CLIMAT, MENSONGES ET PROPAGANDE – Hacène Arezki


Skyfall a l'immense privilège d'accueillir aujourd'hui le géographe Hacène Arezki, auteur du livre Climat, mensonges et propagande aux éditions Thierry Souccar, qui nous offre à lire l'introduction de son livre. Tous nos remerciements.

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Introduction

Le 23 avril 2010, l’émission Bibliothèque Médicis, installée sous les ors de la République au palais du Luxembourg, siège du Sénat, à Paris, proposait à ses téléspectateurs un débat contradictoire sur le réchauffement climatique comme conséquence supposée des activités humaines, en présence de Madame Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Celle-ci avait été saisie peu de temps auparavant par 400 scientifiques du climat, signataires d’une pétition lui demandant de défendre leur intégrité face aux allégations de Claude Allègre, auteur d’un livre intitulé L’imposture climatique. L’ancien ministre et chercheur, dans des déclarations à l’emporte-pièce, accusait les climatologues d’agir comme des activistes plutôt que comme des scientifiques. Face à Vincent Courtillot (géophysicien) et Benoît Rittaud (mathématicien), tous deux critiques de la manière selon laquelle la responsabilité humaine dans le changement climatique est tenue comme certaine, le glaciologue Jean Jouzel et le physicien de l’atmosphère Bernard Legras, pétitionnaires, représentaient le courant dominant. Legras, lors d’un premier tour de table, s’exprima en ces termes : « Nous avons affaire à des insinuations, des accusations, que nous jugeons outrancières, voire souvent injurieuses, qui sont portées à l’égard de toute une communauté. Ces accusations sont portées par des personnalités qui se disent scientifiques et qui disent parler au nom de la science. […] On a fait un salmigondis considérable, où la science en fait est instrumentalisée dans une discussion qui n’a rien de scientifique, mais qui est idéologique et politique. Monsieur Claude Allègre a comme point de vue d’avoir une foi inébranlable dans le progrès technologique. C’est son choix, c’est tout à fait respectable si on veut, c’est une opinion qu’on peut défendre ; c’est à peu près celle de l’administration Bush ». Claude Allègre, bien que faisant référence à nombre de publications scientifiques, a, il est vrai, expliqué que son livre est avant tout « politique ». La dénonciation de Bernard Legras s’avère donc au moins en partie justifiée. Il adopte pourtant une position similaire à celle qu’il réprouve en se plaçant lui aussi immédiatement sur le terrain de l’idéologie et en reprochant à son ancien ministre de tutelle sa vision du monde.

Couverture du livreCette anecdote illustre parfaitement l’état actuel du débat sur le réchauffement climatique. L’évolution récente du climat est un sujet avant tout scientifique. Il s’agit de savoir comment elle se place dans le cadre de sa variabilité naturelle, quelles en sont les causes et quel est le poids de chacune d’elles, comment elle va se poursuivre et avec quelles conséquences. Une controverse scientifique existe, ce qui n’a rien d’inhabituel. L’incertitude, le doute, la controverse sont des éléments essentiels de la science, qui s’arrange très bien de l’existence de théories éventuellement exclusives les unes des autres. Par ailleurs, ce débat a également une dimension politique importante. Selon les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent et sur la gravité de celui-ci, les hommes politiques peuvent être amenés à prendre des décisions impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés. C’est la raison pour laquelle a été créé le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988. Les hommes politiques doivent pouvoir s’appuyer sur ses conclusions afin de fonder leur action. Le doute quant à la responsabilité humaine, même s’il avait été jugé important par le GIEC, n’aurait pas été en soi un frein à la décision politique. Une société peut en effet juger que les enjeux commandent d’agir malgré une incertitude importante. Mais encore faut-il pour cela que le débat politique ait lieu réellement. Les hommes politiques comme la société s’en remettent au contraire totalement à la science, à laquelle on impose implicitement de ne parler que d’une seule voix. Si bien que c’est sur le terrain scientifique qu’a lieu la confrontation des opinions politiques et des visions du monde. Le débat actuel est en effet, pour reprendre l’expression de Bernard Legras, un « salmigondis » de considérations d’ordres divers, légitimes, mais ne devant pas être mises au même niveau, ni se côtoyer dans le discours sans être distinguées.

