CLIMAT, MENSONGES ET PROPAGANDE – Hacène Arezki


Skyfall a l'immense privilège d'accueillir aujourd'hui le géographe Hacène Arezki, auteur du livre Climat, mensonges et propagande aux éditions Thierry Souccar, qui nous offre à lire l'introduction de son livre. Tous nos remerciements.

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Introduction

Le 23 avril 2010, l’émission Bibliothèque Médicis, installée sous les ors de la République au palais du Luxembourg, siège du Sénat, à Paris, proposait à ses téléspectateurs un débat contradictoire sur le réchauffement climatique comme conséquence supposée des activités humaines, en présence de Madame Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Celle-ci avait été saisie peu de temps auparavant par 400 scientifiques du climat, signataires d’une pétition lui demandant de défendre leur intégrité face aux allégations de Claude Allègre, auteur d’un livre intitulé L’imposture climatique. L’ancien ministre et chercheur, dans des déclarations à l’emporte-pièce, accusait les climatologues d’agir comme des activistes plutôt que comme des scientifiques. Face à Vincent Courtillot (géophysicien) et Benoît Rittaud (mathématicien), tous deux critiques de la manière selon laquelle la responsabilité humaine dans le changement climatique est tenue comme certaine, le glaciologue Jean Jouzel et le physicien de l’atmosphère Bernard Legras, pétitionnaires, représentaient le courant dominant. Legras, lors d’un premier tour de table, s’exprima en ces termes : « Nous avons affaire à des insinuations, des accusations, que nous jugeons outrancières, voire souvent injurieuses, qui sont portées à l’égard de toute une communauté. Ces accusations sont portées par des personnalités qui se disent scientifiques et qui disent parler au nom de la science. […] On a fait un salmigondis considérable, où la science en fait est instrumentalisée dans une discussion qui n’a rien de scientifique, mais qui est idéologique et politique. Monsieur Claude Allègre a comme point de vue d’avoir une foi inébranlable dans le progrès technologique. C’est son choix, c’est tout à fait respectable si on veut, c’est une opinion qu’on peut défendre ; c’est à peu près celle de l’administration Bush ». Claude Allègre, bien que faisant référence à nombre de publications scientifiques, a, il est vrai, expliqué que son livre est avant tout « politique ». La dénonciation de Bernard Legras s’avère donc au moins en partie justifiée. Il adopte pourtant une position similaire à celle qu’il réprouve en se plaçant lui aussi immédiatement sur le terrain de l’idéologie et en reprochant à son ancien ministre de tutelle sa vision du monde.

Couverture du livreCette anecdote illustre parfaitement l’état actuel du débat sur le réchauffement climatique. L’évolution récente du climat est un sujet avant tout scientifique. Il s’agit de savoir comment elle se place dans le cadre de sa variabilité naturelle, quelles en sont les causes et quel est le poids de chacune d’elles, comment elle va se poursuivre et avec quelles conséquences. Une controverse scientifique existe, ce qui n’a rien d’inhabituel. L’incertitude, le doute, la controverse sont des éléments essentiels de la science, qui s’arrange très bien de l’existence de théories éventuellement exclusives les unes des autres. Par ailleurs, ce débat a également une dimension politique importante. Selon les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent et sur la gravité de celui-ci, les hommes politiques peuvent être amenés à prendre des décisions impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés. C’est la raison pour laquelle a été créé le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988. Les hommes politiques doivent pouvoir s’appuyer sur ses conclusions afin de fonder leur action. Le doute quant à la responsabilité humaine, même s’il avait été jugé important par le GIEC, n’aurait pas été en soi un frein à la décision politique. Une société peut en effet juger que les enjeux commandent d’agir malgré une incertitude importante. Mais encore faut-il pour cela que le débat politique ait lieu réellement. Les hommes politiques comme la société s’en remettent au contraire totalement à la science, à laquelle on impose implicitement de ne parler que d’une seule voix. Si bien que c’est sur le terrain scientifique qu’a lieu la confrontation des opinions politiques et des visions du monde. Le débat actuel est en effet, pour reprendre l’expression de Bernard Legras, un « salmigondis » de considérations d’ordres divers, légitimes, mais ne devant pas être mises au même niveau, ni se côtoyer dans le discours sans être distinguées.

Pour l’historien roumain Lucian Moia, auteur en 2004 de L’Homme face au climat. L’imaginaire de la pluie et du beau temps, « il n’y a aucun secret que le cataclysme climatique est annoncé de nos jours par ceux qui ne croient pas aux vertus de la civilisation technologique. Et contesté non moins fortement par les partisans de ce type de civilisation. Écologistes contre libéraux : les uns et les autres manipulent les mêmes données scientifiques, mais mises au service des idéologies opposées ». Mais il poursuit également en ces termes : « Constater la charge culturelle et idéologique de chaque option ne préjuge pas automatiquement de la part de vérité ou de non vérité exprimée par la théorie en question. Les optimistes ou les pessimistes peuvent avoir raison ou tort (ou partiellement raison, ou partiellement tort) indépendamment de leurs raisons idéologiques ». C’est dans la perspective ouverte par une telle considération que cet ouvrage voudrait s’inscrire.

