2015, année la plus chaude ?

Par André Legendre, membre du Collectif des climato-réalistes auteur de l’essai « L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ? »

En novembre 2015 l’Organisation météorologique mondiale (OMM) déclarait :

La température moyenne à la surface du globe, en 2015, devrait être la plus élevée jamais constatée et franchira sans doute le seuil, aussi symbolique que significatif, que constitue un réchauffement de 1 degré Celsius par rapport à l’époque préindustrielle. Cette situation résulte des effets conjugués d’un puissant épisode El Niño et du réchauffement climatique causé par les activités humaines. »

Que penser de cette déclaration ?

1. 2015 devrait être la plus chaude jamais constatée …

Cela est contestable et dépend de l’organisme auquel on se réfère.

La température moyenne du globe, peut être obtenue, d’une part, à partir de thermomètres situés au sol, ou sur des bateaux et des bouées flottantes et, d’autre part, à partir de relevés satellitaires.

Les thermomètres ont l’avantage d’exister depuis le milieu du 19ème siècle, les satellites ne fournissent des mesures que depuis 1979.

En revanche, les satellites donnent des informations d’égale qualité pour l’ensemble du globe [1], alors que la valeur moyenne donnée par les thermomètres est statistique et dépend : de la surface plus ou moins importante qu’ils sont censés représenter, de leur nombre qui est variable dans le temps, de l’évolution de leur environnement (îlots de chaleur ou modification de leur emplacement) et de leur nombre insuffisant en regard de la surface des océans.

Par ailleurs, les organismes apportent de nombreuses corrections aux mesures brutes sans toujours les expliciter clairement. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui utilisent les mesures thermométriques comme le relève Ole Humlum [2].

Depuis 1979, il semble donc légitime de se référer aux relevés des satellites. Ceux-ci sont exploités par deux organismes dont la rivalité est patente, mais qui publient des résultats très voisins. Cette rivalité est, en quelque sorte, une garantie de la concordance de leurs résultats.

Or, ces résultats nous montrent que l’année 2015 n’a pas battu les records atteints en 1998 et 2010.  Années qui, comme 2015, étaient caractérisées par un très fort El Niño.

1-haut de page 2-400
Le graphe ci-dessus est publié par Roy Spencer [3], Directeur de recherches à l’université de l’Alabama à Huntsville, qui traite en compagnie de son collègue John Christy les mesures effectuées par les satellites de la NOAA [4]. Le trait rouge est le cumulé treize mois. J’ai ajouté le trait blanc qui souligne le « plateau » des températures que l’on peut constater depuis 1998.

Les mesures des satellites de la NOAA sont également traitées par Remote Sensing Systems, organisme privé subventionné par la NASA. Les températures communiquées par RMSS (graphe ci-dessous) sont très proches de celles de UAH, mais RMSS persiste à y voir la tendance au réchauffement de la période précédant 1998 [5].

2-bas de page 2-400
Pour ne pas être accusé de parti-pris, voici, ci-dessous, le relevé thermométrique « hadcrut 4 » établi par le Met Office de Grande Bretagne, sur lequel se base, sans doute, la déclaration de l’OMM.

3-haut de page 3-400

2. 2015 franchira sans doute le seuil, aussi symbolique que significatif, que constitue un réchauffement de 1 degré Celsius par rapport à l’époque préindustrielle.

Le flou concernant la référence n’autorise pas de commentaire sur la précision de la valeur citée de 1 degré.

4-bas de page 3-400
Le graphe ci-dessus est établi par le Met Office sous l’appellation « Hadcrut 4 ». La zone grisée illustre l’incertitude des mesures. Certaines mesures de NOAA ou du GISS sont en limite de la zone en grisé ce qui augmente encore l’incertitude des températures résultant des relevés thermométriques.

3. Cette situation résulte des effets conjugués d’un puissant épisode El Niño …

Sur ce point, on ne peut qu’être d’accord et se reporter à mon texte précédent [6].

Un événement El Niño peut être résumé par un arrêt des remontées d’eaux froides, donc du mélange eaux froides profondes – eaux chaudes de surface. La conséquence est que les eaux de surface accumulent la chaleur solaire sans pouvoir l’échanger avec les eaux plus profondes. Elles augmentent ainsi leur température et échange cet excès de chaleur avec l’air en contact avec la surface considérable de l’océan Pacifique central. La circulation méridienne répartit cet air chaud dans tout le Pacifique, et même au delà.

4. Cette situation résulte des effets conjugués d’un puissant épisode El Niño et du réchauffement climatique causé par les activités humaines.

Le deuxième terme de la phrase est gratuit, rien ne vient l’étayer sinon la conviction intime de l’OMM [7].

D’abord, le réchauffement constaté au cours des vingt cinq dernières années du 20ème siècle ne se poursuit pas au 21ème. Le GIEC lui même, dans son dernier rapport, reconnaît l’existence d’un « hiatus « . Ensuite la cause du réchauffement de la fin du 20ème siècle n’est attribuable aux activités humaines qu’en raison du postulat sur lequel repose la création du GIEC [8].

Dans la réalité, avec plus d’humilité, il semble plus rationnel d’attribuer réchauffements et refroidissements aux variations de l’insolation ; qu’elles soient dues aux variations propres de notre unique fournisseur d’énergie, le Soleil, ou à des variations de la couverture nuageuse, modifiant l’albédo terrestre.

L’expression « activités humaines » sous-entend, plus précisément : les activités conduisant à rejeter du CO2 dans l’atmosphère.

Quelques rappels à ce sujet ne semblent pas inutiles, car ils ont été totalement oubliés lors de la COP21.

