Cet article est assez long, je l'ai donc divisé en deux. Voici la première partie.
Avertissement : Les lecteurs qui n'apprécient pas l'exercice d'équilibrisme qui consiste, tout en citant des faits rigoureusement vrais, à pratiquer de façon constante l'humour au deuxième degré, au risque de franchir parfois la limite du troisième, sont dispensés de la lecture de cet article. Il y a des choses moins acrobatiques à lire sur skyfall. A tous, y compris ceux qui n'iraient pas plus loin, je souhaite un Joyeux Noël.
Résumé : Depuis une bonne vingtaine d’années déjà, les Scientifiques nous bercent de prévisions rassurantes sur l’avenir de notre Planète. Une théorie nommée «Réchauffement Climatique Anthropique» (RCA) nous avait assuré que les «Gaz à Effet de Serre» (GES), en particulier le CO2, émis en quantités croissantes par l’homme du fait de son activité, pourraient avoir pour effet une amélioration notable du climat terrestre.
Cette théorie a conduit les nations, dans un effort sans précédent en faveur des générations futures, à accroitre considérablement les émissions de GES. Cet effort aurai-il été consenti en pure perte ?… La question se pose, car un certain nombre d’événements, dont certains très récents, semblent indiquer que le réchauffement qui nous avait été promis, en récompense de nos efforts, ainsi que certains autres avantages annexes, manquent à l’appel. Faut-il perdre espoir ?
1. Introduction : on souffle le froid, puis le chaud
Dans les années 1970, des prophètes de malheur avaient profité d’une baisse, lente mais assez régulière, des températures du monde dans les trente années qui précédaient, pour attirer l’attention du monde entier sur le dangereux refroidissement de la terre, découlant disaient-ils de l’activité industrielle. L’affaire est allée jusqu’à alerter le grand public par des publications dans des revues à grande audience qui ont brandi le spectre d’une nouvelle glaciation, Et il est vrai que de telles prédictions avaient largement de quoi alarmer.
L’histoire de l’humanité a en effet démontré – sans contestation – que les plus grandes misères et catastrophes humaines se sont produites durant des épisodes particulièrement froids. Le Petit Age Glaciaire (PAG) par exemple, qui a duré plus de cinq siècles à partir de 1300, durant lequel il arriva que l’on ramasse, au bord des chemins, des corps gelés avec la bouche remplie d’herbe. Le PAG a été de façon constante décrit par les historiens comme une période, particulièrement meurtrière pour l'homme, de froids intenses, mauvaises récoltes, avec leur corollaire macabre : la famine et ses dizaines de millions de morts.
A l’inverse, les périodes plutôt chaudes du passé ont toutes, sans exception, reçu des noms (Optimum Holocène, Optimum Romain, Optimum Médiéval) qui évoquent plus la prospérité et le bonheur que la désolation et le malheur, peut-être parce que les historiens y avaient cherché en vain des récits de catastrophes, naturelles du moins.
2. Des promesses …
C’est donc sans déplaisir aucun qu’on a constaté, dans les années 1980, une inflexion de la courbe de température qui, repartie à la hausse, éloignait progressivement la menace de glaciation. De ce fait les prophètes de malheur ont progressivement cédé la place aux chantres des douceurs d’un réchauffement planétaire radieux. On a d’ailleurs rapporté à ce sujet que certains, sans aucune pudeur, pour garder leur place – il faut bien vivre – ont simplement retourné leur veste.
3. Les premiers doutes …
Des rabat-joie, dont les intentions sont restées assez obscures – peut-être sont-ils simplement opposés pour des raisons religieuses à la consommation de ces combustibles fossiles essentiels à une production efficace de GES ? – avaient bien tenté de faire remarquer qu’à tout prendre 0,6°C, étalés sur 148 ans, ne représentent qu’environ 0,004 degrés par an – variation qu’ils estiment négligeable au regard des variations "naturelles" et qui en seraient donc indiscernables – simple question de "rapport signal/bruit" disent-ils de façon un peu énigmatique.
Certains de ces dissidents, particulièrement malicieux, avaient fait observer qu’il paraissait étrange d’atteindre des précisions de l’ordre du dixième de degré en basant les calculs sur des instruments qui, du fait principalement de leur implantation, et d’après les textes officiels, sont notoirement dans l’incapacité de mesurer la température «naturelle» avec une précision inférieure à un ou deux degrés.
La station de mesure de Concord, en Californie
(note pour les non anglicistes : "A/C unit" veut dire "climatiseur")
Les plus virulents de ces "négateurs" sont même allés jusqu'à émettre l’hypothèse selon laquelle les mesures de température auraient pu être volontairement biaisées.
