Le Jour de la Terre, hier et aujourd’hui /2.


Voici la fin de la traduction de Marot de cet article paru en 2000 . Lien vers la première partie et vers l'original ici.

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Arguments synthétiques

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Lors du Jour de la Terre de 1970, de nombreux Américains craignaient d’être tués par les produits chimiques de synthèse, en particulier les pesticides. Aucun coupable n’était plus visé que le DDT, un pesticide qu’on utilisait depuis 1946. L'Organisation mondiale de la santé l'avait salué à l'origine comme un miracle qui avait considérablement réduit les décès dus au paludisme; son inventeur, le chimiste suisse Paul Hermann Muller, fut honoré par un prix Nobel en 1948.
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Toutefois, en 1970, le DDT apparaissait comme le symbole de tout ce qui n'allait pas dans le monde moderne. Le DDT était accuséé de décimer plusieurs espèces d'oiseaux en provoquant l’amincissement de la coquille de leurs œufs. On alléguait aussi qu’il était la cause de plusieurs cancers humains y compris le cancer du sein. Le DDT a été interdit aux Etats-Unis par l'EPA en 1972; d'autres pays ont rapidement suivi.
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Dans le numéro de mai 1970 d’Audubon, Paul Ehrlich mettait en garde contre le DDT et d'autres hydrocarbures chlorés qui «peuvent avoir sensiblement réduit l'espérance de vie des personnes nées depuis 1945». Dans son scénario "Éco-catastrophe !", Ehrlich précisait ces craintes en imaginant une étude de 1973 du ministère de la santé, de l'éducation, et du bien-être qui aurait découvert «que les Américains nés depuis 1946 … avaient maintenant une espérance de vie de seulement 49 ans, et prédisait que si les tendances courantes étaient maintenues cette espérance arriverait à 42 ans en 1980, où elle pourrait se stabiliser».
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Sans reprendre les affirmations faites dans Silent Spring (1962) de Rachel Carson sur les dangers des produits chimiques synthétiques, Look faisait valoir que de nombreux scientifiques croyaient que les résidus de DDT conduiraient à une accumulation dans le foie et à des cancers. L'écologiste Lamont Cole de l’université Cornell a mis en garde le public du Jour de la Terre à Kearney State College dans le Nebraska : «Nous rejetons dans l'environnement plus de 500.000 substances chimiques différentes». «Il y a une bonne chose à propos du délabrement de notre environnement, c'est que les Américains n'ont plus à s'inquiéter des cannibales», a déclaré Herbert Muller, critique social dans le New York Times. «Nous sommes tous devenus non comestibles, nous contenons trop de DDT».
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Contrairement à la croyance convenue à l'époque du Jour de la Terre de 1970, il y a un large consensus que l'exposition aux produits chimiques de synthèse, même aux pesticides, ne paraît pas être un problème. En 1996, le Conseil national de recherches de l'Académie nationale des sciences, dans un rapport complet  intitulé Agents cancérigènes et anticancérigènes dans l'alimentation humaine, (Carcinogens and Anticarcinogens in the Human Diet ) a conclu que «les niveaux des cancérigènes, à la fois naturels et synthétiques sont tellement bas qu'ils sont peu susceptibles de présenter un risque sensible de cancer». Le National Cancer Institute rapporte que «il semble peu probable que l'exposition croissante aux risques environnementaux généraux ait eu un impact majeur sur les tendances globales des taux de cancer». Le biologiste chercheur en cancérologie Bruce Ames de l'université de Californie conclut  «la pollution semble représenter moins de 1 pour cent des cancers».
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Il est vrai que le nombre total de cancers dans la population a augmenté de 1973 à 1990, mais le taux de décès par cancer a diminué du fait de meilleurs traitements médicaux. L'incidence du cancer a augmenté pour des raisons très prosaïques : nous fumons trop de tabac, nous mangeons trop de graisses, et nous nous exposons trop au soleil. Nous vivons aussi plus longtemps et le cancer est en premier lieu une maladie de la vieillesse. Aux États-Unis depuis le début des années 1990, à la fois l'incidence du cancer et les décès par cancer ont diminué, pas augmenté. Certains analystes, comme Gregg Easterbrook, ont récemment laissé entendre que cette baisse des taux de cancer est le résultat de la réduction de la quantité de toxines libérées dans l'environnement. En fait, une bonne partie de l'amélioration des taux de cancer peut être attribuée à la diminution du nombre de fumeurs aux États-Unis.

