L’UE doit présenter des options pour un accord international sur le climat


Mercredi (28 janvier), l’UE présentera des propositions pour un accord international sur le climat qui remplacera le protocole de Kyoto sur le changement climatique. L’UE appelle à augmenter l’investissement global à 175 milliards d’euros par an d’ici à 2020, ce qui représente plus de la moitié du montant qui doit être dépensé dans les pays en développement.

Dans une communication  qui doit être publiée mercredi prochain (28 janvier), la Commission européenne présentera les positions de l’UE sur un accord climatique post-Kyoto sur les négociations climatiques qui auront lieu en décembre à Copenhague.

Contexte :
– Le mois de décembre prochain à Copenhague, la communauté
internationale devra se mettre d’accord sur un nouvel accord
international sur le climat en remplacement du protocole de Kyoto
qui arrive à échéance en 2012.

– La conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies
sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s’est tenue à Poznan
du 1er au 12 décembre 2008, représentait l’étape à mi-parcours des
négociations internationales.

– Malgré les résultats modestes, la conférence a toutefois posé les
bases des négociations ardues qui devront avoir lieu en 2009. Le
programme approuvé à Poznan' appelle à ce que les propositions
soient présentées en février et que le document de négociation soit
mis en avant en juin. Les chefs d’Etats et de gouvernements pourraient
débattre de la question en septembre lorsqu’ils se rencontreront lors
de l’assemblée générale de l’ONU.

Le projet de document, qu’a obtenu EurActiv, enjoint les nations riches d’augmenter les fonds publics pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à se préparer pour les répercussions néfastes du changement climatique.

Tous les pays développés auront besoin de contribuer à mobiliser leurs ressources financières pour les mesures d’adaptation et de réduction dans les pays en développement par le biais de fonds publics et l’utilisation de mécanismes d'inscription de crédit en matière d'émission, peut-on lire dans le projet de document.

Des sources proches du texte ont toutefois averti que le document pouvait être fortement révisé avant l’adoption finale mercredi.

Le projet propose deux options pour augmenter les fonds publics, fondées sur le principe du « pollueur-payeur ». Selon la première option, les pays développés devraient payer un prix fixé pour chaque tonne de CO2 émise – d’abord 1 euro par tonne, puis 3 euros par la suite – pour arriver à un total de 28 milliards en 2020.
L’autre option, moins prévisible parce dépendant des fluctuations du marché, mettrait de côté un pourcentage d’émissions échangées pour le fonds.

Des objectifs d’émissions contraignants pour tous les pays membres de l’OCDE

L’exécutif européen demandera également aux pays développés d’augmenter leurs engagements de réduction d’émission, optant pour un accord contraignant qui pourrait inclure tous les pays membres de l’OCDE et tous les Etats membres actuels de l’UE et ceux à venir.

Mais une contribution importante de la part des pays en développement est également nécessaire, indique le document. Cette contribution doit être facilitée par le biais d’une coopération sensiblement renforcée qui permettra que de la capacité nécessaire, des technologies et des fonds soient fournis, ajoute le doucement.

Selon la Commission, tous les pays en développement sauf les plus pauvres d’entre eux devraient s’engager à adopter les stratégies pour une économie à faible émission de CO2 d’ici à la fin 2011. Ces mesures devraient couvrir toutes les principales industries émettrices, en particulier celles des secteurs de l’électricité et du transport. De telles stratégies solides devraient constituer un pré-requis à l’accès au soutien international pour des actions de réduction, indique le document.

Un organe indépendant pour faciliter les mécanismes multilatéraux

Pour assurer que l’action soit combinée à un soutien technique et financier, la Commission propose un nouveau «Facilitative Mechanism for Mitigation Support » qui devrait fournir une plate-forme aux systèmes bilatéraux et multilatéraux de soutien.

Conscient des possibilités d’abus du système, l’exécutif européen propose de créer un organe indépendant afin de s’assurer que les ambitions du plan sont suffisantes pour atteindre les objectifs de réduction des émissions des pays en développement.

Dans la même veine, l’exécutif européen soutien également une proposition de la Corée du Sud et de l’Afrique du Sud visant à établir un registre international pour les actions de limitations des pays en développement. Le registre devrait inventorier les actions et montrer leurs avantages liés à l’atténuation, relève le document, déclarant qu’il reviendra à la conférence des Nations Unies sur le changement climatique d’évaluer leurs efforts. A la lumière de cette estimation, il pourrait être demandé aux pays en développement d’intensifier leurs efforts, avec une aide supplémentaire de la part des pays développés.

La Commission a également suggéré d’établir un autre jury technique sous l’égide de la CCNUCC afin de soutenir les efforts d’adaptation des pays développés et de ceux en développement.

