Traduction: Scaletrans
par Mike Jonas
“And what might they be?” – Dr. Leif Svalgaard
Je suis depuis longtemps amèrement désappointé de l’attitude à la fois bornée et biaisée du GIEC et de nombre de scientifiques du climat, par laquelle ils acceptent d’emblée de fallacieux effets indirects de réchauffement climatique par le CO2 (les “rétroactions”) tout en trouvant un monceau d’excuses pour ignorer la possibilité d’effets indirects de la part du soleil. Par exemple, dans l’AR4, 2.7.1 ils disent “des résultats empiriques depuis le TAR ont étayé la marque d’un forçage solaire du changement climatique” mais rien n’existe à ce sujet dans les modèles, parce qu’il y a “débat”, ou que cela “demeure ambigu”, etc, etc.
Dans cet article, j’examine la littérature scientifique sur de possibles effets indirects du soleil sur le climat, et suggère une façon raisonnable de les regarder. Ceci pourrait aussi répondre à la question de Leif Svalgaard, bien qu’il soit peu probable qu’il ignore quoi que ce soit de ce qui est cité ici. Il est à peu près certain que tout dans cet article est déjà apparu sur WWUT ; le but est de le présenter dans un seul article (désolé qu’il soit si long). Je fournis quelques liens sur les travaux de gens comme Jasper Kirby, Nir Shaviv et Nigel Calder. Pour ceux qui ont le temps, ces travaux sont intéressants à lire en totalité.
Sommaire :
- Henrik Svensmark
- Corrélation
- Rayons Cosmiques Galactiques
- Ultra-Violet
- Le Système Non-Linéaire
- Une excentricité finale
- Abréviations
- Références
1. Henrik Svensmark
Dès 1997, lorsque Henrik Svensmark et Eigil Friis-Christensen révélèrent leur hypothèse sur l’effet des Rayons Cosmiques Galactiques (RCG) sur le climat de la Terre, le monde de la science climatique fut choqué. Mais il allait falloir bien plus qu’une secousse pour déloger les autocrates de la science climatique. Leur position établie était que le climat était principalement conduit par les gaz à effet de serre, et que par conséquent le CO2 d’origine humaine serait catastrophique (l’hypothèse du RCAC), et ils allaient tout faire pour protéger leur territoire.
Ces scientifiques du RCAC disposaient de remarquablement peu de preuves. Les expériences en laboratoire avaient vérifié les mécanismes du CO2 comme gaz à effet de serre, mais il n’y avait pas d’observation prouvant que c’était un moteur majeur du climat. Il y avait des corrélations, mais l’examen montrait que le changement de température précédait toujours le changement de CO2. Le seul support du RCAC venait des modèles climatiques qui intégraient les effets putatifs du CO2. Les modèles donnaient des projections fictives de ce que le futur climat serait si le RCAC était correct, mais ils ne pouvaient reproduire le climat passé.
En 2003, Henrik Svensmark et Nigel Calder dans le livre The Chilling Stars [1] décrivaient comment le changement de couverture nuageuse modifié par les variations de rayons cosmiques représentait une contribution majeure aux variations de température globale et déclaraient que l’influence humaine avait été exagérée.
Une preuve concrète, qu’ils nommaient Cosmo climatologie [2][3] appuyait leur théorie, et Henrik Svensmark avait mené une expérience pour vérifier son mécanisme. Ainsi Henrik Svensmark était pleinement fondé à déclarer que la Cosmo climatologie était “au moins aussi sûre sur le plan scientifique que le paradigme prévalent du forçage par les gaz à effet de serre.”
L’étape suivante fut de publier dans une revue à comité de lecture. Henrik Svensmark et son équipe du Danish National Space Center (DNSC, actuellement DTU Space) soumirent un article clair décrivant leurs résultats expérimentaux à une revue à comité de lecture. Ils furent stupéfaits lorsque les tsars de la science climatique serrèrent les rangs et que l’article fut refusé. À ce stade, Henrik Svensmark toujours rasé de près décida, en signe de protestation, de ne plus se raser jusqu’à ce que l’article soit publié. Il portait une barbe assez impressionnante lorsque Preuve expérimentale du rôle des ions dans la nucléation de particules sous conditions atmosphériques [4] fut enfin publié dans les Actes de la Royal Society A. Le processus avait pris 16 mois.
