Climat et santé


Bernard Swynghedauw, membre correspondant de l’Académie de médecine, vient de faire paraître un article sur le site du Figaro, intitulé « Réchauffement climatique : quelles conséquences sur la santé ? ». Disons-le : on attendait mieux de la part d’un scientifique associé à la vénérable Académie.

 

Dans cet article, le « réchauffement climatique » n’est qu’un élément de la liste des peurs traditionnelles qui nous sont proposées, avec une coloration très « santé publique ».

[L]es modifications environnementales font partie d’un ensemble de flux en accélération continue, flux commerciaux, financiers, flux d’informations, d’agents infectieux et de populations.

Nous sommes au premier paragraphe, et déjà la peur exponentielle symbolique pointe le bout de son nez au travers de cette inquiétante « accélération continue ». On peut comprendre que les flux d’agents infectieux soient un problème utile à mettre en exergue de la part d’un médecin. En revanche, l’opinion subliminale concernant les flux immatériels est d’une toute autre nature : même si ce n’est pas explicité, rapprocher les deux relève clairement d’une idéologie, certes respectable mais dont le caractère non-dit demeure intellectuellement problématique.

Ces flux évoluent à l’intérieur d’une planète aux ressources limitées et en pleine explosion démographique et la notion d’«enfermement planétaire» (que l’on doit à André Lebeau, 2008) est particulièrement signifiante en santé publique.

On n’est pas encore sorti du premier paragraphe que la peur exponentielle est déjà de retour. La peur du monde étroit se conjugue cette fois avec la supposée « explosion démographique », cette vieille lune à laquelle persistent à croire tant de grands esprits. Comme les autres catastrophismes, le catastrophisme démographique a beau être démenti décennie après décennie, il s’en trouve toujours pour ressusciter Malthus et ses épigones. En l’occurrence, on a droit à un peu de publicité pour un auteur dans la ligne de la peur du monde étroit, mais pas, en revanche, à une quelconque source scientifique identifiant la supposée « explosion démographique ». Et pour cause : en réalité la croissance annuelle de la population mondiale diminue. D’un peu plus de 1% aujourd’hui, elle n’a jamais été aussi faible depuis au moins le milieu du XXè siècle. On s’attend d’ailleurs à ce qu’elle continue à diminuer les prochaines années (source) :

worldgr

Depuis toujours, en France et ailleurs, la mortalité globale dépend des variations de la température externe avec un pic hivernal fin janvier. Tout récemment s’y sont rajoutées les canicules estivales, comme nous avons tous pu le constater, voire le vivre, en août 2003.

Voilà un sacré scoop : quand il fait trop froid ou trop chaud, cela pose des risques de santé publique. Sans doute doit-on supposer que dans le paradis climatique de jadis on ne dénombrait jamais nulle victime du froid, de la sécheresse ou de la déshydratation… mais l’obsession du « réchauffement climatique » est aujourd’hui telle qu’on en est à devoir rappeler que, sous nos latitudes, le froid tue bien davantage que le chaud. Même la canicule de 2003 qui avait frappé une France métropolitaine alors mal préparée a tué trois fois moins qu’un hiver ordinaire.

Le Plan Canicule mis en place à la suite de cet épisode a permis de prévenir les conséquences des vagues de chaleur qui surviennent pratiquement tous les ans depuis une dizaine d’années.

Pratiquement tous les ans depuis une dizaine d’années ? Là, c’est Météo-France qui n’est pas d’accord :

RecencementCanicule201507

Il y a eu 23 vagues de chaleur recensées en France entre 1947 et 2015, c’est-à-dire en moyenne une tous les trois ans. Depuis dix ans, il y en a eu cinq (soit une année sur deux, mais compte-tenu des faibles nombres en jeu l’augmentation n’est pas significative). Cinq années sur dix, ce n’est certainement pas « pratiquement tous les ans depuis une dizaine d’années« .

À ces effets directs s’ajoutent bien évidemment les conséquences médicales des événements extrêmes comme les sécheresses, les inondations et les cyclones.

Là encore, il faut croire que dans le paradis climatique de jadis les événements extrêmes n’existaient pas. Seul petit problème pour cette croyance : les données disponibles ne la corroborent guère.

Pour les sécheresses, voici cette figure tirée d’un article de Sheffield et al.  au titre explicite : « Peu de changement global pour les sécheresses des 60 dernières années » (« Little change in global drought over the past 60 years », Nature 491, 435-438, 15 novembre 2012) :

nature11575-f1-21

Pour les cyclones, voici l’un des indicateurs globaux de Ryan Maue (les autres indicateurs montrent le même genre de courbes fondamentalement plates) :

global_major_freq

Pour les inondations, la vérité est que même le GIEC convient qu’il faut rester très prudent sur leur évolution de ces dernières décennies. (Le GIEC est d’ailleurs prudent aussi sur les cyclones.)

Bref, on ne voit pas bien d’où proviennent toutes ces affirmations anxiogènes, qui ne sont en réalité rien de plus que des lieux communs sans aucun rapport avec l’état des observations aujourd’hui disponibles.

Le [changement climatique] doit se situer dans le nouveau paysage médical: l’âge moyen de la population augmente et le généraliste devient de plus en plus gériatre. La principale cause de mortalité, dans tous les pays, est maintenant une nouvelle entité épidémiologique, les affections chroniques non transmissibles liées à l’âge (cancers, infarctus du myocarde et affections dites neurodégénératives, type maladie d’Alzheimer).

L’âge de la population augmente : ne serait-ce par hasard en partie parce que nous vivons plus vieux ? Mézalors les choses n’iraient peut-être pas si mal ? Vite, une couche de « changement climatique », et l’apocalypse se portera mieux.

Arriverons-nous à contrôler des changements? On ne peut guère répondre, tellement les inconnues sont nombreuses, mais, ce qui est sûr, c’est que les médecins ne pourront qu’y faire face, et que la réponse ne pourra venir que d’accords à l’échelle planétaire, type COP21, la dernière conférence sur le climat.