Vers un marché mondial du carbone

Dans la mesure où de plus en plus de pays mettent en place des systèmes d’échange de quotas d’émissions, l’accord de Copenhague devrait renforcer ses efforts pour relier ces systèmes entre eux et créer un marché mondial du carbone, peut-on lire dans le projet. Un marché du carbone de l’OCDE reliant les autres systèmes similaires de plafonnement des émissions pourrait être mis en place dans un premier temps, selon ce document.

La clé du succès d’une telle initiative est un éventuel système de plafonnement des émissions américain, qui devrait être lancé en 2009 selon Barbara Boxer, présidente de la commission de l’Environnement du Sénat américain.

Pour faciliter la mise en œuvre d’un système fort, le projet de la Commission propose de mettre en place un groupe de travail UE-Etats-Unis. L’exécutif européen propose également de réformer le mécanisme pour un développement propre (MDP), qui permet aux pays riches de financer les projets dans les pays en développement et de demander des crédits dans le cadre du système européen d’échange de quotas d’émissions (ETS ; voir EurActiv).

Selon le projet, les crédits MDP devraient uniquement récompenser les actions qui vont plus loin que des options à bas-prix ou des options gagnant-gagnant. Les crédits devraient être introduits progressivement pour les pays les plus développés et les secteurs économiques les plus compétitifs et pourraient être remplacés par des systèmes de plafonnement des émissions différents.

Source Euractiv


214 réponses à “L’UE doit présenter des options pour un accord international sur le climat”

  1. Peak.Oil.2008 (#99),
    Biiiippppp, réponse hors sujet. J’ai pas demandé s’ils ont mis en équation, j’ai demandé s’ils ont réussi,

    Parce que mettre en équation, tout le monde peut faire. Je mets tout le temps en équation une foule de chose, comme par ex. ce que le risque de gagner (ou perdre) dans tel ou tel placement. Je mets même en équation la probabilité que tu vas nous imaginer une prochaine catastrophe imminente (99,35% de probabilité aux derniers calculs).
    Et mon PC est au moins 5,27x plus puissant que le calculateur utilisé par Meadows et al pour leur fameux rapport du Club de Rome.
    C’est pas pour autant que je réussis à prédire qq chose avec mes équations.

    Mais bon, si ça te « suffit »…

  2. Vous l’avez réveillé…

    Pour changer de sujet, comme le réchauffement marque le pas, voici les océans …
    NB : il y a tellement de sonnettes d’alarme que l’on va devenir sourds…

    Acidification des océans : les experts mondiaux tirent la sonnette d’alarme à Monaco

    il y a 1 heure 42 min

    Monaco – Plus de 150 scientifiques experts du milieu marin originaires de 26 pays ont rendu publique le 30 janvier dernier la « Déclaration de Monaco ». Son contenu : un appel lancé aux décideurs pour réduire les émissions de CO2 afin de mettre un terme à l’acidification des océans, un phénomène qui cause actuellement des dommages étendus et graves aux écosystèmes marins.

    Le processus d’acidification des océans est déjà détectable et s’accélère. Il a un impact direct sur de nombreux organismes marins tels les coraux ou divers coquillages (moules, huîtres…). Des conséquences socio-économiques négatives résultant de ce processus sont donc à ajouter aux conséquences néfastes pour l’environnement qu’il engendre. Toutes ne pourront être évitées qu’en limitant à l’avenir les taux de CO2 dans l’atmosphère. »La chimie des océans joue un rôle si essentiel et les changements qui l’affectent sont si rapides et si graves que leurs effets sur les organismes semblent désormais inévitables » a déclaré James Orr, président du Symposium international sur l’océan dans un monde trop acide. « La question maintenant est de savoir quelle sera l’ampleur des dégâts et à quelle vitesse ils se produiront. Le rapport du symposium résume l’état des connaissances scientifiques et fixe des priorités pour les futurs travaux de recherches, tandis que la Déclaration de Monaco exhorte les dirigeants politiques à agir d’urgence pour réduire les sources du problème » ajoute-t-il sur le site de l’Unesco. La « Déclaration de Monaco » s’appuie sur le Rapport sur les priorités de la recherche élaboré en octobre dernier lors du deuxième Symposium international sur l’océan dans un monde trop acide, événement majeur dans le domaine des sciences marines, organisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Unesco, le Comité scientifique pour les recherches océanographiques (Scor), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Programme international géosphère-biosphère (PIGB), avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco et d’autres partenaires.

    Au fait, c’est combien le Ph des océans ? 8.1, je crois ?

  3. Peak.Oil.2008 (#97),
    « en bon père de famille » , c’est combien d’enfants ? 1-2-3-5-10 ?
    Ou 0 ? mais alors c’est quoi « père de famille » ?