La science du climat dans ses œuvres ?
Ces mêmes mauvaises langues avaient en effet fait remarquer que l’ampleur des corrections manuelles opérées à la hausse sur les températures était du même ordre de grandeur que l’augmentation «mesurée». Elles ont observé que cela jetait un trouble, et que leur seul point d’accord avec le GIEC est que le réchauffement climatique est bien dû à l’homme … Il le fait à la main.
Les manipulations alléguées auraient été, toujours selon les mêmes mauvaises langues, le fait de scientifiques en mal de célébrité, de crédits pour leurs laboratoires, et de voyages dans des destinations exotiques. Il faut effectivement reconnaître que les destinations exotiques sont généralement considérées comme de puissants amplificateurs de découvertes scientifiques en matière de climat. Le scientifique du climat n’atteint jamais un meilleur rendement que lorsqu’il se réunit pour travailler en conclaves, agrémentés de banquets festoyants, à Rio de Janeiro, à Bali, à Cancun ou ailleurs, mais jamais à Romorantin-Lanthenay …
109 réponses à “Des promesses … Toujours des promesses … Rien que des promesses. Première partie – PapyJako”
De toutes façons, vu que le froid actuel est le signe d’un réchauffement, j’en déduis que les réchauffements récents allégués, n’étaient que les indices évidents d’un refroidissement global….. et que ceux qui y voyaient innocemment les signes d’un réchauffement n’y comprenaient rien… Comprenne qui pourra!
Dodo (#1),
Dodo … vous avez résumé en une phrase l’ensemble du problème. Pour sa solution, il va fallor travailler un peu !… 😆
La suite ! la suite !! Je halète d’impatience : que va-t-il se passer ? Jouzel Nobélisé ? Non, quand même pas ! Gore président ? Il ne se représente pas ? Dommage … Le Treut et VMD conservés à leur poste ? Je n’ose y croire ?… vite, la suite !
Patrick Bousquet de Rouvex (#3),
Aujourd’hui, je pars pour Paris, en voiture ? en train ? … chercher mes deux petits enfants qui ont finalement, au troisème essai, résussi à venir de Londres en TGV …
Qui peut me dire commen cela se passe dans la banlieue sud maintenant ?
Introduire un article sur skyfall est une opération lourde … j’espère pouvoir mettre la suite ce soir !
Papyjako,
Je vous avoue que j’aimerais pouvoir le pratiquer au même haut niveau que celui que vous avez atteint dans ce billet dont j’ai bien sûr apprécié la lecture.

Oui, vivement la suite Papyjako, et puisque c’est de circonstance. Joyeux Noël.
JG2433 (#5),
J’ai failli oublier…
Joyeux Noël à vous ainsi qu’à tous vos proches !
Patrick Bousquet de Rouvex (#3),
Attention aux prévisions auto-réalisatrices ! N’influencez pas l’auteur…
Et bonnes fêtes à tous, surtout si vous allez à la « neige » (terme vieilli ; au XXème siècle, désignait un phénomène météorologique périodique, consistant en une accumulation de petits « cristaux » de monoxyde de dihydrogène).
au 1° degré, dans la banlieue sud (mais à moins de 3 km à vol d’oiseau de Paris), si il a neigeotté cette nuit, ce matin, c’est tout simplement « mouillé »..
Pour en revenir au post : quelle honte de se moquer de
climatomanciensscientifiques mainstram et donc qui ne peuvent qu’avoir raison, depsittaco alarmistesjournalistes « scientifiques » (donc voir juste avant), d’opportunisteshommes politiques clairvoyants et ne voulant que lebeurre et l’argent du fricbien commun en investissant dans des marchésde l’air chauddu carbone, non M Gore, il ne faut pas vous sentir visé…Tous ces gens là savent… EUX !
end 2° degré, bien moin talentueux que papyjako (je l’aurai, un jour, je l’aurai…)
Joyeuses fêtes à tous, avec ou sans neige, avec ou sans RCA, avec ou sans VertPêt.
Bravo pour ce billet, très réussi. Vous avez trouvé là une merveilleuse façon de résumer la situation !
J’attends la suite avec impatience.
Pour lire (peut-être) quelles mesures leurs Sérénissimes Hauteur de la Pensée
uniquenousordonnentconseillent de prendre pour faire repartir ce réchauffement qu’ils nous avaient tant chanté !Joyeux Noël à tous! Il semble que ce soit ‘au balcon’, enfin presque, par comparaison avec les épisodes précédents… et ceux qui vont venir ?