Vingt ans après l’émission de l’hypothèse des RCG, le paradigme du RCAC est toujours en place et pratiquement indemne. Ceci, malgré les preuves de plus en plus nombreuses supportant la Cosmo climatologie, et en dépit de l’échec patent des modèles climatiques à prédire le climat. On a souvent assisté au blocage de paradigmes en science, mais je me demande si cela a été aussi corrompu et extrême qu’actuellement dans la science du climat.
J’aurais dû mentionner qu’il y avait une forte opposition contre un essai expérimental de la Cosmo-climatologie. Imaginez un peu – des scientifiques essayant d’empêcher de tester une théorie – et je pense que vous serez d’accord pour que j’utilise le mot “corrompu” dans le paragraphe précédent.
2. Corrélations:
Il y a une forte corrélation entre l’activité solaire et le climat de la Terre. Jasper Kirkby a écrit un assez large article, Rayons Cosmiques et Climat [5] dans lequel il décrivait le contexte du projet CLOUD au CERN, qui devait tester la théorie de la Cosmo climatologie.
Dans l’article, Jasper Kirkby présentait un certain nombre de graphes qui montraient des corrélations entre les RCG et le climat. Naturellement, corrélation n’est pas causalité, mais comme les RCG sont contrôlés par l’activité solaire, les corrélations montrent un lien étroit entre l’activité solaire et le climat de la Terre.
Extraits de l’article
Sur 500 millions d’années :
Dans un autre article, Beam Measurements of a CLOUD Chamber [6], Jasper Kirby montrait quelques corrélations au 20e siècle :
Au final, les articles montrent qu’il y a des preuves empiriques écrasantes que la variabilité solaire a un effet primordial sur le climat de la Terre sur virtuellement toutes les échelles de temps depuis les décennies et au-delà. Les principales exceptions sont les périodes durant lesquelles dominent les cycles de Milankovitch qui font que les autres influences sont très difficiles à percevoir. (Les cycles de Milankovitch sont causés par les variations de l’orbite terrestre et non par les variations solaires).
Finalement, les Décroissances de Forbush sont une opportunité pour tester l’impact solaire à très court terme. Une Décroissance de Forbush est une rapide décroissance de l’intensité des rayons cosmiques galactiques suite à une éjection de masse coronale (EMC). Dragić et al [7] ont trouvé une corrélation entre les RCG et l’éventail de températures diurnes (DTR] et les événements de Forbush.
Bien que Dragić & al aient trouvé une corrélation avec les RCG, Laken et al [8] ont trouvé qu’il y avait une influence “faible mais statistiquement significative ” de l’activité solaire qui n’était pas causée par les RCG.
NB. La corrélation entre les RCG et le climat indique sans ambiguïté que l’activité solaire est en jeu, mais n’indique pas comment. Pour relier des parties du climat à des caractéristiques particulières des RCG, des UV, du vent solaire ou de l’irradiance solaire, nous aurons besoin de mécanismes.
3. Rayons Cosmiques Galactiques
Les expérimentations conduites sur les RCG et la Cosmo climatologie montrent quelques unes des grandes complexités du processus climatique de la Terre. Le chemin de la connaissance est loin d’être aisé, avec des faux départs, des phénomènes d’interactions, des problèmes inattendus, et naturellement, l’establishment de la science climatique prêt à opposer (Ndt la traduction exacte serait vomir) tous les obstacles possibles.
A la fin, Nigel Calder fut en mesure de déclarer que l’ensemble de la chaîne allant des restes de supernovæ à la variation du climat était démontrée, et que presque toutes les avancées étaient dues à Henrik Svensmark et la petite équipe de Copenhague.
Le début du processus, depuis les étoiles jusqu’à la modulation des rayons cosmiques par le soleil était bien connu. Le reste de la chaîne aboutissant au climat terrestre devait être découvert et le processus démontré.
3.1 L’Expérience SKY
L’expérience SKY 2006 au DNSC avait pour but de tester la théorie selon laquelle les RCG pourraient provoquer la formation de noyaux de condensation de nuages (NCN).