Pour l’historien roumain Lucian Moia, auteur en 2004 de L’Homme face au climat. L’imaginaire de la pluie et du beau temps, « il n’y a aucun secret que le cataclysme climatique est annoncé de nos jours par ceux qui ne croient pas aux vertus de la civilisation technologique. Et contesté non moins fortement par les partisans de ce type de civilisation. Écologistes contre libéraux : les uns et les autres manipulent les mêmes données scientifiques, mais mises au service des idéologies opposées ». Mais il poursuit également en ces termes : « Constater la charge culturelle et idéologique de chaque option ne préjuge pas automatiquement de la part de vérité ou de non vérité exprimée par la théorie en question. Les optimistes ou les pessimistes peuvent avoir raison ou tort (ou partiellement raison, ou partiellement tort) indépendamment de leurs raisons idéologiques ». C’est dans la perspective ouverte par une telle considération que cet ouvrage voudrait s’inscrire.

Le climat est une réalité fuyante, abstraite, dont il n’existe probablement pas de définition pleinement satisfaisante. D’où des conceptions ou, au moins, des pratiques différentes de la climatologie. Chacun a pu constater la variabilité du temps qu’il fait, non seulement dans la durée, mais aussi au sein d’un espace même restreint. Dans nos latitudes moyennes, sous climat tempéré, on peut passer en moins de 24 h d’un temps sec et ensoleillé à un temps couvert, humide et nettement plus frais. En outre, il peut y avoir une averse ponctuelle ou même une journée de pluie là où l’on se trouve et rien de tel à quelques kilomètres. La fois suivante, cela pourrait être l’inverse, ou pas. C’est pour cette raison que, là où la météorologie étudie les phénomènes atmosphériques sur un temps court (et tente de le prévoir à brève échéance), la climatologie, elle, a besoin d’une certaine épaisseur de temps. Le climat peut être défini ainsi, comme le font Gérard Beltrando et Laure Chémery1 : « La combinaison des états de l’atmosphère (température, précipitation, humidité de l’air, ensoleillement, vent…) en un lieu donné et sur une période définie ». C’est, en quelque sorte, le temps qu’il fait dans le temps qui passe, l’épaisseur temporelle permettant soit de se détacher de cette variabilité en établissant des moyennes, soit de la prendre pleinement en compte en l’étudiant par exemple par des calculs de fréquences de types de temps, ou encore en analysant la succession de ceux-ci. Dans tous les cas, la durée d’observation est importante. On considère généralement que la variabilité naturelle du temps n’est plus une gêne sur une période de trente ans et qu’il faut en conséquence au moins s’approcher de cette durée pour que la caractérisation du climat d’un espace géographique donné soit valide. Ajoutons qu’il est rare de disposer de mesures pour de nombreuses variables. Les plus courantes sont la température et les précipitations, qui servent donc presque à elles seules à la description de tel ou tel climat. Cerner le climat étant difficile, on comprend la gageure que représente la tentative d’en saisir l’évolution, de la quantifier et d’en attribuer la cause à un facteur prépondérant, par exemple anthropique. D’autant plus que le climat n’a jamais été stable, qu’il évolue naturellement à toutes les échelles de temps et d’espace. Le débat sur l’« attribution des causes du changement climatique » n’a en réalité jamais cessé, bien qu’il ait été toutefois soustrait à la connaissance du grand public.