  • Loin d’être un toxique ou un polluant, le CO2 atmosphérique est indispensable à la vie sur Terre. Il est utilisé par la photosynthèse pour produire la base de la matière vivante et de la chaîne alimentaire qui entretient la vie sur notre planète. L’observation et l’expérience montrent qu’il favorise la croissance végétale, notamment celle du phytoplancton, producteur d’oxygène.
  • Certes, disent les réchauffistes, mais c’est aussi un gaz à effet de serre. C’est exact, mais on ne doit pas associer à ce constat un caractère péjoratif. C’est grâce à l’effet de serre que nous bénéficions sur Terre d’une agréable température moyenne de 15° au lieu de grelotter sous des vêtements à l’épreuve du froid, en été comme en hiver.

Il convient d’ailleurs de ne pas oublier que le rôle du CO2 dans l’effet de serre est minime par rapport à celui de l’eau.

Les réchauffistes ont, un moment, prétendu que les évolutions passées de température étaient dues, certes aux évolutions orbitales  du Soleil et de notre planète, mais également à l’évolution de la concentration atmosphérique du CO2. Il produisaient, à l’appui, les graphiques suivants :

5-page 5-400
Extrait de Petit et al. 1999. Climat et composition atmosphérique issus du forage de Vostok. La courbe « a » est celle du CO2 atmosphérique. La courbe « b » est celle des températures (mesures isotopiques).

Il est vrai qu’un coup d’oeil rapide fait apparaître une concordance étonnante. De là à conclure à une relation de cause à effet : « le CO2  gouverne le climat », il n’y avait qu’un pas.

« Pas » trop vite franchi, les études ultérieures ont établi que  les variations de température précédaient les variations du CO2 de 800 ± 200 ans. L’explication est simple : un réchauffement concerne également les océans, lorsque la température de ceux-ci s’élève (au moins celle des couches supérieures) la solubilité du C02 diminue  et l’Océan libère du CO2 dans l’atmosphère. Ceci n’est évidemment pas instantané en raison de l’inertie thermique de l’Océan.

Cet échange entre atmosphère et océans est toujours actuel, les eaux froides des hautes latitudes dissolvent du CO2, les eaux chaudes intertropicales en libère [9]. L’échange annuel entre atmosphère et océan est de l’ordre de 300 gigatonnes auxquelles une quantité du même ordre doit être ajoutée concernant les échanges atmosphère – biosphère. Les émissions anthropiques liées à l’utilisation des combustibles fossiles s’élèvent annuellement à 35 gigatonnes soit environ 5% du total des émissions vers l’atmosphère. Actuellement, le bilan de ces échanges est  une augmentation annuelle du CO2 atmosphérique de l’ordre de 15 gigatonnes. Océan et biosphère absorbent donc plus qu’ils ne relâchent.

  • L’évaluation de l’augmentation de température résultant d’un doublement de la concentration préindustrielle de CO2 est, selon la formulation de Myhre et al. 1998, retenue par le GIEC, de 0,68 ° C.

La sensibilité climatique retenue par les modèles est bien supérieure car elle retient l’hypothèse d’une rétroaction positive due à l’eau. Ceci prouve, en passant, l’importance de l’eau dans l’effet de serre, comme nous l’avons souligné précédemment, mais l’hypothèse d’une rétroaction positive est contestée, la rétroaction pouvant fort bien être négative, en conduisant à la formation de nuages.

C’est d’ailleurs ce que l’on peut conclure en constatant que la modélisation est de plus en plus mise en défaut par la réalité.

6-page
graphique publié dans le rapport AR4 du GIEC J’ai ajouté les trois points noirs séparés et la ligne blanche de tendance.

  • Faut-il s’étonner de ce démenti infligé par la réalité à la modélisation climatique. Ce n’est pas qu’un effort de modélisation soit critiquable et dans bien des domaines il est productif. Mais dans le cas présent trop  de postulats non démontrés sont utilisés comme étant des données et le nombre de facteurs en cause conduit à trop d’hypothèses. Je viens d’évoquer celle concernant la rétroaction positive attribuée à l’eau, mais celle concernant l’incidence même du CO2 n’est pas moins contestable.

Le CO2 apporte sa contribution à l’effet de serre, mais l’absorption décroît de façon exponentielle avec l’augmentation de sa concentration [10]. Au niveau actuel de cette concentration, son augmentation conduit à une absorption supplémentaire pratiquement nulle.

C’est le constat que l’on peut faire :

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La courbe supérieure est la moyenne des températures obtenues par RMSS, d’une part, et l’université de l’Alabama, d’autre part, à partir des relevés des satellites de la NOAA.  La courbe inférieure est obtenue à partir des relevés effectués à Mauna LOA et publiés par la NOAA. Les tendances, suggérées par les traits blancs, ne montrent aucune concordance.

 

Ces mesures ne sont pas mise en cause par les réchauffistes et sont citées et commentées, par exemple, dans un article de J.L. Dufresne et Jacques Treiner [11]. Je cite : « on constate en effet sur la figure 6 (ci-dessous) que pour le dioxyde de carbone, si on divise ou multiplie par deux sa concentration actuelle, l’absorptivité ne change pratiquement pas … au vu de ces courbes, il semble qu’un doublement en dioxyde de carbone n’ait presque aucun effet sur l’absorption. »Ce constat est confirmé par les mesures expérimentales.

Bien sûr, dans l’article  « L’effet de serre : plus subtil qu’on ne le croît », les auteurs se contorsionnent pour tenter de montrer que lorsque le CO2 n’a plus d’effet, il en a encore.