Le climat est une réalité fuyante, abstraite, dont il n’existe probablement pas de définition pleinement satisfaisante. D’où des conceptions ou, au moins, des pratiques différentes de la climatologie. Chacun a pu constater la variabilité du temps qu’il fait, non seulement dans la durée, mais aussi au sein d’un espace même restreint. Dans nos latitudes moyennes, sous climat tempéré, on peut passer en moins de 24 h d’un temps sec et ensoleillé à un temps couvert, humide et nettement plus frais. En outre, il peut y avoir une averse ponctuelle ou même une journée de pluie là où l’on se trouve et rien de tel à quelques kilomètres. La fois suivante, cela pourrait être l’inverse, ou pas. C’est pour cette raison que, là où la météorologie étudie les phénomènes atmosphériques sur un temps court (et tente de le prévoir à brève échéance), la climatologie, elle, a besoin d’une certaine épaisseur de temps. Le climat peut être défini ainsi, comme le font Gérard Beltrando et Laure Chémery1 : « La combinaison des états de l’atmosphère (température, précipitation, humidité de l’air, ensoleillement, vent…) en un lieu donné et sur une période définie ». C’est, en quelque sorte, le temps qu’il fait dans le temps qui passe, l’épaisseur temporelle permettant soit de se détacher de cette variabilité en établissant des moyennes, soit de la prendre pleinement en compte en l’étudiant par exemple par des calculs de fréquences de types de temps, ou encore en analysant la succession de ceux-ci. Dans tous les cas, la durée d’observation est importante. On considère généralement que la variabilité naturelle du temps n’est plus une gêne sur une période de trente ans et qu’il faut en conséquence au moins s’approcher de cette durée pour que la caractérisation du climat d’un espace géographique donné soit valide. Ajoutons qu’il est rare de disposer de mesures pour de nombreuses variables. Les plus courantes sont la température et les précipitations, qui servent donc presque à elles seules à la description de tel ou tel climat. Cerner le climat étant difficile, on comprend la gageure que représente la tentative d’en saisir l’évolution, de la quantifier et d’en attribuer la cause à un facteur prépondérant, par exemple anthropique. D’autant plus que le climat n’a jamais été stable, qu’il évolue naturellement à toutes les échelles de temps et d’espace. Le débat sur l’« attribution des causes du changement climatique » n’a en réalité jamais cessé, bien qu’il ait été toutefois soustrait à la connaissance du grand public.

Ce livre souhaite donc inviter le lecteur s’intéressant pour la première fois à la question du réchauffement climatique à écouter un autre son de cloche que celui que l’on entend le plus souvent dans les médias, mais aussi permettre au lecteur averti et documenté d’approfondir la question en revisitant ses certitudes, s’il a adopté les conclusions du GIEC sur la responsabilité avérée des activités humaines dans le réchauffement climatique du XXe siècle, ou encore de les étayer, s’il considère déjà que rien n’est certain en la matière et qu’il peut exister d’autres hypothèses scientifiques au moins aussi solides. Pour cela, nous revenons d’abord sur les aspects historiques, depuis les premières considérations sur l’action de l’Homme sur le climat, particulièrement à partir de l’époque moderne, jusqu’aux débats de la période contemporaine et la naissance des préoccupations actuelles en la matière, avec la création du GIEC. Puis la nature de la récente évolution climatique est examinée en détail, parfois en contradiction radicale avec l’avis exprimé par les « experts », tant du point  de vue de son caractère prétendument « sans précédent » que de ses conséquences négatives. L’explication d’une telle différence de diagnostic est explorée dans la troisième partie, auprès des chercheurs, dont certains ne sont pas motivés que par des considérations scientifiques, des médias, qui n’ont guère aidé à la tenue d’un débat serein, du monde politique, ignorant et qui dès le début a cherché à se défausser de ses responsabilités sur le monde de la recherche, et enfin des industriels, qui ont bien compris tout l’intérêt économique qu’il pouvait y avoir à épouser une thèse socialement aussi bien ancrée et porteuse. La dernière partie, quant à elle, revient sur les causes du réchauffement climatique. L’hypothèse d’un rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre, rejetés abondamment dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle au XIXe siècle, apparaît extraordinairement incertaine au regard de l’assurance avec laquelle elle est proclamée. Au contraire, le rôle extérieur joué par le Soleil apparaît comme un candidat sérieux, ayant de plus en plus les faveurs du monde scientifique. Et le scénario d’évolution du climat que cette alternative scientifique annonce pourrait bien être très différent de celui qui nous est promis.

 

(1). Beltrando G. et Chémery L. (1995) : Dictionnaire du climat, Larousse, 344 p.

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142 réponses à “CLIMAT, MENSONGES ET PROPAGANDE – Hacène Arezki”

  1. J’ai trouvé ceux-ci sur un site Chinois.

    Le quatrième point sera sans doute le système de MNV (mesure, notification, vérification) qui vise à surveiller les activités de réduction du carbone. La Chine considère la lutte contre le changement climatique comme une tâche stratégique. De 1990 à 2005, les émissions de CO2 par unité du PIB de la Chine ont diminué de 46 %.Sur cette base, en2009, la Chine a annoncé une fois de plusqu’elle réduirait les émissions de CO2 par unité du PIB de 40 % à 45 % d’ici à 2020 par rapport à celles de 2005. Pour accomplir cette tâche ardue, des efforts vigoureux sont nécessaires. Incluses dans le Plan à moyen et à long terme de développement économique et social de la Chine, ces normessont contraignantes, et l’exécution de ce plan est surveillée par des lois et les médias chinois. Le gouvernement chinois a également pris des mesures pour améliorer davantage les statistiques, la surveillance, l’examen et la publication des informations sur les émissions de CO2, de manière à renforcer la transparence et les échanges, le dialogue et la coopération à l’échelle internationale. Néanmoins, les pays développés, surtout les États-Unis, ne font pas confiance à la Chine et espèrent un mécanisme de surveillance. D’après un haut responsable chinois des affaires climatiques, si ce mécanisme était obligatoire, la Chine pourrait dans une certaine mesure, faire les concessions nécessaires, c’est-à-dire, accepter le système de MNV pour les réductions financées par la communauté internationale ; pour celles qu’elle financera elle-même, la Chine n’accepterait que les négociations internationales. Tout doit être discuté à Cancún.