Le contexte de l’expérience est expliqué par Nir Shaviv dans son article Cosmic Rays and Climate. Après avoir montré que les preuves empiriques d’un lien rayons cosmiques/couverture nuageuse sont abondantes, il demande : cependant, y a-t-il un mécanisme physique pour l’expliquer ? Lors de l’expérience SKY, l’équipe du DNSC avait construit une chambre à nuages pour reproduire les conditions atmosphériques afin d’en tester le mécanisme physique. Ils observèrent alors une ionisation par rayons gamma et trouvèrent qu’elle entraînait effectivement la formation de grappes de molécules du genre de celles qui constituent des noyaux de condensation.
Ce fut le résultat expérimental décrit dans le -très retardé- article à la Royal Society dont il est parlé plus haut [4]. Comme il est dit dans le communiqué de presse de la Royal Society :
“Avec une boîte à air dans un laboratoire de Copenhague, les physiciens suivent la croissance de grappes de molécules du genre entraînant la formation de noyaux de condensation de nuages. Ce sont des grains d’acide sulfurique sur lesquels se forment des gouttelettes de nuages. Des particules à haute énergie passant par le plafond du laboratoire et provenant d’explosions d’étoiles loin dans la Galaxie – les rayons cosmiques – libèrent des électrons dans l’air, ce qui aide les grains de molécules à se former beaucoup plus vite que ne le prédisaient les physiciens de l’atmosphère. Ceci explique le lien proposé par l’équipe danoise entre les rayons cosmiques, la couverture nuageuse et le changement climatique”.
Mais plusieurs autres étapes du mécanisme restaient encore à tester.
3.2 Le Lien entre le Soleil, les Rayons Cosmiques, les Aérosols et les Nuages d’Eau Liquide
En 2009, Svensmark, Bondo & Svensmark [9] firent un important pas en avant, lorsqu’ils firent appel aux Décroissances de Forbush pour démontrer un lien complet des rayons cosmiques aux nuages d’eau liquide en passant par les aérosols.
Les Conclusions de l’article commencent ainsi :
“Nos résultats montrent la preuve à l’échelle globale de remarquables influences de la variabilité solaire sur l’ennuagement et les aérosols. Quel que soit le détail du mécanisme, la perte d’ions dans l’air lors des DF réduit la teneur en eau liquide des nuages sur les océans. La réponse à des variations relativement petites est si marquée dans l’ionisation totale que nous soupçonnons qu’une part importante des nuages terrestres puisse être contrôlée par l’ionisation.”
Mais cette phrase “Quel que soit le détail du mécanisme” posait problème. Ils avaient besoin de connaître ce mécanisme.
3.3 L’Expérience de Aarhus
En 2006, l’expérience CLOUD avait été conçue pour tester les mécanismes dans le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du CERN, une expérience préliminaire avait été menée pour vérifier la validité de l’expérience principale, et en 2008 cinq nouveaux groupes s’étaient joints aux collaborateurs de CLOUD [10] (Ndt, et pas un seul français), mais l’expérience principale allait prendre du temps avant de démarrer. L’opposition des scientifiques du climat du courant dominant n’aidait pas particulièrement. Donc, l’équipe du DTU décida de mener sa propre expérience.
Avec l’aide de l’Université d’Aarhus, l’équipe revint vers la chambre à nuages de SKY, pour effectuer des expériences plus avancées, dans le but de démontrer le mécanisme complet par lequel les RCG créent les nuages.
Le résultat fut rapporté pas Enghoff & al dans leur article de 2010 Nucléation d’aérosols causée par un faisceau de particules à haute énergie [11].