La COP21 n’a rien « contrôlé » du tout : ce fut un piteux échec, habilement déguisé en succès comme savent le faire les bons diplomates. Tout carbocentriste qui se respecte devrait s’inquiéter du désastre que représente pour lui l’accord de Paris — sauf bien sûr si la peur de l’avenir de la planète n’est pas davantage qu’une comédie médiatique.

Il est triste de constater une fois de plus que, même à haut niveau scientifique, parler d’environnement ne semble jamais pouvoir signifier autre chose que lister les « problèmes qui menacent l’humanité ». Et ce sans aucune considération pour le réel observé.

PS : malgré mes recherches, je ne suis pas parvenu à trouver le moyen d’entrer en contact direct avec Bernard Swynghedauw. Merci à tout lecteur qui parviendra à le faire de l’inviter cordialement à y réagir.  [MàJ : auteur contacté. Merci à tikilgs sur MM&M.]


196 réponses à “Climat et santé”

  1. testut (#148), « il y a d’éminents climatologues qui prétendent le contraire »

    Je n’ai jamais dit que les « changements d’utilisation des sols » n’avaient pas d’influence, j’ai dit que leurs effets étaient non significatifs; vous pouvez regarder le tableau des différents forçages (dont vous verrez un exemplaire ici https://sogeco31.blogspot.fr/2016/04/gros-problemes-de-comprehension-chez.html) et vous constaterez que c’est peanuts par rapport au CO2, au CH4 et aux aérosols.

  2. amike (#147), « Lisez vous vos liens ? Car vos propres sources affirment plutôt le contraire sur la réalité scientifique de l’effet du CO2  »
    Plutôt que de ne citer que quelques passages où on dit qu’il y a quelques aspects positifs (ce que personne ne dément) vous pourriez aussi citer les autres passages qui indiquent les aspects négatifs, par exemple:

    « CO2 enrichment obviously affected grain quality characteristics that are important for consumer nutrition and health, and for industrial processing and marketing, which have to date received little attention. »

    « The direct effects of rising atmospheric CO2 levels on crop growth will offset some of the deleterious effects and enhance the beneficial effects of climate change. However, adaptation apart, low latitude cereal yields are projected to fall below current levels with modest warming, in spite of the beneficial effects of rising CO2. »

    « While the magnitude of the effect of elevated CO2 varied depending on the experimental procedures, a reduction in protein concentration was consistently found for most crops. These findings suggest that the increasing CO2 concentrations of the 21st century are likely to decrease the protein concentration of many human plant foods. »

    « This study highlights the importance of assessing the nutritive value of this and other plants in response to rising CO2 so that steps can be taken to address any adverse consequences for herbivores. »

    « CO2 in the atmosphere is essential to green plants — in fact, as atmospheric CO2 concentrations increase, green plants become more productive. We call this the fertilization effect, and generally it’s a good thing […] Of course, whether increased CO2 will mean an overall increase in crop yields is an open question since we must also factor in the confounding effects of climate change (e.g., heat stress, changing precipitation patterns, increasing weather variability, rising sea levels). […] CO2 and Wheat: How We Get Less Protein, More Sugar […] More CO2 Means More Toxicity in Some Plants »

    Donc oui je lis mes liens, mais je les lis en entier, contrairement à vous.

  3. Le dernier tome de LRL qui retrace l’histoire du climat depuis 1860 jusqu’à nos jours est lui complètement d’actualité et n’a rien de climatosceptique, mais comme vous ne l’avez pas lu ou pas compris vous vous en tenez toujours à ce qu’il a écrit auparavant avec votre impayable « argument » du climat qui a toujours changé (l’argument le plus débile qui soit)

    Mano (#143), non, ce n’est pas débile, ce qui est débile, c’est ceux comme toi qui ne comprennent toujours pas que ça relève de la logique élémentaire. D’après LRL, dans le passé, il y a eu de forts changements climatiques, parfaitement naturels. Donc c’est débile de croire que non seulement, ces changements ne puisse plus être la cause du réchauffement actuel mais en plus que celui-ci est causé par l’homme et plus encore par un seul facteur dominant le CO2 et plus encore, qu’on peut empêcher ce réchauffement, et plus encore par des taxes. C’est de la pensée primitive comme celle qu’on trouve chez les peuplades qui croient encore aux sorciers faiseurs de pluies.

    Et au fait, vous pinaillez vous et Nicias (qui s’enfonce avec vous en tentant de vous sauver de la noyade) sur LRL qui ne serait pas climatosceptique mais qui aurait écrit des livres climatosceptiques (on en rira encore longtemps dans les chaumières)

    qui ça « on » ? les seuls réchauffistes qui fréquentent ton blog, à savoir toi et ta mère ?

    mais vous essayez de faire oublier que vous avez qualifié Guillaume Séchet de climatosceptique alors qu’il n’en est rien; qu’allez-vous inventer pour enfumer votre public en lui faisant croire que ce n’est pas ce que vous avez écrit ou ce que vous avez voulu qu’on comprenne?

    ah oui, Guillaume Séchet « n’est en rien » climatosceptique ? Tu as une preuve, une seule de ça ?
    Bien sûr tu as rien, nada, que dalle, tu te contentes d’affirmer, de brasser du vent et de déformer les propos de tes contradicteurs. Bien tenté, mon petit, mais ça ne passe pas, on t’a déjà vu faire ton tour de camelot avec ton « Hollande n’a jamais dit « sur le climat, on sait tout » « . Tu devrais plutôt aller le faire sur le marché de Saint-Ouen, ou dans une réunion d’escrolos, ça devrait beaucoup mieux marcher.

  4. L’inénarrable Mano pontifie:

    cela relève plus d’une opinion partagée justement pas les climatosceptiques (CO2 is plant food) que d’une réalité scientifique

    On se demande bien comment il pourrait en juger, il ne comprend strictement rien à la méthode scientifique et n’a de toute évidence jamais pratiqué la science de sa vie, ni de près ni de loin.