Myke (#8), Oups, pardon, j’ai quelquefois des dons d’anticipation… j’avais eu une « vision » de Rocard se grillant au soleil sous les palmiers dans les jardins (verdoyants et fleuris de catalpas, of course) de son Ambassade du nord du Groenland !
scaletrans (#12), on annonce de la neige cette nuit : le balcon risque d’être glissant…
Where Are The Peer Reviewed Predictions Of Cold?
Posted on December 23, 2010 by stevengoddard
We are told that the climate science community is reliable and honest, and that they communicate through peer-reviewed research. Where are the peer-reviewed papers predicting that “loss of Arctic ice” would lead to very cold winters?
Several regulars on this site regularly raise the peer-review flag. Here is their chance to prove that climate scientists are not the scoundrels which they pretend to be.
Ca c’est vache!!!
bonnes fêtes à tou
Bravo papy.Mieux vaut en rire,quoique je commence à en avoir marre de cet hiver poele à frire
Je connaissais le chaud froid de volaille,pas terrible, mais un classique
voilà que les allemands, à la cuisine redoutable inventent l’hiver chaud froid
PIK scientist Prof. Stephan Rahmstorf also points out that the “cold“ winters have gotten warmer.”
http://notrickszone.com/
Cela tourne au pathétique….
joletaxi (#16),
bof il suffit de retourner le thermomètre tête en bas ou plus difficile de le lire en faisant le poirier
Patrick Bousquet de Rouvex (#3),
La suite paraît à 23:00 ce soir. L’hypothèse du nobel pour Jouzel a été envisagée … mais écartée. J’en explique les raisons.
JG2433 (#5),
C’est moins difficile que cela paraît. Mais cela demande du temps, beaucoup de temps …
Bof (#11),
La suite dans une minute …
Merci à tous pour vos encouragements. Et JOYEUX NOEL !…
il fait au dessus de zéro au groenland??? qqn peux m’éclairer???
mica (#19),
A Thulé, il fait -20°C, pas franchement « au dessus de 0 ».
Sinon, à NUUK, il fait 2°C. Mais où est situé le thermomètre de NUUK
Très exactement au cul des avions.
Ensuite, on se renseigne à NUUK sur le nombre d’avions qui ont décollé aujourd’hui … ça je suppose que vous pouvez le faire vous même, ou demander à Jouzel … Moi, je m’en fiche un peu.
Noël chaud froid en Sibérie
Oïmiakon, Russie
Heure locale: 09:08 MAGT le 24 décembre 2010
-57 °C
Pression: 1067 hPa (En hausse)
Papyjako (#20),
soit pas désagréable comme çà, c’est le froid qui te rend grognon??
je demande c’est tout…
mica (#22),
Papyjako est chatouilleux du côté du thermomètre.
Cherchez les perturbations
Allez, bon Noël à tous.
Même à Noël, PapyJako continue dans sa désinformation crasse…
Ainsi la douceur à Nuuk serait du aux avions ! A mourir de rire…
Regarder les températures sur ces 10 derniers jours…
Et regarder le nombre de vol pour le 23:
http://www.flightstats.com/go/…..&y=14
Voilà l’évolution de la température ce jour là:
Vous voyez où l’influence du trafic aérien ??
phi (#23),
Vos thermomètres ? Je m’assoie dessus ! … 👿 👿
Papyjako (#24),
Ouille ,ouille, ouille ! ! !
Sur ce, pour le « mécréant » que je suis, « la messe est dite »
Bonne nuit à tous.
Papyjako (#24),
Ne restez pas assis trop longtemps sur quoi vous dites car vous risquez de manquer le début du spectacle. Et attention, les thermomètres transmettent la température comme le réchauffement provoque les vagues de froid.
Et si l’ « R » se réchauffe, attention, il est juste après le « Q » …
pastilleverte (#27),
Là … pastilleverte, vous vous surpassez ! 😆
Attention au coulage de bielle neuronal en cette fin d’année surchauffée 😆 😆
« S » un compliment ?
(bon, OK , j’arrête là, mes bielles neuronales, entrant en onflit avec mon vilebrequin lymphatique)
pastilleverte (#27),
Le P est très proche du Q aussi. Entre l’R et le P, il y a le Q. Bon je sors…
Petit addendum …
Et ce bienfaisant réchauffement a été confirmé par l’un des plus grands gourous hindoux, le fabuleux Docteur Rajendra Pachauri. Loué soit-il et louée soit sa descendance jusqu’à la centième génération…
jipebe29 (#32),
Pachauri … Pachauri … n’est-ce pas celui qui écrit des romans érotiques de halls de gare ?