Ce livre souhaite donc inviter le lecteur s’intéressant pour la première fois à la question du réchauffement climatique à écouter un autre son de cloche que celui que l’on entend le plus souvent dans les médias, mais aussi permettre au lecteur averti et documenté d’approfondir la question en revisitant ses certitudes, s’il a adopté les conclusions du GIEC sur la responsabilité avérée des activités humaines dans le réchauffement climatique du XXe siècle, ou encore de les étayer, s’il considère déjà que rien n’est certain en la matière et qu’il peut exister d’autres hypothèses scientifiques au moins aussi solides. Pour cela, nous revenons d’abord sur les aspects historiques, depuis les premières considérations sur l’action de l’Homme sur le climat, particulièrement à partir de l’époque moderne, jusqu’aux débats de la période contemporaine et la naissance des préoccupations actuelles en la matière, avec la création du GIEC. Puis la nature de la récente évolution climatique est examinée en détail, parfois en contradiction radicale avec l’avis exprimé par les « experts », tant du point  de vue de son caractère prétendument « sans précédent » que de ses conséquences négatives. L’explication d’une telle différence de diagnostic est explorée dans la troisième partie, auprès des chercheurs, dont certains ne sont pas motivés que par des considérations scientifiques, des médias, qui n’ont guère aidé à la tenue d’un débat serein, du monde politique, ignorant et qui dès le début a cherché à se défausser de ses responsabilités sur le monde de la recherche, et enfin des industriels, qui ont bien compris tout l’intérêt économique qu’il pouvait y avoir à épouser une thèse socialement aussi bien ancrée et porteuse. La dernière partie, quant à elle, revient sur les causes du réchauffement climatique. L’hypothèse d’un rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre, rejetés abondamment dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle au XIXe siècle, apparaît extraordinairement incertaine au regard de l’assurance avec laquelle elle est proclamée. Au contraire, le rôle extérieur joué par le Soleil apparaît comme un candidat sérieux, ayant de plus en plus les faveurs du monde scientifique. Et le scénario d’évolution du climat que cette alternative scientifique annonce pourrait bien être très différent de celui qui nous est promis.

 

(1). Beltrando G. et Chémery L. (1995) : Dictionnaire du climat, Larousse, 344 p.

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142 réponses à “CLIMAT, MENSONGES ET PROPAGANDE – Hacène Arezki”

  1. Bravo…

    Mais quand je lis :

    Selon les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent et sur la gravité de celui-ci, les hommes politiques peuvent être amenés à prendre des décisions impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés. C’est la raison pour laquelle a été créé le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988. Les hommes politiques doivent pouvoir s’appuyer sur ses conclusions afin de fonder leur action.

    Je dirais que c’est exactement le contraire !

    C’est parce qu’on a créé politiquement le GIEC que « les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent » amènent les politiques à prendre des décisions « impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés« .

    N’oubliez pas que les conclusions scientifiques du GIEC sont déjà inscrites dans ses statuts.
    En clair l’organisme GIEC est génétiquement programmé pour trouver des causes anthropiques à un dérèglement climatique qui est considéré comme acquis dés le départ…

    Pascal, Descartes !
    Au secours !

  2. Je viens de l’acheter et n’en ai lu que quelques lignes.
    Je me régale déjà… smile
    Murps (#2),

    Mandat du GIEC :
    Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

  3. Encore un qui appelle le GIEC  » Groupe d’Experts Intergouvernemetal sur l’Evolution du Climat »! Le sigle d’une telle appellation serait GEIEC et non GIEC. De plus, je cherche vainement la trace « d’experts » dans IPCC qui est tout de même l’appellation d’origine. J’espère que le reste du bouquin n’est pas à l’avenant car ce genre d’erreur fait tout de même mauvais effet…

  4. François (#6),

    Cela m’avait interrogé sur la page suivante mais je n’avais pas regardé la référence 23 donnée par Hacène. C’est prodigieusement intéressant, la voici et regardez la traduction française.
    http://www.g7.utoronto.ca/summ…..nment.html

    Environment
    31. We agree that the protection and enhancement of the environment is essential. The report of the World Commission on Environment and Development has stressed that environmental considerations must be integrated into all areas of economic policymaking if the globe is to continue to support humankind. [1] We endorse the concept of sustainable development.
    32. Threats to the environment recognize no boundaries. Their urgent nature requires strengthened international cooperation among all countries. Significant progress has been achieved in a number of environmental areas. The [1987?] Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer is a milestone. All countries are encouraged to sign and ratify it.
    33. Further action is needed. Global climate change, air, sea and fresh water pollution, acid rain, hazardous substances, deforestation, and endangered species require priority attention. It is, therefore, timely that negotiations on a protocol on emissions of nitrogen oxides within the framework of the Geneva Convention on Longrange Transboundary Air Pollution be pursued energetically. The efforts of the United Nations Environment Programme (UNEP) for an agreement on the transfrontier shipment of hazardous wastes should also be encouraged as well as the establishment of an inter-governmental panel on global climate change under the auspices of UNEP and the World Meteorological Organization (WMO). We also recognize the potential impact of agriculture on the environment, whether negative through overintensive use of resources or positive in preventing desertification. We welcome the Conference on the Changing Atmosphere to be held in Toronto next week.

