le seuil de déséquilibre. Qu’en pensez-vous ?

    C’est un jugement de valeur. Le problème de base est que plusieurs régions du monde, les petits Etats insulaires et les zones côtières à faible élévation, sont déjà en danger. Le GIEC a dit clairement que nous devrions stabiliser le réchauffement à 2 °C. Pour y parvenir, nous avons peu de temps : en 2015, il faudra commencer à réduire les émissions.

    Sur quoi le GIEC travaille-t-il ?

    Nous préparons notre cinquième grand rapport et un rapport sur les énergies renouvelables.

    Pourquoi pas un rapport sur les économies d’énergie ?

    On en parlera, mais nous nous concentrons sur les énergies renouvelables.

    C’est beau comme l’enfant qui vient de naître…Non ? 😈

  19. Est-il possible de se procurer les différents rapports du GIEC en langue française ? Si oui, où ?
    Merci d’avance.

  20. jeff hersson (#70),

    Y compris les millions de gens qui vont perdre leur emploi ?

    De nouveaux emplois seront créés dans le secteur de l’efficacité énergétique ou des énergies renouvelables. Cela signifie que les travailleurs qui perdront leur travail devront se former à de nouveaux métiers.

    Demain on rase gratis…

    Le scientifique réputé James Hansen dit que la planète a déjà franchi le seuil de déséquilibre. Qu’en pensez-vous ?

    C’est un jugement de valeur.

    Tout ce que dit Hansen est-il un jugement de valeur ?

    ue penser du fait qu’il est possible de trouver des sommes énormes pour sauver les banques, mais très difficile de financer la lutte contre le réchauffement ?

    Le monde a des priorités très biaisées : on est prêt à dépenser énormément pour guérir une crise, mais pas à dépenser un peu pour éviter la crise !

    Tout dépend du point du vue : le GIEC ne peut prétendre tout de même à donner son avis sur tout ! Sauf que la crise financière c’est maintenant et la crise climatique, au mieux ce sera à la Saint Glin-Glin. Et puis, le sommes envisagées pour le RCA, ce n’est pas rien : 1 à 2 % du PIB mondial pendant 100 ans ?

  21. On en parlait par ailleurs, voici un portrait digne d’éloges de la part de l’AFP (décidemment de moins en moins objective…) du représentant français de la FARCE à Poznan :

    On l’avait un peu perdu de vue depuis Génération Ecologie et le ministère de l’Environnement au début des années 90. Brice Lalonde a repris du service pour la République et sillonne depuis un an la planète pour représenter la France au chevet du climat.
    « J’ai voulu un ambassadeur climat avec une vraie cellule diplomatique rattachée au ministère, pas au Quai d’Orsay », explique le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo. « A Poznan, c’est lui le patron ».

    Une vieille histoire entre les deux hommes, amis de longue date et co-fondateurs de Génération Ecologie avec le volcanologue Haroun Tazieff.

    En septembre 2007, à 61 ans, Brice Lalonde est nommé en conseil des ministres sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Un virage politique dont l’intéressé ne cherche même pas à se justifier, après avoir été ministre de Michel Rocard sous François Mitterrand.

    Depuis, sa silhouette affable apparaît à chaque round de négociation, comme ici à Poznan où la conférence annuelle de l’ONU prépare le futur accord contre le réchauffement. C’est d’ailleurs lui qui anime les briefings quotidiens de l’Union européenne, dont la France assure la présidence jusqu’à fin 2008. Il a même chaussé pour l’occasion une délicate monture, à la place de ses étranges lunettes qui se clippent sur l’avant du nez, sans quitter l’arrière de la tête.

    L’an dernier, à Bali, Monsieur l’ambassadeur démêlait en sourdine les sacs de noeuds mais fuyait le contact avec les médias. « Il n’a pas besoin de faire le malin, il n’a rien à prouver », s’enthousiasme Borloo. « Mon job à moi, reprend l’intéressé, c’est de surveiller la négociation, de faire le lien avec le technique et d’éviter l’erreur politique ».