Ils déclaraient :
“Nous trouvons une contribution claire et significative de nucléation induite par des ions et considérons que c’est une observation sans ambiguïté de l’effet d’ions sur la nucléation d’aérosols par un faisceau de particules dans des conditions proches de l’atmosphère terrestre. En comparaison avec une ionisation à partir d’une source gamma, nous montrons en outre que la nature des particules ionisantes est sans importance pour la nucléation. ”
3.4 L’Expérience CLOUD
L’expérience CLOUD au CERN publia ses résultats en 2011. Mais peu après, le directeur général du CERN déclara étonnamment que le rapport devait être politiquement correct à propos du changement climatique. Nigel Calder expliqua alors :
“Cela signifiait qu’en aucun cas, ils ne devaient soutenir l’hérésie Danoise – L’hypothèse de Henrik Svensmark selon laquelle la plupart du réchauffement du 20e siècle pouvait s’expliquer par la réduction des rayons cosmiques due à une forte activité solaire, avec pour résultat moins de couverture nuageuse et des températures de surface plus élevées.”
Lorsque le résultat fut publié dans Nature [12] le jour suivant, selon les mots de Nigel Calder cela “montre clairement comment les rayons cosmiques stimulent la formation de grappes de molécules (“particules”) qui dans la vraie atmosphère peuvent croitre et ensemencer des nuages ”.
En réalité, Nigel Calder allait plus loin (lire l’article complet). “
[Le nouvel article de CLOUD] est si clairement favorable à ce qu’ont toujours dit les Danois que je suis surpris que Nature, ce nid de réchauffistes, arrive à le publier, en omettant quand même le graphe révélateur.

Un graphe qu’ils préféreraient que vous ne remarquiez pas. Reporté vers la fin du supplément en ligne, et absent de l’article CLOUD dans Nature, il montre clairement comment les rayons cosmiques stimulent la formation de grappes de molécules (“particles”) qui, dans la vraie atmosphère peuvent croître et ensemencer des nuages.”
On peut seulement supposer que l’absence d’un graphe si important sur l’article imprimé est ce que le directeur général du CERN entend par être “politiquement correct”.
3.5 Le Lien Final
Il va sans dire que les gardiens de la science climatique n’ont pas accepté les résultats. Leurs objections étaient qu’il n’y avait pas d’explication au fait que l’acide sulfurique persistait durant la nuit, alors que tous les modèles climatiques assument qu’il ne peut pas persister sans lumière ultraviolette. (d’après Nigel Calder).
En 2012, Henrik Svensmark, Martin B. Enghoff et Jens Olaf Pepke Pedersen [13] publièrent le lien final de la saga. Leur article Response of Cloud Condensation Nuclei (> 50 nm) to changes in ion-nucleation, montre que l’ionisation par les RCG maintient le niveau d’acide sulfurique nécessaire. Les RCG restent naturellement inchangés durant la nuit, contrairement aux UV.
Une dernière citation de Nigel Calder :
“Ainsi Svensmark et la petite équipe de Copenhague ont réalisé eux-mêmes presque toutes les découvertes capitales. Et la chaîne de preuves expérimentales et d’observations est maintenant bien plus fiable :
Restes de supernovæ → rayons cosmiques → modulation solaire des rayons cosmiques → variation de grappes et production d’acide sulfurique → variation des noyaux de condensation des nuages → variation de formation de nuages bas → variation du climat.
Svensmark ne fait pas de commentaire public avant que le nouvel article ne soit accepté pour publication. Mais je peux dire que lors d’échanges, il ressemble à quelqu’un qui est parvenu à la fin d’une très longue marche au mépris d’une opposition et de moqueries sans fin.”
J’espère vivre assez longtemps pour voir Henrik Svensmark recevoir le Prix Nobel de Physique.
La science climatique reconnaît-elle maintenant qu’elle a eu tout faux durant des décennies ? J’en doute. Pas avant que ses leaders puissent être remplacés par des scientifiques ayant autant d’esprit critique vis-à-vis du RCAC qu’ils en ont pour les théories concurrentes.
4. Ultra-Violet
Dans le résumé de leur livre de 2007, Effects of the Solar Cycle on the Earth’s Atmosphere [14], Kamide & Chian expliquent que “ l’influence directe des variations de la partie UV du spectre solaire (de 6 à 8 % entre maximum et minimum solaire) amène plus d’ozone et de réchauffement dans la haute atmosphère (autour de 50 km) lors du maximum solaire. Cela amène des changements dans les gradients verticaux et par conséquent dans les systèmes des vents, ce qui en échange provoque des changements dans la propagation des ondes planétaires qui commandent la circulation globale. Par conséquent, le forçage radiatif relativement faible du cycle solaire dans la stratosphère peut induire une importante réponse dynamique dans la basse atmosphère.” [Je n’ai pas lu le livre].