    En français Google

    Environnement

    31. Nous sommes d’accord que la protection et l’amélioration de l’environnement est essentielle. Le rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et du développement a souligné que les considérations environnementales doivent être intégrées dans tous les domaines de la politique économique si le monde est de continuer à soutenir l’humanité. [1] Nous souscrivons à la notion de développement durable.

    32. Menaces pour l’environnement ne connaissent pas de frontières. Leur caractère d’urgence exige le renforcement de la coopération internationale entre tous les pays. Des progrès significatifs ont été accomplis dans un certain nombre de domaines de l’environnement. Le [1987?] Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone est une étape importante. Tous les pays sont encouragés à signer et ratifier.

    33. D’autres mesures s’imposent. Le changement climatique mondial, air, mer et la pollution de l’eau douce, les pluies acides, les substances dangereuses, la déforestation, et les espèces menacées requièrent une attention prioritaire. Il est donc opportun que les négociations sur un protocole sur les émissions d’oxydes d’azote dans le cadre de la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue portée être poursuivis énergiquement. Les efforts du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour un accord sur les transferts transfrontaliers de déchets dangereux doit également être encouragée, ainsi que la création d’un Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique sous l’égide du PNUE et l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Nous reconnaissons également l’impact potentiel de l’agriculture sur l’environnement, qu’elles soient négatives grâce à l’utilisation trop intensive des ressources ou positif dans la prévention de la désertification. Nous nous félicitons de la Conférence sur les changements atmosphériques qui se tiendra à Toronto la semaine prochaine.

    L’arnaque a commencé très tôt, dès la première traduction française. Comme je le rappelais sur un autre fil je crois, le coeur de la fourberie (trick?) est dans la traduction de Climate Change par Evolution du climat et non par Changement Climatique.

    Bravo à Hacène d’avoir donné les références originales, je subodorais l’arnaque, maintenant elle est démontrée. Il aurait dû simplement y insister un peu plus, car sa phrase p54 : Sa mission est clairement d’expertise, comme son nom l’indique … n’est pas exacte, il aurait fallu dire comme la traduction française d’origine de son nom l’indique.

  5. @ z106
    Que le GIEC s’auto pousse du col, nul besoin de le démontrer. Le GIEC dit aussi sur son site officiel qu’il détient la vérité, ce n’est pas pour cela que nous devons le croire…
    Il n’empêche que GIEC n’est pas GEIEC.
    Il n’empêche que cet organisme est Onusien, que son appellation d’origine est en anglais ( langue officielle de l’ONU) et est IPCC.
    Il n’empêche que IPCC veut dire: Intergovernmental Pannel on Climat Change.
    Il n’empêche que je cherche toujours sans succès les « Experts » dans cette appellation OFFICIELLE dont GIEC n’est ( ou ne devrait être) QUE la traduction.
    Maintenant, s’il suffit d’une traduction de complaisance pour s’attribuer des mérites et convaincre du bien fondé de ses compétences…

    Merci à MichelLN35 pour ses précisions.

  6. C’est assez juste, et la réalité des opinions est encore plus diverse, il des personnes n’ayant pas foi au progrés par la technologie qui ont foi en la science et ses principes…et donc qui n’acceptent pas le dévoiement de la science….
    D’un autre côté j’ai toujours été étonné de cette idée que l’on puisse déduire des moyennes climatiques… car pour ce faire il faut pré-supposé que le climat n’évolue beaucoup sur un temps suffisant pour établir les moyennes….c’est déja une hypothèse en soi…Or ce que l’on constate c’est que certains moteurs de la machine climatique évoluent plus vite que la grandeur standard de trente ans….
    Cette manière de penser qu’il existe des « normales » climatiques laisse la possibilité de parler DU changement climatique..alors que le climat change sans cesse….Il semble qu’il serait plus judicieux d’etudier le « climat de la terre » via des grandeurs globales associées aux composantes physiques du climat….chaleur contenue dans l’atmosphère, dans les océans…energie emise par la terre energie reçue…. or chacun de ces éléments est connu certes, mais de façon grossière .. si grossière qu’il rend normalement impossible d’attribuer la variation de la température de la basse atmosphère à quoi que ce soi…..
    L’ignorance est d’ailleurs bien utile pour expliquer ce qu’on ne comprend pas….cela laisse des « degrés de liberté »…si la temperature de l’atmosphere n’augmente pas eh bien c’est parce » que les océans l’absorbent pardi…. (facile et imparable!).. sans parler des mysterieux puits de carbones…

  7. François (#9)
    Tsss le français est aussi langue officielle. Il y en a six.
    arabe, anglais, mandarin, espagnol, français, russe.