 

8-page 8-400

 

En conclusion, l’année 2015 est bien l’une des années les plus chaudes depuis le début du 20ème siècle, comme les années 1998 et 2010 et pour la même raison : un exceptionnel et puissant El Niño.

Un événement El Niño a son plein effet en décembre (c’est l’origine de son appellation), il est donc possible que l’épisode actuel influence aussi la température de l’année 2016. Mais comme nous l’avons vu [12], ce type d’événement est suivi de son inverse. L’année 2017 devrait donc être plus fraîche et, le cas échéant, confirmer l’arrêt du réchauffement. … A suivre …

Comme je l’ai souligné, la COP21 n’a pris en compte aucun des rappels qui précèdent. On peut toutefois mettre à son actif une manifestation encourageante de la solidarité mondiale. Il est regrettable que ce soit sur un sujet mythique introduit par les réchauffistes et soutenu outrancièrement [13] par la majorité des médias et des hommes politiques.

Cette solidarité n’aurait-elle pas été mieux inspirée en retenant, par exemple,  comme sujets :

  • Celui de notre croissance démographique.
  • Celui de la pollution des mers et des océans.
  • Celui de la conservation des sols et des forêts.
  • Celui de la disponibilité en eau potable.

Tous sujets au moins aussi préoccupants pour l’humanité que celui d’un hypothétique réchauffement climatique.

[1] sauf les pôles. Les mesures retenues se situent entre 85°N et 85°S.

[2] Ole Humlum, professeur aux universités d’Oslo et Svalsbard.  http://www.climate4you.com/GlobalTemperatures.htm

[3] http://www.drroyspencer.com/
[4] National Oceanic and Atmospheric Administration, organisme gouvernemental, USA.
[5] http://www.remss.com/measurements/upper-air-temperature

[6]  « El Niño et la température de l’année 2015″, www.andreleg.fr

[7]  cofondatrice du GIEC

[8] Le rôle fixé au GIEC, lors de sa création, est « d’expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme. »

[9]  Conformément à la loi de Henry.

[10] Loi de Beer-Lambert-Bouguer

[11] L’effet de serre : plus subtil qu’on ne le croît. La Météorologie n° 72 février 2011.

[12] « El Niño et la température de l’année 2015″, www.andreleg.fr

[13] notamment sur le thème de la peur.

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1.  Dicende | 8/02/2016 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

André Legendre écrit : « Un événement El Niño a son plein effet en décembre (c’est l’origine de son appellation), il est donc possible que l’épisode actuel influence aussi la température de l’année 2016. »

Cela semble aller dans le même sens que ce qui était indiqué dans le bulletin n°14 :
« Sur son blog Roy Spencer prévient que l’année 2016 pourrait être encore plus chaude que 2015, en fonction de la rapidité avec laquelle El Nino s’évacuera dans l’année . »

2.  Bob | 8/02/2016 @ 11:34 Répondre à ce commentaire

Dicende (#1),
Oui, c’est bien probable étant donné le retard de 3 à 4 mois entre l’indice ENSO et les températures. D’acc avec Spencer sur ce coup-là. Mais ça va dépendre de la vitesse avec laquelle le Nino va décroître.
IL me semble marquer le pas, pour le moment.

3.  phi | 8/02/2016 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

Billet bien écrit et intéressant mais je vais quand même la ramener avec mon dada.

Bien sûr, dans l’article « L’effet de serre : plus subtil qu’on ne le croît », les auteurs se contorsionnent pour tenter de montrer que lorsque le CO2 n’a plus d’effet, il en a encore.

Il est vrai que les descriptions simplistes du phénomène ont variés mais ce que décrivent J.L. Dufresne et Jacques Treiner correspond à la théorie appliquée dans la modélisation numérique depuis le début. L’absorption des IR par le CO2 n’a jamais été traité dans ces modèles comme la cause de l’effet de serre. Les GES sont des émetteurs nets et cela est correctement modélisé.

Contrairement à ce qu’écrit encore Monckton dans son dernier article chez Watts, le GES ne réchauffent pas l’atmosphère par absorption d’IR, au contraire, ils la refroidissent par émission. C’est ce refroidissement qui, en créant un flux thermique à travers la troposphère, produit le réchauffement de la surface.

Si les modèles sont en échec, ce n’est probablement pas pour une prise en compte déficiente des rétroactions. La principale, positive, sur la vapeur d’eau est solidement rattachée à la théorie du calcul de l’effet initial.

Ce dernier calcul repose sur une hypothèse mal connue et épouvantablement faible que Dufresne et Treiner mentionnent ainsi en page 7 :

Pour simplifier, considérons un gradient moyen constant. Le point essentiel est qu’il est indépendant des échanges radiatifs.

Hypothèse idiote évidemment jamais démontrée.

Toute modification des conditions thermodynamiques de la troposphère, et, en particulier, toute modification de la structure radiative, a forcément un impact direct sur le gradient.

4.  Nicias | 8/02/2016 @ 12:53 Répondre à ce commentaire

phi (#3),

La description de l’EdS par élévation de l’altitude de la couche effective d’émission du CO2 comme décrite par Dufresne et Treiner est en fait quasiment contemporaine de celle (erronée dans la pratique) faite par Arrhénius. Elle a eut malheureusement un peu de mal a percoler chez les climatologues…

5.  Ecophob | 8/02/2016 @ 13:52 Répondre à ce commentaire

Sue le site de l’observatoire de Paris, on apprend qu’El Niño modifie la vitesse de rotation de la Terre.