    « Les ministres ne peuvent pas suivre plusieurs négo(ciations) par an: ils arrivent pour le paquet final. Brice passe son temps dans les avions et à conduire des (rencontres) bilatérales », indique Pierre Radanne, un pionnier de la négociation climat. « Avec Borloo, le tandem fonctionne très bien ». Chaque année, les experts préparent l’entrée des ministres en fin de conférence (cette année, les 11 et 12 décembre à Poznan).

    « Brice fait toutes les réunions et sait à quel moment je dois monter au front. En tant qu’ancien ministre, il a du discernement politique et comme militant de longue date, une perception sensible des choses », souligne Jean-Louis Borloo. L’environnement, Brice Lalonde explique qu’il y est venu avec Apollo en 1969, la nuit où l’humanité a fait un grand pas sur la Lune.

    « Comme soixante-huitard (il fut un leader de l’UNEF, le syndicat étudiant), j’étais démobilisé, je me sentais inemployé, j’ai compris qu’il n’y a pas de cause plus importante que la planète ».

    Depuis sa nomination, Brice Lalonde est un ambassadeur itinérant, Blackberry au poing: un jour en Patagonie – où il a laissé ses semelles dans un glacier -, le lendemain en Chine, avant de filer aux Etats-Unis où ses liens avec le Sénateur et ancien candidat démocrate à la Maison Blanche, son cousin John Kerry, lui ouvrent les portes du Congrès.

    Un atout formidable à l’heure Obama, dont la communauté internationale attend tellement pour faire avancer la cause climatique. « Kerry m’a emmené skier avec Schwarzie (Arnold Schwarzeneger, ex-Terminator devenu gouverneur républicain de Californie): ça aide, ça crée une espèce de familiarité », lâche-t-il.

    Jamais plus de deux ou trois jours par semaine à Paris, il confesse un bilan carbone effroyable. Mais continue de rouler à vélo quand il est à Paris.

  22. Nous sommes dans de bonnes mains voyons…. 🙄

    Après les écolos-hélicos, voici les écolos-jet-set …

  23. Aujourd’hui, un article de Marianne sur Vaclav Klaus, le président tchèque et son eurosceptisisme, entre autres… Lâchez vous sur les commentaires…

    c’est ici…

  24. « Les objectifs climatiques proposés par Barack Obama jugés insuffisants par la Chine et l’Inde »
    On croit rêver…

  25. Désolé de contredire l’un ou l’autre, mais la manif de métallos, ils n’étaient pas qu’allemands d’ailleurs, on en a bien parlé dans les médias belges. J’ai vu un reportage assez long là-dessus au JT de la RTBF (chaîne publique francophone) et le matin, le radio guidage avait prévenu les tomobilistes que vu la manif, il pourrait y avoir pas mal de problèmes de circulation.

  26. Bonjour !

    Vu et entendu sur Arte, dans le cadre d’un documentaire sur la Laponie. Les Lapons qui s’occupent encore d’une manière plus moderne de leurs troupeaux de rennes, ont remaqué que ceux-ci avaient beaucoup de mal à gratter avec leurs sabots, le sol. D’habitude , il n’y a que de la poudreuse. Mais celle-ci gèle dès les premières couches, empêchant les animaux de trouver le lichen dont ils se nourrissent. Et quand le dégel survient, la pluie qui tombe et s’infitre en terre, gèle à son tour. Il y a bien changement climatique, mais est-on sûr et certain qu’il s’agit de réchauffement ? J’ai remarqué d’autres anomalies de ce genre, et je me demande s’il l’on ne fait pas fausse route ? De toutes façons, la crise va aider à clarifier les comportements envers le respect de l’environnement, ce qui est en soi, une bonne chose.
    La Nature doit être mieux comprise pour être acceptée.

    Cordialement

    Titanne

  27. sutterlin (#80), Une fois que l’on aura compris que la Nature s’adapte, on aura tout compris. Mais d’ici là…

    Les vieux Savoyards comprennent la rigueur de l’hiver à venir à l’épaisseur de la peau des oignons… Et il se trouve que cette année, la peau des oignons est bien épaisse ! 😉

  28. Le programme de la semaine à venir….

    Une semaine décisive à Poznan pour réduire la menace climatique

    il y a 1 heure 56 min
    AFP

    La conférence sur le climat de Poznan attaque lundi sa 2è semaine et mise sur l’arrivée des ministres de l’environnement jeudi pour gagner l’élan qui lui a jusqu’ici manqué, en dépit de sévères rappels à l’ordre sur les conséquences de la dérive climatique.