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N’oubliez jamais. Le cancer est assez effrayant (et assez omniprésent – environ un tiers des Américains auront une sorte de cancer durant leur vie) pour être  encore un bon outil pour effrayer les gens sur les allégations de contamination de l'environnement. Encore en janvier dernier, le fondateur du Worldwatch Institute Lester Brown notait de manière sinistre : «Chaque être humain héberge dans son corps environ 500 produits chimiques synthétiques qui n’existaient pas avant 1920». Alors quoi? Considérant que la durée de vie ders Américains a augmenté de 20 ans, de 56 ans en moyenne en 1920 à 71 ans en 1970 et 76 ans aujourd'hui, on pourrait être tenté de faire valoir que ces produits chimiques de synthèse prolongent nos vies. Il est certain qu’ils ne causent pas de dommages. L'année dernière, le Conseil national de la recherche a publié un autre rapport qui n'a trouvé aucune preuve que les produits chimiques synthétiques soient à l'origine de taux élevés de cancer, malformations congénitales et autres problèmes allégués par Brown.
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Pendant ce temps, l'interdiction du DDT a permis la réapparition des moustiques vecteurs du paludisme dans le monde entier. La Malaria International Foundation estime qu'il y a entre 600 à 900 millions cas de paludisme par an et que près de 2,7 millions de personnes en meurent chaque année. La pulvérisation de DDT avait réduit le nombre de décès dus au paludisme de 4 millions par an au début des années 1940 à 1 million dans les années 1960.

117 réponses à “Le Jour de la Terre, hier et aujourd’hui /2.”

  1. Il est comme une Cassandre à l’envers, Cassandre faisait des prophéties qui disaient la vérité, mais personne ne l’écoutait. Ehrlich fait des prophéties fausses et tout le monde l’écoute

    Une prédiction finale, dont j’ai une absolue certitude : il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée pour prédire que l’avenir – et le présent – n’ont jamais été aussi sombres.

    en peu de mots un excellent résumé de la nature profonde des écolos
    😆

  2. Parce qu’elles sont en fin de compte de nature politique, la pauvreté et la malnutrition ne seront pas éliminées

    L’arme de la faim.
    C’est bien elle qui fut utilisée en ex-Urss en ce qui concerne l’approvisionnement en biens de consommation, en général, et en denrées alimentaires, en particulier. Chacun se souvient des queues devant les magasins d’alimentation (sauf ceux réservés à la nomenklatura, évidemment) jusqu’à la fin du « socialisme réel ». sad

  3. Merci, Marot, d'avoir traduit cet article.

    Je ne le connaissais pas, et il dit presque tout  !…

    Il fera dorénavant partie de mes classiques …

  4. PapyJako (#3)
    Avec lui, on fait bien le compte des nouveautés depuis 11 ans et pour un paquet de milliards de plus.

    Climategate,
    appel de Hansen à une dictature communiste,
    flux et reflux de l’opinion publique,
    chasse à une chaleur manquante fantasmée,
    démonstration de la nocivité des éoliennes et du photovoltaïque réglementés,
    enterrement des balineries et copenhagueries,
    émergence des trémolos sur la biodiversité.

    La liste est ouverte.

  5. A propos de l’essence sans plomb, ce que ne dit pas l’auteur de l’article, c’est que le plomb a été remplacé par du benzène produit hautement cancérigène, donc nous en respirons tous des quantités énormes.
    Chose bizarre, on a vu apparaître brièvement, il y a quelques années, un super au sodium qui est a disparu des pompes aussi rapidement qu’il était apparu.
    Vous avez dit bizarre?

  6. luc (#5),

    Votre réflexion me semble intéressante,car, passionné d’automobile, je mets souvent les « mains dans le cambouis »,et j’ai remarqué que lorsque je lave des pièces à l’essence,les éventuelles petites blessures que je peux avoir aux mains prennent rapidement un aspect peu sympathique,chose qui ne m’arrivait pas avec l’essence plombée?

  7. joletaxi (#6),
    oui, j’ai appris çà à la source dans les bureaux de Total.
    Sinon , pour votre santé, je ne saurais trop vous conseiller le port de masque et de gants.

    A la suite de la commercialisation de l’essence sans plomb, on a du modifier la législation du travail pour permettre au femmes enceintes de travailler dans les stations services, autrefois, elles n’avaient pas le droit de manipuler du benzène.

  8. luc (#5),

    A propos de l’essence sans plomb

    Sur le fil « Comment contribuer »,
    http://www.skyfall.fr/?page_id=2#comment-60434

    173. M | 24/01/2011 @ 6:25
    Traduction de l’interview de Z. Jaworowski mise en ligne sur mon site dans le dossier share, en accès direct:

    Le Pr Z Jaworowski aborde la question du plomb dans les carottes de glace qu’il a été amenées à étudier. Il constate

    les Polonais, les Français, les autres Européens, les Nord et
    Sud-Américains, et d’autres peuples, depuis le 20e siècle, ont été moins contaminé par le plomb que
    ne l’étaient nos ancêtres en remontant au Moyen Age.