En 2009, Gray & al [15], se basant sur des reconstructions améliorées de SSI [Solar Spectral Irradiance], suggèrent que “l’irradiance d’UV durant le Minimum de Maunder était deux fois plus basse autour de la gamme d’onde Lyman-alpha (121.6 nm), comparée aux récentes périodes de minimum solaire et de 5 à 30 % plus basse dans la gamme 150-300 nm [Krikova & Solanki, 2005]. Cependant, ces recherches en sont encore à leurs débuts.”
Les conséquences sont qu’il pourrait y avoir au moins deux effets solaires indirects distincts sur le climat, à savoir les RCG et les UV, et les deux semblent avoir joué un rôle lors du Minimum de Maunder.
Gray & al disent également
“Curieusement, la variation importante observée par l’instrument SORCE.SIM ne se retrouve pas dans la TSI, l’indice Mg ii, F10.7, ni dans les modèles existants de variation d’UV. Les implications ne sont pas encore claires, mais ces données récentes laissent à penser que la possibilité que la variabilité à long terme du spectre UV par rapport à la production d’ozone est d’amplitude considérablement plus grande et a des variations temporelles différentes comparées avec les indices solaires proxy habituellement utilisés (indice Mg ii, F10.7, nombre de taches solaires, etc.) et les reconstructions.” Ils ajoutent : “la plupart des modèles climatiques […] ne prennent pas en compte l’influence des UV.”
Gray & al font aussi référence aux RCG, mais disent que
“La résolution horizontale des modèles globaux du climat est fortement contrainte par la puissance de calcul, car ils doivent être globaux par nature et pouvoir simuler des centaines d’années. Par conséquent, ils ne résolvent pas explicitement les nuages, et l’inclusion des mécanismes de RCG pour l’évaluation de leurs impacts nécessite une paramétrisation soigneuse.”
En d’autres termes, les modèles climatiques ne peuvent pas non plus intégrer les RCG.
5. Le Système Non-Linéaire
Voici une citation d’une source improbable, Christian Science Monitor :
“en 1801, l’éminent astronome britannique [William Herschel] rapportait que lorsque les taches parsemaient la surface du Soleil, les cours des céréales baissaient. Lorsque les taches disparaissaient, les cours montaient. À partir de là, commença une chasse de 200 ans pour les liens entre les variations du soleil et les changements climatiques.”
[…]“Il y a quelques éléments de preuves empiriques qui montrent des relations intéressantes que nous ne comprenons pas totalement.” dit Drew Shindell, un chercheur du Goddard Institute for Space Studies à New York. Par exemple, il cite une étude de 2001 dans laquelle des scientifiques ont examiné la couverture nuageuse sur les USA de 1900 à 1987 et trouvé que la couverture moyenne augmentait ou décroissait en phase avec le cycle de 11 ans des taches solaires. […] Depuis l’époque de Herschel jusqu’au début du 20e siècle, des scientifiques ont proposé des corrélations qui s’effondrent aussi vite que vous les regardez.” Dit-il.
Face à toutes les informations et opinions contradictoires, pouvons-nous en obtenir une meilleure compréhension que “l’effondrement” de Drew Shindell ? Je pense que nous le pouvons.
Il existe une déclaration du GIEC qui devrait être affichée bien en vue dans tous les bureaux des scientifiques du climat :
“Le système climatique est un système chaotique couplé non-linéaire, et par conséquent la prédiction à long terme des états futurs du climat n’est pas possible. ”– IPCC TAR WG1, Working Group I : La Base Scientifique.
Nous sommes tellement habitués à penser linéaire qu’il nous est difficile de penser non-linéaire. Mais c’est ce vers quoi nous devons aller.
