CLIMAT, MENSONGES ET PROPAGANDE – Hacène Arezki


Skyfall a l'immense privilège d'accueillir aujourd'hui le géographe Hacène Arezki, auteur du livre Climat, mensonges et propagande aux éditions Thierry Souccar, qui nous offre à lire l'introduction de son livre. Tous nos remerciements.

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Introduction

Le 23 avril 2010, l’émission Bibliothèque Médicis, installée sous les ors de la République au palais du Luxembourg, siège du Sénat, à Paris, proposait à ses téléspectateurs un débat contradictoire sur le réchauffement climatique comme conséquence supposée des activités humaines, en présence de Madame Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Celle-ci avait été saisie peu de temps auparavant par 400 scientifiques du climat, signataires d’une pétition lui demandant de défendre leur intégrité face aux allégations de Claude Allègre, auteur d’un livre intitulé L’imposture climatique. L’ancien ministre et chercheur, dans des déclarations à l’emporte-pièce, accusait les climatologues d’agir comme des activistes plutôt que comme des scientifiques. Face à Vincent Courtillot (géophysicien) et Benoît Rittaud (mathématicien), tous deux critiques de la manière selon laquelle la responsabilité humaine dans le changement climatique est tenue comme certaine, le glaciologue Jean Jouzel et le physicien de l’atmosphère Bernard Legras, pétitionnaires, représentaient le courant dominant. Legras, lors d’un premier tour de table, s’exprima en ces termes : « Nous avons affaire à des insinuations, des accusations, que nous jugeons outrancières, voire souvent injurieuses, qui sont portées à l’égard de toute une communauté. Ces accusations sont portées par des personnalités qui se disent scientifiques et qui disent parler au nom de la science. […] On a fait un salmigondis considérable, où la science en fait est instrumentalisée dans une discussion qui n’a rien de scientifique, mais qui est idéologique et politique. Monsieur Claude Allègre a comme point de vue d’avoir une foi inébranlable dans le progrès technologique. C’est son choix, c’est tout à fait respectable si on veut, c’est une opinion qu’on peut défendre ; c’est à peu près celle de l’administration Bush ». Claude Allègre, bien que faisant référence à nombre de publications scientifiques, a, il est vrai, expliqué que son livre est avant tout « politique ». La dénonciation de Bernard Legras s’avère donc au moins en partie justifiée. Il adopte pourtant une position similaire à celle qu’il réprouve en se plaçant lui aussi immédiatement sur le terrain de l’idéologie et en reprochant à son ancien ministre de tutelle sa vision du monde.

Couverture du livreCette anecdote illustre parfaitement l’état actuel du débat sur le réchauffement climatique. L’évolution récente du climat est un sujet avant tout scientifique. Il s’agit de savoir comment elle se place dans le cadre de sa variabilité naturelle, quelles en sont les causes et quel est le poids de chacune d’elles, comment elle va se poursuivre et avec quelles conséquences. Une controverse scientifique existe, ce qui n’a rien d’inhabituel. L’incertitude, le doute, la controverse sont des éléments essentiels de la science, qui s’arrange très bien de l’existence de théories éventuellement exclusives les unes des autres. Par ailleurs, ce débat a également une dimension politique importante. Selon les conclusions scientifiques sur la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique récent et sur la gravité de celui-ci, les hommes politiques peuvent être amenés à prendre des décisions impliquant les acteurs économiques et la vie quotidienne de leurs administrés. C’est la raison pour laquelle a été créé le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, en 1988. Les hommes politiques doivent pouvoir s’appuyer sur ses conclusions afin de fonder leur action. Le doute quant à la responsabilité humaine, même s’il avait été jugé important par le GIEC, n’aurait pas été en soi un frein à la décision politique. Une société peut en effet juger que les enjeux commandent d’agir malgré une incertitude importante. Mais encore faut-il pour cela que le débat politique ait lieu réellement. Les hommes politiques comme la société s’en remettent au contraire totalement à la science, à laquelle on impose implicitement de ne parler que d’une seule voix. Si bien que c’est sur le terrain scientifique qu’a lieu la confrontation des opinions politiques et des visions du monde. Le débat actuel est en effet, pour reprendre l’expression de Bernard Legras, un « salmigondis » de considérations d’ordres divers, légitimes, mais ne devant pas être mises au même niveau, ni se côtoyer dans le discours sans être distinguées.