    À méditer…

  9. L’irremplaçable Kervasdoué vient de sortir un nouvel opus: « La peur est au dessus de nos moyens » qui dit tous cela très bien. Il était hier sur Public Sénat, interrogé par JM Colombani (lui-même semblant être très critique sur les catastrophes annoncées) et il a parlé du DDT et des cancers en pulvérisant les arguments habituels.
    La raison fait, comme d’habitude, son petit bonhomme de chemin.

  10. Très intéressant, merci!
    Ceci dit il est débile de dire les produits chimiques de synthèse sont inoffensifs comme de dire les produits chimiques de synthèse sont toxiques Bien-sûr c’est selon. Eh oui, c’est plus compliqué que ça!

  11. Sur l’augmentation du cancer, j’encourage tout de même chacun à se renseigner par soi même et à se faire sa propre idée sur le rôle de l’augmentation de glucides raffinés, pâtes, pain, céréales, biscuit, sucre, etc.

  12. Prune (#10),

    « Rien n’est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison » (Theophrastus Bombastus von Hohenheim)
    Ce qui est débile, c’est de faire une distinction entre « produit chimique de synthèse » et ce qui ne l’est pas… en ce qui concerne la toxicologie, il n’y a aucune différence, ils s’étudient de la même façon.

  13. Prune (#10),

    Ceci dit il est débile de dire les produits chimiques de synthèse sont inoffensifs comme de dire les produits chimiques de synthèse sont toxiques

    C’est évident et je plussoie. Ces deux phrases n’ont aucune signification.

  14. Murps (#13), Détrompez-vous !
    D’un côté, c’est Maman Gaïa qui a Fait, et donc c’est naturel, de l’autre, c’est le vilain occidental-libéral-démocrate (colonialiste, capitaliste, etc… faites votre choix!) qui ne fait que du mal…..

    La distinction n’est pas anodine puisqu’elle vise à nous accuser de porter atteinte à l‘équilibre naturel, d’empoisonner notre monde…

    Malheureusement, face à ces gens là, les faits face aux fantasmes, ont du mal à percer.
    La vision manichéenne du monde, si elle ne rassure pas quand à son avenir -puisque nous allons à la Catastrophe!- est tellement plus simple à appréhender, plus rassurante dans le sens où elle n’incite plus à réfléchir, raisonner, trouver des solutions, s’adapter.
    Tout cela représente du travail, des efforts, des prises de risques, des changements de vie…….
    Ces gens là sont avant tout des conservateurs rétrogrades qui préfèrent accuser et détruire ceux qui sont source de changement, ceux qui inventent un monde qu’ils ne maîtrisent pas ou ne comprennent pas.

    J’en reviens toujours à Colbert, qui planta des chênes pour qu’à maturité (environ 250 ans plus tard), ils servent de bois à la Marine du lointain descendant royal……
    Les projections, simulations et autres délires sont avant tout la preuve d’une arrogance stupide et ignorante….

    Quelque fois, cela en est désespérant……..

  15. andqui (#9),
    Il était sur France Culture, il y a deux semaines, dans « les Matins de FC » égal à lui même. Par contre , je l’ai senti un peu exaspéré, notamment vis à vis de Julie Clarini, une journaliste, quand il a abordé le sujet des OGM.

  16. Douar #17 :
    Julie Clarini : Une jeune journaliste sympa et tout et tout…

    Agrégée de Lettres classiques (latin grec).

    Elle connaît quelque chose aux OGM ?

  17. Bob (#18),
    C’est ça le problème quand on intervient dans un débat sur un sujet sur lequel on n’a aucune compétence.

  18. Marco33 (#16), d’un autre côté, pour une fois l’Education Nationale fait bien son travail, du moins en théorie : dans les programmes de collège, on aborde un thème de la chimie dans lequel on est sensé expliqué qu’il n’y a aucune différence entre une espèce chimique naturelle et sa copie de synthèse.

    C’est déjà ça !
    😉

  19. Nick de Cusa (#11),

    Ben oui, l’espérance de vie est allée augmentant parallèlement à l’augmentation des glucides raffinés dans notre alimentation. L’espérance de vie et l’augmentation des glucides raffinés dans notre alimentation sont toutes deux corrélées avec notre enrichissement.

    L’augmentation de l’incidence du cancer et due au vieillissement de la population. De ce fait même, elle est corrélée à l’augmentation des glucides raffinés.

    Corrélation n’est pas relation de cause à effet. Deux phénomènes découlant de la même cause sont corrélés entre eux sans pour autant que l’un soit la cause de l’autre.

  20. Murps (#20),

    dans lequel on est sensé expliqué qu’il n’y a aucune différence entre une espèce chimique naturelle et sa copie de synthèse.

    Je dirais même qu’une substance chimique de synthèse est souvent plus pure que la substance naturelle et que, si impuretés il y a, on les connaît.

    C’est visible, par exemple, entre le sel de cuisine (NaCl) et le sel marin de Guérande – ou autre – qui est un mélange de tous sels présents dans l’eau de mer que l’on laisse évaporer dans les marais salants.