Dans le contexte climatique, “non-linéaire” signifie que la même influence (ou donnée) peut avoir des effets différents selon les situations. Par exemple, dans certaines conditions, le cycle solaire pourrait réellement affecter le cours du blé ou la couverture nuageuse des USA à un moment donné, mais alors quand les conditions changent l’effet prendra fin. Le corollaire est que des combinaisons légèrement différentes de données multiples peuvent avoir des effets très différents. Complication supplémentaire, d’autres influences peuvent à certains moments dominer les effets. Il est évident que cela rend chaque chose nettement plus difficile à analyser, mais l’idée que les choses “s’effondrent” provient d’une pensée linéaire. Le problème vraiment sérieux est que cela peut devenir très difficile de faire la distinction entre un phénomène réel qui va et vient, et un mirage. [Par “mirage” j’entends quelque chose qui n’est pas ce qu’elle paraît]. Voyons deux d’entre elles. Sont-elles réelles ou mirage ?
- A propos de la “pause” du réchauffement global qui n’avait pas été prévue par les modèles : “des tendances proches de zéro ou même négatives sont courantes pour des intervalles d’une décennie ou moins dans les simulations, en raison de la variabilité climatique interne au modèle. Les simulations excluent (à 95 % de certitude) des tendances nulles pour des intervalles de 15 ans ou plus, suggérant qu’une absence observée de réchauffement de cette durée crée une divergence avec le taux de réchauffement actuel.” – NOAA State of the Climate in 2008. Lorsque la “divergence” dépassa 15 ans, le Met Office étendit un peu la limite : “Il est courant que dans les simulations ces périodes puissent durer jusqu’à 15 ans, mais des périodes plus longues sont improbables.” Ben Santer éleva la limite à au moins 17 ans : “Ils trouvent que les enregistrements de température doivent porter sur au moins 17 ans afin de distinguer entre le bruit climatique interne et le signal de changements anthropiques de la composition chimique de l’atmosphère.” À nouveau, le Met Office “Plusieurs décennies de données seront nécessaires pour évaluer la robustesse des projections.”
- A propos de la percée de la corrélation RCG-nuages à la fin du 20e siècle : “beaucoup d’associations empiriques entre la moyenne globale de la couverture nuageuse et les flux de rayons cosmiques ont été rapportées. […] En particulier, les séries temporelles de rayons cosmiques ne correspondent pas à la couverture nuageuse globale après 1991, ou à la couverture globale de nuages bas après 1994 (Kristjánsson and Kristiansen, 2000 ; Sun and Bradley, 2002) en l’absence de décomposition des séries (Usoskin et al., 2004).”. AR4 WG1 2.7.1.3 [Oct 2006].
Pouvez-vous faire la différence entre #1, et une prédiction qui échoue sur 15 ans ou plus mais reste validée parce qu’il y avait du bruit de fond, et #2, une corrélation qui échoue sur 15 ans et est par conséquent invalidée en dépit du bruit de fond du climat ? Il n’y en a pas.
Voici une façon plus raisonnable de regarder le climat :
Le soleil influence le climat terrestre de diverses façons selon des échelles de temps variées. Mais ces influences sont difficiles à détecter sur le moment, car la Terre a ses propres variations. Les variations terrestres et les influences solaires ne se combinent pas linéairement.
Les variations propres à la Terre incluent, des ‘cycles’ océaniques du type AMO, PDO, ENSO et IOD, des glaciers et des calottes glaciaires qui vont et viennent, et des déplacements atmosphériques dans la ZITC et le Vortex Polaire et de nombreux autres. Les gaz à effet de serre d’origine humaine sont juste un petit joueur ajouté au mélange. (“Les résultats suggèrent que de 1983 à 2009, les variations de la couverture nuageuse sont responsables d’un peu plus de 90 % (90,6 %) du réchauffement global, le CO2 d’origine humaine de moins de 10 % (9.4 %).” Lien).
Lorsque vous voyez les corrélations du chapitre 2, vous avez besoin de connaître l’échelle de temps et la résolution. Ces longues séries temporelles ont une faible résolution ; par exemple, vous ne pouvez pas distinguer une décennie dans un graphe couvrant des milliers d’années. Il y a dû y avoir de courtes périodes au sein de chaque longue période où les conditions changèrent et la tendance s’inversa durant un temps. Ayant ceci à l’esprit, regardons maintenant le moment où les nuages cassèrent la tendance conduite par les GCR dans les années 90. Pourquoi cela ? Cela n’altère pas le fait que le lien soleil-nuages ait été bien établi. Cela signifie juste que nous devons garder notre mode de pensée non-linéaire.