    Quelque 10.000 délégués de 150 pays sont réunis depuis le 1er décembre et devront, d’ici la fin de la semaine, avoir lancé la phase active de négociation d’un nouvel accord qui devra être conclu dans un an à Copenhague.

    « Si on n’a pas d’élan à Poznan, on aura du mal à le trouver en cours de route. Le problème est de savoir si on a suffisamment de volonté politique pour aboutir à quelque chose d’utile », notait un délégué européen avant l’ouverture des travaux.

    Déjà une semaine a passé sans permettre d’avancée majeure. Et celle qui s’ouvre sera amputée d’une journée, lundi, pour permettre aux musulmans de célébrer l’Aïd-el-Kébir (Grande fête ou Fête du sacrifice).

    Or, rappelait en lever de rideau le patron des experts internationaux sur le climat le (GIEC), Rajendra Pachauri, l’heure tourne: les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés doivent impérativement commencer à baisser d’ici sept ans pour prévenir une flambée du thermomètre mondial à la fin du siècle.

    A Poznan, les 192 Etats signataires de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) sont appelés à exprimer une vision commune de l’avenir.

    Mais cette « vision partagée » peine à émerger: les premiers débats ont surtout opposé pays industrialisés et pays en développement, qui reprochent aux premiers de ne pas assumer leurs responsabilités historiques.

    « Les pays en développement ont appelé les plus riches à montrer leur leadership en (optant) pour une réduction de -25 à -40% d’ici 2020 de leurs émissions », rapportait vendredi le plus haut responsable du climat à l’ONU, Yvo de Boer. « Mais au moins, tout le monde est d’accord sur la nécessité de se montrer ambitieux ».

    Manque pourtant un pilote à bord: l’Europe est empêtrée dans l’adoption de son paquet climat-énergie et la nouvelle administration américaine de Barack Obama, qui a multiplié les déclarations enthousiastes en faveur du climat, n’entrera en fonction que le 20 janvier.

    Rejeté par une partie de ses membres, le plan européen sera âprement marchandé jusqu’au sommet européen des 11 et 12 décembre, après le vain sommet franco-polonais de Gdansk samedi. Au même moment, quelque 150 ministres seront en plein débat à Poznan sur leurs ambitions pour le climat…

    « On est dans un moment compliqué », admet l’ambassadeur français pour le climat, Brice Lalonde, qui souligne que la crise financière s’ajoute aux éléments perturbateurs. En dépit de déclarations répétées comme un mantra affirmant que la crise ne saurait altérer la volonté des Etats d’avancer, « tout le monde sait bien qu’il y aura moins d’argent sur la table dans les deux ans qui viennent », ajoute-t-il.

    Pour Kim Cartensen, le directeur Climat du WWF, « les ministres doivent vraiment se préparer à proposer ici quelque chose au G77 (coalition des pays en développement), au moins sur les finances et sur l’assistance technologique. Je n’espère pas les voir s’engager sur des objectifs précis mais au moins sur des principes. »

    Pourtant, malgré les nuages qui s’accumulent, Yvo de Boer ne renonce pas à la date-butoir de décembre 2009: « Ce type de raisonnement n’est ni utile ni nécessaire », a-t-il insisté vendredi soir pour couper court aux rumeurs relevant que l’équipe Obama ne saurait être prête à temps.

    A l’inverse, il avait appelé les délégués, peu auparavant, « à étirer les frontières du possible grâce à la coopération internationale ».

    Pour résumer, on nous a fait le coup de l’intox deux semaines avant Poznan, on a continué pendant le première semaine en oubliant un peu les discussions au niveau UE qui faisaient tache et maintenant, on nous fait le coup de la déprime (pas d’élan, pas de sous, pas de principes, pas de respect des responsabilités, etc…) avant quoi ?
    Au choix pour la fin de semaine : Poznan, un nouvel élan dans les négociations pour le climat… ou Poznan : coup de froid sur les négociations climatiques…

    Phoebus (#79),

    C’est K qui n’avait rien vu alors qu’il habite à coté de la Commission…

    sutterlin (#80),

    Il y a changement climatique, tout le temps ! ( 😳 ) Mais la cause « anthropique », c’est autre chose… et vous avez raison, il faut se calmer, même si un hiver froid ne fait pas le climat.