    P. S. : J’aurais écrit « censé » (= supposé) et non « sensé » (= qui a du sens) 😉

  21. andqui (#9),

    Toutefois, je reste sceptique sur ses approches environnementales, sur lesquelles il conclut trop rapidement à mon goût. Mais ça se lit bien.

    Prune (#10),

    De fait, ce qui est le plus intéressant dans cet article, où il y a aussi des raccourcis quelque peu rapides, est de mettre en évidence que les prophètes de malheur n’arrêtent jamais et vivent des mêmes bases corrigées des variations saisonnières, dont le modèle de base est le suivant :
    si on continue à être trop nombreux ou à trop manger ou à trop se déplacer ou à trop boire de pétrole ou …
    alors tout va se déglinguer : famines, sécheresses, pollution, grosses catastrophes et fin de l’humanité …
    donc il faut arrêter de (énumération) pour sauver la terre, l’humanité, les deux et le reste … et vivre de manière spartiate (généralement).
    La SF des années 70 était farcie de récits post-apocalyptiques … c’est dire … Mais elle n’a pas fait long feu.
    Dès qu’il y a une prédiction, il y a science-fiction. La nature ou les choses elles continuent … ce qui est autre chose.

    Le problème n’est pas de dire que l’homme a un impact sur son environnement : c’est d’ailleurs pour cela qu’il sait si bien s’adapter et survivre. Le problème est d’utiliser cet impact pour demander de faire la révolution.

    Il y a donc une différence entre faire un constat (il y a x% de telle molécule dans la poussière que vous balayez), et les conséquences de la composition de cette poussière sur votre santé et celle de vos concitoyens. Comme le dit Laurent, il y a la question de la dose , de ses effets, des organismes impactés ou non et des choix à faire en fonction de ces risques ou de ces effets attestés.

    Force est de constater que les choses sur nombre de points se sont améliorées : mais il est plus difficile de mettre en évidence les causes effectives de ces améliorations : pressions du public ? des prophètes ? des règlementations ? des innovations ? Un peu de tout ?
    Exemple : le pot catalytique : sans cette invention rendue obligatoire, quelle innovation aurait pris sa place, quel aurait été le comportement du propriétaire moyen de voiture ou quelle aurait la règlementation mise en place dans les villes ?

    Le DDT n’est plus utilisé que dans certains pays pour des raisons de lutte contre la malaria. Ailleurs, il est interdit et il est vrai qu’à une certaine époque on en trouvait parait-il, un peu partout (d’ailleurs, il serait utile de regarder exactement ce qu’il en était …) . Toutefois, comme tout est dans la dose et l’utilité, à chaque fois, il y a un choix à faire. Il ne s’agit pas tant de réutiliser le DDT aux mêmes tonnages que dans les années 50 mais de l’utiliser à la bonne dose là où il rend des services qu’il est seul à pouvoir rendre. Croire qu’une autre molécule pourra un jour prendre sa place sans risque est du rêve : on déplacera le risque et on mettra 20 ans à l’identifier, surtout s’il est moindre. Il n’y a pas de miracle. Pour le moment, autant l’utiliser, car son bénéfice pour les populations concernées est direct. Ce qui ne veut pas dire en abuser ou mal l’utiliser.

    On retrouve toujours cette opposition noir/blanc, bon/mauvais qui scandent les discours politiques ou journalistiques, tant les voies intermédiaires ou mixtes n’apparaissent pas vendables … Il n’empêche que bien souvent les améliorations suivent ce genre de voies …

    Mais 40 ans après, c’est toujours la même structure de discours archétypale qui est utilisée …
    Autant apprendre de l’histoire …

  22. Araucan (#23),

    Ah le DDT!
    une connaissance me racontait qu’il a des souvenirs de sa petite enfance et du goût si particulier et agréable de cette poudre que sa mère saupoudrait dans son lit( un enfant de la misère, on oublie que c’était très courant),le DDt.Il a 76 ans et bon pied bon oeil.

    Question dose, un vieux pêcheurs me racontait que lors de mise en chantier de la Grande Motte, les hélicos passaient plusieurs fois par jour,et qu’ils devaient d’épouseter ,car ils étaient couverts de … DDT.
    Maintenant tout le monde est bouffé par les moustiques, et il a fallu la mort de quelques chevaux pour qu’ils recommencent à traiter,à un coût qui met le moustique au prix du steak.

  23. Vaut mieux mourir riche et en bonne santé que pauvre et malade, pour paraphraser San Antonio

  24. Araucan (#23),

    Exemple : le pot catalytique : sans cette invention rendue obligatoire, quelle innovation aurait pris sa place, quel aurait été le comportement du propriétaire moyen de voiture ou quelle aurait la règlementation mise en place dans les villes ?