6.  Hug | 8/02/2016 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

Dicende (#1), Bob (#2),
Oui, la courbe UAH de Janvier2016 (cf. message n°603 du fil info des sceptiques) montre un dépassement du pic de température de 2010 (à l’erreur de mesure près). Reste à voir si le pic de 1998 sera dépassé dans les mois qui viennent. Les paris sont ouverts !
Pour ma part, je parie que non.

7.  Bob | 8/02/2016 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

Hug (#6),
Le max du pic de 1998 était (version V6-beta 4) à 0.74 (Avril 1998). Janvier 2016 est à 0.54 c’est à dire qu’il faudrait encore 0,2°C.
Ce n’est pas impossible mais ce n’est pas gagné…

8.  phi | 8/02/2016 @ 15:25 Répondre à ce commentaire

Nicias (#4),
Dufresne et Treiner ne décrivent pas complètement le contenu de l’hypothèse. Elle est en fait un peu plus générale, on la trouve par exemple chez Manabe ou Ramanathan et elle dit : seule la convection fixe le gradient. La conséquence de cette généralisation est que toute modification de l’équilibre est compensée en premier ordre par une translation du gradient. Il n’y a donc pas de différence de premier ordre entre une augmentation de la puissance chauffante et l’ajout de GES. Cela autorise les fameuses représentations par b-radiations dont raffolent les climatologues.

9.  Bernnard | 8/02/2016 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

Bob (#2),

IL me semble marquer le pas, pour le moment.

Je me trompe peut-être mais il s’affaiblit, un peu comme une flamme qui vacille avant de s’éteindre.
Restons prudents tout de même.

10.  Hug | 8/02/2016 @ 16:19 Répondre à ce commentaire

Dicende (#1), Bob (#2),
Oui, à l’erreur de mesure près, la température UAH de janvier2016 a dépassé le pic de 2010 (cf. message 603 du fil info des sceptiques). La question est: le pic de 1998 sera-t-il dépassé dans les prochains mois. Les paris sont ouverts !
Je parie que non.

11.  Bob | 8/02/2016 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#9),
Oui, il faiblit mais avec un ressaut dû à une inversion des vents malencontreuse qui a déplacé la zone la plus chaude vers l’est.

12.  AC-DCA | 10/02/2016 @ 1:17 Répondre à ce commentaire

Juste merci pour ce très bon article.
Un vrai résumé factuel de la situation actuelle à partager sans modération.
Merci d’avance aux politiques de cesser de légiférer sur un phénomène dont le fonctionnement reste encore à élucider et dont la cause n’est ni trouvée, ni prouvée.
Les faits sont têtus et quand ils mettent les hypothèses en défaut on baisse la tête et on retourne sur sa table de travail au lieu de s’entêter à défendre l’indéfendable. C’est tout à l’honneur de ceux qui font cette démarche car ils en sortent toujours grandis.

13.  de Rouvex | 10/02/2016 @ 9:30 Répondre à ce commentaire

http://tinyurl.com/zxzf62q Les bouées Argo pour observer le « changement climatique » selon l’un de ses acteurs.

14.  Bernnard | 10/02/2016 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#13),
Un article en cours, publié prochainement, nous dira comment ces sondes pourraient aussi nous indiquer l’activité volcanique sous-marine qu’on « oublie » systématiquement focalisés que nous sommes sur les GES !

15.  MichelLN35 | 10/02/2016 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

AC-DCA (#12),
phi (#8),

C’est en effet un très bon article, à mon avis, surtout parce qu’il traduit bien l’opinion générale de nombreux intervenants sur ce site, en mots simples et avec une argumentation bien illustrée. Cependant, je voudrais signaler quelques contradictions qui me semblent évidentes dans le raisonnement.
A propos du CO2 et de la COP21 vous dites :

« Certes, disent les réchauffistes, mais c’est aussi un gaz à effet de serre. C’est exact, mais on ne doit pas associer à ce constat un caractère péjoratif. C’est grâce à l’effet de serre que nous bénéficions sur Terre d’une agréable température moyenne de 15° au lieu de grelotter sous des vêtements à l’épreuve du froid, en été comme en hiver. »
Il convient d’ailleurs de ne pas oublier que le rôle du CO2 dans l’effet de serre est minime par rapport à celui de l’eau.

Vous acceptez ainsi sans précaution oratoire la notion d’effet de serre telle que la définissent ceux que vous appelez et moi aussi les réchauffistes. Mais vous n’évoquez aucune expérience ou même théorie qui puisse appuyer ce qui, de mon point de vue, ne reste qu’une hypothèse aventureuse et en tout cas non démontrée à ce jour. Il est vrai qu’il ne semble pas en exister du tout et Gerlich et Tscheuchner l’ont établis depuis longtemps.

Mais ensuite, là où la contradiction apparaît dans le raisonnement, c’est quand vous montrez les paléo-températures comparées aux teneurs en CO2 dans les glaces en antarctique avec ce commentaire très juste.

Il est vrai qu’un coup d’œil rapide fait apparaître une concordance étonnante. De là à conclure à une relation de cause à effet : « le CO2 gouverne le climat », il n’y avait qu’un pas.
« Pas » trop vite franchi, les études ultérieures ont établi que les variations de température précédaient les variations du CO2 de 800 ± 200 ans.

D’autres graphiques ou références auraient pu montrer que ce décalage est vrai à toutes les échelles de temps, depuis la saison (3 mois), la variation El niño, 7-9 mois, les cycles solaires, etc. et qu’il s’accumule avec le temps pour atteindre de l’ordre de 800 ans au maximum des interglaciaires, probablement beaucoup plus dans les glaciations. On le voit en particulier au début des glaciations où la teneur atmosphérique se maintient, en régions polaires, plusieurs milliers d’années après la chute des températures.