  29. @Phoebus & Araucan. Rien vu, rien entendu mais merci pour vos témoignages. Ce n’est pas parce que j’habite près de Shuman, que du coup, je sais tout ce qui s’y passe et que je suis le mieux placé pour en témoigner, manifestement …

  30. Pour ceux qui en ont le courage, je recommande de visionner les toutes dernière minutes du JT de 20 h de Claire Chazal du vendredi 5 décembre sur le site de TF1.
    Toute cette douceur océane avec ce vent, cette pluie et toute cette neige et ça va empirer la semaine prochaine etc etc etc…
    J’en ai encore les larmes aux yeux (de rire)!

  31. A propos de la surpopulation, j’ai été agréablement surpris de découvrir ceci : « Democracy cannot survive overpopulation. Human dignity cannot survive it. Convenience and decency cannot survive it. As you put more and more people onto the world, the value of life not only declines, it disappears. It doesn’t matter if someone dies. The more people there are, the less one individual matters. » Isaac Asimov.

  32. Kousougoulou (#86),

    Isaac Asimov est un très bon écrivain de Science Fiction.

    En qui cela lui donne-t-il une légitimité d’expert pour parler de population ?

  33. Araucan (#85),

    dans la même veine, on vient d’apprendre que les ampoules à incandescence allaient être interdites en Europe à partir de septembre 2009 (pour les ampoules de plus de 100 W) jusqu’en 2012 pour les ampoules de 25 W.
    Quand on compare les prix d’une ampoule à incandescence et les prix d’une ampoule fluocompacte, voilà encore une belle cause d’inflation à venir!
    Et qu’on aille pas me dire qu’on fait des économies sur la consommation : contrairement à ce que nous disent les fabricants, la durée de vie de ces ampoules n’est pas vraiment supérieure à celle des ampoules à incandescence, je ne suis pas sûr qu’on arrive à les amortir sur leur durée de vie.

    Et tout ça pour quoi ?

    Pour économiser quelques tonnes de CO2, qu’ils disent…

    Sachant que l’éclairage représente moins de 15 % de la consommation électrique des ménages, que la consommation électrique des ménages ne doit représenter peut-être que 20 % de la consommation électrique totale…
    Sachant en outre que la production d’électricité en France est à 90 % d’origine nucléaire ou hydroélectrique, donc n’émettant pas de CO2…

    En admettant que les modèles du GIEC soient exacts, calculer combien de millionièmes de degrés de réchauffement seront évités par cette mesure

  34. Concernant les ampoules basse consommation celles que j’ai eues jusqu’ici émettent un rayonnement « blanc » très désagréable genre « neon » ou cabinet dentaire. C’est bon pour un garage ou une terrasse mais pour un intérieur…
    Les formes ne sont pas top non plus. J’espère que des progrèes ont été (ou vont être) faits.
    Quelqu’un a-il des infos à ce sujet? Permettent-elles les mêmes varaitions de formes et de couleurs que les ampoules classiques?
    Y a-t-il au contraire des obstacles techniques?