Pour l’historien roumain Lucian Moia, auteur en 2004 de L’Homme face au climat. L’imaginaire de la pluie et du beau temps, « il n’y a aucun secret que le cataclysme climatique est annoncé de nos jours par ceux qui ne croient pas aux vertus de la civilisation technologique. Et contesté non moins fortement par les partisans de ce type de civilisation. Écologistes contre libéraux : les uns et les autres manipulent les mêmes données scientifiques, mais mises au service des idéologies opposées ». Mais il poursuit également en ces termes : « Constater la charge culturelle et idéologique de chaque option ne préjuge pas automatiquement de la part de vérité ou de non vérité exprimée par la théorie en question. Les optimistes ou les pessimistes peuvent avoir raison ou tort (ou partiellement raison, ou partiellement tort) indépendamment de leurs raisons idéologiques ». C’est dans la perspective ouverte par une telle considération que cet ouvrage voudrait s’inscrire.

Le climat est une réalité fuyante, abstraite, dont il n’existe probablement pas de définition pleinement satisfaisante. D’où des conceptions ou, au moins, des pratiques différentes de la climatologie. Chacun a pu constater la variabilité du temps qu’il fait, non seulement dans la durée, mais aussi au sein d’un espace même restreint. Dans nos latitudes moyennes, sous climat tempéré, on peut passer en moins de 24 h d’un temps sec et ensoleillé à un temps couvert, humide et nettement plus frais. En outre, il peut y avoir une averse ponctuelle ou même une journée de pluie là où l’on se trouve et rien de tel à quelques kilomètres. La fois suivante, cela pourrait être l’inverse, ou pas. C’est pour cette raison que, là où la météorologie étudie les phénomènes atmosphériques sur un temps court (et tente de le prévoir à brève échéance), la climatologie, elle, a besoin d’une certaine épaisseur de temps. Le climat peut être défini ainsi, comme le font Gérard Beltrando et Laure Chémery1 : « La combinaison des états de l’atmosphère (température, précipitation, humidité de l’air, ensoleillement, vent…) en un lieu donné et sur une période définie ». C’est, en quelque sorte, le temps qu’il fait dans le temps qui passe, l’épaisseur temporelle permettant soit de se détacher de cette variabilité en établissant des moyennes, soit de la prendre pleinement en compte en l’étudiant par exemple par des calculs de fréquences de types de temps, ou encore en analysant la succession de ceux-ci. Dans tous les cas, la durée d’observation est importante. On considère généralement que la variabilité naturelle du temps n’est plus une gêne sur une période de trente ans et qu’il faut en conséquence au moins s’approcher de cette durée pour que la caractérisation du climat d’un espace géographique donné soit valide. Ajoutons qu’il est rare de disposer de mesures pour de nombreuses variables. Les plus courantes sont la température et les précipitations, qui servent donc presque à elles seules à la description de tel ou tel climat. Cerner le climat étant difficile, on comprend la gageure que représente la tentative d’en saisir l’évolution, de la quantifier et d’en attribuer la cause à un facteur prépondérant, par exemple anthropique. D’autant plus que le climat n’a jamais été stable, qu’il évolue naturellement à toutes les échelles de temps et d’espace. Le débat sur l’« attribution des causes du changement climatique » n’a en réalité jamais cessé, bien qu’il ait été toutefois soustrait à la connaissance du grand public.