    Il ne fait qu’ânonner ici ce qu’il « lit » durant ses longues nuits d’insomnie et ses longues journées de désoeuvrement sur les blogs tenus par divers ayatollahs réchauffistes.

    Il brandit fièrement les liens trouvés à cette occasion mais, comme d’usage, ne comprenant pas ce qu’il lit, prend la moindre spéculation de scientifique réchauffiste, fût-elle la plus sauvage et pleine de si et de peut-être bien que, pour une « preuve » et de la « settled science » supportant son délire.

    Sa citation sur les mammouths est typique à cet égard.

    […]

    http://www.skyfall.fr/2016/04/…..ent-151620

  5. miniTAX (#153), « Tu as une preuve, une seule de ça ? » il suffit de demander, c’est ici: http://www.telecablesat.fr/art…..-21931.php

    « GUILLAUME SECHET
    19 ans de météo BFM TV

    Quel est, selon vous, l’exemple le plus concret du réchauffement climatique?
    La fonte des glaces de l’Arctique, que l’on peut mesurer précisément avec un satellite depuis 1979. C’est une preuve irréfutable. Elles se rétractent.

    Qu’attendez-vous de cette COP 21?
    Que tous les pays s’unissent, que l’on aboutisse à des mesures concrètes. On est à la veille d’un bouleversement qui va s’accélérer.

    Si vous deviez réaliser un sujet sur le thème de la COP 21, quel en serait l’angle?
    Où en est-on par rapport à la fonte du permafrost (sols gelés, ndlr) en Sibérie et quelles conséquences cela entraîne ?

    Que répondez-vous aux climatosceptiques?
    On a le droit d’avoir son opinion, mais ils me surprennent. La fonte des glaces de l’Arctique est une preuve irréfutable. Les périodes de temps chaud se prolongent de plus en plus.

    Quels gestes faites-vous au quotidien pour préserver la planète?
    Je suis assez écolo. Je circule en voiture électrique, je trie mes déchets. »

    Il a dû être interviewé sous la torture pour répondre comme ça…

    Et vous, qu’avez-vous à m’apporter pour me prouver que Guillaume Séchet est climatosceptique?

  6. Mano (#152),

    C’est bien de lire en entier mais il faut faire travailler votre esprit de synthèse.

    Le sujet de l’article :

    « CO2 enrichment obviously affected grain quality characteristics that are important for consumer nutrition and health, and for industrial processing and marketing, which have to date received little attention. »

    La conclusion :

    We call this the fertilization effect, and generally it’s a good thing

    Le reste c’est en résumé : « Bien que notre article montre que l’effet étudié a un impact globalement positif, une littérature alarmiste considérable existe sur des sujets que nous ne maitrisons pas et qui ne sont que des digressions par rapport au sujet de l’article : donnez de l’argent pour l’étude du changement climatique svp ».

    La coutume ici est de donner un lien (direct) vers sa source.

  7. Mano (#155),

    mais les questions posées à séchet concernent le rc pas le rcA , le rca c’est d’abord la quantification et les modèles, sechet répond donc à un sceptique du réchauffement qu’il ne comprend pas sa position, si je comprends bien du moins…

    et donc sechet peut parfaitement douter des modèles climatiques tout en admettant un réchauffement climatique, à titre personnel je l’ignore et je m’en fous un peu comme je me fous de l’opinion de ladurie sur le rca… qu’une personne se serve de sa supposée autorité ou expertise pour le faire « avaler » les modèles me laisse froid.

  8. Mano (#151),

    Je n’ai jamais dit que les « changements d’utilisation des sols » n’avaient pas d’influence, j’ai dit que leurs effets étaient non significatifs

    Donc une influence non significative; vous vous perdez dans les détails , quoi !!!

  9. Mano (#150),
    Merci Mano pour avoir mis en clair le commentaire de Ciais
    Donc d’après vous et Philippe Ciais , les prairies stockent davantage que les forêts ; alors Brésiliens et Indonésiens , allez -y ; coupez les forêts et semez de l’herbe ; d’ailleurs , tout le monde le sait ; le charbon est de l’herbe fossilisée
    Mais Ciais comme Ruddiman se ridiculisent en cherchant en vain une cause anthropique ou mammouthéenne dans le RC actuel; tout le monde sait que le début de l’agriculture correspond au maximum holocène et que depuis les températures baissent avec , il est vrai quelques pics au Minoéen, du temps des Romains et au Moyen Age ; tout le monde sait aussi que si les mammouths sont morts , c’est à cause du RC lié aux facteurs orbitaux qui a permis à la forêt de pousser en restreignant le domaine vital des mammouths
    Mais cela ne grandit pas Ciais qui m’a pourtant fourni de la bibliographie intéressante sur l’évolution du delta C13 des diverses matières organiques depuis le debut de l’ère industrielle pour me confirmer dans l’hypothèse que c’est le déstockage de carbone fossile qui provoque l’accroissement du CO2 atmosphérique
    Voilà, Mano , du grain à moudre pour vos prochaines nuits

  10. lemiere jacques (#157), « les questions posées à séchet concernent le rc pas le rcA » non, elles concernent le RCA; à la question « Qu’attendez-vous de cette COP 21? » il répond: »Que tous les pays s’unissent, que l’on aboutisse à des mesures concrètes. On est à la veille d’un bouleversement qui va s’accélérer. » Si le A n’était pas en cause pourquoi alors vouloir que les pays s’unissent et aboutissent à des mesures concrètes?

  11. Nicias (#156), j’ai déjà dit (mais vous ne me lisez pas) qu’il y avait des aspects positifs que personne ne contestait; par contre vous contestez les effets négatifs, mais à part ça c’est moi qui suis dogmatique et qui vois tout « en blanc et noir ».