    C’est une des choses qui m’énervait le plus à l’époque (Calvet de Peugeot pestait contre). On aurait pu orienter les recherches (et le budgets) vers la combustion en mélange pauvre, ou charge stratifiée. Au lieu de cela, on a introduit une consommation supplémentaire, car le pot catalytique augmente la consommation spécifique.

  25. Intéressant passage de H Atlan à france culture ou il a très bien démonté le rôle ambigu et néfaste des modélisations dans le développement des théories climatiques. Les journalistes les plus fanatiques semblaient ébranlés. Bien sûr il y encore a des réserves à france culture et france inter etc…

  26. monmon (#27),

    Intéressant passage de H Atlan à france culture ce mardi 25 janvier

    Oui, très éclairant en effet. On peut l’écouter ICI , presque à la fin . Un peu avant le dernier quart de l’enregistrement.
    Ce serait bien s’ils mettaient un compteur de minutes sur France Culture pffff.

  27. Araucan (#23),
    Pour abonder, j’avais lu il y a quelques temps (désolé, je n’ai pas la référence), qu’après la catastrophe de Tchernobyl, les scientifiques s’étaient aperçus que des cellules soumises à de faibles doses de radiations, vivaient plus longtemps que celles qui n’en recevaient pas !!

    Leur conclusion était qu’une sollicitation modérée des mécanismes de défense et de réparation des cellules, permet une longévité plus grande.
    Voilà pour mes souvenirs approximatifs…..

    D’autre part, toujours d’après mes lectures, une « limite » théorique d’environ 120-130 ans existerait chez l’espèce humaine. Au-delà, les erreurs de réplications et de réparations conduisent immanquablement à la mort.
    Donc, fatalement, plus on approche de cette limite, plus les risques de divergences (les cancers) de fonctionnement des cellules augmentent, entraînant la mort.
    La levée de cette limitation (réplication sans erreurs des cellules) entraînent à ….. l’immortalité cellulaire !

    On accuse donc à tort les produits chimiques ou autres, ce qui est du ressort de la limite de notre mécanisme cellulaire.

    Tout ça toujours pour remettre en question notre modèle sociétal.

  28. Marco33 (#29),

    Il s’agissait d’une équipe anglaise.Les résultats étaient tellement surprenant et à contre courant, qu’ils se sont après rendus dans une région du Nord de l’Iran,où la radioactivité naturelle est ,paraît-il, supérieure à ce qui est mesuré dans la région de Tchernobyl(pas aux abords de lla centrale évidemment)
    A leur grand étonnement, ces gens avaient plus d’anticorps,et partant une meilleure résistance aux maladie que la population non exposée.
    La radio activité est partout.Les bordures à Paris sont naturellement radio actives,et les plages des saintes marie feraient « péter » le compteur.

  29. Marco33 (#29),

    Pour abonder, j’avais lu il y a quelques temps (désolé, je n’ai pas la référence), qu’après la catastrophe de Tchernobyl, les scientifiques s’étaient aperçus que des cellules soumises à de faibles doses de radiations, vivaient plus longtemps que celles qui n’en recevaient pas !!

    Sauf erreur, c’est une expérience sur boîtes de Pétri et non sur animaux multicellulaires.
    C’est un classique et c’est en relation avec le conflit traditionnel entre spécialistes de radiobiologie et radioprotection.
    Pour les pratiquants de radioprotection, le risque est proportionnel à la dose, pour les biologistes, les courbes de morbidité/dose reçue sont des courbes « sigmoïdes », c’est à dire à effet de seuil.

    Toutes nos normes de radioprotection sont basées sur un risque proportionnel à la dose, ce qui est absurde pour les doses très faibles, car on extrapole une morbidité statistique due à une dose faible sur des doses encore plus faibles voire extrêmement faibles !

    C’est ainsi qu’on en arrive à ce fameux 5mS par ans et pas personnes pour les populations.
    Du coup cela permet aux agités de la Crie-rade d’évoquer des valeurs teeeerrrrriiiiibles correspondant à 10 ou 20 fois les doses légales ! Alors que 100 mS, c’est peau de balle, et puis ça dépend sur combien de périodes, en combien de temps…

  30. monmon (#27),
    Oui, très intéressant, merci pour le signalement. Atlan met en particulier en évidence la confusion croissante entre ce qu’il appelle les trois sphères : scientifique, médiatique et politique, et les effets pervers qui en découlent.
    Il n’y a d’ailleurs pas que des effets pervers, heureusement ; mais les hommes étant ce qu’ils sont, et le sachant, ils devraient eux-mêmes prévoir des garde-fous et quelques cloisons pas trop perméables.
    J’ai bien aimé aussi ses remarques sur les « modèles ». Pour en avoir fréquenté dans un tout autre domaine que le climat, je sais ce qu’en vaut l’aune : dès que j’entends ce terme, j’entre en méfiance…