  4. Et pendant ce temps là , la tonne de carbone est tombée à 10,80 € sur le marche UE pour la période 2008-2012, les détenteurs de tels crédits (cimenteries, etc) les revendant car leur activité décroit du fait de la récession.
    L’allocation des quotas 2009 laisse craindre une poussée vers le bas…

    http://www.reuters.com/article…..IJ20090203

  5. Araucan (#101),
    8,1 à 8,4 (mais est-ce bien mesurable ?). La baisse est de 0,075 en 200 ans c’est à dire plus de 1000 ans avant d’être neutre et 2000 ans avant d’être basique. Mais bof, j’au vue qu’ils avaient des prévision à 100.000 ans alors…

  6. Pour la petite histoire, James Orr, c’est celui qui a inventé le premier cette hystérie planétaire de « l’acidification des océans » avec une « étude » sur quelques malheureux coraux et coquillages plongés dans quelques seaux d’eau acidifiés dans son labo.
    Etude qui bien évidemment n’a jamais pu être reproduite dans la nature vu que c’est avec des pH qui dissoudraient même les pierres.
    Comme quoi, pour devenir président d’un « Symposium International », recueillir tous les honneurs protocolaires et dîner au palais Princier aux côté de Stéphanie de Monaco, il faut peu de chose, du moment que cette chose promet de faire tomber le ciel sur nos têtes.

    Au fait, le poste de président du Symposium International sur la menace du Chat Géant Rose Spatial est vacant. Avis aux amateurs.

  7. Curieux (#104), bien sûr que non, le pH des océans n’est PAS mesurable, ni maintenant ni avant. D’ailleurs la notion de pH n’existait même pas avant 1900 !
    Mais qu’importe, avec les modèles, tu peux avoir la valeur que tu veux, avec 6 chiffres après la virgule.
    Alors, quel pH te plarait le plus ?

  8. miniTAX (#106),
    D’autant que non seulement le CO2 produit un acide extrêmement faible, avant même cela les coccoliths l’ont récupéré pour le transformer en calcite (CaCO3) très utile pour l’éducation nationale.

    Met avis que ça aurait mieux fait de produire des bonnets d’âne. La vie n’est pas parfaite.

  9. Curieux (#104), miniTAX (#106),

    Une diminution de 0,1 unité Ph de toute façon c’est de l’ordre de l’erreur (qui n’a jamais mesuré un Ph, ne sait que la valeur trouvée peut dépendre de la pression partielle de CO2 de l’air…). De plus, qu’est-ce qui prouve que le Ph ne varie pas d’une zone à l’autre de l’océan ou selon la profondeur ? (Mais on peut toujours mesurer un Ph… sauf à rebours)

    Ce qui me semble plus important, c’est de connaître la composition de l’eau de mer, et notamment les éléments présents, de cela les coraux , les algues, le plancton sont sensibles.

    Et de toute façon, il faut du HCO3- dans l’eau de mer : sans cela plus de chaîne trophique basée sur les algues (microscopiques ou macroscopiques) et pas de possibilité à toutes espèces qui ont des coquilles ou des squelettes avec de la calcite de croître ( les coraux entre autres !).
    miniTAX (#105), Je veux bien si je vais me promener sous les tropiques ! Le GCSR est très sensible au CO2 !

  10. Peak.Oil.2008 (#99)
    Merci pour ce lien. Je ne connaissais pas cet article de JM Jankovici, qui me paraît avoir réalisé en quelques pages une analyse pénétrante du rapport Meadows (les graphiques sympa dont vous parlez sont des recopies exactes de ceux du rapport, par contre les commentaires des graphes sont de JMM).
    Ce rapport du MIT ne mérite probablement, ni l’excès d’honneur dont on vient de le gratifier, ni l’indignité. Il a été considérablement desservi, voire dévoyé, par la présentation qui en a été faite à l’époque – au moins dans la version française, la seule que je connaisse – comme JMM le signale à la fin de l’article. Sa lecture, qui est d’ailleurs fastidieuse, ne se justifie plus, mais il représentait pour l’époque un effort méritoire de « modélisation » (je n’aime pas beaucoup ce terme, à cause du GIEC, tant pis) des phénomènes démographiques et économiques, et ceci avec des moyens de calcul qui nous apparaissent maintenant comme rudimentaires.
    Au fond, ce que démontraient les auteurs à travers leur « modèle global », c’est que les croissances exponentielles ne pouvaient durer très longtemps, quel que soit le domaine considéré, car elles trouvaient leurs limites. Cette constatation peut maintenant paraître banale, mais Il faut se reporter à l’époque des trente glorieuses, où on était parfois en pleine extravagance (1).
    La douche ne devait pas tarder à intervenir, l’année suivante, avec la crise des matières premières et notamment le premier « choc pétrolier ». On est alors tombé dans d’autres extravagances, en attendant les suivantes.
    On trouve dans le rapport des choses très intéressantes, notamment (pages 202 et 203) des considérations sur la courbe de saturation ou courbe en S (ou logistique) qui avait été étudiée par Adolphe Quételet et ses disciples presque un siècle auparavant.
    Je ne connaissais pas les travaux ultérieurs de Dennis Meadows ; peut-être s’est-il pris au jeu du succès de librairie, il ne serait pas le premier.
    (1) on trouvait des crosses de hockey partout et à tout propos ; je vois malheureusement que rien n’a changé.