  35. A propos des nouvelles ampoules fluocompactes :

    La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube, non dangereuses en cours d’utilisation, fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique nécessitant une élimination particulière. Des services de récupération existent désormais mais sont parfois méconnus du grand public, qui devrait rapporter les anciens tubes aux revendeurs. Attention, les lampes fluocompactes ont un nombre de cycles marche/arrêt limité, et ne s’allument que progressivement (elles n’atteignent leur pleine luminosité qu’après plusieurs minutes) ce qui les rend inintéressantes pour les lieux de passage : couloir, toilettes etc.
    Parce qu’elle contient une moyenne de 5mg de mercure, la fluocompacte est considérée comme un déchet dangereux.
    L’Agence de protection environnementale des États-Unis (APE), estime que 800 millions de lampes fluorescentes sont jetées chaque année, ce qui provoquerait la contamination au mercure de 81 000 km² d’eau.
    Il est dorénavant interdit de jeter ces ampoules avec les ordures ménagères. La réglementation européenne DEEE impose aux distributeurs de reprendre les anciennes ampoules basse consommation lorsqu’on lui en achète une neuve (attention : seules les ampoules basse consommation et, d’une manière générale, les lampes autres qu’à filament sont concernées. Les ampoules classiques doivent, elles, suivre le chemin des ordures ménagères). On peut également déposer ces lampes dans une déchetterie, si celle-ci les accepte. L’éco-organisme Récylum, seule structure agréée en France, s’occupera alors de la collecte et du recyclage des lampes basse consommation.
    Il assure, pour les industriels adhérents, l’enlèvement et le recyclage des lampes collectées sélectivement sur tout le territoire national (DOM compris).
    Certaines agglomérations, proposent depuis longtemps d’ailleurs des collectes régulières des produits toxiques ménagers, dont font partie ces ampoules.
    Il faut également souligner la présence d’un rayonnement haute fréquence (et non hyperfréquence comme on le lit parfois…) à proximité de la lampe. Ce rayonnement serait potentiellement nuisible pour le corps humain. (Un lien vers une étude SERIEUSE à ce sujet serait le bienvenu)[1] [2] [3]
    On peut vraiment se poser la question de l’aspect positif de ces ampoules compte tenu que dans les faits elles ne sont remises à des circuits spécialisés de collecte que trop rarement, qu’elles sont quasiment toutes fabriquées dans les pays asiatiques dans des conditions environnementales et sociales assez médiocres. En outre l’impact de l’éclairage chez les particulier sur la consommation électrique globale consacrée à l’éclairage d’un pays n’est que de 10 à 20 % alors même que le tertiaire représente le gros consommateur d’électricité pour l’éclairage et que celui-ci (magasins ou bureaux) ont de plus en plus privélégié l’éclairage halogène, la fluorescence ayant mauvaise presse. Quant à l’impact de l’éclairage chez les particulier sur la consommation électrique globale tous secteurs confondus (éclairage, ferrovière, industrie en général et de l’aluminium en particulier) il est minime. Les lampes basse consommation ont comme grand avantage de donner bonne conscience au particulier en lui donnant l’illusion de sauver la planête.

    Prière de porter des gants et un masque quand vous ramassez les morceaux d’une telle ampoule cassée. Vive le progrès écologique !

  36. On notera, au passage, que Récylum (General Electric, Osram, Philips, Sylvania) est la seule structure agréée en France qui s’occupera des déchets, et qui par conséquent passera à la caisse sans concurrent aucun.

  37. Flo (#91),

    On pourrait échanger : la mienne, je la trouve trop jaune…. smile

    Abitbol (#92),
    Mais cette histoire de mercure et système de récupération béant c’est un vrai pétard…
    Mais où sont les écolos à ce sujet, ceux qui donnent des leçons à tout le monde ?

    Sur Libé , faites vos stocks !

    Un calendrier d’extinction pour les ampoules à incandescence

    D’ici le 1er septembre 2012, toutes les ampoules à incandescence ne seront plus en vente, au profit des ampoules nouvelle génération. Dès le septembre 2009, celles de 100 watts seront retirées.

    L’Union européenne a fixé hier après-midi un calendrier pour bannir progressivement des maisons les ampoules traditionnelles (de 25 à 100 watts). Elles cesseront d’être commercialisées le 1er septembre 2012, détrônées par les lampes de nouvelle génération consommant jusqu’à cinq fois moins d’électricité. Depuis plusieurs mois, l’UE réfléchissait à ce calendrier de retrait.

    Dès le 1er septembre 2009, les ampoules à incandescence de 100 watts disparaîtront des magasins dans toute l’UE, ont tranché des experts des 27 pays européens lors d’un vote. Un an plus tard, celles de 75 watts connaîtront le même sort, et en 2011 ce sera au tour des 60 watts. Le 1er septembre 2012 sonnera le glas des ampoules commercialisées pour la première fois à la fin du 19e siècle par l’américain Thomas Edison. Même les 25 watts et 40 watts seront alors introuvables. Certaines ampoules halogènes, les moins performantes (de classe «C» dans le classement européen), cesseront par ailleurs d’être vendus le 1er septembre 2016.

