À LA UNE : – Après El Nino, La Nina – La deuxième partie du XXème siècle a connu moins d’événements extrêmes que la première |
CATASTROPHE IMMINENTE
« Imminent catastrophe », c’est le titre d’un Poème de l’écrivain Clive James publié dans le Newstatesman du 17 mars. Sous titre du poème : « And though sometimes the weather is extreme, it seems no more so than when we were young…”
CLIMAT
Après El Niño, la Niña ?
Selon le dernier rapport mensuel de NOAA sur L’ENSO, El Niño est en cours d’affaiblissement. La NOAA estime à 50% la probabilité que des conditions La Niña s’établissent cet automne : la Niña phénomène inverse d’ El Niño, avec une baisse « symétrique » de la température mondiale ?
Un projet de recherche non polarisé sur l’effet de serre
Selon Hydro International, le Centre national d’océanographie (CNP, Royaume-Uni) travaillera avec 9 autres organismes sur un projet de recherche multidisciplinaire : la recherche prendra en compte tous les facteurs (connus) susceptibles d’agir sur le climat : l’activité volcanique, le rayonnement solaire, l’effet de serre et les aérosols atmosphériques et la circulation atmosphérique et océanique.
Evénements extrêmes depuis 1900 : divorce entre la théorie et observations
Le GWPF cite un article du Journal of Geography and Natural Disasters selon lequel il existe des preuves solides que la seconde moitié du 20ème siècle a connu moins d’événements extrêmes que la première moitié.
Responsable de l’augmentation de la concentration en méthane : l’agriculture en Asie ou le fractionnement aux Etats-Unis ?
Inside Climate News rapporte une étude publiée dans Science le 10 mars selon laquelle la reprise de la hausse de la concentration de CH4 (après le plateau de la a période 1999-2006) serait due à la croissance de l’agriculture en Chine et en Inde. Si cela est vrai, l’atténuation des émissions de CH4 devra être mis en balance avec les besoins alimentaires.
Les arbres s’adaptent au réchauffement climatique
Le New york times rapporte une étude publiée dans Nature le 16 mars, montrant que les plantes (dont la respiration [Ndlr : hors photorespiration, le flux net de toute la respiration allant dans l’autre sens] rejette six fois plus de CO2 dans l’atmosphère que la combustion des énergies fossiles) s’adaptent à l’augmentation des températures, ne relâchant que 5% de CO2 supplémentaire et non pas 5 fois plus que cela était généralement admis.
Les émissions de gaz à effet de serre 10 fois plus élevées que durant les 66 millions dernières années
C’est le résultat d’une étude parue dans Nature Climate Change. Andy Ridgwell, paléo-climatologue à l’Université de Bristol, co-auteur de l’étude explique que « le rythme des émissions est absolument critique…nous assistons au changement climatique le plus rapide de ces 66 millions d’années« .
TRANSITION ENERGETIQUE
Le MEDEF planche sur le marché Carbone
Dans le cadre du Cycle des Réalités Européennes, le MEDEF organise une Conférence « Marché Carbone où en sommes-nous, où allons-nous ? ». Les animateurs tous adeptes de la théorie dominante : Stéphanie Croguennec, chef du Département de la lutte contre l’effet de serre au Ministère de l’Environnement, Olivier Imbault, membre du bureau « Energie, compétitivité, climat » du MEDEF, Christian de Perthuis titulaire de la Chaire Economie du Climat de l’Université Paris-Dauphine et Claude Turmes Député européen (Belgique-Verts/ALE).
Le réseau de chaleur CPCU de Paris et de sa banlieue passe au bois
Selon environnement magazine, la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) introduit des granulés de bois dans son mix espérant réduire ses émissions de CO2 de 25 %. Oui mais, pour les cinq premières années les granulés viendront des États-Unis en bateau jusqu’à Rouen, puis en train jusqu’à la plateforme !
Un système électrique européen entièrement renouvelable en 2050, une utopie ?
Lors d’une conférence à l’Académie royale de Belgique jeudi 10 mars 2016, Jean-Pierre Schaeken Willemaers, président du Pôle énergie, climat, environnement de l’Institut Thomas More, a proposé une voie plus réaliste pour faire face au défi énergétique de demain.
BÊTISIER
Non, le réchauffement climatique n’est pas une invention de la CIA
Selon World news daily report, Edward Snowden aurait fait de nouvelles révélations il y a quelques jours, prouvant que le réchauffement climatique était une invention de… la CIA. C’est évidemment faux comme le confirme France Info.
The sound of Skeptics gagnant de la compétition « Comedy & Climate Change »
Inside the green house (un collectif d’étudiants et de professeurs de l’Université du Colorado) spécialisé dans la « communication climatique multimodale », vient de diffuser la liste des meilleures vidéos. The sound of skeptics (pastiche de la chanson de Simon et Garfunkel’s « The Sound of Silence ») arrive en 2ème position.
Earth Hour : Justin Trudeau a publié sur Tweeter une photo de lui et son épouse
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a publié sur Tweeter une photo de lui et son épouse s’éclairant à la chandelle, avec un feu de cheminée en arrière-plan. «Nous sommes tous ensemble sur cette planète. Pendant l’Earth Hour et chaque jour qui suivra», a-t-il écrit.
54 réponses à “Bulletin du Collectif des Climato-réalistes n° 23”
de Rouvex (#50),
c’est réparé!
Nicias (#48), « Hidden cost« . Les coûts cachés… ce n’est plus de la science.
Mes professeurs me disaient que pour faire de la comptabilité, il faut un c… et une table. Pour faire de la comptabilité analytique, il faut un astrologue !
On rajoutera qu’il faut aussi des mathématiciens, car les astrologues utilisent des équations. Pourquoi pas faire des modèles ! Les agriculteurs vont être contents du soutien scientifique de l’INRA.
Araucan (#49),
Je ne sais pas si j’ai trouvé l’article de SF, le dernier ne semble pas avoir de commentaires. Taper sur les scientifiques des agences de santé, cela a l’air d’être son dada.
Par contre j’ai trouvé son article sur l’étude de l’INRA. Les deux personnes interrogées par SF sont les mêmes que celles citées sur France Culture. Mes soupçons sont confirmés. Je cite :
L’économiste de l’agriculture Marion Desquilbet, chercheuse (INRA) […] salue « un travail énorme […]. Ils n’ont ainsi pas pris en compte les effets des pesticides sur les malformations congénitales, de la surproduction agricole sur l’obésité, etc
Il est dommage que Mme Desquillet n’ai pas remarqué que l’analyse « assez conservatrice sur plusieurs aspects » a compté 6 milliards de surcouts du bio a charge contre les pesticides alors que cela permet selon elle de réduire le problème de l’obésité.
Les pauvres qui sont les plus frappés par l’obésité n’auront qu’a manger de la brioche bio.
Roby Walrus (#52),
C’est clair que les relations entre l’INRA et les agriculteurs ne vont pas s’arranger.
Nicias (#53),
L’article s’appelle L’expertise européenne des risques sanitaires s’emploie à détruire son capital de crédibilité.
Le commentaire est en gros : l’Efsa est corrompue quand elle n’est pas du même avis que SF et compétente quand son avis suit celui de Foucart… Ce qui résume bien l’article…