    Quant au E c’est « Étude » ou « Évaluation ».
    Le « expert » n’est que pour flatter le poil des jouzel and Co.
    C’est petit mais certains marchent dans la combine.

  8. Bon, mais la traduction de panel en français ? On le dit aussi en français maintenant, mais la trad. exacte ? Un groupe tout simplement ? ce serait group ! Si c’est panel, ça peut être traduit par groupe d’experts. Ou par groupe de personnes choisies… pour leurs compétences ? donc des experts ?

  9. Patrick Bousquet de Rouvex (#12), je crois qu’il s’agit de ce qu’un ami, agrégé de langues, appellerait une « belle infidèle ».

    Seulement là, on ne fait pas de littérature poétique…
    Si ça se trouve, les traducteurs du moment n’ont pas pensé aux implications d’une telle approximation.
    Je pense cependant que cette « négligence » est volontaire.

    lemiere jacques (#10), bravo Jacques !

    Cette manière de penser qu’il existe des “normales” climatiques laisse la possibilité de parler DU changement climatique..alors que le climat change sans cesse

    Je crois qu’on se heurte dés le début au flou de cette notion de « climat global » et de « normale climatique ».
    C’est un problème de fond bien plus grave que ce qu’on peut penser, un signe supplémentaire de la dimension non scientifique de cette « science climatique » : on ne sait même pas de quoi on parle !

  10. Patrick Bousquet de Rouvex (#12),

    C’est la traduction de panel qu’il faut considérer et dans le langage onusien c’est groupe d’experts pour le distinguer des autres groupes de travail plus ou moins permanents qui peuvent être créés en cas de besoin et dont la composition peut être fixée (selon le cas, Etats, parties prenantes, experts des Etats, représentants des groupes régionaux de l’ONU , mélange de tout cela, …).

  11. Le mot ‘vérité’ lui même perd son ancienne signification. Il ne désigne plus une chose qu’il faut trouver en soumettant chaque preuve exclusivement au jugement de la conscience individuelle: il signifie une chose imposée par l’autorité, en laquelle on doit croire dans l’intéret de l’unité d’un effort organisé et qui peut être modifiée si les nécessités de cet effort organisé l’exigent.
    Seule l’expérience personnelle peut donner une idée du climat intellectuel qui résulte de tout cela: cynisme complet a l’égard de la vérité, disparition de tout esprit de recherche indépendant et de toute confiance dans l’efficacité du raisonnement, transformation de toutes les divergences d’opinion dans le domaine scientifique en questions politiques a trancher par l’autorité.
    Friedrich A Hayek La route vers la servitude 1943

  12. brennec (#16),

    Le mot ‘vérité’ lui même perd son ancienne signification …/… il signifie une chose imposée par l’autorité

    George Orwell nous avait parfaitement exposé tout cela. En effet, dans la novlangue, le ministère de la Vérité est chargé de la Propagande. sad

  13. Le GIEC est au climat ce que la Version Officielle est au 11 septembre… À l’occasion du vingtième anniversaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le Secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud, a déclaré que l’Organisation météorologique mondiale continuera à soutenir pleinement le GIEC. Donc on peut supposer que l’OMM falsifie aussi les données météo pour soutenir les mensonges du Giec…

  14. Parousnik 18

    Hum, je suis sûr que certains vont vous demander où se trouve le E de experts dans le sigle GIEC.
    Ce n’est pas plutôt GIEC : Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat ? Il n’y est pas question d’experts, tout comme dans IPCC, d’ailleurs.

    Mais, c’est un détail et c’est vrai que l’OMM et le GIEC, c’est le même combat. Jarraud s’exprime parfois à la radio et c’est souvent amusant.
    D’ailleurs si je me souviens bien, l’OMM a porté le GIEC sur ses fonds baptismaux.