Ce livre souhaite donc inviter le lecteur s’intéressant pour la première fois à la question du réchauffement climatique à écouter un autre son de cloche que celui que l’on entend le plus souvent dans les médias, mais aussi permettre au lecteur averti et documenté d’approfondir la question en revisitant ses certitudes, s’il a adopté les conclusions du GIEC sur la responsabilité avérée des activités humaines dans le réchauffement climatique du XXe siècle, ou encore de les étayer, s’il considère déjà que rien n’est certain en la matière et qu’il peut exister d’autres hypothèses scientifiques au moins aussi solides. Pour cela, nous revenons d’abord sur les aspects historiques, depuis les premières considérations sur l’action de l’Homme sur le climat, particulièrement à partir de l’époque moderne, jusqu’aux débats de la période contemporaine et la naissance des préoccupations actuelles en la matière, avec la création du GIEC. Puis la nature de la récente évolution climatique est examinée en détail, parfois en contradiction radicale avec l’avis exprimé par les « experts », tant du point  de vue de son caractère prétendument « sans précédent » que de ses conséquences négatives. L’explication d’une telle différence de diagnostic est explorée dans la troisième partie, auprès des chercheurs, dont certains ne sont pas motivés que par des considérations scientifiques, des médias, qui n’ont guère aidé à la tenue d’un débat serein, du monde politique, ignorant et qui dès le début a cherché à se défausser de ses responsabilités sur le monde de la recherche, et enfin des industriels, qui ont bien compris tout l’intérêt économique qu’il pouvait y avoir à épouser une thèse socialement aussi bien ancrée et porteuse. La dernière partie, quant à elle, revient sur les causes du réchauffement climatique. L’hypothèse d’un rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre, rejetés abondamment dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle au XIXe siècle, apparaît extraordinairement incertaine au regard de l’assurance avec laquelle elle est proclamée. Au contraire, le rôle extérieur joué par le Soleil apparaît comme un candidat sérieux, ayant de plus en plus les faveurs du monde scientifique. Et le scénario d’évolution du climat que cette alternative scientifique annonce pourrait bien être très différent de celui qui nous est promis.

 

(1). Beltrando G. et Chémery L. (1995) : Dictionnaire du climat, Larousse, 344 p.

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142 réponses à “CLIMAT, MENSONGES ET PROPAGANDE – Hacène Arezki”

  1. Papyjako (#99),

    Rien n’est parfait … Ce que je retiens moi, c’est le coté positif : l’entrée dans l’arène du débat climatique de Scientifiques qui ont “au moins autant” de titres à parler du climat que des glaciologues à la noix.

    Ah ? Vous pensez à qui ?

  2. Dans toute cette bibliographie, n’oubliez pas le livre de André Legendre : L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ? Bon exercice de la part d’un « honnête homme » qui décortique bien les principes physiques en jeu.

  3. Fabge02 (#101),

    Oui, il décortique assez bien les principes physiques en jeu.

    Il me semble toutefois, bien que je ne sois pas vraiment à la hauteur, qu’il n’aborde pas les questions thermodynamiques fondamentales. C’est pourquoi la proposition faite par un intervenant sur ce site de rédiger un petit compendium des lois de la thermodynamique et de leurs conséquences pratiques me paraît fort utile, du moins pour les gens comme moi, qui n’en ont qu’un vue parcellaire.

  4. Warm (#101),

    Ah ? Vous pensez à qui ?

    Que d’efforts inutiles pour vous faire passer pour encore plus bête que vous n’êtes !…

    Je pensais très précisément à cet imbécile heureux là :

    Il fait partie de vos connaissances ?

  5. Hacène (#95),
    En allemand
    IPCC « Zwischenstaatlichen Ausschusses für Klimaänderung »
    Comité intergouvernemental sur les changements climatiques.

  6. pecqror (#105),
    Et donc ? Le terme Ausschuss n’implique-t-il pas aussi, comme panel en anglais, la notion de compétence pour ceux qui le composent (expertise) ?

  7. Bon, on va pas s’éterniser sur cette question de vocabulaire. Pour ma part, j’ai demandé à un traducteur diplômé, vivant par ailleurs avec une anglophone qui parle français, ça me suffit. Le GIEC est (devrait être) un groupe d’experts, et si GEIEC aurait été plus opportun, il n’est pas rare qu’on prenne quelques libertés par rapport à l’acronyme strict pour des facilités de prononciation.
    Je m’en tiendrai là sur ce point, libre à chacun de passer du temps là où il n’y a pas lieu…

  8. http://www.sudouest.fr/2010/12…..89-736.php
    Parmi les commentaires, celui de Danielle Thérèse 21/12/2010, à 17h37

    Parlons vrai et ne prenons plus les gens pour des idiots. Avons nous si peur du froid ? plan canicule disait-on ! LOL Pourquoi 10 ans de froid seulement ? Le GIEC nous a tellement mis dans la tête que nous allons avoir chand que nous ne connaissons plus notre planète. livre de quelqu’un qui vit en Charente-Maritime. ce livre s’applelle « Climat, mensonges et Propagande » aux édition Thierry Soucar ISBN 978-2-916878-60-7 Livre facile à lire écrit par un géographe.