    En gros, donner le pognon, on s’occupe du reste.
    http://www.chinatoday.com.cn/c…..317137.htm

  2. pecqror (#51),

    C’était déjà un des points de blocage à Copenhague. Les pays développés pensaient pouvoir faire accepter aux pays émergents des contraintes : la solution de compromis a été : les contraintes sont pour les pays développés (type Kyoto : si vous ne réduisez pas vous payez … en rachetant des crédits à d’autres qui ont plus réduit que prévu) et les pays émergents fixent leurs propres objectifs : les résultats sont enregistrés sur un registre, et les réductions effectives sont financées en gros après coup. Si rien n’est fait, pas d’argent et pas de pénalités. Donc la discussion a porté pour être payé sur le système de vérification pour qu’il soit le même pour tout le monde. Mais là les pays émergents forts de leurs souvenirs de colonisés ont dit non souveraineté nationale et pas d’inspecteurs UNFCCC … Et bien sûr les payeurs, disent pas de système de contrôle commun pas d’argent …
    De plus la Chine a réussi a faire avaler cette idée de réduction des émissions par unité de PIB (déjà j’aimerais connaître l’incertitude sur le calcul du PIB …) à un moment où la Chine sortant du système soviétique, se modernise très vite et illustre quant à ses rejets dans l’environnement la courbe de Kuznet inversée pourrait se trouver vérifiée dans le cas de la Chine surtout en prenant le CO2 émis par unité de PIB juste par effet de l’amélioration des rendements (modernisation des installations). http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_Kuznets
    Si cet effet se poursuit, sans avoir de politique spécifique trop contraignante et pas trop contrôlée (ce qui risque d’être le cas… il y a une différence entre les textes de loi et leur application smile ), la Chine peut ainsi poursuivre son développement et toucher les bénéfices des contraintes strictes sur les pays développés via les MDP … On voit très l’effet de pompe si les émissions ne sont pas véritablement contrôlées …

  3. 11/09, lobbyiste des cigaretiers, terre-platiste, bushiste et autres amabilités : non merci et allez voir ailleurs plizeeeeeeeuh!!!
    Je ne souhaite absolument pas un ou des fils dédiés à ses sujets.

    Sinon, j’ai reçu aujourd’hui le livre d’Hacène AREZKI, et j’en ai déjà lu 1/3…Je me régale !!!!!

  4. Histoire de lave -linge et de mégawatts
    http://tempsreel.nouvelobs.com…..linge.html

    Attention !

    A 19 h sur RTE
    http://clients.rte-france.com/…..e_bord.jsp
    85784 MW

    Les éoliennes tuent les chauves souris mais bon on l'avait oublié …
    "A Saint-Martin de Crau, dans les Bouches-du-Rhône, la mortalité est particulièrement élevée : elle est estimée à 700 chiroptères tués par an pour 9 éoliennes. Même s’il est difficile d’évaluer l’impact de ces pertes sur l’évolution des populations de chauves-souris, elles sont suffisamment importantes pour que des installations d’éoliennes soient refusées dans certaines régions. Les 54 espèces de chiroptères de la métropole sont protégées."

    http://www.sciencesetavenir.fr…..ouris.html

  5. Araucan (#54),

    Histoire de lave -linge

    La ministre qui donne ces conseils n’est-elle pas celle qui prône le retour aux couches lavables ?

    Si en plus, elle doit les laver à la main !

    Comment ? Ah, on me souffle dans mon oreillette que NKM ne laverait pas les couches de ses bébés elle-même…Je ne peux pas y croire…

  6. @ Ben et Hacène, nos deux universitaires écrivains et à tous pour rester vigilants.

    Avez-vous vu ce qui vient d’arriver en Suède à un de vos collègues écrivain sceptique du global Warming, je l’ai trouvé sur Greenie Watch de J Ray dont la revue de presse sceptique mondiale quotidienne est bien passionnante.

    En suivant le fil je suis allé jusqu’ici :
    http://www.climatechangedispat…..and-debate

    Cela donne à méditer et à rester en alerte. J’ai fait une rapide traduction que je vous livre :

    Traduction GOOGLE un peu améliorée par MichelLN35

    Le fascisme à la suédoise :
    L’Université met un embargo scandaleux sur la liberté académique et le débat
    par John O’Sullivan

    La Suède a été discrètement fasciste pendant une longue période et le réchauffisme n’est que sa dernière excuse (J Ray de Greenie Watch)

    Les Extrémistes pro-verts de l’Université suédoise mettent aux fers les libertés académiques en interdisant tout enseignement qui n’est pas conforme au dogme de l’origine humaine du réchauffement climatique. La dernière victime ciblée par les fascistes du réchauffement climatique est le professeur suédois, Dr Claes Johnson qui est sanctionné par ses employeurs, l’Institut royal de technologie de Stockholm, pour avoir dit la vérité.

    Ce n’est pas par hasard que Johnson, un professeur de mathématiques de renommée mondiale a été réduit au silence dans la semaine même où le livre sceptique sur le climat dont il est co-auteur, « Le meurtre du Dragon céleste : Mort de la théorie des gaz à effet de serre » a surgi et pris d’assaut les listes d’annonces best-seller en science après des commentaires acerbes.

    Johnson est parmi les 22 plus grands experts internationaux qui ont osé unir leurs forces et s’exprimer dans un livre manifeste qui expose la science et les calculs frauduleux intégrés dans la théorie du réchauffement de la planète par l’homme. La publication, deux volumes, éclaire habilement les mensonges des climatologues du gouvernement qui ont truqué l’effet de réchauffement du dioxyde de carbone dans l’atmosphère en multipliant les teneurs frauduleusement par trois.

    Les cyniques prétendent que l’interdiction de l’enseignement est une réaction de panique instinctive aux révélations surprenantes que Johnson avait osé expliquer en détail à ses étudiants curieux. Le professeur de mathématiques rapporte que le récent bâillonnement est plus extrême car il inclut le matériel requis pour ses élèves et peut porter une mortelle atteinte à leurs études.
    M. Johnson se lamente, « le cours, a été « arrêté » par le Président de l’Institut Technologique KTH Royal, parce que le livre contient une analyse mathématique de certains modèles liées à la simulation du climat. »

    Il apparaît que l’édit de bannissement a été décidé après qu’une petite clique d’étudiants activistes pro-verts aient dénoncé que Johnson envisageait de traiter les deux côtés du débat sur le réchauffement climatique global. L’histoire a été aussi rapportée par DN.SE une publication populaire suédoise qui ajoutait « L’école a arraché des pages du livre. » Ce bannissement sera vraisemblablement considéré comme une nouvelle preuve de l’implication politicienne et corrompue de l’Université ; ce qui ajoute force aux déclarations que les propagandistes du réchauffement global ont détourné systématiquement les standards de l’éducation.