  15. Oups, pardon,
    il s’agit des fonts baptismaux et non pas des fonds baptismaux,
    quoique ce lapsus clavieri qui n’en est pas un, soit assez révélateur du fond de ma pensée.

  16. Bob (#20),
    « fonts » étant de même famille que fontaine. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, on ne se mouille plus beaucoup pour se faire introniser dans l’église de climatologie, même si on se fait pas mal arroser…

  17. Bob (#19),

    Non, ce n’est pas E pour Etude mais bien E pour Evolution pour traduire Change et c’est intentionnel et permet d’ajouter un autre E avant pour traduire Panel par Groupe d’Experts ce qui n’est pas du tout nécessaire car Panel , à mon sens, veut dire Groupe Représentatif, comme dans un panel de sondage électoral ou autre, mais ce n’est pas représentatif de la science, c’est de Integouvernemental, avec des pays importants, ceux du G7, et des dominés, pour faire bien.

  18. MichelLN35 #22

    Ce que vous dites est frappé au coin du bon sens.
    Il ne faut pas compter sur leur neutralité dans cette affaire…
    On pouvait rêver.

  19. parousnik (#18),

    Le GIEC est au climat ce que la Version Officielle est au 11 septembre…

    Comparaison complètement déplacée Monsieur parousnik

  20. Daniel (#24), déplacée oui et même d’un certain manque de goût…

    Mais en revanche

    Donc on peut supposer que l’OMM falsifie aussi les données météo pour soutenir les mensonges du Giec…

    est frappé au coin du bon sens M. Daniel !

  21. Murps (#25),

    déplacée oui et même d’un certain manque de goût…déplacée oui et même d’un certain manque de goût…

    Et de respect pour les victimes et leurs familles

  22. Daniel (#26),

    Ceux qui croient que la version officielle du 11 septembre est une invention et une mise en scène des services secrets sont encore plus fondus que ceux qui croient au RCA sad

  23. Lagneau-du-ruisseau (#28), pas tant que ça !
    Certains excités de la réchauffation n’hésitent pas à placer les « sceptiques » dans le camp des partisans du complot crypto-communistes de la CIA qui ont fait péter les twin-towers à l’explosif.

    Nous somme aussi accusé de prêcher la non-nocivité du tabac au profit des majors, ainsi que l’intelligent design et la terre plate comme Jane Birkin.

    Ben de tout ça , moi je vous annonce solennellement « c’est celui qui le dit qui y est ! ».

    D.E.GIEC
    Et toc et bonne night !

    (Quoi ? Mais pas du tout : je suis à jeun !)

  24. Je ne peux m’empêcher d’associer la notion « d’équilibre climatique » à celle « d’équilibre écologique » : les deux sont une vue de l’esprit, amha. À l’échelle humaine, on pourrait peut-être le croire, mais à l’échelle géologique, on se rend compte qu’il n’y a pas et qu’il n’y a jamais eu d’équilibre quelconque, ni pour l’un, ni pour l’autre, mais juste des « ajustements » (tels réchauffement (?) => ++CO₂ et adaptation/évolution – ou non – des espèces.)

    Tout cela me semble plus relever de l’écologie-bobo que du bon sens… mais serais-je le seul ?

  25. Billet d’humeur.

    Tout pour plaire
    ou comment tenir boutique-vertus.

    Se désespérer d’un réchauffement en fuyant l’europe glacée vers des tropiques à 28°C
    Appeler au rationnement alimentaire devant le « buffet à volonté ».
    Ne jurer que par le « développement durable » dans une désastreuse cage-ville-à-touristes qui a détruit lac et mangrove.
    Exiger à grands cris la diminution de la consommation énergétique devant un climatiseur.
    Promouvoir la marche à pied et à bicyclette mollement allongé dans des limousines et des autocars qui font 70 km par jour pour en discuter.
    S’indigner de la circulation des voitures dans les embouteillages permanents que l’on provoque.
    Appeler à taxer le transport aérien pendant ses voyages de milliers de kilomètres en jet, privé de préférence.
    User largement d’explosifs pour libérer les humains de toute pression.
    Réprouver le « piratage » de documents chez un obscur compilateur de températures en se réjouissant hautement de la publication frauduleuse de centaines de milliers de documents.
    …Continuer à bien distinguer le froid météorologique de la chaleur climatique.
    Ne pas oublier de préparer sa conférence sur le réchauffement pendant le blocage de l’aéroport pour cause de blizzard.
    Féliciter hautement les chinois d’avoir l’intention, éventuelle, de ne pas trop augmenter leur boulimie de pétrole et de charbon en détruisant ce qui reste d’industrie dans son pays la zone Uro.