Parmi les promesses non tenues, il faut bien sûr compter la fonte de la banquise antarctique …
Evolution, depuis 1977, de la banquise antarctique au mois de décembre (source nsidc) :
Papyjako (#34),
Simplement pour noter que en général, si tu fais la moyenne de température de 1000 instruments d’une précision au degré celcius, tu obtiens une moyenne précise au 0,001 degré celcius… La moyenne est un moyen simple d’augmenter la précision d’un signal en général..
Le véritable problème des relevés de températures c’est qu’ils sont perturbés par des épiphénomènes locaux (l’urbanisation autour des stations météorologiques) et qu’en tirer des moyennes globales n’a plus de sens.
En ajoutant que l’urbanisation en tant que telle n’est pas tant un problème significatif, mais plutôt son évolution au cours du temps (depuis 1900 la population mondiale a grandit et il y a eu une concentration de la population dans les villes -sans blagues-), et je présente mes excuses de ne pas avoir regroupé mon post en un seul.
julien (#36),
C’est énorme ça !
Si on prend 1 000 000 000 instruments on a une précision de 0.000 000 000 1 ° C ?
Si je mesure la une force exercée avec 100 dynamomètres précis à 5 près, j’obtiens une précision de 0.005 g ?
On essaie et on compare avec une balance précise ?
Ca va marcher ?
Non seulement c’est une hérésie en termes métrologiques, mais ça n’a pas de sens physique, la température de la terre à 0.001 ° C près.
julien (#36),
Non, c’est faux…
Si tu peux prouver que le bruit instrumental est parfaitment gaussien, indépendant de la température mesuré et d’amplitude 1° (à x sigma), alors La précision de la moyenne des 1000 mesures sera de 1/racine(1000) = 0,03° (à x sigma), donc 30 fois moins bonne à ce que tu annonce.
Si tu ne peux pas le prouver, il te faudra déterminer la loi de variation du bruit instrumental en fonction de la température pour déterminer la précision de la moyenne.
Laurent #40
Bis repetitat placent. Il faudrait créer un robot comme nos amis (?) carbophobes.
Laurent (#40),
En outre votre propos concerne, crois-je comprendre, la mesure de la température d’un corps en un lieu donné. Si les 1000 instruments mesurent mille températures différentes il me semble qu’il n’est plus applicable. Mais peut-être est-ce-que je me trompe ?
julien (#36),
Il faudrait d’abord que vous définissiez mieux ce que vous appelez par précision.
La définition la plus rigoureuse est l’incertitude relative: rapport de l’incertitude sur la grandeur mesurée. Elle s’exprime en %.
Votre 1 degré est sans doute l’incertitude absolue de la mesure probablement calculée sur un intervalle de confiance de x sigmas…qui est obtenu en faisant vos mille mesures, et en calculant l’écart type. Quelque soit votre nombre de mesures, votre incertitude absolue restera toujours 1 degré.
julien (#36), Moi, j’ai appris qu’en physique, l’erreur sur le résultat d’un calcul fait à partir d’une série de mesures était toujours supérieure à l’erreur sur les mesures, et je crois que ça vaut pour les moyennes; je crois me souvenir que, dans le cas où la formule fait intervenir des produits, l’erreur relative résultante est la somme des erreurs relatives de chaque mesure; mais j’ai peut-être oublié quelque chose.
Rappelons qu’une moyenne de températures n’a aucun sens physique et ça évite ce genre de débat abscons.
Laurent Berthod (#42),
Si le bruit instrumental est strictement gaussien et strictement indépendant de la température mesurée, ce bruit rapporté à l’intégrale des mesures (la moyenne), sera réduit de la même façon, même si les mesures sont faites à des localisations différentes et/ou des périodes différentes.
Cela ne veut bien sur pas dire que l’intégrale des mesures sera « juste » (la on rentre dans la problématique de la théorie du signal et de l’échantillonnage), mais elles sera « instrumentalement débruitée ».
… mais il faut prouver que l’hypothèse de départ est correcte…
Laurent (#45),
J’étais donc dans l’erreur. Merci de cette réponse.