    La lecture du débat sur le blog de Johnson met en lumière les prémisses de ce qui ressemble aux bandes d’écervelés de Savonarole et des autodafé nazis. Cela dépasse la propagande pour devenir de l’activisme justifiant au moins partiellement l’outrance de J Ray, en italique au début.

  7. MichelLN35 (#56),

    Erreur de traduction plutôt que : en multipliant les teneurs frauduleusement par trois il s’agit probablement des chiffres de sensibilité (numbers) qui sont multipliés par 3. La traduction devient alors en le multipliant frauduleusement par trois.
    Il s’agit de l’effet du CO2 évalué par la sensibilité thermique de l’atmosphère au doublement.

  8. à lire sur Les Echos

    http://lecercle.lesechos.fr/ec…..emes-actue

    petite synthèse bien vue par un de mes proches …
    rendons grâce aux Echos de ne pas être sectaires comme bon nombre de ses confrères soi-disant prestigieux en ouvrant leurs colonnes à des points de vue divergents …

  9. Je viens de terminer le livre de Hacène. Autant que je puisse juger, c’est une belle synthèse, écrite dans un français irréprochable, avec clarté et esprit, et qui aide à comprendre des notions souvent difficiles.
    L’achat et la lecture s’imposent ; je vais le recommander à mon entourage.
    Au plan formel, je regretterai deux choses : 1/l’absence d’un index ; 2/les figures ne comportent ni titre ni source (peut-être pour éviter le photocopillage ?)Avec les ouvrages de Vincent Courtillot et Benoît Rittaud, nous disposons là d’un trépied solide (trois appuis suffisant pour obtenir l’équilibre statique, comme on sait).

  10. yvesdemars (#59),

    Excellent article, en effet, mais avec une bourde quand même …

    Problématique climatique

    A ce jour, deux écoles s’affrontent :

    – La seconde … Elle considère également que les diverses hypothèses intégrées aux modèles numériques du GIEC, telles que les rétroactions positives, sont arbitraires et fort critiquables, et que d’autre causes sont négligées (par exemple les rayons comiques –voir point 4).

    Des rayons comiques, cela vaudrait un bonnet d’âne sur le site de Pensée unique. Mais … euh … il a déjà été attribué.

  11. M #63

    Des rayons comiques, cela vaudrait un bonnet d’âne

    Le bonnet d’âne de PU avait été attribué pour les « rayons cosmétiques », une invention spectaculaire de l’AFP, reprise et multipliée à l’infini par les médias qui n’y ont vu que du feu.

    Rayons comiques : on peu penser qu’il ne s’agit que d’une faute de frappe, tandis que rayons cosmétiques, il fallait la faire.

  12. Bob (#64),

    Le gros problème c’est que les auteurs font trop souvent confiance à leur correcteur orthographique et ne se relisent pas attentivement, et plutôt deux fois qu’une.

    Bon je reconnais que je suis un maniaque des fautes d’orthographe et que peu m’échappent.

  13. Bob (#64),

    tandis que rayons cosmétiques, il fallait la faire

    bon en même temps dans la bouche des réchauffistes ça prend tout son sens, vu qu’ils ne considèrent ces facteurs que comme des éléments insignifiants et donc cosmétiques.

  14. Bob (#64),

    Rayons comiques : on peu penser qu’il ne s’agit que d’une faute de frappe, tandis que rayons cosmétiques, il fallait la faire.

    La lettre « s » manquante sera, de ma plus belle « plume », discrètement rajoutée, juste au-dessus du mot et entre les lettres « o » et « m ».

    Cette « comique » faute de frappe prêtera peut-être moins à rire aux futurs lecteurs de l’exemplaire du livre en ma possession. smile

  15. Je suis l’auteur malencontreux de cette coquille, qui est effectivement moins grave que celle de l’AFP (rayons cosmétiques).

    C’était une faute de frappe, qui m’avait échappée, et qui a été corrigée dans la version envoyée à Yves Pelletier pour qu’il la publie sur son site « Réchauffement Médiatique » (avec quelques petites améliorations).

  16. Je vous recommande à toutes et à tous un petit ouvrage d’un journaliste suisse, Etienne Dubuis, paru chez Favre : « Sale temps pour le GIEC ». Analyse sans concession de la genèse du GIEC, de son développement, de ses heures de gloire et de sa chute.

    Bravo les petits suisses!… Et honte à nos journalistes français endoctrinés….

  17. jipebe29 (#69), Etienne Dubuis?
    Alors ce journaliste a du retourner sa veste car ses chroniques dans le Temps relevaient du plus pur rechauffisme d'intoxication. D'ailleurs le nouveau redacteur en chef du Temps, Pierre Veya ecrivait de telles monstruosites a la veille de Copenhague… Je lui avais reserve un chien de ma chienne a l'epoque:

    A Monsieur Pierre Veya,
    Bravo!
    Enfin il fallait que des journalistes intègres le disent: tout est bien dans le GIEC.
    Et pour preuve de votre expertise dans le domaine, vous terminez votre merveilleux papier par la seule annonce qui l’ait motivé: le rapport « Copenhagen Diagnostic ».
    Bien sûr, que

    « Cette escarmouche fomentée par les «négateurs» climatiques illustre la vulnérabilité de la recherche climatique dont la complexité des travaux et les incertitudes scientifiques alimentent la suspicion. »

    Même chose pour la physique des plasmas…
    Et puis encore

    « Les bases de la science du climat sont robustes mais butent sur deux difficultés majeures: le niveau de la communication et la virginité perdue des chercheurs dans une société qui cherche des réponses simples à des problèmes complexes. »

    Robuste, un terme de choix en science climatique…
    Ou bien

    « Sans doute, les experts du GIEC, chargés de réaliser l’audit du système climatique de la planète Terre, ont-ils sous-estimé pendant trop longtemps l’ignorance de l’opinion publique et sa difficulté à suivre les inévitables controverses sur l’origine des variations climatiques »