  11. Au fond, ce que démontraient les auteurs à travers leur “modèle global”, c’est que les croissances exponentielles ne pouvaient durer très longtemps, quel que soit le domaine considéré, car elles trouvaient leurs limites.

    Super le scoop. Comme formule évasive fourre-tout, Monsieur Lapalisse n’aurait pas trouvé mieux.
    Et on est payé pour « démontrer » ça ?

  12. Fort bien, prenez votre bâton de pélerin et allez donc expliquer aux alarmistes de tout poil (climatiques ou autres) qu’ils retardent de deux siècles (Malthus ne disait pas autre chose).

  13. @miniTAX (100). Non, ils n’ont pas réussi mais ils avancent, et je dirai qu’ils avancent dans la bonne direction.

    Je ne comprends pas très bien votre acharnement sur les modèles, il faut bien suivre des pistes si on veut avancer. Faudrait-il jeter par le fenêtre toutes les études sous prétextes qu’elles intègrent des incertitudes ? Le nombre, le choix des variables avec leurs incertidudes, le fait d’avoir affaire à un système plus ou moins complexe rendera la théorisation plus ou moins compliquée, nul doute la dessus. Cela n’empêche pas les astrophysiciens de s’éclater.

    Quand en physique, E=mc2 est testé en laboratoire, peut-on valider l’équation à 100% ? Non, mais il y a un degré de certitude suffisant quant à sa validité ! On peut aller de l’avant.

  14. @Curieux. En tous cas, j’espère que l’on me taxera suffisamment pour que vos enfants puissent faire de belles études. C’est bien le moins que l’on puisse faire. Ils deviendront peut-être scientifiques ou jongleurs d’incertidudes, c’est selon, ils s’intéresseront peut-être au modèle global.

  15. Peak.Oil.2008 (#113),

    le fait d’avoir affaire à un système plus ou moins complexe rendera la théorisation plus ou moins compliquée

    Euh… tu peux m’expliquer ce qui est théorisé dans les modèles globaux?
    Vu qu’a part un assemblage d’outils relativement simples comme les équations de Navier-Stokes et des équations radiatives bas de gamme (plus tout un tas de pondérations aux limites sorties du chapeau) pour exprimer des flux entre des cellules de 100kmx100kmx1km… dont on nous dis (sans preuves) qu’ils correspondent à des réalités… je ne vois pas bien….

    Sérieusement… il est évident que tant qu’on aura pas de modèle de circulation océanique qui tiens la route, la position et l’intensité des sources de chaleurs qui sont le moteur de la circulation atmosphérique (et cela c’est prouvé et mesuré) sera imprédictible, et donc les modèles de circulation atmosphérique batis dessus ne vaudront pas un cachou…

    Tu veux de pistes… il y en a de sérieuses qui sont en train d’être suivies:
    – d’abord l’observation avec les satellites de la constellation A-Train pour avoir une vision globale de la circulation atmosphérique, des flux de chaleur, de la répartition de la vapeur d’eau, etc… (l’observation est un préalable à la théorisation)
    – ensuite les réseaux d’observation de la circulation océanique (très partiels pour le moment), toujours dans le même but.

    Une fois qu’on commencera à avoir bien observé le phénomène, on pourra tenter de le comprendre… et la théorisation suivra (et éventuellement après la modélisation).
    La théorisation précède toujours la modélisation…. le contraire donne rarement de bons résultats (j’ai des dizaines d’exemples).

  16. Peak.Oil.2008 (#113),

    Juste sur les modèles climatiques théoriques: on peut construire les plus jolis modèles avec toutes les variables connues et imaginables et leurs relations possibles et imaginables (et encore fait-il être sur qu’elles soient causales, avec le CO2, beaucoup on des doutes), encore faut-il que les résultats obtenus soient vérifiables (falsifiables). Or, dans le cas présent, les modèles du GIEC, ne sont pas capables de prédire le climat passé (c’est une procédure de vérification de la validité du modèle) :en quoi seraient-ils capables de prédire l’avenir ?
    L’autre gros problème, ce sont les relations causales et là, il y a soit des manques (effets de la vapeur d’eau par exemple) soit des relations discutables (effet du CO2).

    Quant aux modèles basés sur les données passées (il n’y en a pas sur le climat), il y en a pour la météo, mais il faut les alimenter avec des données continuellement pour les améliorer. Donc la prévision météo s’est améliorée, mais elle peut aussi se tromper, cela arrive, parce que l’on est dans des phénomènes chaotiques…

    Enfin sur les modèles liés aux humains et l’économie, si il y avait des modèles qui marchent à 100 % cela se saurait.

  17. @Myke.
    J’ai trouvé un autre ptit lien qui se penche également sur mythe de la croissance perpétuelle et la logique des exponentielles.