Wikimerdia peut quand même parfois être utile à consulter 😉
Métrologie
Qualité métrologique des appareils de mesure
Exactitude (mieux que la « Précision ») = justesse + fidélité + précision
Représentation de la précision métrologique
J’y vois une analogie avec le tir aux armes à feu (chose que je ne connais presque pas 😉 ) :
Fidélité, tir groupé mais pas centré sur la cible. Le tireur est bon mais l’arme doit être réglée. Le tireur peut viser plus bas et plus à droite pour ramener le groupement sur le centre de la cible
Justesse, le tir n’est pas groupé mais est plutôt bien centré. L’arme est peu précise ou le tireur trop nerveux, mais la visée semble bonne.
Précision, le tir est très bon, même si la rose n’est pas atteinte.
En pratique pour régler (« zéroter ») une arme individuelle, cela se fait sur un banc, l’arme étant immobilisée dans un étau (pour éviter les facteurs humains) : on tire un coup sur une cible à x m et on aligne les éléments de visée sur l’impact ou le centre de la zone d’impacts, s’il y a une dispersion quand on tire plusieurs coups. On répète l’opération pour diverses distances pour vérifier les réglages de la hausse.
Je ne vois pas comment, par un traitement numérique des données, on pourrait attribuer à une grandeur physique une mesure dont la précision serait supérieure à celle que l’on obtient avec l’appareil qui sert à la mesurer.
En clair, cela reviendrait à créer de l’information.
Ne confondez pas les erreurS de mesureS, dont la distribution est à priori Gaussienne autour d’une valeur exacte moyenne d’un grand nombre d’échantillons, et la mesure exacte d’une grandeur, pour laquelle la chance d’être trouvée est équiprobable sur l’intervalle d’incertitude.
Autrement dit, je pense que si le thermomètre à une précision de 1°C et qu’on mesure 16°C, la vrai valeur est évidemment entre 15.5 et 16.5, mais elle a autant de chance de se trouver entre les deux.
Donc 1000 mesures ne permettront pas de trouver la bonne valeur avec une meilleure précision -> la moyenne de ces 1000 mesures a EXACTEMENT la même précision qu’une seule !
Dites moi si je me trompe…
Là-dessus s’ajoute le souci qu’on ne mesure pas la même chose : chaque mesure de température est unique et ne représente qu’elle même, ou presque.
Maintenant, j’ai un gros coup de fatigue, et il est possible que j’ai proféré de énormités…
😉 Bonne nuit à tous.
Murps (#48),
Tu te trompe….
Un grand nombre de mesures de paramètres physiques, spécialement dans la géophysiques, sont basés sur la réduction du bruit de mesure (instrumental et de lecture) en moyennant un grand nombre de mesures répétées.
La réduction d’une erreur de distribution Gaussienne se fait par la formule que j’ai indiqué précédemment, et cela se démontre assez facilement.
La logique est assez simple à comprendre (je ne cherche pas à démontrer, pour cela consulter un précis de statistique, mais juste à te faire comprendre): si le bruit est centré (autant de chance de faire une erreur négative qu’une erreur positive), alors un grand nombre de mesure donnera un nombre a peu prêt égal d’erreurs positive et négative de même module… et la moyenne de toutes les erreurs tendra donc vers 0.
Si le bruit n’est pas centré, c’est qu’il existe un biais de mesure.
C’est utilisé depuis longtemps pour pouvoir faire des mesures précises avec des dispositifs de mesures de précision limitée (mais dont le bruit instrumental se rapproche d’un bruit gaussien), en répétant des centaines ou des milliers de fois les mêmes mesures.
Laurent (#49),
C’est Laurent qui a tout bon. Enfin, presque car le caractère « gaussien » du « bruit de mesure » n’est pas essentiel. Toute autre loi de probabilité centrée (pas de biais) et de variance finie (hypothèse souvent oubliée) aura la même propriété de convergence désirée et « la moyenne de toutes les erreurs tendra donc vers 0 ».
C’est ce qu’on appelle la « Loi des grands nombres »
Selon la loi de probabilité, la rapidité de la convergence sera plus ou moins grande, c’est tout.
On fait souvent l’hypothèse gaussienne, qui facilite les calculs, car la loi de Gauss est très commune du fait qu’elle est une excellente approximation aux limites d’autres lois (loi binomiale par ex) et qu’elle est elle-même stable par sommation, moyennage …
Mais, de toutes les façons, tous ces considérants mathématiques ne s’appliquent que si les données utilisées n’ont pas été

bidouilléesHansennisées. Aucune loi mathématique n’a été découverte à ce jour permettant d’exprimer les propriétés aux limites de donnéesbidouilléesHansenniséesPar ailleurs, je n’ai personnellement connaissance d’aucune technologie d’ordre général permettant le « débidouillage » de données. Dommage ! 😆 😆 😆