  31. Il s’agissait d’une équipe anglaise.Les résultats étaient tellement surprenant et à contre courant, qu’ils se sont après rendus dans une région du Nord de l’Iran,où la radioactivité naturelle est ,paraît-il, supérieure à ce qui est mesuré dans la région de Tchernobyl(pas aux abords de lla centrale évidemment)

    joletaxi (#30),

    L’amélioration du système immunitaire grâce à des doses faibles à modérées de radioactivité n’est en rien « surprenant », c’est un phénomène laaaarrrrrgement étudié, avec des milliers de publications scientifiques et médicales. Ca n’a rien de « contre-courant », c’est tellement courant qu’on lui a donné un nom : l’hormésis. C’est juste « étonnant » pour ceux qui ont eu le cerveau lavé par des années de propagande antinucléaire des khmers verts et autres écochondriaques incultes.

    Pour la petite histoire, un chercheur a relaté la saga des vaches irradiées. C’était un troupeau de vache soumis à des (faibles) radiations d’une bombe nucléaire que l’armée américaine avait fait exploser dans le désert du Nevada dans les années 50, à l’époque où l’on croyait encore que la vérité scientifique se cherche du côté de l’expérimentation et de l’observation et non dans les éculubrations de modèles informatiques. Le troupeau avait été donc soigneusement suivi pendant les années qui suivirent, leur état de santé et leur espérance de vie observé. Comme on peut s’y attendre, l’effet hormosis, connu depuis longtemps déjà, se manifeste superbement et les vaches, au lieu de pousser 3 cornes et 12 pis comme voudraient le faire croire la fraternité catastrophiste vécurent heureuses et eurent beaucoup de veaux, tant et si bien qu’atteignant plus de 35 ans, elles restaient en parfaite santé alors que leurs congénères non irradiées auraient déjà brouté les pissenlits par la racine. Et c’est là que les Khmers verts avaient commis un crime innommable contre la science. S’apercevant que les vaches refusèrent de se plier à leur fantasme et de mourir à temps, ils se sont dépêchés d’interrompre l’expérience et d’euthanasier tout le troupeau vers la fin des années 70, de peur de laisser des témoins gênants contre leur idéologie nucléophobe, détruisant ainsi une occasion quasi-unique d’étudier sur le long terme et à grande échelle l’hormésis. Ca semble caricatural mais c’est parfaitement véridique, c’est ça le plus triste !
    Il faut faire place nette à la propagande nucléophobe dans les années qui suivirent (les « hivers nucléaires » et autres promesses d’armageddon par les mêmes marchands de peur avec la bénédiction des Soviétiques, trop contents d’affaiblir l’Occident) , alors on détruit les preuves, on balaie sous le tapis les vérités qui dérangent et vogue la propagande. Ces multiples petits attentats sournois contre la science sont la fidèle réplique de ce qu’on voit avec le mouvement carbophobe actuel où l’on arrive à une « science », ou du moins celle qui fait l’objet médiatique et soumise au financement par les bureaucrates réduite à de la com, à un instrument de politique chargé de produire le résultat (assisté par ordinateur bien sûr) voulu par ses commanditaires. L’ironie dans l’histoire, c’est que maintenant, c’est le lobby nucléaire, par son bras réchauffiste, qui est à fond dans ces arrangements avec la vérité scientifique, après en avoir bavé dans les années 80. La roue tourne et malheureusement dans son mouvement, elle a réduit en miettes l’intégrité éthique, morale et scientifique. Mais on n’a que ce qu’on mérite n’est ce pas.

  32. miniTAX (#33),
    Les « hivers nucléaires », ça j’avais lu… (début des années 1980 ~)
    Mais en revanche, compte tenu de l’importance « hénaurme » de l’information développée sur l’hormésis, … je n’en avais jamais entendu parler auparavant. J’en suis seulement à découvrir aujourd’hui le mot en vous lisant !

  33. joletaxi (#30),
    Pour la petite histoire, une des publicités d’avant-guerre pour les eaux de Bagnères de Luchon consistait à vanter la radio-activité de ses eaux, considérée évidemment comme bénéfique (on peut encore voir ces affiches au musée de Luchon).
    Il doit en aller de même pour les eaux de Vichy, qui se trouvent en aval du massif très radioactif de la Madeleine (anciennes mines d’uranium de St-Priest-la Prugne), et de pas mal d’autres.
    Mais cet argument n’est plus très vendeur.

  34. miniTAX (#33),

    qui a dit que les faibles doses de radiations faisaient pousser des cornes ?
    Les discussions précédentes montrent que les petites doses ont des effets différents des grosses.
    De plus, vos certitudes sûr cet effet n’ont pas l’air partagé par tout le monde
    http://en.wikipedia.org/wiki/Hormesis
    Bof, tant qu’on peut bouffer un peu de vert, ça facilite le transit… Et c’est déjà bien mérité.