  26. Et encore..

    Encourager le régime sans viande alors que l’on rejette 121 tonnes de CO2 par ans simplement pour toucher ses jetons de présence ou présider la centaines de conseils d’administrations auxquels on siège, ce qui correspond à au moins trois vols en jet par semaines. Ce qui représente 60 fois ce que rejette un Français moyen par année.

    Lutter contre la déforestation et fermer sa gueule quand l’Indonésie brûle un tiers de la forêt primaire pour fournir des biocarburants sur la base d’huile de palme.

    Ignorer la mort de centaines d’enfants en bas age durant le dernier hiver austral, malgré l’état d’urgence déclaré par le gouvernement Péruvien.

    Ne pas lever le petit doigt quand un grande firme productrice d’OGM, se permet de polluer génétiquement 600 variétés de maïs, jalousement conservée par de petits agriculteurs et ce au frais du gouvernement mexicain.

    La liste n’est pas exhaustive, malheureusement.

    Dites-vous bien que les dégâts collatéraux du mythe du réchauffement climatique ne sont pas encore terminés, ne serais.ce que part le fait que ces messieurs les écolos, obnubilés par le RCA ont laissé le reste partir en couille.

  27. jojobargeot (#33),
    « Ne pas lever le petit doigt quand un grande firme productrice d’OGM, se permet de polluer génétiquement 600 variétés de maïs, jalousement conservée par de petits agriculteurs et ce au frais du gouvernement mexicain. »
    Ouh là! je retrouve le discours tout maché du militant altermachin: « grande firme productrice d’OGM »: allons, dis Monsanto, le gros mot est laché. « Petit agriculteurs »: classique opposition entre les gros/grands (et méchants) et les petits (forcément gentils).

  28. Daniel (#24)

    Déplacée, alors que près de 1400 architectes et ingénieurs américains se battent ouvertement pour l’ouverture d’une enquete indépendante http://www.ae911truth.org/ tant la VO ne le parait pas crédible ? Des milliers de chercheurs dénoncent les falsifications du Giec et sa VO sur le climat a venir ? Tous les mensonges dont les medias, politiques et pseudoscientiiques nous abreuvent en permance ont tous les mêmes liens liberticides… Pourquoi le Giec a t il était crée ? Dans quels buts inavouables ? «  » »C’est le monde à l’envers. Alors que les émissions de dioxyde de carbone d’ArcelorMittal sont en hausse depuis 2005, le système européen de bourse ou d’échange de quotas d’émissions, censé pénaliser les gros pollueurs, aurait rapporté plus de 1,2 milliard d’euros en cash et en titres au numéro un mondial de l’acier ces quatre dernières années.D’après les données récemment publiées par la Commission européenne, le numéro un mondial de l’acier a rejeté 64,7 millions de tonnes de CO2 dans l’Union européenne en 2008, alors qu’il a reçu des permis d’émission pour 85,3 millions de tonnes. Cet excédent de 20,5 millions de permis, ou 32%, fait du géant indien le premier bénéficiaire de l’ETS. » » » Les ennemis invisibles al qaida pour justifier les colonisation barbares occidentales et leurs pillages le CO2 pour justiier spéculation carbone écotaxes et impôts nouveaux entre autres… (re)lisez donc 1984 d’Orwell…

  29. parousnik (#35),

    près de 1400 architectes et ingénieurs américains

    Si c’est comme les « 5000 scientifiques experts du climat du GIEC qui sont tous d’accord pour dire que ça chauffe » ça vaut pas un clou…
    :-0

  30. Murps (#36)
    Avec des si …. c’est justement pour cette raison qu’une nouvelle enquête indépendante est nécessaire… tout comme une étude indépendante sur le climat . Durant des années les médias nous ont servi la théorie alarmiste du Giec… sans quasi jamais inviter de chercheurs d’un autre avis que la légende encenser… Les architectes et ingénieurs de http://www.ae911truth.org/ ne sont pas gracement payés et luttent bénévolement et ouvertement… pour la vérité…

  31. Murps (#36),

    C’est pas un problème d’architectes et d’ingénieurs. C’est un problème de police et de renseignement.