En science, si deux propositions sont contradictoires, une seule est vraie, l’autre est nécessairement erronée. Pour moi, il n’y a pas de Gaz à Effet de Serre et pas d’effet de serre. La physique de l’atmosphère est mal comprise par les climatologues.

Les raisons profondes sont à chercher du côté de la physique fondamentale, 1er et 2e principe, et des notions de chaleur et de température, d’énergie radiative (vibrations électroniques, photons) et d’énergie cinétique, (vibrations atomiques et moléculaires).

J’ai un peu travaillé ces questions ces derniers temps, derniers textes, dans ces dropcanvas : https://dropcanvas.com/00rhf ; et https://dropcanvas.com/r3g13 en particulier sur la température.

J’ai eu une frayeur lundi, je pense que le site dropcanvas a subi une attaque de piratage, je ne pouvais plus les ouvrir à partir de skyfall et était dirigé sur un nouveau site. Mardi tout est revenu dans l’ordre.

16.  AC-DCA | 10/02/2016 @ 23:22 Répondre à ce commentaire

Juste merci pour ce très bon article.
Un vrai résumé factuel de la situation actuelle à partager sans modération.
Merci d’avance aux politiques de cesser de légiférer sur un phénomène dont le fonctionnement reste encore à élucider,
et dont la cause n’est ni trouvée, ni prouvée.
Les faits sont têtus et quand ils mettent les hypothèses en défaut,
on baisse la tête et on retourne sur sa table de travail au lieu de s’entêter à défendre l’indéfendable.
C’est tout à l’honneur de ceux qui font cette démarche car ils en sortent toujours grandis.

17.  volauvent | 11/02/2016 @ 8:08 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#15),

Vous « signalez » des « contradictions » qui n’engagent que vous… alors que la qualité de cet article est justement d’être très factuel, et de ne pas s’engager dans les discussions stériles sur les soit-disante violations des lois fondamentales de la physique.

18.  amike | 11/02/2016 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

J’ai une remarque sur l’article : Pour être absolument complet, il devrait indiquer la nature des relevés satellitaires (qu’observent-ils ?) et sa différence avec les relevés en surface…

19.  de Rouvex | 11/02/2016 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#14), je sais, merci à Scaletrans pour sa traduction !

20.  Williams | 11/02/2016 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

amike (#18),

Il est de plus en plus étonnant de voir la différence de l’évolution… entre les données des satellites des anomalies annuelles de la température globale qui ne sont jamais modifiées et celles de la NOAA… qui sont par contre régulièrement modifiées pour toutes les données même X années après leur validation.

Williams

21.  amike | 13/02/2016 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

Williams (#20), On peut comparer les différences d’évolution, mais ma remarque portait sur la nature des données satellitaires. En regardant les diagrammes RSS ou UAH, il s’agit des températures de la troposphère, pas de la surface.

Donc, sont-elles directement comparables en valeurs absolues (degrés) ? La diffusion ou la conservation de la chaleur ne peut-elle justifier une différence ?

Je reprends l’exemple d’une pièce chauffé par un poêle à rayonnement, le mur sera plus chaud que s’il l’était pas l’air de la pièce seule.

Mais cela ne remet pas en cause la différence d’évolution sur long terme, et même permet de poser la question d’une autre source de chaleur pour la surface : Si ce n’est ni l’atmosphère, ni le rayonnement, ni l’océan (hors El Nino), ne serait-ce les îlots de chaleur que les sondes terrestres mesurent si complaisamment ?

22.  phi | 13/02/2016 @ 13:29 Répondre à ce commentaire

amike (#21),

Si ce n’est ni l’atmosphère, ni le rayonnement, ni l’océan (hors El Nino), ne serait-ce les îlots de chaleur que les sondes terrestres mesurent si complaisamment ?

On peut clairement répondre par l’affirmative. Si la climatologie n’était pas une pseudo-science, cela ne serait même plus discuté tant les preuves sont nombreuses et cohérentes (profil thermique vertical, asymétrie des discontinuités des séries brutes des stations, proxies de diverses natures vérifiés à hautes fréquences).

23.  papijo | 14/02/2016 @ 14:12 Répondre à ce commentaire

La preuve (d’après la NOAA) que le climat se réchauffe (source: WUWT):

Par exemple, pour l’année 2005, l’anomalie de la température globale était de 1,08°F dans le rapport annuel 2007 de la NOAA. Par contre dans celui de l’année 2009, il était de 1,11°F, et dans le dernier paru de 1,17°F. La température globale de l’année 2005 s’est donc réchauffée de 0,09°F (= 1.17 – 1.08) au cours des 8 dernières années ! Pour en arriver là, la NOAA doit avoir de sérieuses difficultés avec ses relevés !

Ils devraient réfléchir à déclarer tous ces relevés « Confidentiel Climat » et cesser de les publier … ça ferait moins désordre !

Remarque: J’ai eu du mal à accepter cette info. Je suis allé ici sur le site de la NOAA: en modifiant l’année on a effectivement accès aux données qui confirment le tableau ci-dessus de WUWT.

24.  Bernnard | 14/02/2016 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

papijo (#23),
Pas mal ces températures relatives à une année particulière qui montent au fur et à mesure des rapports successifs.