    L’auteur y parle du capitalisme comme d’un moteur à mouvement perpétuel, un moteur à deux temps : explosion/dépression. J’ai aimé l’image, cela me semble cohérent.

    http://www.avoixautre.be/spip.php?article1753
    Je ne me sens pas marxiste mais ils ont plein de bonnes idées …

  18. Belle image, à comparer avec celle du communisme moteur à un seul temps :

    dépression, dépression, dépression, etc.

  19. @ Laurent & Araucan

    Vu qu’il est impossible d’avoir accès à tous les paramètres, nous en sommes toujours réduits à spéculer. L’accumulation de preuves permet aux scientifiques de pencher pour certaines thèses, mais cela jusqu’à preuve du contraire. Nous sommes toujours à la merci d’une force invisible qui pourrait remettre en cause n’importe quel édifice théorique mais cela ne repousse pas les chercheurs, et on peut leur tirer notre chapeau quand on voit ce qu’ils ont accompli en un siècle.

    Pourquoi considérer a priori que telle ou telle force est plus significative que telle autre, c’est délicat et il doit y avoir moult débats de ce type dans le monde scientifique. L’histoire du climat de la terre remonte à tellement longemps et relève tellement de la fractale qu’il peut sembler présomptueux de se prononcer sur le comportement d’un tel système. L’histoire du humaine est tellement subjective, qu’il peut aussi sembler présomptueux de se prononcer sur son évolution.

    En tant que non scientifique je comprends surtout que l’être humain a un impact notable sur son environnement, et qu’en conséquences, il y a des limites à cette influence. Les capacités de transformation sont limitées par les ressources disponibles et par le degré de nuissance rétroactive qu’elles peuvent occasionner. Nous modifions rapidement l’atmosphère (et pas seulement) depuis la révolution industrielle, il ne me semble pas surprenant que le système climat (et pas seulement) puisse en être affecté.

    L’être humain sera toujours coincé entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, et ‘Un’ seul, pourrait savoir quelle peuvent être les intéractions majeures en jeux dans le magma total. Cela ne nous empêche pas de nous prononcer sur l’univers, les météorites, la terre, la biosphère, la civilisation, sur l’humain …

  20. Peak.Oil.2008 (#119),

    et on peut leur tirer notre chapeau quand on voit ce qu’ils ont accompli en un siècle

    En ce qui concerne les sciences climatiques, je ne vois pas de progrès significatifs depuis 25 ans (depuis que je m’y interesse).
    Les nouveaux moyens d’observation permettront sans doute de faire des progrès dans 10 ou 20 ans.

    Les capacités de transformation sont limitées par les ressources disponibles

    Cette phrase est un non-sens. à partir du moment ou il y a transformation, les anciennes ressources sont transformées en nouvelles ressources.
    « rien ne se crée, rien ne se perd, tous se transforme ».

    Nous modifions rapidement l’atmosphère (et pas seulement) depuis la révolution industrielle

    Rien ne te permet d’affirmer cela…
    L’homme a sans doute modifié autour des villes et des sites industrielles la partie très basse de l’atmosphère, soit une partie infime (et beaucoup moins depuis que les industries sont plus propres).
    En ce qui concerne le CO2, qui est à l’état de « traces » dans l’atmosphère, il n’est même pas sur que l’homme (qui en libère dans l’atmosphère 15 à 20 fois moins que les échanges aux interfaces biosphère/atmosphère et océan/atmosphère) ait modifié significativement le volume de cette infime partie de l’atmosphère.

    il ne me semble pas surprenant que le système climat (et pas seulement) puisse en être affecté

    Bah… quand on ne connais pas un domaine, rien (ou tout… c’est pareil) n’est à-priori « surprenant ».

  21. Peak Oil?

    http://www.lefigaro.fr/matiere…..-2009-.php

    Selon la loi de l’offre et de la demande, même mise en perspective, quelqu’un peut-il expliquer d’après le graphique, pourquoi le pétrole est passé de 40 à 150 $ puis à nouveau à 40 $ en deux ans?
    (Toute allusion à une spéculation éhontée sera sévèrement punie)

  22. Flo (#122), Ca s’explique très simplement avec la théorie du peak-oil.
    Cette théorie, à l’instar de la théorie du RCA, peut expliquer tout et son contraire.

  23. Flo (#122),

    La demande et l’effet de bulle qui s’en suivi (anticipations excessives et les programmes boursiers).

  24. Peak Oil 2008 (#117). Merci pour la référence. Je me sens très éloigné de cette école de pensée, mais l’article est incisif, et pertinent pour l’essentiel. Je le garde.