  35. miniTAX (#33),

    C’est marrant, j’ai lu il y a une trentaine d’années un bouquin co-signé par Jacques Bergier « Le matin des magiciens », dans lequel était évoqué la possibilité d’effets bénéfiques par irradiations sur certains sujets. Comme quoi, l’idée n’est pas neuve.

  36. Trop drôle
    le mini iceage est une conséquence des guerres de religion.
    Les puritains chassés d’Europe, en éliminant les populations locales, qui vivaient de la forêt, ont permis à celles-ci de proliférer et de capter plus de CO2, cqfd

    Je me demande comment ces gens peuvent pondre des bouses de ce genre?

  37. En complément de ce que a été dit à propos de la longévité des vaches, voici un tableau avec les records de durée de vie enregistrés pour un tas d’animaux

    The Life Span of Animals

    One of the more frequently asked questions is how long are animals of a given species expected to live.

    This chart provides the expected maximum life span for a variety of animals in years. Many of the values are based on record life spans taken from various sources.

    http://www.petdoc.ws/lifespan.htm

    Que constate-t-on ? Durée de vie maximale d’une vache et d’un chien : 22 ans à égalité, loup 18 ans.
    Parmi les centenaires, la carpe : 100 ans, un perroquet de l’Amazone : 104 ans et la tortue terrestre des Galapagos comme championne toutes catégorie : 193 ans
    Il s’agit bien sûr de durées de vie maximales dans des conditions optimales.

    Le Singe nu n’est pas classé ??? mais il viendrait en seconde position avec ses 120-130 ans. 😉

  38. M (#39), surtout que lorsque ces animaux vivent à l’état sauvage, il faut diviser ces « records » de longévité par 2 au bas mots.
    Super la Nature, mais pas en vrai, seulement dans les fantasmes par les écolos des villes !

  39. Ce sont bien sûr des données pour des conditions idéales, sans prédation.
    Le poulet et le renard ont la même espérance de vie de 14 ans mais mis ensemble, il y a de fortes chances que seul le renard survive, œuf corse.

    Algoris climaticus et Ursus maritimus sur la banquise, même topo…

  40. joletaxi (#24),

    Ah le DDT!
    une connaissance me racontait qu’il a des souvenirs de sa petite enfance et du goût si particulier et agréable de cette poudre que sa mère saupoudrait dans son lit( un enfant de la misère, on oublie que c’était très courant),le DDt.Il a 76 ans et bon pied bon oeil.

    Question dose, un vieux pêcheurs me racontait que lors de mise en chantier de la Grande Motte, les hélicos passaient plusieurs fois par jour,et qu’ils devaient d’épouseter ,car ils étaient couverts de … DDT.
    Maintenant tout le monde est bouffé par les moustiques, et il a fallu la mort de quelques chevaux pour qu’ils recommencent à traiter,à un coût qui met le moustique au prix du steak.

    L’armée Etatsunienne a gardé la mémoire du fait que la moitiè des indisponibilités des soldats de la guerre de Sécession n’était pas causée par des blessures au combat, mais par le paludisme. La découverte du DDT a été une bénédiction …

    Ainsi, durant la guerre du Pacifique, avant, pendant et après les débarquements, ils pulvérisaient par avion, à très fortes dose, du DDT sur les zones de combat. Les soldats en prenaient « plein la gueule » de façon continue … Je ne sais pas s’ils se plaignaient d’en avoir dans leurs gamelles, mais en tout cas, la seule trace sanitaire qui en ait résulté est la quasi-disparition du paludisme partout où on avait traité.

  41. Marco33 (#29),

    Pour abonder, j’avais lu il y a quelques temps (désolé, je n’ai pas la référence), qu’après la catastrophe de Tchernobyl, les scientifiques s’étaient aperçus que des cellules soumises à de faibles doses de radiations, vivaient plus longtemps que celles qui n’en recevaient pas !!

    Leur conclusion était qu’une sollicitation modérée des mécanismes de défense et de réparation des cellules, permet une longévité plus grande.
    Voilà pour mes souvenirs approximatifs…..

    Pour surabonder encore un peu, voir « Radiations Nucléaires !… Danger ?… « , un post que j’ai commis il y a deux ans, et où je donne plusieurs exemples intéressants, notamment celui, incroyable, des « irradiés de Taïwan ».

    Pour résumer, voir le post pour les détails et sources, 10000 personnes ont vécu, pendant 20 ans, dans des immeubles dont les fers à béton avaient été contaminés par une source de Cobalt 60. Ils ont reçu, continûment, jusqu’à CINQ CENT FOIS la dose maximale Française.