25.  yvesdemars | 14/02/2016 @ 15:56 Répondre à ce commentaire

papijo (#23),

en finance on appelle ca de la comptabilité créatrice , par exemple revoir à la baisse les années précédentes pour montrer une progression des résultats ou cacher des pertes, normalement on va en prison pour ça

26.  Nicias | 14/02/2016 @ 16:38 Répondre à ce commentaire

papijo (#23),

J’ai eu du mal à accepter cette info

Vous ne devriez pas. Ou si…

Je me souviens d’Alan Greenspan ex président de la FED. Il avait critiqué publiquement le DEA (department of economic analysis, dépendant du « ministère du commerce » au USA) parce-que grossièrement sur les 55 dernières semaines les statistiques hebdomadaires du chômage avaient été révisées 54 fois dans le mème sens. Chaque semaine le DEA racontait que à la louche 400000 personnes s’était inscrites comme chômeur. La semaine suivante, le DEA disait qu’en fait ils étaient 410000. Il faut comprendre qu’en économie on publie des statistiques provisoires et après, la semaine, le mois etc on révise car on a plus de données … ou les méthodes changent …

Moi ce qui m’a marqué est que Alan Greenspan a mis un an pour se rendre compte de ça !

Tous les ans en aout, le DEA révise les chiffres du PIB US. 90 % de ces révisions vont à la baisse (en gros Ils révisent la croissance de 0,3% à la baisse sur les trois années précédentes, en cumulé près de 1%).

Le successeur d’Alan Greespan ne s’en est pas rendu compte. Je suppute que les statisticiens du DEA ne savent pas pourquoi ils se trompent toujours dans le même sens.

Bon je ne veux pas être trop long. Ne pas être complotiste, ok, ne pas être naïf non plus.

27.  papijo | 14/02/2016 @ 17:52 Répondre à ce commentaire

Nicias (#26),
C’est peut-être une tradition du « Department of Commerce » dont fait également partie la NOAA d’ajuster les mesures avec les objectifs du gouvernement.

Personnellement, ce qui me surprenait le plus, ce n’est pas que la NOAA trafique les chiffres, tout le monde s’en doute, c’est plutôt qu’ils le fassent de manière aussi peu professionnelle en laissant traîner les anciennes données sur leur site internet, à portée de clic de n’importe quel « denier » !

Cela me fait un peu penser aux « agents secrets » français qui perdent leurs papiers sur le site de l’attentat du Rainbow Warrior, ou au gendarme qui perd lui aussi ses papiers devant une paillote corse à laquelle il vient de mettre le feu. Comme si en interne, il y avait des gens qui s’ingénient à démolir l’action « inavouable » de leur organisation !

28.  Christial | 14/02/2016 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

Article à mettre en parallèle avec l’excellente news de Pensée unique (pléonasme)
http://www.pensee-unique.fr/news.html
2015, l’année « la plus chaude » ?

Plutôt que de revenir sur l’impact du CO2 et plus encore que de savoir si l’année 2015 est la plus chaude, pensée-unique insiste sur les valeurs divergentes retenues pour la température globale par les différents organismes. Un hiatus en chasse un autre.

D’un côté, une unique source des relevés par thermomètre recalculée, pour les données océaniques, avec des mêmes algorithmes fortement contestée d’homogénéisation et de correction de la NOAA. « Correctifs », la « Karlisation » des données brutes océaniques, repris à l’unisson par différents instituts.
Données terrestres de la NOAA également invalidées par une étude difficilement contestable de Anthony Watts, John Nielsen-Gammon et John Christy.
Globalement les chiffres corrigés de la NOAA effacent le plateau de température mais sont contestés par une pétition de 300 scientifiques et font objet d’une double procédure aux États-Unis, l’une administrativo-politique lancée par Lamar Smith, l’autre judiciaire engagée par par Judicial Watch.

D’autre part les 3 autres sources totalement indépendantes, 2 satellitaires, UAH et RSS, et la dernière par ballon-sonde qui donnent des résultats parfaitement concordants et montrent que la température globale est étale depuis 1998.

Devant ce grand écart, que rapporteront les politiques du GIEC dans leur prochain résumé pour les décideurs ? Espérons que cette fois-ci les scientifiques ne se fassent pas manipuler.
Pour les médias la cause est entendue, silence radio, presse et TV sur les chiffres les plus fiables !

Concernant El Nino si j’ai bien compris, celui de 2015 est au moins aussi intense que celui de 1998 mais plus étendue encore sur la durée.

29.  Nicias | 15/02/2016 @ 7:04 Répondre à ce commentaire

papijo (#27),


C’est peut-être une tradition du « Department of Commerce » dont fait également partie la NOAA d’ajuster les mesures avec les objectifs du gouvernement.

Je ne savais pas. C’est un détail savoureux pour moi.

Je ne vais pas parler des températures mais à nouveaux du PIB (ou du chômage). Je peux imaginer pourquoi des fonctionnaires salariés du gouvernement présenteraient des statistiques favorables une semaine ou un trimestre pour les réviser discrètement plus tard. C’est pourtant pas du tout si simple.

C’est vrai que ce qui est merveilleux avec les USA est que tout est transparent et sur la place publique.
Alors je vais vous étonner. Vous pouvez prendre toutes les prévisions de croissance du gouvernement français établies chaque année pour prévoir le déficit budgétaire. Toutes ces prévisions de croissance (sauf rares exceptions avant une récession non prévue) sont systématiquement trop basses.