  9. luc (#109)
    Comment, comment ?

    Tripes et volailles, abats en gros et en détail utilise des courriels « volés » ?

    Mais où va le Monde mon pauvre Monsieur !

    Selon son intérêt personnel, sa conscience élastique s’éti-i-i-i-i-re.

  10. Marot (#110)
    La lecture des commentaires de l’article de Tripes et volailles et gras-double de régime est instructive ! une volée de bois vert.

  11. Je duplique ici mon commentaire, concernant le livre de Hacène Arezki, que j’ai posté sur le blog d’Yves Pellissier :

    http://www.rechauffementmediat…..ess/about/

    Je viens de finir de lire l’ouvrage de Hacène Arezki.

    Je cite Yves Pelletier [extrait de son billet sur son blog] :

    « Une belle synthèse de ce qui compose l’essentiel de la vision critique du RCA (réchauffement climatique anthropique). »

    Suivi de mon appréciation :

    Je confirme que cette simple phrase encourage, en effet, et justifie pleinement, à mon point de vue, la lecture du livre. Il s’adresse de façon claire, rigoureuse et parfaitement compréhensible à toute personne qui cherche à suivre et comprendre où en est aujourd’hui le débat scientifique sur la question du RCA. Ce qui est mon cas, étant donné que je ne suis pas un spécialiste émérite en climatologie. sad
    Mais je me soigne ! smile

  12. JG2433 (#115), Je ne l’ai pas encore lu, mais comme c’était les fêtes (bien vu, l’éditeur !), je l’ai offert déjà à trois personnes proches pour leur ouvrir l’esprit : j’espère donc qu’il tiendra ses promesses !

  13. Patrick Bousquet de Rouvex (#117),
    de mon coté Papa Noel m’a apporté « Le ciel ne va pas nous tomber sur la tete » de la Société de Géographie, que je viens de terminer. Pas mal sur le registre recadrage anti-catastrophisme.

  14. Patrick Bousquet de Rouvex (#117),

    [le livre de Hacène Arezki] offert déjà à trois personnes proches pour leur ouvrir l’esprit : j’espère donc qu’il tiendra ses promesses !

    Ni vous ni vos proches ne devriez être déçus. smile

    No pressure !
    Don’t be worry !

  15. PapyJako (#120),
    Ce qu’Yves Pelletier ne sait pas (mais il est excusable), c’est que le sous-titre « mensonges et propagande » (sur lequel il émet des réserves) caractérise une collection thématique des éditions Thierry Souccar, où on trouve déjà « santé », « lait », « cholestérol » et quelques autres sujets.

  16. Myke (#121),
    En effet ! Santé, m et p (aux éditions Seuil) et Lait, m et p, sont de Thierry Souccar. Très, très documentés. La collection est bien connue dans le monde médical.

  17. Dans le dernier numéro en date de La Recherche

    TOUCHE PAS A MA SCIENCE
    Faux sceptique
    Climat, mensonges et propagande : il faut en convenir, ce titre annonce bien le contenu de l’ouvrage. Quand l’éditeur précise, au dos du livre : « Loin de tout lobby et de toute passion, le géographe Hacène Arezki propose une remise à plat radicale», on est déjà dans le mensonge. L’auteur n’est en effet pas neutre dans les controverses autour de l’évolution du climat: il adhère aux thèses des opposants à l’idée d’un réchauffement climatique provoqué par l’homme. Il n’en faisait d’ailleurs pas mystère dans un entretien publié le 23 janvier dernier par le quotidien Sud-Ouest : il a été convaincu par les idées de feu Marcel Leroux, l’un de ces opposants historiques en France. En conséquence, la propagande est aussi bien présente. Les héros du livre sont les scientifiques, spécialistes ou non du climat, qui bravent le «consensus officiel et médiatique» à propos du réchauffement. Quant aux autres climatologues, surtout ceux qui participent aux travaux du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, ils sont incompétents ou manipulateurs, éventuellement les deux. Les données qu’ils utilisent ne sont pas fiables; ils les corrigent pour les faire correspondre à leurs idées préconçues; et ils auraient remplacé la théorie et l’observation par la simulation et les programmes. En résumé, pour Hacène Arezki, l’atmosphère ne se réchauffe pas, les événements météorologiques extrêmes n’augmenteront pas, l’océan ne s’acidifie pas, l’homme ne peut pas avoir d’action sur le climat. Bref : il ne se passe rien. À ce point là, ce n’est pas du scepticisme, c’est du négativisme!
    • Luc Allemand