  25. « Le prix du pétrole devrait augmenter à partir de fin 2009 » (Le Monde)
    – « Comment le pétrole a-t-il pu passer de 150 dollars à l’été 2008 à une quarantaine de dollars en décembre ? »
    « Il y a des facteurs classiques, fondamentaux, de demande, des pays émergents notamment, qui sont en phase de rattrapage rapide. Il y a aussi des problèmes d’offres, offres contraintes par des réserves mondiales qui diminuent, par un phénomène de consommation qui croît plus rapidement que les nouvelles découvertes, ou à des capacités de raffinage limitées, et au fait que l’investissement va pour les deux tiers au maintien des capacités, et non pas à l’extension de celles-ci, ce qui rend très difficile d’adapter l’offre à la croissance de la demande. »
    – « si les contractions de la demande anticipées par les prix sont déjà derrière nous, les contractions de l’offre sont plutôt devant nous, en particulier avec la baisse de 1,5 MBJ (barils par jour) qui a été décidée par l’OPEP début novembre »
    ——————————————————————————————————–

    « L’Ufip ne croit pas à la spéculation sur le pétrole » (easybourse.com)
    « Alors que la spéculation est souvent pointée du doigt pour expliquer la flambée des cours de pétrole, l’Ufip affirme tout le contraire privilégiant le jeu classique entre offre et demande. »
    ——————————————————————————————————–

     » Pétrole : la demande mondiale chuterait en 2008 et 2009 pour la première fois depuis 25 ans » (boursier.com)
    – « L’OPEP considère que le « prix d’équilibre » du pétrole se situe quelque part entre 70 et 80 dollars »
    ——————————————————————————————————–

    – Point de bascule ou pas … passons nous d’un marché d’acheteurs à un marché de vendeurs ? Je le pense.
    http://www.terredebrut.org/article-10659556.html

    – Il est intéressant de noter quels sont les pays qui ont franchi leur pic de production ces dernières années :
    http://www.dani2989.com/matier…..112006.htm

  26. Peak.Oil.2008 (#126),

    HAHAHA…

    Tiens, voilà un autre article du MONDE qui titrait le 6 juillet 2008 :

    La hausse des prix du pétrole va se poursuivre, prévient le président de l’OPEP

    Même le président de l’OPEP est infoutu de prévoir quoi que ce soit concernant le pétrole…

    Mais bon, t’as au moins le mérite de me faire marrer.

  27. @Abitbol. Vous confondez variabilité et tendance comme certains confondent météorologie et climatologie …

  28. Peak.Oil.2008 (#128),

    De quelle tendance parles-tu ?? Essaie de me trouver une tendance sur 50 ans du prix du pétrole, autre que la hausse des prix de toutes choses…

  29. @Abitbol. Vous confondez variabilité et tendance comme certains confondent météorologie et climatologie …

    Peak.Oil.2008 (#128), le président de l’OPEP aussi, manifestement. 🙄
    Ainsi que pleins d’autres experts que tu dois bien savoir.

  30. Peak.Oil.2008 (#126)

    Vous avez oublié celui-ci :

    http://www.lefigaro.fr/matiere…..-2009-.php

    Extrait d’un article Reuters lundi :

    « Mais les menaces de grève sur les deux rives de l’Atlantique sont sans doute en mesure de soutenir les cours. »

    Pour résumer, les éléments susceptibles de soutenir les cours sont :
    – Hiver glacial
    – Guerre au proche orient
    – Rapacité des spéculateurs
    – Mouvement sociaux (hilarant de voir les grands spéculateurs espérer sinon appeler de leurs voeux des grèves dans leur secteur d’activité)
    Que des choses réjouissantes…

  31. Peak.Oil.2008 (#128),
    Elle est où ta tendance ?
    La courbe s’arrête en mai 2008, depuis c’est une dégringolade infernale jusqu’à nos jours où le prix du baril est revenu au niveau de 1980 ou 1986 ou 1990 !!

    Tu confonds tes rêves et la réalité.

  32. Pour le moment, la demande en pétrole se contracte à cause de la récession, cela devrait permettre un ajustement de la demande à l’offre, mais voilà, la demande continue de plonger plus vite que l’offre. Les producteurs ayant pris l’habitude de vendre leur pétrole cher s’en trouvent frustrés et ils diminuent donc leur production en espérant faire remonter les cours pour redevenir rentable.

    Le tenants de la théorie du pic pétrolier expliquent que le pic de la demande a précédé le pic pétrolier. Cela ne remet pas en doute le fait que nous rentrons en déplétion et que la fin du pétrole bon marché aura un incidence sur l’économie. Le pic de la demande équivaut au pic pétrolier en ce qu’il marque la limite de ce que l’on était prêt à donner pour avoir du pétrole.

    Quand l’énergie vient à manquer, son prix s’envolle jusqu’à ce que la demande retrouve un niveau acceptable, ensuite l’offre peut à nouveau satisfaire la demande amoindrie jusqu’au prochain choc et ainsi de suite tant qu’il y a un acheteur et un vendeur. Dans un contexte de déplétion, la demande n’aura plus spécialement besoin de croître pour créer la rupture, une stabilisation de la demande peut suffire … voire même un chute de la demande peut suffire (si l’offre devait décliner plus vite que la demande).