Ce qui est franchement étonnant est qu’on puisse analyser tout ça comme une science dure après que McIntyre et McKitrick, deux « économistes » aient mis les pieds dans le plat il y a près de 15 ans. Je veux dire encore une fois que si vous croyez qu’un ministre a dit a un fonctionnaire comment les chiffres devaient se comporter, c’est a priori pas vraiment le cas. Mais soyez le bienvenu dans une construction sociale.

30.  Nicias | 15/02/2016 @ 7:11 Répondre à ce commentaire

Pour la postérité. Ce qui est pour moi à la base de la surévaluation systématique du PIB US c’est en fait l’indice des prix avec lequel est déflaté le PIB.

C’est pareil pour les températures, on a affaire à un indice qui a des biais systématiques et des révisions systématiques, par exemple le problème de la couverture de l’arctique. C’est une partie du problème.

31.  papijo | 15/02/2016 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

Nicias (#29),

Je ne savais pas. C’est un détail savoureux pour moi.

Moi non plus. C’est hier après-midi en allant sur leur site que j’ai vu « Department of Commerce » dans l’en-tête (le logo en haut à droite) … et un peu plus tard, je revoyais encore « Department of Commerce » dans votre commentaire !

32.  papijo | 15/02/2016 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

Sur WUWT, un article en 2 parties de Bob Tisdale intitulé: « Climate Models Are NOT Simulating Earth’s Climate » Part 1 et Part 2.

A gauche, les « modèles », et à droite les « mesures » (cliquer pour agrandir).

Les deux figures n’ont rien à voir. Les modèles prédisent un réchauffement « uniforme » causé par le CO2 (anthropique bien sûr). La réalité, c’est l’est Pacifique chaud (phénomène naturel El Niño) et l’Atlantique Nord chaud (autre phénomène nature:l « Oscillation Atlantique Multidécennale »). Pour Bob Tisdale (et moi aussi), c’est bien la preuve que les modèles sont à côté de la plaque !

33.  scaletrans | 15/02/2016 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

papijo (#32),

Gros travail dont on pourrait faire une synthèse. Ce serait plutôt un truc pour Pensée Unique smile

34.  lemiere jacques | 15/02/2016 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

papijo (#32), et le plus marrant est la prétention de faire du local de comprendre les effets locaux d’un réchauffement …

35.  micfa | 17/02/2016 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

Sur le site belgotopia (accessible dans la colonne de gauche) il est mis en avant que le CO2 a une influence insignifiante sur l’effet de serre et par conséquent sur la température de l’atmosphère. Je suis assez convaincu par cette théorie qui est corroborée par l’article d’André Legendre et accréditée par les carottes de glace de Vostok qui montrent que la hausse de la température a toujours précédé celle du taux de CO2 et non l’inverse. On peut aussi lire dans « la pensée unique » que dans le passé le taux de CO2 a été supérieur de plusieurs fois à celui d’aujourd’hui. Dès lors des questions basiques se posent : comment a-t-il fait pour baisser ensuite et comment la température a-t-elle pu baisser à son tour ? Pourquoi le fameux point de non-retour n’a jamais été atteint ?
Je suis d’accord avec Legendre: on sait que le CO2 est soluble dans l’eau d’autant plus facilement qu’elle est froide et que l’eau qui contient du CO2 en dégaze d’autant plus qu’elle est chaude (c’est pourquoi il vaut mieux mettre le campagne et la bière au frais avant de les déboucher sinon ça mousse). Les échanges de CO2 entre l’atmosphère et la surface de toutes les eaux (mers, océans,etc…) sont permanents. Les zones froides absorbent le CO2 et les zones chaudes en dégazent ce qui amène un certain équilibre global du taux. Lorsqu’il y a un réchauffement global de l’atmosphère sur plusieurs décennies ou des siècles, les eaux finissent par se réchauffer aussi petit à petit avec un décalage dans le temps ce qui entraîne une absorption moindre de CO2 dans les zones froides et un dégazage plus important dans les zones chaudes, ce qui fait monter le taux. Lorsque l’atmosphère se refroidit c’est l’effet inverse qui se produit : avec le refroidissement des eaux l’absorption augmente et le dégazage baisse, ce qui fait baisser le taux de CO2. Ce scénario n’a cessé de se répéter au fil des millénaires. La végétation joue aussi un rôle dans l’absorption du CO2 mais l’étendue des zones vertes ne peut pas varier énormément car la surface des continents a une limite intangible si bien que ce rôle ne peut pas avoir eu d’évolution significative au cours des 600 derniers millénaires. Le taux de CO2 ne peut donc baisser que par le refroidissement des océans. C’est donc la température des basses couches de l’atmosphère qui régule le taux de CO2 de l’air par l’intermédiaire des mers et des océans grâce à l’immense étendue de leur surface (70% de la planète).
La théorie réchauffiste avance le contraire et nous dit que lorsque le taux de CO2 augmente, l’effet de serre augmente et la température de l’air aussi. Mais alors par voie de conséquence celle des océans augmente aussi et comme on l’a vu plus plus haut cela ferait encore augmenter le taux de CO2 qui ferait encore augmenter la température et ainsi de suite si bien qu’elle n’aurait jamais pu rebaisser, ce qui aurait donné lieu à un processus irréversible, le fameux point de non-retour. La terre serait devenue depuis longtemps une bouilloire et il n’y aurait jamais eu de glaciations. Je reviens à ma question initiale et j’aimerais bien que les tenants de cette théorie m’expliquent quel processus scientifique autre que le refroidissement des océans aurait pu faire baisser le taux de CO2 dans le passé.