    Voilà LE véritable problème : nous sommes trop cons ! Et pour le résoudre messieurs, il faut beaucoup plus de journalistes, comme vous, pour nous expliquer la science du GIEC toujours injustement confinée dans des revues à faible tirage, jamais sur le devant de la scène.
    Et vous n’y allez pas de main morte : les « négateurs », le drapeau rouge de la propagande verte avec tout le pathos de culpabilité qui s’y rattache, honteuse référence a l’horreur Nazi ou Stalinienne ne vous effraie pas alors qu’a son utilisation, messieurs, votre crédibilité se trouve mathématiquement réduite a la racine de votre nombre ! Quel courage !
    Mais vous atteignez votre sommet personnel avec cette affirmation et n’hésitez surtout pas a travestir les faits et conclusions :

    « La fameuse courbe en crosse de hockey qui montre une augmentation en flèche des températures à partir de l’âge industriel, au cœur de la première grande contestation par les «négateurs», devenue l’icône du dérèglement climatique, a finalement été confirmée après un examen approfondi par l’Académie des sciences américaine. C’était en 2006, soit cinq années après sa publication dans le troisième rapport du GIEC. »

    Pour mémoire, citons le Rapport Wegman 2006:
    “The debate over Dr. Mann’s principal components methodology has been going on for nearly three years. When we got involved, there was no evidence that a single issue was resolved or even nearing resolution. Dr. Mann’s RealClimate.org website said that all of the Mr. McIntyre and Dr. McKitrick claims had been ‘discredited’. UCAR had issued a news release saying that all their claims were ‘unfounded’. Mr. McIntyre replied on the ClimateAudit.org website. The climate science community seemed unable to either refute McIntyre’s claims or accept them. The situation was ripe for a third-party review of the types that we and Dr. North’s NRC panel have done.
    While the work of Michael Mann and colleagues presents what appears to be compelling evidence of global temperature change, the criticisms of McIntyre and McKitrick, as well as those of other authors mentioned are indeed valid.“Where we have commonality, I believe our report and the [NAS] panel essentially agree. We believe that our discussion together with the discussion from the NRC report should take the ‘centering’ issue off the table. [Mann’s] decentred methodology is simply incorrect mathematics …. I am baffled by the claim that the incorrect method doesn’t matter because the answer is correct anyway.
    Method Wrong + Answer Correct = Bad Science.The papers of Mann et al. in themselves are written in a confusing manner, making it difficult for the reader to discern the actual methodology and what uncertainty is actually associated with these reconstructions.
    It is not clear that Dr. Mann and his associates even realized that their methodology was faulty at the time of writing the [Mann] paper.
    We found MBH98 and MBH99 to be somewhat obscure and incomplete and the criticisms of MM03/05a/05b to be valid and compelling.
    Overall, our committee believes that Mann’s assessments that the decade of the 1990s was the hottest decade of the millennium and that 1998 was the hottest year of the millennium cannot be supported by his analysis.
    [The] fact that their paper fit some policy agendas has greatly enhanced their paper’s visibility… The ‘hockey stick’ reconstruction of temperature graphic dramatically illustrated the global warming issue and was adopted by the IPCC and many governments as the poster graphic. The graphics’ prominence together with the fact that it is based on incorrect use of [principal components analysis] puts Dr. Mann and his co-authors in a difficult face-saving position.
    We have been to Michael Mann’s University of Virginia website and downloaded the materials there. Unfortunately, we did not find adequate material to reproduce the MBH98 materials. We have been able to reproduce the results of McIntyre and McKitrick
    Generally speaking, the paleoclimatology community has not recognized the validity of the [McIntyre and McKitrick] papers and has tended dismiss their results as being developed by biased amateurs. The paleoclimatology community seems to be tightly coupled as indicated by our social network analysis, has rallied around the [Mann] position, and has issued an extensive series of alternative assessments most of which appear to support the conclusions of MBH98/99… Our findings from this analysis suggest that authors in the area of paleoclimate studies are closely connected and thus ‘independent studies’ may not be as independent as they might appear on the surface.It is important to note the isolation of the paleoclimate community; even though they rely heavily on statistical methods they do not seem to be interacting with the statistical community. Additionally, we judge that the sharing of research materials, data and results was haphazardly and grudgingly done. In this case we judge that there was too much reliance on peer review, which was not necessarily independent.
    Based on the literature we have reviewed, there is no overarching consensus on [Mann’s work]. As analyzed in our social network, there is a tightly knit group of individuals who passionately believe in their thesis. However, our perception is that this group has a self-reinforcing feedback mechanism and, moreover, the work has been sufficiently politicized that they can hardly reassess their public positions without losing credibility.
    It is clear that many of the proxies are re-used in most of the papers. It is not surprising that the papers would obtain similar results and so cannot really claim to be independent verifications.”
    Especially when massive amounts of public monies and human lives are at stake, academic work should have a more intense level of scrutiny and review. It is especially the case that authors of policy-related documents like the IPCC report, Climate Change 2001: The Scientific Basis, should not be the same people as those that constructed the academic papers.”
    ET
    Extrait des minutes de la Commission de réception du rapport North 2007
    “CHAIRMAN BARTON. I understand that. It looks like my time is expired, so I want to ask one more question. Dr. North, do you dispute the conclusions or the methodology of Dr. Wegman’s report?
    DR. NORTH. No, we don’t. We don’t disagree with their criticism. In fact, pretty much the same thing is said in our report. But again, just because the claims are made, doesn’t mean they are false.
    CHAIRMAN BARTON. I understand that you can have the right conclusion and that it not be–
    DR. NORTH. It happens all the time in science.
    CHAIRMAN BARTON. Yes, and not be substantiated by what you purport to be the facts but have we established–we know that Dr. Wegman has said that Dr. Mann’s methodology is incorrect. Do you agree with that? I mean, it doesn’t mean Dr. Mann’s conclusions are wrong, but we can stipulate now that we have–and if you want to ask your statistician expert from North Carolina that Dr. Mann’s methodology cannot be documented and cannot be verified by independent review.
    DR. NORTH. Do you mind if he speaks?
    CHAIRMAN BARTON. Yes, if he would like to come to the microphone.
    MR. BLOOMFIELD. Thank you. Yes, Peter Bloomfield. Our committee reviewed the methodology used by Dr. Mann and his coworkers and we felt that some of the choices they made were inappropriate. We had much the same misgivings about his work that was documented at much greater length by Dr. Wegman.”
    Faites vous traduire ces textes messieurs si votre maîtrise de l’anglais se rapporte à votre crédibilité !
    Je pourrais exposer votre caricature des recherches sur l’influence solaire, discuter le papier de Knorr, W. (2009), Is the airborne fraction of anthropogenic CO2 emissions increasing? Geophys. Res. Lett., 36, L21710, doi:10.1029/2009GL040613. qui démontre que la fraction de carbone anthropogénique dans l’air n’a pas augmente contrairement aux scénarios alarmistes suggérant que l’océan avait atteint sa limite, afin de réfuter votre argumentaire mais je craindrais de faire de vous des victimes supplémentaires parmi les pauvres journalistes scientifiques qui nous le savons tous, vérifient leurs sources admirablement, se documentent objectivement et présentent un instantané réel de la recherche scientifique en climatologie, sans aucun préjudice, ce que votre colonne venait si justement de démontrer…
    Alors, pour finir, il est bien dommage que vous n’ayez pas jugé bon d’informer vos lecteurs sur les auteurs du « Copenhagen Diagnostic »…
    Ils auraient appris et donc par la même combattu l’ignorance dont vous les accusez, que parmi les 26 auteurs se retrouvent, comme par hasard, certains auteurs du GIEC au hasard, dont Michael Mann, celui dont vous avez par miracle re-habilite le Hockey Stick, Stephan Rahmstorf dont l’expertise statistique et climatique est très spéciale, Eric Steig, dont le réchauffement antarctique a depuis pris du plomb dans l’aile et fait l’objet d’un Corrigendum et de réplications peu convaincantes, Mr Sherwood dont les équations thermales furent bien pratiques pour s’affranchir des mesures qui ne collaient pas au scénario chaud, Mr Schnellhuber, grand prêtre de l’orthodoxie du GIEC, déjà interviewe dans Le Temps par le triste Mr. Foucart du « Monde », défenseur du brave Edouard et visiblement travailleur transfrontalier, Mr Karoly, expert australien qui prédit pour son pays avec tant de précision dans Realclimate, le blog de Fenton Communication « the frequency of very high and extreme fire danger days is likely to rise 4-25% by 2020 and 15-70% by 2050. » (j’espere que vous misez toutes vos économies sur ce Cassandre) et bien sur Corinne Le Quere, qui vient de nous offrir un autre article alarmiste et dont le patron n’est autre que le charmant Phil Jones, du CRU East Anglia au centre du scandale CRUgate avec certains des gentils auteurs!
    En effet, avec cette brochette fulgurante et les casseroles scientifiques –les données brutes du CRU ont disparues donc pas de réplication possible- et politiques –obstruction de demande d’information légales FOI et j’en passe et des meilleures-, nul doute que ce « diagnostic » vaille la peine de se mettre à deux pour en faire la réclame, comme à la foire !