  12. testut (#159), « Donc une influence non significative » qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans cette phrase? Comme dirait miniTAX si vous pissez dans le lac Léman cela va avoir une influence en le faisant monter, mais cela sera non significatif; par ailleurs regardez le tableau des forçages et vous verrez les proportions de chaque élément, vous pourrez constater qu’effectivement l’utilisation des sols est mentionnée, donc a une influence, mais cette influence est non significative par rapport à d’autres forçages comme le CO2, le CH4 et les aérosols. Dites-moi si vous ne comprenez toujours pas.

  13. testut (#160), « Donc d’après vous et Philippe Ciais  » non c’est uniquement d’après Philippe Ciais, merci de ne pas tirer sur le messager qui vous informe bénévolement.

     » en cherchant en vain une cause anthropique ou mammouthéenne dans le RC actuel » comment faites-vous le lien logique entre ce qui s’est passé il y a 20000 ans et le réchauffement actuel?

    « si les mammouths sont morts , c’est à cause du RC lié aux facteurs orbitaux qui a permis à la forêt de pousser en restreignant le domaine vital des mammouths » quel rapport avec le sujet (Ciais n’évoque pas la mort des mammouths); par ailleurs les mammouths ont probablement disparu à cause des hommes qui les chassaient (https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201510171018907120-mammouth-extinction-chasseurs/) même si le RC a pu jouer un rôle lui aussi, quoiqu’il en soit la question ne semble pas tranchée.

    « Voilà, Mano , du grain à moudre pour vos prochaines nuits » il faut bien que je fasse le travail moi-même car si je devais attendre après vous ou miniTAX…

    En attendant j’ai bien noté que Ciais et Ruddiman « se ridiculisent », j’imagine que vous allez bientôt sortir votre thèse qui va les démolir en petits morceaux.

  14. Mano (#161), je parlais de la formulation de la question posée avant , je me fous de ce que pense sechet, vous voyez c’est ce que je remarque dans ce genre d’interview , la volonté d’associer automatiquement un réchauffement du climat à l’homme, c’est une constante de ce ce débat : éluder de parler des preuves, un réchauffement devient une preuve du rca et encore entendons nous bien du rca tel qu’il est vu et supposément compris par les modèles du giec, je crois aussi au rca après tout, tout du moins je pense qu’il doit y en avoir un. Si vous ne voyez pas une technique d’adhésion par la confusion…
    Je vous reconnais un succès dans le cas dans ce débat sans interet,  » nommez moi un sceptique célèbre » , j’aurai mieux fait de me taire sur la question…
    Je vous le répète ne me mettez pas dans la position d’un négateur je questionne la quantification donc l’attribution et la prédiction , je n’ai pas plus les moyens d’affirmer que les modèles sont défaillants collectivement, encore qu’on pourrait discuter de cela, que le giec ou autre a les moyens d’affirmer que les modèles qu’il utilise sont  » bons,valides robustes fiables ».
    sechet en tant que météorologue devrait savoir que les modèles sur lesquels il base ses prédictions sont de curieux objets à vrai dire mystérieux, avez vous vu un météorologue vous parler de probabilité de ses prévisions? je n’en ai pas l’impression, ils utilisent un indice de confiance….pour moi tout est dit… et encore les jolies prévisions sorties du four, je présume qu’on a un brain storming pour vérifier qu’il ne sort pas une prévision par trop incompatible avec ce qu’on a déjà vu dans l »évolution d’une configuration météorologique précédente similaire ( je n’en sais rien, je présume) avec le risque de rejeter une prévision juste mais hétérodoxe , mais comment savoir si une anomalie est calculatoire ou non???????? .

    Je peux vous dire qu’ ayant vu sur le site de météofrance qu’ils utilisaient des probabilités ( multiples de 5%) pour quantifier la possibilité de pluie du lendemain, j’ai posé la question d’où ça sortait..et comment ils pouvaient déterminer cela, sauf peut être au regard du succès de leur prévision du passé..je n’ai bien sur reçu qu’un réponse de pacotille…
    Contrairement au giec qui fait des prévisions sur un événement unique, météofrance multiplie les prévisions et si ils donnaient des probabilités sur les prédictions, on pourrait le vérifier.

    N’importe qui vous dira qu’un modèle climatique est faux..de combien ..tout le monde l’ignore…MAIS , argument en toc et vicieux, si un modèle dans lequel je fais une hypothèses différente sur un point que j’ignore donne un résultat « similaire » non pas sur tous les aspects mais ceux qu’on juge plus déterminant , je pense que les deux sont un peu  » validés » , c’est complètement illusoire, et si vous pouvez me convaincre du contraire je vous en prie faites le. Et pour spéculer sur l’augmentation du seul CO2 , qu’on me donne comme argument la capacité à avoir simulé des climats du passé dans lesquels d’autres paramètres changeaient me laisse indifférent.
    A vrai dire e persiste à penser que la partie circulatoire dans les modèles est jugée secondaire car non simulable dans le détail et que l’essentiel tient aux forçages et quelques éléments fondamentaux , il s’agit juste de disposer d’une « circulation » pour un certain nombre de raisons. En conséquence vous pouvez admirer la confiance du giec pour ce qui concerne des prévisions sur des choses liés à la circulation ( climat local ) événements extrêmes etc… le giec sait…avec une low confidence..mais là encore je présume, je déduits..
    Le reste est une perte de temps, vous croyez, moi pas. 9a c’est établi..on peut débattre d’autres choses vous pourriez meme me convaincre qu’il faille prendre telle ou temlle décision politique, que les enr sont une bonne chose , qui sait…
    MAIS..la quantification du rca que j’assimile au RCA car sinon on parle du sexe des anges n’est pas démontrée pour moi. et vous le croyez vous? et pas de crédible plausible possible robuste consensuel, ou du genre « y a des gars pas cons qui le pensent » ..selon vous mano..est ce démontré?

  15. lemiere jacques (#165)

    Je vous reconnais un succès dans le cas dans ce débat sans interet, » nommez moi un sceptique célèbre » , j’aurai mieux fait de me taire sur la question…

    Je ne comprends pas.

    En voici déjà 2, de (physiciens) sceptiques plus que célèbres, qui trouvent le catastrophisme du GIEC tout aussi ridicule et ses « modèles » tout aussi peu fiables que vous.