    Cela ne me surprend pas. Que l’on se rappelle simplement comment le magazine avait traité le sujet sur les relations entre Soleil et climat, en évoquant vaguement à la toute fin Svensmark et sans même parler de l’expérience CLOUD. Cependant, la critique du livre, même très négative, aurait pu être faite avec suffisamment de talent pour que l’on croit que son auteur en ait fait une lecture préalable. Tel n’est manifestement pas le cas, de manière patente. Navrant.

  18. Hacène (#123),

    Les héros du livre sont les scientifiques, spécialistes ou non du climat, qui bravent le «consensus officiel et médiatique» à propos du réchauffement. Quant aux autres climatologues, surtout ceux qui participent aux travaux du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, ils sont incompétents ou manipulateurs, éventuellement les deux. Les données qu’ils utilisent ne sont pas fiables; ils les corrigent pour les faire correspondre à leurs idées préconçues; et ils auraientont remplacé la théorie et l’observation par la simulation et les programmes. En résumé, pour Hacène Arezki, l’atmosphère ne se réchauffe pas (pas depuis 15 ans d’après Phil Jones), les événements météorologiques extrêmes n’augmenteront pas, l’océan ne s’acidifie pas, l’homme ne peut pas avoir d’action sur le climat. Bref : il ne se passe rien. À ce point là, ce n’est pas du scepticisme, c’est du négativisme! surtout du réalisme

    Je suis tout à fait d’accord

  19. Hacène (#123), oui, tous les mois, ce journaleux Allemand (ça ne s’invente pas), à la tolérance et à l’ouverture d’esprit toute germanique, nous fait un encart d’agit prop dans la Recherche pour jouer au zorro autoproclamé de la science (comme si la science avait besoin d’être défendu par de tels clowns), en flinguant tout ce qui bouge et qui ne serait pas climatiquement correct. Un vrai fascho vert déguisé en journaliste et qui aurait fait un excellent kapo pour le Ministère de la Vérité.

    Vous n’êtes qu’une des cibles de sa liste d’outrances que j’espère la plus longue possible histoire qu’on ait assez matière à rigoler dans quelques années, tellement c’est grotesque et déjà has-been vu la déconfiture de la fraternité réchauffiste. Donc il n’y a vraiment pas de quoi vous formaliser, comme disait Courteline : « se faire traiter de con par un imbécile est un délice de fin gourmet. »

  20. Hacène (#123),

    Cependant, la critique du livre, même très négative, aurait pu être faite avec suffisamment de talent pour que l’on croit que son auteur en ait fait une lecture préalable. Tel n’est manifestement pas le cas, de manière patente. Navrant.

    Je me souviens de cette remarque (de J.F. Revel, peut-être ?), boutade produite à l’encontre du comportement d’un certain milieu d’intellectuels, toujours prompts à démolir quiconque n’est pas du sérail, qui disait, en substance, d’un livre : « C’est complètement nul – et, d’ailleurs je ne l’ai même pas lu ! » sad sad

  21. Hacène (#123),

    Le livre d’Hacène aurait pu être ignoré, snobé et méprisé. Cet Allemand se disqualifie sûrement pour beaucoup en crachant son venin dès la quatrième de couverture sur l’auteur et par son argumentation digne d’un procureur soviétique.
    Reste la publicité faite à « Climat, mensonges et propagande ».
    Un peu comme pour certains films que je cours voir juste parce qu’ils ont été descendus par les pisse-froid de télérama…

  22. Abitbol (#128),

    Un peu comme pour certains films que je cours voir juste parce qu’ils ont été descendus par les pisse-froid de télérama…

    C’est HS, mais je plusoie smile

  23. pecqror (#125),

    l’atmosphère ne se réchauffe pas (pas (1) depuis 15 ans d’après Phil Jones), les événements météorologiques extrêmes n’augmenteront pas (2), l’océan ne s’acidifie pas (3), l’homme ne peut pas avoir d’action sur le climat (4).