    « La récession mondiale a une odeur de pétrole »
    http://www.ledevoir.com/2008/11/04/214043.html

    « Peak oil and the global economy »
    http://www.energybulletin.net/node/47970

    « Peak oil demand theory in vogue »
    http://www.nationalpost.com/sc…..id=1217473

  33. @Myke. Moi aussi je me sens éloigné de cette école de pensée, mais j’ai été heureux de voir qu’au sein du mouvement marxiste, il y en a qui savent relativiser le productivisme triomphant. Peut-être même qu’un jour, ils descenderont dans la rue non pas pour exiger plus de pouvoir d’achat mais pour exiger une gestion plus réaliste des ressources.

  34. Cela ne remet pas en doute le fait que nous rentrons en déplétion

    Peak.Oil.2008 (#136),
    Quand le prix du baril explose, ça ne remet pas en doute la « théorie » du peak oil. Quand le prix du baril plonge vers la cave, non plus.
    On se demande bien alors ce qui pourrait bien mettre en doute la théorie du PO ?
    Peut-être pourrais-tu nous éclairer sur cette question existentielle ?

  35. Voici la résolution du Parlement européen sur le changement climatique ….

    http://www.europarl.europa.eu/…..anguage=FR

    Comme c’est très long, je vous cite seulement la partie financière….

    Aspects financiers et budgétaires

    182. insiste, en sa qualité de branche de l’autorité budgétaire avec le Conseil, sur la priorité absolue qui doit être accordée au changement climatique et aux mesures visant à le maîtriser dans le prochain cadre financier pluriannuel;

    183. invite le Conseil à se pencher sur le problème des crédits affectés non consommés du budget de l’Union pour, le cas échéant, réaffecter ces crédits à la politique climatique;

    184. invite la Commission à dresser l’inventaire de tous les instruments financiers existants et de leur importance pour la réalisation des objectifs européens de lutte contre le changement climatique et, sur la base de cet « audit climatique », à élaborer des propositions pour le futur cadre financier, afin que les lignes du budget puissent être adaptées en fonction des impératifs de la politique climatique, tout en n’excluant pas la possibilité de créer de nouveaux fonds et d’y consacrer par conséquent de nouvelles ressources;

    185. estime que l’Union doit intervenir financièrement dans les domaines essentiels que sont le soutien et le développement des technologies de lutte contre le changement climatique et l’aide au développement en matière climatique, mais aussi pour soutenir les mesures d’adaptation transfrontalières, les gains d’efficacité et l’aide en cas de catastrophe, conformément au principe de solidarité de l’Union;

    186. rappelle l’accord conclu dans le cadre des dispositions législatives du « paquet climat-énergie » sur une mise en réserve volontaire de 50 % des recettes tirées des mises aux enchères dans le système d’échange des quotas d’émissions pour le financement des politiques relatives au changement climatique, dont une large part devrait être affectée au financement des mesures d’adaptation et d’atténuation dans les pays en développement; encourage les États membres à utiliser pleinement cette possibilité et même à dépasser ce niveau;

    187. rappelle que le financement des mesures d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement sera un élément déterminant de la conclusion d’un accord mondial à la COP 15 de Copenhague et insiste pour que le Conseil européen des 19 et 20 mars 2009 fasse des progrès substantiels sur la voie d’un accord sur les voies et moyens d’assurer aux pays en développement un financement de l’Union indépendant et prévisible;

  36. Peak.Oil ? C’est pas le type qui parlait d’une tendance à propos du prix du pétrole ?

    Après ses prédictions sur le prix du pétrole, sur le pic de ressource du pétrole, le voilà qui prédit ce que feront les marxistes un jour…
    Dis ? T’as pas les chiffres du loto de cette semaine, par hasard ??

  37. Abitbol (#140),

    j’espère pour lui que c’est pas un membre d’un certain forum PO, un véritable ramassis d’adhérents ATTAC et autres alter mondialistes décroissantistes qui pronent le retour à l’age des cavernes (mais cavernes equipées d’un lien ADSL pour continuer à refaire le monde entre deux parties de counter-strike…)

  38. maurice (#141),
    Les cavernes, oui, mais pas pour tout le monde.
    Il y aura une nomenklatura de jet-setter pour organiser tout cela, pour contrôler que le bon peuple se tient à carreaux et pour punir les contrevenants à la nouvelle idéologie.
    Et Peak.Oil sera sûrement ministre de la propagande…

  39. j’espère pour lui que c’est pas un membre d’un certain forum PO, un véritable ramassis d’adhérents ATTAC

    maurice (#141),
    Malheureusement si. Il s’appelle maintenant Peak.Oil.2008 mais il s’appelait avant Kousougoulou qui s’appelait avant… (il se reconnaîtra). A chaque fois que ses prédictions sur le-prix-du-pétrole-qui-ne-peut-que-monter foirent lamentablement, ce qui doit arriver facile 1 fois tous les 2 ans, il change de pseudo. En tout cas, Peak.Oil.2008, c’est une super trouvaille pleine de promesses en terme d’avatars: PO.2009, PO2010… jusqu’à ce que mort s’en suive.