    Freeman Dyson

    Robert B. Laughlin prix Nobel de physique 1998

    …..

    En fait la grande majorité des physiciens qui savent, eux, contrairement aux petits climatologues qui les moulinent, quelles sont les limites irréductibles de ces « modèles » et qu’il ne faut pas prendre ça vraiment au sérieux. Mais ils n’ont aucune envie d’entrer dans le débat et de s’emmerder à essayer d’expliquer ça à des imbéciles et de voir les malades de la peste catastrophiste leur tomber dessus comme la vérole sur le bas-clergé breton.

  16. Mano (#155), Séchet dit dans l’interview qu’il y a eu réchauffement, donc il dit la même chose que les climato-sceptiques, contrairement à ce que voudrait faire croire la stupide propagande réchauffiste. Il ne se prononce pas sur la cause, il ne dit absolument pas que c’est causé par le CO2, les 4×4, les énergies fossiles, il n’organise pas des stages payants de « sensibilisation au réchauffement climatique » comme Evelyne Dhéliat ou ne fait pas des émissions pour faire la propagande du COP21 comme Fanny Agostini.
    Bref, il fait le service minimum pour la FARCE pour ne pas se faire virer comme Verdier, ce que j’avais dit également et que tu aurais dû noté si seulement tu savais lire. Tout ce que tu as prouvé, c’est le terrorisme intellectuel des réchauffistes pour faire régner le « consensus ». Et est ce qu’on sait si le journaleux a tout rapporté ce qu’il avait dit ou a juste retenu que ce qui arrange « la cause », rien n’est moins sûr vu la crapulerie des réchauffistes.

    Voici ce qu’il dit au sujet du réchauffement climatique, quand il se confie à un passionné de météo et climato-sceptique comme Decker, et non pas au milieu d’une foule de thuriféraires de l’Eglise de Climatologie, il n’arrête pas de rappeler le climat a toujours changé, que les événements soit-disant extrêmes « font partie d’un cycle normal », des arguments qui font exploser la tête d’un réchauffiste : http://blogs.tv5.org/meteoblog…..vec-g.html

    FD : Justement, à travers ces ouvrages, quel message veux-tu faire passer auprès du public ?

    GS : Les extrêmes climatiques ont toujours eu lieu, il y a eu de tous temps des caprices du climat. En France, la culture météorologique est très limitée car il y a très peu d’ouvrages. Le public manque de repères et de connaissances. Le but est donc de montrer que ces événements météorologiques ont souvent lieu au même moment et aux même endroits. C’est d’ailleurs l’objet d’un prochain ouvrage…

    FD : Les médias surenchérissent toujours sur les extrêmes climatiques récents, les liant systématiquement au réchauffement. Quel est ton avis sur la question ?

    GS : Il est difficile de savoir si un évènement météo aurait été moins marqué en-dehors du contexte du réchauffement et donc difficile de faire la part des choses. Les phénomènes violents font finalement partie d’un cycle « normal ». Depuis l’accélération du réchauffement, il y a 20 ans environ, les médias ont tendance à tout mettre dans le même panier et font du sensationnalisme. Mais il faut reconnaître qu’il y a eu des événements sans précédent ces dernières années, événements qui auraient sans doute été plus « modérés » sans ce réchauffement : les tempêtes de fin décembre 1999, la canicule de 2003, celle de juillet 2006 (souvent oubliée) et l’exceptionnelle période chaude de l’automne-hiver 2006-2007, pas spectaculaire au sens propre du terme. Cela fait quatre événements majeurs en sept ans seulement.

  17. Bob (#167)

    En effet.

    Et voici un compatriote « sceptique », Henri Atlan biologiste très connu internationalement pour son travail de pionnier sur le phénomène de l’auto-organisation dans le monde vivant. Un concept très en avance sur son temps en biologie.

  18. Manivelle (#166), je sais bien, mais je dis qu’une liste de noms n’est pas un argument sinon un argument d’autorité, ce qui prête à rire par contre c’est quand on nous explique que dyson ne comprend la théorie du réchauffement par le CO2, faut être gonflé pour dire ça.. Il me semble aussi l’avoir entendu proposer ,si il y a un problème ,de » recarboner « les sols..vous oubliez giaver. et d’autres moins bankable d’ailleurs .reste que je me fous des noms, j’écoute les arguments ( je mens , être avec dyson contre la majorité c’est sympathique )…
    je ne suis par contre pas s’accord avec vous, le mutisme des physiciens au moins ceux à la situation assise m’ennuie et me navre.

  19. miniTAX (#169), bravo miniTAX, vous êtes à ma connaissance la seule personne capable, dans un même commentaire, de soutenir une thèse et d’ajouter un exemple qui montre le contraire de votre thèse.

    Et c’est moi qui ne sais pas lire.

  20. Mano (#172),

    C’est surtout que vous ne voulez lire que ce qui vous arrange, vous faites, comme la plupart des réchauffistes alarmistes, du cherry picking; c’est à ça qu’on vous reconnaît.

  21. scaletrans (#173), Alors puisqu’il faut vous mettre les points sur les i je vais planter mon dernier clou dans le cercueil où vous vous êtes mis tout seuls dans le grand trou que vous creusez depuis de longues années.

    La thèse de miniTAX: Guillaume Séchet (GS) est climatosceptique (jusque là vous suivez?)

    Qu’est-ce qu’un climatosceptique? Pour faire simple, c’est une personne qui conteste les travaux des scientifiques qui sont repris dans les rapports du GIEC (comme le dit miniTAX, le GIEC c’est poubelle) à savoir qu’il y a un dangereux réchauffement d’origine humaine depuis le début de l’ère industrielle; cela-dit il y a plusieurs variantes de climatosceptiques, cela va de celui qui croit que la Terre se refroidit jusqu’à celui qui accepte le RCA mais pense qu’on ne peut pas aller contre et que de toute façon c’est bien pour les plantes et les pays du tiers monde etc. Comme on le voit la cohérence n’est pas le fort dans le milieu du climatoscepticisme.