    On a fait une étude épidémiologique … devinez les résultats !…

  42. M (#39),

    la carpe : 100 ans ?
    La durée de vie d’une carpe est de l’ordre de 40 à 50 ans .
    La carpe Koï du Japon durée de vie +- 100 ans .
    Les ancêtres des carpes Koï colorées que nous connaissons étaient des carpes sauvages de couleur noire dont les premières mutations chromatiques ont commencé entre 1800 et 1830.
    Les carpes koï aujourd’hui ont des couleurs multiples rouge, blanc, jaune, noir , qui leur donnent une certaine ressemblance avec les poissons rouges à la différence qu’elles ont des barbillons sur la lèvre supérieure.
    Les carpes Koï sont omnivores et dépourvues d’estomac. Aussi, les insectes, les vers de vase, les escargots aquatiques, les larves de moustique ou les daphnies qu’elles trouvent dans les sols naturels leurs apportent les enzymes nécessaires à leur digestion.

  43. joletaxi (#30),
    Il s’agissait d’une équipe anglaise.Les résultats étaient tellement surprenant et à contre courant, qu’ils se sont après rendus dans une région du Nord de l’Iran,où la radioactivité naturelle est ,paraît-il, supérieure à ce qui est mesuré dans la région de Tchernobyl(pas aux abords de lla centrale évidemment)

    C’est la ville de Ramsar, en Iran, où le shah avait un très joli palais d’été :

    Tous les détails sur “Radiations Nucléaires !… Danger ?…

    Ceux qui ne savent pas vont avoir quelques surprises.

    @Araucan : voulez-vous que je mette ce post sur skyfall ?

  44. WASHINGTON( AFP) — Areva Med, filiale médicale du groupe français d’énergie nucléaire, a été autorisée par l’Agence américaine des médicaments (FDA) à démarrer les essais cliniques aux Etats-Unis d’un nouveau traitement contre le cancer, a annoncé lundi l’entreprise.
    Ces essais utiliseront le plomb-212, ce qui sera une première mondiale, affirme Areva dans un communiqué.
    Le plomb-212 est un isotope radioactif rare qui fait l’objet de recherches prometteuses pour la mise au point de nouvelles thérapies de lutte contre le cancer.
    Son pouvoir irradiant est déjà utilisé en radio-immunothérapie pour cibler et détruire les cellules cancéreuses. Cet essai clinique dit de « phase un » débutera en 2011 et devrait durer deux ans environ.
    Areva a mis au point un procédé d’extraction du plomb-212 à partir de thorium provenant d’anciennes activités industrielles.
    En mars 2010, Areva Med avait aussi annoncé la construction d’une unité industrielle de production de plomb-212 dans la région du Limousin.

  45. Myke (#35),

    Il doit en aller de même pour les eaux de Vichy, qui se trouvent en aval du massif très radioactif de la Madeleine (anciennes mines d’uranium de St-Priest-la Prugne), et de pas mal d’autres.
    Mais cet argument n’est plus très vendeur.

    La ville de Ramsar, dont je parle plus haut (Papyjako (#46)) est aussi une ville d’eaux, où les riches Iraniens viennent toujours faire des séjours de santé …

    … de même la cité balnéaire de Guarapari, au Brésil … où la radioactivité atteint 1147 mSv par an, alors que la ville de Pripyat, près de Tchernobyl, a été définitivement évacuée pour une radioactivité de 5mSv/an … détails ici.

  46. Ce que les gens ne comprennet pas est que toute chose presente des avantage et des inconvenients…….
    Alors les gens passent leur temps à jeter le bébé avec l’eau du bain…
    Si un produit est cancerigène….et c’est très frequent….aussitot il se trouve des gens pour crier à l’interdiction…

    Le summum du comique est les pétition pour empêcher l’utilisation de l’eau…c’est fait de façon récurrente et ça marche toujours..il suffit de présenter les choses de façon angoissante et de ne pas dire eau mais H20….

    Pour autant et justement parce que nos sociétés sont riches et que la durée de vie augmente…les causes de cancers possibles doivent etre recherchées..meme si je pense que de toute façon les sources les plus importantes sont connues ….
    alimentation alcool, tabac, sedentarité…..
    au lieu de ça on nous présente comme un énorme scandale le fait qu’on inhale de temps à autre un produit demontré comme cancerigène…..
    Mais ça c’est humain la trouille ça ne se commande pas….on ne raisonne pas avec des chiffres….

  47. lemiere jacques (#49), Voilà qui devait être dit:
    il est clair que l’alimentation représente aujourd’hui l’un des plus graves dangers auquel l’homme est confronté; des scientifiques (oui Monsieur, des scientifiques!) ont démontré que le coefficient de corrélation entre le fait de manger du pain et de mourir était proche de 1 (voire 1, précisément) Ils ont démontré de plus que ceci était vrai quelque soit l’aliment considéré.
    Le fait, souligné par certains esprits sceptiques, que l’absence d’alimentation serait susceptible d’entraîner une mort plus rapide ne remet pas en question leurs conclusions quant à la nocivité des aliments en général.
    Voilà qui doit nous faire réfléchir!