  40. Le secrétaire général des NU en remet une couche : il a peur que l’effet de la crise mette à mal toutes les bonnes résolutions, les politiques nationaux étant moins enclins à prendre des décisions dures de peur de perdre les élections….Il reconnait que les décisions sur le CC sont impopulaires, surtout en période crise. Ainsi en Inde…

    http://www.reuters.com/article…..PS20090205

  41. ah zut alors si meme les indiens veulent plus sauver la planète ou va t-on

  42. Araucan (#144),
    Un bureaucrate en chef qui n’a aucun mandat démocratique, qui n’a aucun compte à rendre à aucun peuple, qui veut dicter une politique mondiale pour « protéger le climat » et qui s’appelle « Ban », je ne sais pas pour vous mais pour moi, ça ne donne vraiment pas envie.

    Sinon, au sujet de l’Inde et ses électeurs qui s’en battent les couettes du réchauffement climatique, je voudrais signaler le rapport scientifique sur le RC commandé par le gouvernement indien et rendu public en juillet dernier. Rapport, qui, pour des raisons faciles à comprendre, reste bien méconnu du grand public à mon avis.

    On y lit par exemple des choses assez anodines comme « Aucun lien avéré entre les changements ci-dessous [température, précipitation, niveau des mers, év. extrêmes, glaciers] et le RCA n’a pu être établi » (« No firm link between the documented changes described below and warming due to anthropogenic climate change has yet been established »). Faut croire que le RCA a oublié de passer au dessus du sous-continent indien. 😯 😯

  43. The available monitoring data on Himalayan glaciers indicates that while recession of some glaciers has occurred in some himalayan regions in recent years, the trend is not consistent across the entire mountain chain. It is accordingly, too early to establish long-term trends, or their causation, in respect of which there are several hypotheses.

    Wouaf Wouaf ! Quand on pense aux reportages catastrophistes sur la question ! Naturellement, personne n’ira demander son avis à n’importe quel spécialiste des glaciers, lequel est capable de répondre que ce n’est pas une question d’un ou deux degrés mais du niveau de précipitations qu’il s’agit.

  44. @miniTAX. Je ne suis pas membre d’attac, ni du site PO, je ne joue pas au fps. Je ne rêve que d’un chose : que l’on me taxe à mort ! Cela se produira peut-être … si il y a encore un Etat demain.

    Pour revenir sur la crise pétrolière qui ne dit pas son nom.

    « Le pétrole est un produit comme un autre: son prix est fonction du rapport entre l’offre et la demande. Depuis 2003, la demande mondiale s’est brusquement accélérée sans que l’offre soit en mesure de suivre. «Entre 1999 et 2003, les pays producteurs de pétrole réunis au sein de l’Opep étaient parvenus à maintenir un niveau de prix raisonnable. Mais à la fin 2003, quand la demande a commencé à devenir extravagante, tirée par la croissance mondiale, l’Opep a perdu sa capacité de réguler les prix en faisant jouer ses réserves. »
    « La spéculation, souvent montrée du doigt, n’a en réalité qu’un effet marginal sur la hausse du pétrole.  »

    http://www.20minutes.fr/articl…..iction.php

  45. Peak.Oil.2008 (#148),

    vous avez oublié de copier/coller la phrase qui suit juste après:

    L’afflux récent de spéculateurs sur le marché du pétrole rend néanmoins la courbe du baril de plus en plus incertaine: les hausses (ou les baisses) peuvent être très brutales.

  46. Je ne rêve que d’un chose : que l’on me taxe à mort !

    Peak.Oil.2008 (#148),
    Si ce n’est que ça, je dois pouvoir t’aider, directement. Tu m’envoies 5 millions d’euros (si tu ne les a pas, vend les biens de la belle-mère) que je promets de distribuer à tous les ONG de ton choix, sans prendre ma commission. Comme ça, tout le monde est content : ton rêve est exhaussé et le monde est débarrassé d’un éco-chondriaque (si tu meurs comme promis).
    Mais bon, avec vous, les serial-crieurs, c’est promesse, promesse.

    «Entre 1999 et 2003, les pays producteurs de pétrole réunis au sein de l’Opep étaient parvenus à maintenir un niveau de prix raisonnable. Mais à la fin 2003, quand la demande a commencé à devenir extravagante, tirée par la croissance mondiale, l’Opep a perdu sa capacité de réguler les prix en faisant jouer ses réserves.”

    Le « prix raisonnable » pour l’OPEP, c’est 200$/baril, banane ! C’est un cartel qui a été créé exprès pour ça : maintenant le prix le plus haut possible.
    Quoi, tu n’es pas au courant ?