    (1) Pas de manière (statistquement) significative.
    (2) Alors là, rien n’est moins sûr. Si la baisse d’activité du Soleil se poursuit, prévision qui semble être désormais partagée par de nombreux spécialistes, et si les scientifiques allant dans le sens de l’hypothèse Svensmark ont raison, alors c’est plutôt le contraire. Voir, encore et toujours, Marcel Leroux et les AMP.
    Ce point montre bien que le journaliste n’a pas lu le livre dont il fait la critique. Car si c’est bien un refroidissement du pôle Nord qui nous attend, des événements extrêmes, on va en voir et se rendre compte que, comme nous le disent les historiens qui ne jurent pas que par Michael Mann (pas le réalisateur de Heat, l’autre 😉 ), la sortie du PAG a été franchement bénéfique de ce point de vue-là aussi.
    Plus d’événements météorologiques extrêmes, c’est ce qui est prévu par les promoteurs du dérèglement climatique d’origine humaine. La propagande a encore de beaux jours devant elle, même si le réchauffement a pour conséquence (ah ah ah !) de faire baisser l’indice de la température moyenne globale… voire pour cette raison !
    (3) Allez, soyons grands seigneurs : l’océan s’ »acidifie », au sens où il est assez probable que son pH, en moyenne, soit légèrement plus bas que par le passé. Évidemment, cela ne veut pas dire que l’on adhère aux reconstructions magiques permettant de connaître l’évolution du pH de l’océan global à deux décimales près, et ce sur plus de 250 ans !
    (4) Personne n’a dit ça. En tout cas pas moi. Les changements d’utilisation du sol ont des effets sur le climat, local voire régional. Les UHI en sont un bon exemple. De là à dire que cela nous fait rentrer dans l’Anthropocène, c’est une autre histoire…

    miniTAX (#126),

    Donc il n’y a vraiment pas de quoi vous formaliser

    Cela m’a plutôt fait sourire (à défaut de rire). Il est tellement patent qu’il parle de ce qu’il ne connaît pas : le livre, l’évolution du climat.

    JG2433 (#127),

    « C’est complètement nul – et, d’ailleurs je ne l’ai même pas lu ! »

    laugh C’est tout à fait ça !

    Abitbol (#128),
    Il est surtout ignoré en fait, du moins de la critique. Mais je suppose qu’il fait son petit bout de chemin tranquillement. C’est sans doute très rare, mais j’ai eu des retours de personnes ayant été ébranlées dans leurs convictions.
    Mais vous avez raison, une mise en lumière, même négative, reste une mise en lumière. Merci, donc, à Luc Allemand.

  24. Hacène (#130),

    (1) Pas de manière (statistquement) significative.

     Dire que quelque chose n'est pas "statistiquement significatif" signifie, très exactement : "dont l'occurrence n'est pas suffisamment différente de l'hypothèse nulle pour qu'on puisse, scientifiquement, l'en différencier". 
     
      Ainsi le comportement de la température depuis seize ans (15+1) serait, d'après Phil Jones, scientifiquement assimilable à une température constante, exactement de la même façon qu'obtenir (par exemple) 52 piles sur 100 lancers, ne permettrait pas de conclure que la pièce est biaisée.  
     
       Les réclamations concernant la correction de la déclaration de Phil Jones doivent être adressées directement au presbytère de l'évêché.

  25. Les ignobles EUcrates veulent imposer une réduction de 20% des émissions de carbone.

    Ils comptent sur la lassitude des gouvernements pour faire passer la chose.

    Les conséquences seront :

    les contribuables paieront 2 900 milliards d’€

    pour une réduction attendue de la moyenne des températures de 0,002 ° C

    Le millième de degré à 1 450 milliards d’€

    Détails par et chez Pierre Gosselin.

  26. Dans le genre mensonges et propagandes… le reportage sur le pôle Sud à venir au JT de France 2… la chaîne qui vit avec le fric des con-tribuables…

  27. yvesdemars (#135)
    Évidemment non, ils s’en sont fait dispenser.

    Situation financière des fonctionnaires européens en 2005

    Traitements mensuels bruts
    Minimum 2192 euros
    Maximum 16094 euros
    L’écart est de 1 à 7,3

    Retenue pour pension 9,5%
    Retenue pour sécurité sociale maladie 2 %
    Assurance complémentaire maladie : 0,6% du traitement au plus.