    « De fait, la science a perdu sa virginité »

    … Mais voilà, vos lecteurs ne sont pas dupes et vous le montrent du doigt et du coup, c’est vous qui venez de perdre la vôtre!
    Antonio San

    Alors a moins qu'Etienne Dubuis ait claque la porte du Temps, ce qu'il n'a pas fait et donc travaille toujours pour Mr. Veya, sa conversion me parait hautement circonstancielle…
    A lire une colonne recente du meme Dubuis:
    http://www.letemps.ch/Page/Uui…..7137cc%7C0
    Pas un sou pour ce journaliste, ce Foucart suisse!

  18. Antonio San (#70),
    Un livre où je n’ai laissé aucune annotation; donc insipide. Si le me rappelle bien, c’est un plagiat du bouquin d’Allègre avec beaucoup de sciences en moins, même si cela doit choquer les réchauffistes
    Ceci étant, il ne faut pas jeter la pierre à ceux qui retournent leur veste; ce n’est pas le premier , ce ne sera pas le dernier; et quand il s’agit de scientifiques, on applaudit
    Alors à quand le tour de jambons et saucisses et cochonneries en tout genre?

  19. the fritz (#71), je ne suis meme pas sur que celui-ci ait retourne sa veste. Je crois qu’il demeure fermement convaincu. En tous cas son interview de Hulme est revelateur de ce qu’il fait bon de dire aux journalistes alors qu’en sous main, les memes tirent les ficelles. Les remarques recentes de Eric Steig dont le papier de Nature a ete refute par O’Donnell et al demontre que la Team est au travail en comite de lecture et que leur ressentiment est grand. On peut se demander quelle offensive le GIEC prepare pour vendre leurs salades AR5…

  20. « Sans doute, les experts du GIEC, chargés de réaliser l’audit du système climatique de la planète Terre, ont-ils sous-estimé pendant trop longtemps l’ignorance de l’opinion publique et sa difficulté à suivre les inévitables controverses sur l’origine des variations climatiques »

    « Voilà LE véritable problème : nous sommes trop cons ! »

    Que le public soit ignorant sur ce sujet précis et ait des difficultés à suivre les controverses, c’est une évidence…
    Et cela n’a rien à voir avec de la connerie. Par contre les quelques pseudo-sceptiques ignorants ET arrogants…

  21. XLM (#73),

    Que le public soit ignorant sur ce sujet précis et ait des difficultés à suivre les controverses, c’est une évidence…

    A mon humble avis, XLM, avec vos coreligionnaires, vous avez probablement mal expliqué, ou tiré un peu trop sur les explications tordues.

    Alors, maintenant, même si d’aventure il vous arrivait un jour – bien improbable – d’approcher un peu de la vérité, on ne vous croira plus.

    Vous êtes pris dans votre propre nasse.

    Ne comptez pas sur moi pour vous plaindre !

  22. Papyjako (#74),

    « même si d’aventure il vous arrivait un jour – bien improbable – d’approcher un peu de la vérité, on ne vous croira plus. »

    Oui. L’histoire de l’enfant qui criait au loup…
    Mais l’important ce n’est pas de savoir à qui la faute, qui plaindre ou pas, mais de rechercher honnêtement la « vérité » scientifique actuelle.