36.  Williams | 18/02/2016 @ 21:07 Répondre à ce commentaire

papijo (#23),

La preuve (d’après la NOAA) que le climat se réchauffe (source: WUWT):

Par exemple, pour l’année 2005, l’anomalie de la température globale était de 1,08°F dans le rapport annuel 2007 de la NOAA. Par contre dans celui de l’année 2009, il était de 1,11°F, et dans le dernier paru de 1,17°F. La température globale de l’année 2005 s’est donc réchauffée de 0,09°F (= 1.17 – 1.08) au cours des 8 dernières années ! Pour en arriver là, la NOAA doit avoir de sérieuses difficultés avec ses relevés !
Ils devraient réfléchir à déclarer tous ces relevés « Confidentiel Climat » et cesser de les publier … ça ferait moins désordre !
Remarque: J’ai eu du mal à accepter cette info. Je suis allé ici sur le site de la NOAA: en modifiant l’année on a effectivement accès aux données qui confirment le tableau ci-dessus de WUWT.

Justement c’est ceci est ce dont je parlais plus haut et qui n’a pas de sens car quand une année est dites plusieurs mois après avoir une anomalie de tant de degrés alors ceci devrait être validée pour toujours. Donc changer cette anomalie d’année en année comme on le voit ici même sur 8 ans cela n’a aucun sens. Surtout que parfois d’une année à l’autre certaine ne varie pas (même au centième) et d’autre oui.

Et encore il faut voir que la majorité des anomalies de la température globale des années varient chaque année pour la NOAA alors que dans des pages de la NOAA des données de température de telle zone (Atlantique Nord) ou bien des indices ayant un lien avec ceci (El Nino, PDO, AMO…) n’ont jamais varier.

Tout ce qui n’a pas de sens, c’est à croire qu’ils jouent avec les chiffres.

Williams

37.  Nicias | 18/02/2016 @ 21:57 Répondre à ce commentaire

Williams (#36),

C’est de la merde. Je ne veux pas dire que Williams ou Papijo disent des âneries (et encore moins le contraire) mais ce que publient les sources est discutable. Regardez ce qu’est le chiffre de l’anomalie de 2015 par rapport à 2014 et regardez ce qu’il s’est passé avant. C’est sans précédant. Ok la période examinées n’est pas longue. Mais moi tout ce qui est « sans précédant » je le met à la poubelle ou alors je l’examine avec mes 16 yeux, peut être même mes 32 yeux.

38.  Christial | 19/02/2016 @ 0:25 Répondre à ce commentaire

papijo (#23),

Du RCA rétroactif ?

39.  volauvent | 19/02/2016 @ 8:15 Répondre à ce commentaire

Nicias (#37),

Que vouez vous dire? Ce tableau est tiré des chiffres de NOAA elle même….

40.  Nicias | 19/02/2016 @ 8:41 Répondre à ce commentaire

On peut classer les trois indices de température principaux, NOAA, GISS, et HADCRUT par les marges d’erreur avec lesquelles ils prétendent mesurer les températures dans les années 2000 :

1 la NOAA 0,03°C
2 le GISS 0,04°C
3 HADCRUT 0,1°C

Plus la précision est grande, plus l’indice monte.
Plus la précision est grande, plus les révisions de l’indice dans les années 2000 sont importantes et bien sur bien supérieures pour la NOAA ou le GISS à leur prétendue précision.

41.  volauvent | 19/02/2016 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

Nicias (#40),

Mais cela n’infirme en rien ce que dit Williams…

42.  papijo | 19/02/2016 @ 10:24 Répondre à ce commentaire

Williams (#36),
En effet. Il est d’ailleurs amusant et curieux de constater sur ce tableau, si on compare par exemple les colonnes 2007 et 2016 que plus les mesures sont récentes, plus elles sont « corrigées », autrement dit plus le temps passe, plus les climatologues sont mauvais … mais on s’en doutait !

Démonstration:
Correction 2016 – 2007 (sur des températures mesurées à la précision de 0,03°C):
– 1998: 0,09°C
– 2001: 0,08°C
– 2002: 0,07°C

– 2005: 0,11°C
– 2006: 0,13°C
– 2007: 0,11°C

43.  Christial | 19/02/2016 @ 13:05 Répondre à ce commentaire

papijo (#42),

Le plus inquiétant c’est que le RCC (réchauffement climatique correctif) obtenu par extrapolation des correctifs de la NOAA jusqu’en 2100 démontre que la température augmentera non de 3°C, comme le laisse croire les modèles informatiques du GIEC, mais de … 7°C.
Je tiens mon modèle informatique de dernière génération à disposition des membres du GIEC et me tiens également à disposition du jury du Nobel.

44.  Araucan | 19/02/2016 @ 23:14 Répondre à ce commentaire

Christial (#43),
laugh

45.  lemiere jacques | 20/02/2016 @ 17:17 Répondre à ce commentaire

Nicias (#40),Une personne normale se poserait la question de la valeur à accorder aux incertitudes données …alors certes une incertitude repose toujours sur des hypothèses, mais il me semble que dans le cas d’espèce il y en a trop surtout pour une mesure qui n’a pas de sens physique et qui donc ne peut être comparée à rien….

46.  lemiere jacques | 20/02/2016 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#45),ceci dit , il y a pire : les sondages d’opinion déclaratifs.. plus exactement ce qu’on essaye de leur faire dire…

47.  papijo | 21/02/2016 @ 11:52 Répondre à ce commentaire

Notrickzone publie une liste de 250 articles « peer-reviewed » parus en 2015 et non conformes aux théories du « consensus »: Article et résumé.

48.  Scaletrans | 21/02/2016 @ 15:26 Répondre à ce commentaire

papijo (#47),

Fort utile !