    Maintenant peut-on dire que GS est climatosceptique? Reprenons ce que miniTAX nous montre (on va lui faire davantage confiance qu’à moi pour l’exemple, comme ça on ne pourra pas m’accuser de faire du cherry-picking)

    « Les extrêmes climatiques ont toujours eu lieu, il y a eu de tous temps des caprices du climat », c’est comme dire « le climat a toujours changé » ou « les températures ont toujours changé », personne ne le conteste, même et surtout pas le GIEC.

    « En France, la culture météorologique est très limitée car il y a très peu d’ouvrages. » le GIEC ne dit pas le contraire, il n’en parle même pas, la France n’étant pas son objet d’étude privilégié.

     » Le public manque de repères et de connaissances. » on est bien d’accord, c’est bien pour cela qu’on a créé le GIEC afin d’informer le public et les hommes politiques qui n’y connaissent rien mais ont à prendre des décisions.

    « Le but est donc de montrer que ces événements météorologiques ont souvent lieu au même moment et aux même endroits. C’est d’ailleurs l’objet d’un prochain ouvrage… » là encore le GIEC ne s’inscrit pas en faux (à noter que l’interview date de 2007, où est « le prochain ouvrage » de GS, il semble qu’il n’y ait que celui co-écrit avec Leroy Ladurie, donc pas franchement climatosceptique d’après le peu que j’en ai lu pour le moment)

    « Il est difficile de savoir si un évènement météo aurait été moins marqué en-dehors du contexte du réchauffement et donc difficile de faire la part des choses. » le GIEC est prudent sur l’attribution au réchauffement des évènements climatiques extrêmes, il dit notamment assez souvent « il est probable » ou « il est très probable » en se basant sur les observations, quant au futur il indique que ce sont surtout les « communautés défavorisées à tous les niveaux de développement » qui subiront le plus d’impacts, comme le Bangladesh; quant aux ouragans il n’y a pas de certitudes, cela est toujours en débat.

    « Les phénomènes violents font finalement partie d’un cycle « normal ». » faire partie d’un cycle normal ne veut pas dire que les phénomènes violents sont normaux, la « normalité » ici est le fait que, comme l’a déjà souligné GS, il y a toujours eu des évènements violents et on continuera à en voir.

    « Depuis l’accélération du réchauffement, il y a 20 ans environ » GS parle donc de la période 1987-2007, ce qui est assez en accord avec ce que montre le GIEC (et ce qui est dit dans l’ouvrage de Leroy Ladurie)

    « les médias ont tendance à tout mettre dans le même panier et font du sensationnalisme. » c’est fort possible, mais ce ne sont pas les médias qui font la science.

    « Mais il faut reconnaître qu’il y a eu des événements sans précédent ces dernières années », avez-vous remarqué le « sans précédent » de GS, ou bien vous faut-il une loupe?

    « événements qui auraient sans doute été plus « modérés » sans ce réchauffement : » avez-vous des difficultés à comprendre ce que dit GS?

    « les tempêtes de fin décembre 1999, la canicule de 2003, celle de juillet 2006 (souvent oubliée) et l’exceptionnelle période chaude de l’automne-hiver 2006-2007, pas spectaculaire au sens propre du terme. Cela fait quatre événements majeurs en sept ans seulement.  » oui effectivement, il s’agit de propos très climatosceptiques…

    De tout cela on retire que GS n’est pas climatosceptique pour un sou (ni pour deux, trois, etc.)

    Par conséquent la thèse de miniTAX est invalidée.

  22. Mano (#174), Mano, et vous croyez que quelqu’un lira votre thèse après avoir lu ceci ?

    qu’il y a un dangereux réchauffement d’origine humaine depuis le début de l’ère industrielle

    En accord avec Ciais, vous aviez pas dit que c’est à cause des mammouths , ce dangereux réchauffement

  23. Mano est en train de nous expliquer ce qu’est un climatosceptique…
    Comment il mange, comment il dort, de quoi il parle, ce qu’il fait le dimanche matin, la musique qu’il écoute, son niveau en sciences et son sectarisme…
    Mano est un spécialiste de la sociologie des climato-sceptiques…

  24. Mano (#174), absolument pas , un climato sceptique n’est pas d’accord avec l’étape d’expertise du giec qui s’articule autour des modèles… quoiqu’il y ait beaucoup de gradations dans le scepticisme vis à vis du giec…. et le scepticisme s’inscrit aussi dans une tendance générale qui exige une remise en cause de la recherche rendue nécessaire par le constat de son pourrissement par le publish or die.

    Mais ce qui est intéressant, c’est qu’on nous qualifie de négationniste ( parfois du climat..) , car je le répèteencore et toujours la question n’est pas oui ou non mais combien… On peut aussi noter que cette attitude qui est de faire de chaque question environnementale un problème qui ne souffre pas de nuance est typique des verts…

    toute chose est bien ou mal..ben voyons…Murps (#176), tout à fait..c’est m^me une stratégie…

  25. Qu’est-ce qu’un climatosceptique? Pour faire simple, c’est une personne qui conteste les travaux des scientifiques qui sont repris dans les rapports du GIEC

    Mano (#174),
    N’importe quoi ! Décidément, tu ne comprends rien à rien. Il n’y a AUCUN travail « des scientifiques » dans le rapport du GIEC qui dit quoi que ce soit de scientifique sur l’origine humaine du réchauffement sur laquelle le GIEC ne dit rien de scientifique, ni quantification, ni hypothèse testable, ni résultat reproductible, donc il n’y a rien à « contester ». On trouve même dans le rapport scientifique du GIEC, celui du groupe 1, des phrases comme ceci qui donnerait une attaque aux réchauffistes : « The climate system is a coupled non-linear chaotic system, and therefore the long-term prediction of future climate states is not possible« . J’ai même dit plusieurs fois que les réchauffistes feraient mieux de lire le rapport scientifique du GIEC au lieu de consacrer tout leur temps à crier à l’apocalypse climatique en faisant dire à la science ce qu’elle ne dit pas, ça devrait faire de moi, selon ta vision pré-maternelle du monde, un défenseur du GIEC !