    L’impôt sur les traitements est retenu à la source, en moyenne 11,36% du traitement hors indemnités et avantages.

    Le taux d’imposition a été calculé comme suit :
    Produit de l’impôt 2004 : 32 000 000 euros
    Produit de la retenue pour pension de 9,5% en 2004 :26 748 000 euros

    Impôts nationaux : néant.

    Allocations familiales 326 euros/mois par enfant dès le premier
    Allocation scoalaire de 5 ans à 26 ans 221 euros/mois
    Si l’école ou l’université est à plus de 50km de la résidence l’allocation est doublée 442 euros/mois

    Indemnité de dépaysement : au moins 442 euros/mois
    Indemnité d’installation au recrutement : 2 mois de salaire
    + frais de déménagement
    Indemnité de réinstallation au départ à la retraite : 2 mois de salaire
    +frais de déménagement

    Indemnité de mutation de 120 à 150 jours à 30 euros par jour en moyenne

    Remboursements pour missions par jour France 72,58 euros de repas + 97,27 euros d’hotel

    Pension du conjoint survivant : 60 % de la pension du défunt.

    Sources :
    Statut des fonctionnaires des communautés européennes
    http://www.rpfrance-ue.org/IMG/ESTATUTO.pdf
    PPI protocole sur les privilèges et immunités
    http://mjp.univ-perp.fr/europe/1957romep15.htm

  28. Marot (#132)
    Complément :
    L’individu nommée Connie Hedegaard, renommée pour avoir désrganisé ses services pour que des pirates volent des « crédits carbone » veut passer de 20 à 25 %

    Les contribuables seront taxés de 3 480 milliards d’€

    pour diminuer la moyenne des températures de 0,0025 °C

  29. Marot #137

    Connie Hedegaed ?
    N’est-ce pas la ministre qui a (dés)organisé Copenhague et qui a répondu qu’elle continuerait à faire comme avant…à ceux qui lui faisaient remarquer que les glaciers du Groenland ne fondaient plus comme prévu et que ce n’était peut-être pas honnête de continuer à organiser des « tours » à Illulissat (pour Borlooooooo, Jouzel, J-L Etienne and co),

    Décidément, elle a un lourd passif.
    Je n’en dis pas plus. C’est la journée des femmes.

  30. Bob (#139)
    Je la mets dans la catégorie des nuisibles dont l’objectif est
    la désindustrialisation de l’Europe
    pour nous mettre en état de sous-développement
    en vue d’une forte croissance de la mortalité.

    Les objectifs des gouvernements britanniques sont du même genre.

  31. Tout ceci n’a pas de sens concernant la fonte des poles. Car déjà il faut regarder l’évolution des banquises et de la glace aux poles sur au moins une decennie et non quelque mois ou annuelle comme ils tentent de le faire vu qu’ils en parlent comme les banquises des 2 poles sont pas actuellement pas « en forme ». Et donc si on regarde leur evolution sur cette dernière décennie, l’Arctique est bien en train de fondre mais pas l’Antarctique par contre contraiement a ce qu’ils disent à chaque fois.

    Puis si on regarde telles comment sont les banquises nous ne sommes pas au minimum ou à des records suivant la date. Car regadez ici ftp://sidads.colorado.edu/DATASETS/NOAA/G02135/ pour l’Arctique (N) et l’Antarctique (S) on voit des années avec en février une moyenne de l’extent ou de l’Area infèrieure ou égale à cette année :

    – pour l’extent de l’Arctique on a 2005 qui est semblable et pour l’Area on a 2005, 2006 et 1984 qui sont infèrieur a 2011 ;

    – pour l’extent de l’Antarctique on a 1997 et 1993 qui sont infèrieur à 2011 et pour l’Area on a 2006, 2002, 2000, 1999, 1997, 1996… qui sont infèrieur a 2011 ;

    Williams

  32. Bob (#139),

    lire

    l’Europe est dans une course à la faillite pour contrer le réchauffement climatique: une politique menant à une ruine certaine …
    la loi de Laffer s’appliquera doublement à cette politique insensée:
    d’une part l’accumulation de taxes fera s’effondrer les bases taxables
    les économies industrielles s’écrouleront: les émetteurs de CO2 délocaliseront
    l’appauvrissement généralisé fera le reste … http://orangepunch.ocregister……ing/42353/