    Et les petites boules de nerf criant à la « farce » et enfermées dans une logique de pure réaction anti-écolos (ou anti quoique ce soit d’ailleurs) sont loin, très loin de cela.

    Tant que vous ne comprendrez pas que vous êtes infiniment plus dans une bataille de la communication et non de la science, tant que vous les mélangerez , tant que fantasmerez la recherche sur le climat sans chercher à connaitre sa réalité, tant que vous oscillerez entre de bien belles phrases pleine de bon sens sans les mettre en œuvre le billet d’après, tant que vous ferez votre les pires dérives réchauffo-catastrophistes dans l’esprit du classique « je ne vais pas dire que … » , tant que vous ne pourrez pas écrire de simples choses tel que le livre d’Allègre est une bouse et que l’article de G&T est une énorme blague, et bien vous en serez très loin.

    Peut être est-ce encore trop tôt…dites moi quand vous serez prêt à être sérieux.

  23. Araucan (#75), Papyjako (#74),

    Considérant la relation incestueuse existant entre des journaleux tels que Veya et autres Foucart, Huet, Court, Miserey, Borenstein etc… (La liste est longue) et les scientifiques officiels, apôtres du réchauffement, dont les moindres études, modèles, nouveaux coups médiatiques –voir le papier de Steig faisant couverture de Nature en Janvier 2010 qui vient de tomber grâce au travail de O’Donnell et al.– ont été fidèlement disséminés mondialement justement grâce aux médias et agences de presse et expliqués en long, en large et en travers par ces mêmes journalistes et ce pendant des années, Mr. Veya fut mal inspiré de traiter le public d’ignorant alors qu’en fait ce public n’a fait que recevoir la parole sacrée par l’intermédiaire de sa clique. C’est donc son échec et celui de sa profession aux ordres qu’il refuse d’assumer!

    C’est à rapprocher de l’intervention de la « pétitionneuse » Masson-Delmotte, chercheur IPSL donc CEA, rémunérée par le contribuable, dont le nom et les simplifications réchauffistes se déballent de PDF en vidéos, de plateaux télé en expositions sur toutes les brochures de vulgarisation payées par ce même contribuable et qui en Avril dernier se lamentait de ce que l’absence de moyens était un facteur décisif ralentissant la popularisation du travail du GIEC et donc l’éducation des masses… Et qui vient de sortir un bouquin d’endoctrinement au réchauffement destiné aux enfants ? Vous l’avez deviné !

  24. Papyjako (#74)
    En fait d’explications tordues, lire la même semaine que

    1) le RCA est cause de la vague de froid, via l’obscur échauffement de deux mers inconnues des lecteurs, Kara et Barents (merci M. Petoukhov);
    2) que sans le RCA il ferait encore plus froid (merci M. Galois);

    ne provoquent que la fermeture du journal, accompagnée de réflexions rigolotes sur «ce genre d’individus» qui disent n’importe quoi.

  25. Merci pour les félicitations et les compliments.
    Merci à Skyfall de faire la promotion du livre en en donnant à lire l’introduction.
    Une précision : si la décision m’avait appartenu, la quatrième de couverture n’aurait donné aucune information sur moi. Cela relève en bonne partie de l’argument d’autorité. N’importe quelle personne (ou presque) s’intéressant de près et depuis longtemps à la question, et s’en donnant les moyens, peut potentiellement réaliser une tel travail. Par ailleurs, il est précisé géographe là où j’avais indiqué géographe de formation, et spécialiste de biogéographie et climatologie, là où j’avais simplement dit que je m’étais spécialisé dans ces deux composantes de la géographie physique…

  26. Murps (#2),

    Mais quand je lis :

    Selon les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent et sur la gravité de celui-ci, les hommes politiques peuvent être amenés à prendre des décisions impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés. C’est la raison pour laquelle a été créé le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988. Les hommes politiques doivent pouvoir s’appuyer sur ses conclusions afin de fonder leur action.

    Je dirais que c’est exactement le contraire !
    C’est parce qu’on a créé politiquement le GIEC que “les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent” amènent les politiques à prendre des décisions “impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés“.

    Il s’agit d’une introduction. Officiellement, le GIEC a pour mission de faire état des connaissance et les porter à la connaissance de tous et en premier lieu des décideurs. Que dans les faits les choses soient quelque peu différente, n’est-ce pas ?, c’est certain. C’est bien sûr abordé dans le livre.

    En complément, j’ajouterais que le mandat bien connu, qui stipule que ce sont les « risques liés au changement climatique d’origine humaine » qui sont examinés, n’est pas d’origine. En 1989, le Memorandum of understanding between the United Nations Environment Programme (UNEP) and the World Meteorological Organization (WMO) on the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) dit simplement :

    The objectives of IPCC are :
    (i) to make assessments of available scientific information on climate change ;
    (ii) to make assessments of environmental and socio-economic impacts of climate change ;
    (iii) to formulate response strategies to meet the challenge of climate change.

    Je ne sais quand à eu lieu ce changement précisément ; au plus tard vers 2003. Il n’empêche que l’idée, même non exprimée dans les statuts, était présente dès le début…

  27. François (#6),

    Encore un qui appelle le GIEC ” Groupe d’Experts Intergouvernemetal sur l’Evolution du Climat”!

    Comme il a été dit, c’est l’appellation officielle, que donne le GIEC lui-même. À partir de là, il n’y a guère à tergiverser sur ce point précis. Qu’ensuite, dans les faits, on trouve à redire en considérant que la notion d’expert est pour le moins malmenée, c’est autre chose. La norme AFNOR NF X 50 110 définit l’expert comme une « personne dont la compétence, l’indépendance et la probité lui valent d’être formellement reconnue apte à effectuer des travaux d’expertise ». Trois vertus qui doivent être effectives ; il ne devrait pas y avoir de rayez les mentions inutiles !

  28. MichelLN35 (#8),

    Bravo à Hacène d’avoir donné les références originales, je subodorais l’arnaque, maintenant elle est démontrée. Il aurait dû simplement y insister un peu plus, car sa phrase p54 : Sa mission est clairement d’expertise, comme son nom l’indique … n’est pas exacte, il aurait fallu dire comme la traduction française d’origine de son nom l’indique.