    Ces décisions devront encore être soumises pour avis seulement au Parlement européen, pour être ensuite formalisées en mars par la Commission européenne.

    Environ 85% de l’éclairage domestique est aujourd’hui considéré comme peu efficace d’un point de vue énergétique. Or l’amélioration de l’efficacité énergétique de 20% d’ici 2020 est l’un des grands objectifs du plan climat-énergie de l’Union européenne. Des ampoules moins dévoreuses d’électricité constituent une déclinaison concrète de cette ambition.

    Grâce au courant électrique, l’ampoule classique produit de la lumière en portant à incandescence un filament métallique en tungstène. Très satisfaisante pour la qualité de son éclairage, elle transforme toutefois seulement 5% de l’électricité qu’elle consomme en lumière, le reste se dissipant en chaleur.
    50 euros d’économie par an en moyenne

    Les nouvelles technologies d’halogènes constituent déjà un progrès, permettant de 25 à 45% d’économies d’énergie par rapport aux modèles classiques. Surtout, la génération d’ampoules «fluo-compactes», dites aussi lampes basse consommation (LBC), s’avère jusqu’à 80% moins gourmande. La Commission calcule qu’en troquant les ampoules classiques pour des fluo-compactes, les ménages peuvent économiser 50 euros en moyenne par an. A l’échelle de l’UE, l’économie se chiffrerait entre 5 et 10 milliards d’euros chaque année. Plus chères à la fabrication et à l’achat, elles ont une durée de vie nettement supérieure.

    Reste que ces ampoules pêchent par un composant moins écologique, le mercure, banni des ordures ménagères. En quantité bien moindre toutefois que dans les anciens thermomètres. Après l’allumage, une ampoule fluo-compacte émet une vapeur de mercure qui provoque un rayonnement ultra violet, avant se de convertir en lumière. Si l’ampoule casse, les fabricants recommandent d’utiliser des gants pour ramasser les bouts et d’aérer la pièce.

    Les fabricants affirment avoir réduit leur taille, amélioré la qualité de leur éclairage (plus diffuse que les ampoules traditionnelles), ainsi que leur délai de démarrage, des points qui restent cependant critiqués par les consommateurs. Les experts de l’UE exigent d’ailleurs des progrès pour ces ampoules, à partir de septembre 2013.

    (Source AFP)

    NB : encore heureusement qu’il y a moins de mercure que dans un thermomètre !!!

  38. Astre Noir (#87),
    Asimov avait un doctorat en biochimie et un gros QI. Mais cela lui donne-t-il une légitimité en population ? Pt’être ben qu’oui, pt’être ben qu’non…

  39. @Astre Noir. Michael Crichton est pour moi un mauvais écrivain de science fiction. En quoi cela lui donne-t-il une légitimité d’expert pour parler de climatologie ? C’est une question de confiance je crois. J’ai un faible pour l’un et pas pour l’autre.

    Ghandi parle d’avidité humaine. Edison parle de l’énergie solaire. Asimov parle de surpopulation. Einstein parle des abeilles. Je suis réceptif à ces gens même si ils sont considérés comme des fanatiques par certains.

  40. Chria (#95), Astre Noir (#87),

    On peut s’amuser aussi avec toutes les « citations » de Frank Herbert en début de chapitre dans Dune : on trouvera bien aussi quelque chose qui aura l’air intelligent. Je lis beaucoup de SF mais il ne faut pas mélanger.

    D’autant plus que l’humanité n’a pas atteint le seuil à partir duquel la psychohistoire devient possible ! 😉

  41. Kousougoulou (#96),

    Où avez vous vu que je faisais confiance à Michael Crichton ?

    Quant à la fameuse citation d’Einstein sur les abeilles, elle est complètement apocryphe.
    Et de toutes façons, malgré le génie d’Einstein, je ne lui ferai pas plus confiance dans le domaine de l’entomologie ou de l’écologie qu’en matière de pronostic hippique