    Il y a des cinglés qui voient des complots partout. Il y en avait bien une, paraît-il, qui voyait des nains partout 😉

  32. jojobargeot (#33)
    Bravo pour les compléments

    Un point sur lequel je suis en désaccord :

    messieurs les écolos, obnubilés par le RCA ont laissé le reste partir en couille.

    L’écologie n’est PAS affaire d’écolos. Ils font de l’écologie politique. Mâââme Voynet nous l’a suffisamment seriné et les autres porte-flingues comme les Lipietz et les Mamère nous l’ont plus que confirmé.

    Je respecte mais je compte évidemment pour rien les obscurs, les sans grade qui travaillent la terre, construisent et vivent à leur manière, les « petit colibri », « éco-village » en Ardèche, département « le plus écologique » qui a un poids nul à Paris, Lyon et dans les congrès.

    Les « écolos » cherchent :
    1) de l’argent par pression, intimidation, chantage sur les pétroliers et cela a marché (voyez BP pour le golfe du Mexique);
    2) le changement radical du système économique que le communisme a raté.
    3) et pour cela un poids politique;

  33. Laurent Berthod 38

    Il n’ y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, pire sourd que celui qui ne veut pas entendre …ceci dit traiter de cinglés ceux qui ont le courage d’ouvrir les yeux et de demander des comptes aux autorités… c’est banal on le voit même pour ceux qui s’opposent aux théories frauduleuses du GIEC…

  34. pour en rajouter un peu dans le HS concernant le 11 septembre, à défaut de complot, quelques éléments que je n’arrive pas à expliquer :
    La famille Bush copain comme cochon (hallal) avec la famille Ben Laden (Oussama étant quand même le vilain canard),
    bon là on en a vu d’autres encore plus tordus dans l’histoire, passons, mais aussi
    Les tours WTC 1 et 2 qui s’écroulent « sur leur empreinte au sol », comme dans une démolition controlée
    La tour WTC 7 qui s’écroule après les 2 autres, bien que non frappée, et qui abritait, quel hasard, des bureaux de la CIA
    L’attaque sur le Pentagone : moi, je veux bien qu’un avion de ligne de cette taille ai réussi à faire du rase mottes à 800 km/h et à percuter pile poil un bâtiment de moins de 20 mètres de haut (5 étages), sans se crasher avant, avec aux commandes un mec ayant appris à piloter su Flight similator ou sur des petits zincs …. là je dis « chapeau », c’est dommage que le pilote ne soit plus là, toutes les compagnies aériennes auraient voulu l’embaucher (et je ne parle pas des armées et des patrouilles d’acrobatie aérienne)

  35. parousnik (#40),

    Le monde entier a vu en direct live les avions de ligne s’enfoncer et exploser à l’intérieur des tours, pas vous ?
    Les 1400 architectes et ingénieurs, dont vous parlez, sont-ils des experts en avions de lignes explosant dans des tours géantes ?
    Avez-vous personnellement lu le rapport des autorités américaines concernant le 9/11 ?

  36. Bon, le 11 septembre, ça commence à bien faire. Avec des âneries pareilles, nous détruisons la crédibilité du site.

    Demandez la création d’un fil spécial … je ne viendrai pas vous y ennuyer.

  37. La porte du FRIGO est désormais ouverte pour tout ce qui aura trait au 9/11. Il y a des blogs spécialisés pour cela.

    @Clem et @RDEURO , quand c'est fini, c'est fini.

  38. Myke (#47), j’allais le dire.

    Skyfall peut paraitre un peu étrange à certaines personnes par la teneur des propos qui y sont tenus, mais si certains cherchent du matériel idéologique pour alimenter leurs théories fumeuses, je pense qu’ils peuvent passer leur chemin.

    Les théories fumeuses sont au Giec, pas sur Skyfall.