    Peut-être aurais-je pu en rajouter une petite couche en précisant « sa mission officielle », mais cela ne m’a pas paru nécessaire. Les choses sont suffisamment claires quand on regarde la mission officielle de l’organisme, mais aussi comment il a été créé, et enfin comment il fonctionne en réalité.

  29. MichelLN35 (#56),

    @ Ben et Hacène, nos deux universitaires écrivains et à tous pour rester vigilants.

    C’est gentil, mais je ne suis pas universitaire.

    Cette chasse aux sorcières est affligeante mais guère surprenante. Il serait intéressant de savoir ce qui s’en dit en Suède, dans les médias, sur les blogs…

  30. Myke (#62),

    Je viens de terminer le livre de Hacène. Autant que je puisse juger, c’est une belle synthèse, écrite dans un français irréprochable, avec clarté et esprit, et qui aide à comprendre des notions souvent difficiles.
    L’achat et la lecture s’imposent ; je vais le recommander à mon entourage.

    smile Merci. Voilà qui ferait un bon commentaire sur Amazon !!! 😉

  31. Hacène (#82),

    s’il y a « expertise » , il doit y avoir la place en droit pour une « contre-expertise ». Le dénigrement, les pétitions et autres chasses aux sorcières sont en parfait désaccord avec ce principe.

  32. maurice (#86),
    Je ne dis pas que le GIEC réalise de fait une expertise, seulement que son mandat officiel le lui commande. Et ce n’est pas parce que son mandat officiel le lui commande qu’il a été créé pour cela.

  33. Hacène (#87), oui mais c’est en tant qu’organe expert qu’il a été présenté aux médias et à l’opinion publique, au final il n’y a plus que ça qui compte et c’est pour ça qu’il y a dégâts à tous points de vue: une (illusion d’) expertise qui fait foi et force de loi, et qui ne laisse pas de place au débat contradictoire, puis au fur et à mesure que le scepticisme gagne les populations , une mauvaise image de la science, supposée être représentée par ces « experts » aux yeux du grand public.

  34. Je viens de terminer le livre d’Hacène, et j’en suis enchanté !!!
    On dirait une synthèse des différents fils de Skyfal 😉
    Tout y est clair, agréable et facile à lire.
    Les explications sur les AMP « de » M. LEROUX bien exposées et cela réhabilite un éminent climatologue décédé bien trop tôt, mais ainsi va la vie….

    La partie sur le blanchiment du climategate est bien exposé, et je me demande si on ne devrait pas en faire un thème sur Skyfal.
    En effet, c’est encore un Xgate, potentiellement très dévastateur et quasiment pas utilisé.

  35. maurice (#88),

    oui mais c’est en tant qu’organe expert qu’il a été présenté aux médias et à l’opinion publique, au final il n’y a plus que ça qui compte

    Fort de ses « 2 500 scientifiques » (sic), le Giec… patati patata…
    Après cet argument massue de la mort qui tue, nous autres, pauvres citoyens lambda, cohorte dans laquelle je me place, n’avons plus qu’à nous taire. sad
    Sinon de ne vouloir l’ouvrir que pour dire des C**neries. re sad

  36. maurice (#90),
    Moi, j’attendais de grouper un peu mes commandes … Je viens d’acheter, sur Amazon

    « Climat, mensonges et propagande » Hacène Arezki, que je n’ai pas encore lu.

    « Trashing the Economy: How Runaway Environmentalism Is Wrecking America », Ron Arnold, dont j’ai lu des bouts aux US, très instructif.

    « A qui profite le développement durable ? », Sylvie Brunel,

    « Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête », Sylvie Brunel et al. C’est le quatrième exemplaire que j’achète … Noël approche !

  37. Papyjako (#92),

    Je viens d’achever Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête. C’est un recueil de contributions à un colloque. Ces contributions sont très inégales. Mais il y en a trois qui valent le coup : démographie mondiale, théories économiques du développement, guerres et conflits.

    Pour le reste j’ai été plutôt déçu. Même Sylvie Brunel n’y est pas très bonne (il faut dire que l’agronomie et les marchés agricoles, c’est un peu ma partie, j’y ai fait toute ma carrière professionnelle). Christian Pierret c’est la cata. La contribution de Georges Rossi, je ne suis pas capable d’en juger l’intérêt intrinsèque, ayant lu son bouquin passionnant L’ingérence écologique, dont elle n’est qu’un mince résumé, donc forcément décevante pour moi.

  38. Laurent Berthod (#93),
    Je partage tout à fait votre opinion sur le caractère très inégal de ce recueil (et notamment sur le texte de Pierret). Néanmoins, il mérite largement de figurer dans une bibliothèque, au titre de contrepoison.

  39. François (#6),

    Encore un qui appelle le GIEC ” Groupe d’Experts Intergouvernemetal sur l’Evolution du Climat”!

    J’ai demandé à un ami traducteur, qui ma confirmé que le terme panel « implique la notion d’expert lorsqu’il s’agit d’un truc comme une commission, un comité, un colloque, une conf … » Ce que j’avais déjà entendu auparavant.
    Par ailleurs, en consultant la page wikipedia du GIEC en différentes langues romanes, on trouve les traductions suivantes :

    – En espagnol : Grupo Intergubernamental de Expertos sobre el Cambio Climático ;
    – En italien : Gruppo intergovernativo di esperti sul cambiamento climatico ;
    – En roumain : Grupul interguvernamental de experți în evoluția climei.

    Le fait que l’acronyme ne corresponde pas parfaitement au nom complet arrive parfois.
    Inutile de perdre plus de temps sur ce point.

  40. Marco33 (#89),

    On dirait une synthèse des différents fils de Skyfal

    Hélas, je n’ai pas lu tous les articles de skyfall (disons pas encore !), mais surtout pas tous les commentaires. Difficile à suivre et impossible de rattraper le retard tant ça fuse. Un moteur de recherche ciblant les seuls commentaires serait des plus utiles…