    Et tu sous-entends quoi avec ton affirmation stupide, tellement stupide qu’on a beau essayé de décoder, ça n’a pas le moindre sens? Que dans les rapports du GIEC, il n’y aurait que des travaux de scientifiques ??? Ou que les économistes ou activistes du WWF ou de Greenpeace, qui rédigent en les rapports des groupes 2 et 3 seraient des « scientifiques » ? Ou que les politiciens, qui rédigent en secret le « Résumé pour Décideurs », seul document lu par les politiciens et journaleux (Résumé publié 6 mois avant le rapport complet, cherchez l’erreur !), seraient des « scientifiques » ? Ou que le GIEC serait exempt de reproche alors même que l’IAC a pointé et dénoncé ses multiples manigances ?

    Bref, tu n’es même pas fichu de comprendre même un aspect élémentaire du climato-scepticisme et tu viens déblatérer sur ce que serait qu’un climato-sceptique ? Pouah, délire !

  26. miniTAX (#178), je ne suis pas certain que votre approche des gens un peu rude ne les conduit pas à se fermer plutôt que de se poser des questions.. je prends l’erreur de mano pour l’opportunité d’avancer dans le débat et de le convaincre que les climato sceptiques ne sont pas ceux qu’on croit ; regardez l’évolution de curry… il y a une différence entre être malhonnête ou être parfois un peu obtus ou encore de céder à la facilité de vérifier soi même…

    Quand vous rappelez à des gens soi disant instruits qu’une proposition servant à discréditer de « supposés crétins  » telle que leur ignorance que la terre tourne autour du soleil est contre productive et inepte car toute description de mouvement est relative, au lieu d’avoir une réponse quasi immédiate et une rectification, ces gens entrent dans de longues digressions pour expliquer pourquoi il faut dire « la terre tourne autour du soleil », je le sais je l’ai vécu… c’est ainsi, c’est humain et c’est pas grave si au milieu du baratin il y a l’aveu de l’erreur un peu dissimulée pour sauver la face et qu’ils arrêtent d’employer cet argument.

    bordel va falloir avancer …quoi…

    ça dépend aussi ce qu’on attend de skyfall , c’est vrai, je m’en tiens en général à critiquer le giec et trouver de a compagnie pour se foutre de la gueule des écolos ( ouf..de l’air) ..je préfère que mano reste car il nous rappele qu’il arrive que notre scepticisme soit aussi orienté que celui des croyant du rca ( avec ma definition du rca soit rca vu par le giec , je me demande si on ne devrait pas avoir une page ici où on rappelle quelques définitions de termes..parce que parfois c’est gonflant et on entre dans des discussions stériles sur des élements de langage).. On a pas besoin de théories alternatives pour être sceptique…mano peut le rappeler plus facilement que des sceptiques qui préfèrent éviter les conflits internes qui nous éloignent de la raison d’être du site…

    J’ai eu un débat avec un défenseur des données satellites qui a réussi à me convaincre..d’aller vérifier si ce qu’il me disait es vrai , mais pour le moment je n(utilise plus les arguments que j’utilisais (à la willie soon)..mais la flemme de supporter le jargon…j’ai mon jardin à aller sarcler… mais quand on cause en avançant des faits , on avance vers la vérité…

  27. lemiere jacques (#179),

    …quelques définitions de termes.

    Le mot principal dans le cas du climat est le mot sceptique (antonyme de crédule).
    Ce mot est une des qualités indispensable du scientifique même envers ses propres travaux (voir la discussion du moment ICI).
    Renoncer à ne plus être sceptique est d’une certaine manière renoncer à comprendre scientifiquement le monde. On peut ainsi rentrer alors sans problèmes, dans le monde de la religion et de la croyance et vivre sans douter. Quelque part c’est confortable !
    Je ne pense pas qu’il y ait là une difficulté pour comprendre cette définition.

  28. lemiere jacques (#179),

    Vous partez du postulat selon lequel Mano serait de bonne foi… malheureusement, tout ce qu’il nous sort est entaché de parti-pris, comme le montre un peu rudement Minitax.

  29. scaletrans (#181), j’ai pas tout lu de mano… mais il a le mérite de venir sur un site qui lui est hostile, doit répondre à beaucoup de personnes…alors du parti pris de la mauvaise foi…ça arrive…pas si grave… j’ai tendance à penser que les débats stériles appauvrissent les bons arguments sceptiques qui se perdent dans la masse…mais bon je dis ça e dis rien..c’est juste mon avis..Je le dis je le répète ad nauseam, une fois que le rca redevient une théorie non prouvée , j’ai plus vraiment de problèmes avec ce bidule et on peut parler politique, choix, spéculations etc…

  30. Bernnard (#180), oui , mais justement en face nous avons un groupe qui pour éluder le débat attribuent à ceux qui ne croient pas le giec des idées qu’ils n’ont pas…

    dans les termes à définir il y a rca.. pour commencer…

  31. Mano,

    Etre climatosceptique ce n’est pas refuser d’être convaincu, c’est refuser de croire.

    Sur le travail de compilation et de synthèse du groupe 1 du GIEC, oui, il est considérable. Mais même sur ce qui devrait relever de la science sans interférence du pouvoir politique, il est écrit dès les premières pages du dernier résumé technique à l’intention des décideurs que :
    « M. Rajendra Pachauri a dirigé et supervisé les travaux du Groupe d’experts ».
    Si les mots ont un sens …
    Pachauri a des compétences reconnues en économie, dans les chemins de fer, en … harcèlement sexuel mais il n’est en rien un scientifique du climat. Sa présidence du GIEC est purement politique et il interfère sur le scientifique.
    Il est écrit par ailleurs dans ce même rapport, ce n’est en rien « caché » miniTax, que le résumé à l’intention des décideurs a dû être « approuvé par les gouvernements membres du GIEC.
    Ajoutons que la nomination des experts relève elle-même des gouvernements et il devient incontestable qu’il y a une certaine pollution du scientifique par le politique.

    Sur la preuve du réchauffement climatique majoritairemnt du fait de l’homme, je ne reproche pas qu’elle relève des modèles informatiques. Car pas plus qu’une grenouille ne peut prévoir la météo, il est impossible de reproduire la complexité du climat dans un laboratoire.
    La preuve de l’activité humaine comme cause principale d’un réchauffement ne pourrait venir que du rapprochement des observations climatiques avec les simulations informatiques.

    Mais où est-elle cette preuve supposée ? Les scientifiques qui se prononcent avec une quasi certitude à 95 % l’ont-ils eu sous les yeux, ont-ils démonté toute les résultats de la machinerie informatique pour se permettre cette affirmation ?
    Edouard Bard, grand scientifique que vous citez dans votre blog, comme preuve de la validité des modèles numériques fait état d’observations paléoclimatiques datant d’il y a 20 000 années, période glaciaire qui présenterait « le même type de combinaison de forçages à l’œuvre aujourd’hui« .
    Que donnent ces observations avec leur marge d’incertitude passées à la moulinette des modèles informatiques, qui ont eux-mêmes leur part d’inconnue dans la compréhension des phénomènes physiques implémentés, quelle part d’évolution de la température globale est alors attribuée aux différents forçages et aux interactions pour conclure que seul le CO2 peut expliquer l’évolution des observations ?
    Je constate par ailleurs que la concentration maximale du CO2 pendant cette période était inférieure à celle de l’époque préindustrielle. Pas idéal pour « peser » avec précison l’impact du CO2 sur le climat.

    Si cette preuve existe, je veux bien virer ma cuti. Je serais bien sûr moi-même incapable d’en juger, mais est-elle établie, documentée et validée par la communauté scientifique ?

  32. lemiere jacques (#179), je ne sais pas si c’était à mon intention mais si ce n’est pas clair, je le dis et je ne le répète, je n’ai aucun problème à ce que Mano reste ici à étaler ses bouses.

    Christial (#184), Bard sait déjà que les modèles climatiques sont bidon. Il espère juste que la populace ne soit pas au courant pour qu’il puisse encore profiter de l’arnaque climatique le plus longtemps possible. La preuve qu’il sait, la voici :

    « Les opinions divergentes sur le réchauffement global pourraient être départagées dans un futur proche car nous entrons actuellement dans la phase descendante du cycle solaire. D’ici à 2006, l’influence des gaz à effet de serre dominera si l’on en croit la plupart des spécialistes. Si [les solaristes] ont raison, alors la baisse d’activité solaire pourrait ralentir un peu le réchauffement ».
    Edouard Bard dans la Recherche n°352 avril 2002

  33. Christial (#186), tiens donc, Bard nous parle d’un plateau de 10 ans, oups pardon, devrais-je dire, en novlangue climatomancienne « période avec une faible évolution interne dont l’estimation statistique n’est pas significative sur 10 ans », plateau qui soit-disant n’existe pas selon nos bigots réchauffards. C’est qu’il doit être climato-sceptique ce suppôt du big oil si l’on en croit le raisonnement à la Mano.
    Quant aux arguties de Bard pour expliquer a posteriori pourquoi Bard n’a finalement pas tort même si Bard a eu tout faux d’après les critères de Bard lui-même, que dire à part reprendre les mots du grand climatologue Jack Attardali : un bon climatologue est un climatologue qui arrive à expliquer après-coup pourquoi ses prédictions ont été foireuses.

  34. lemiere jacques (#179),
    Peut-être que Mano vient sur ce site justement pour s’en prendre plein la figure ! Et vous voudriez le priver de ce plaisir ?
    Vous êtes cruel.

  35. Curieux (#188),

    Peut-être que Mano vient sur ce site justement pour s’en prendre plein la figure ! Et vous voudriez le priver de ce plaisir ?

    Mano : carbocentriste ou masocentriste ou les deux mon Capitaine ?

  36. miniTAX (#187),

    que dire à part reprendre les mots du grand climatologue Jack Attardali : un bon climatologue est un climatologue qui arrive à expliquer après-coup pourquoi ses prédictions ont été foireuses.

    Erreur de débutant de B.A.Bard*, le B.A.BA du climatologue est de ne faire des prévisions qu’à 50 ans minimum. A 4 ans, quelle erreur grossière, le climatologue est normalement plus futé que l’économiste !
    * pas pu m’empêcher.

  37. miniTAX (#187), Une adaptation d’une citation de Pierre Desproges qui concerne les économistes. Faut dire que les deux disciplines prêtent à rire en matière de prévisions.
    Ce n’est point une critique, mais un constat de bonnes lectures.

  38. En novlangue réchauffiste, ralentissement du réchauffement = baisse des températures. Pas de panique, la langue du clergé est toujours à lire entre les lignes, mais au final c’est toujours faites ce que je dis pas ce je fais.

    Quand un diplomate dit oui, ça signifie peut-être.
    Quand il dit peut-être ça signifie non.
    Et si il dit non, ce n’est pas un diplomate.

    Quand une lady dit non, ça signifie peut-être.
    Quand elle dit peut-être, ça signifie oui.
    Et si elle dit oui, ce n’est pas une lady.

  39. Curieux (#188), C’est le rapport classique entre le sadique et le masochiste.

    Le masochiste demande: Vas y fait moi mal !! Et le sadique répond: Non !

  40. Christial (#184), Je plussoie, comment croire à la validité des modèles informatiques, qui ne sont que le reflet mathématique de l’hypothèse du RCA, on constate 20 ans plus tard que le réchauffement estimé est 12 fois supérieur à celui constaté. Or en science seule l’expérimentation, observation, valide ou invalide une hypothèse. Dans ce cas il faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas constater que l’hypothèse est réfutée par les observations.

    Petit rappel: https://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U

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