Si nous voyons un modèle répétitif ou une corrélation avec le climat de la Terre, nous pouvons formuler des hypothèses sur les causes. Si par la suite, le phénomène disparaît, nous ne pouvons alors l’écarter immédiatement. En fait, jusqu’à ce que son mécanisme soit fermement établi et testé dans la durée, nous devons continuer à le considérer et attendre pour conclure qu’il est réel ou si c’est un mirage. Même lorsque nous avons fermement établi son mécanisme, nous devons toujours considérer la possibilité qu’il puisse changer selon des conditions que nous n’avions pas prévues.
La situation est encore plus difficile avec les temps de réponse variables. Par exemple, à chaque fois que de la chaleur est captée dans l’océan, cela peut prendre n’importe quel laps de temps pour qu’elle réémerge pour influencer le climat.
Dans ce climat mondial très incertain, une seule chose est presque sûre : Aucun modèle de calcul du particulier au général (bottom-up) ne sera jamais capable de prédire le climat. Nous avons appris à ce propos qu’il n’y a actuellement pas assez de puissance de calcul pour modéliser les RCG, encore moins pour les autres facteurs climatiques. Mais le problème des capacités de modélisation des calculateurs va bien au-delà. Dans un système complexe non-linéaire comme le climat, il a des squillions de situations dont l’issue est indéterminée. C’est parce que la même influence peut donner des résultats très différents dans des conditions légèrement différentes. Étant donné que nous ne pouvons prédire les conditions avec suffisamment de précision – en fait, nous ne pouvons même pas avoir connaissance de toutes les conditions sur le moment – nos modèles climatiques bottom-up ne peuvent jamais prédire le futur. Et les modèles climatiques qui servent de guides aux gouvernements sont tous bottom-up.
6. Une dernière bizarrerie
Le problème des 100.000 ans est un exemple simple mais frappant de la difficulté d’interprétation des cycles climatiques terrestres. Le problème, tel que décrit, est que le cycle de 41.000 ans qui fut régulier, Dieu sait pour combien de temps, changea pour un cycle de 100.000 ans et resta ainsi pour le million d’années suivant, et personne ne sait pourquoi.
Mais peut-être que le cycle que 100.000 ans pourrait être aussi un mirage. Si vous le regardez de près, vous pouvez voir qu’il pourrait être un cycle de 41.000 ans manquant quelques battements.

Comment un cycle de cette force peut manquer un battement ? Si Ellis & Palmer [16] ont raison, alors les effets de la précession dépendent des conditions du moment, c. à d., c’est non-linéaire. Et il semble que le manque de CO2 est une des conditions déclenchant les augmentations rapides de température !
La science est établie ? En aucune façon. Ces trucs non-linéaires sont trop drôles.
Abréviations
AMO – Oscillation Atlantique Multidécennale
AR4 – [4th IPCC report]
RCAC – Réchauffement Anthropique Catastrophique
CCN – Noyaux de Condensation des Nuages
CERN – Centre Européen de Recherche Nucléaire
CLOUD – Cosmics Leaving OUtdoor Droplets [expérience au CERN]
CME – Éjection de Masse Coronale
CO2 – Dioxyde de Carbone
DNSC – Danish National Space Center
DTR – Gamme de Températures Diurnes
DTU – [Danish Technical University]
ENSO – El Niño – Southern Oscillation
DF – Décroissance de Forbush
RCG – Rayons Cosmiques Galactiques
IOD – Indian Ocean Dipole
GIEC – Groupe Intergouvernemental d’Étude du Climat
ZITC – Zone Inter Tropicale de Convergence
LHC – Grand Collisionneur de Hadrons
NASA – [The USA’s] National Aeronautics and Space Administration
NOAA – [The USA’s] National Oceanic and Atmospheric Administration
PDO – Oscillation Décennale du Pacifique
SIM – Moniteur de Spectre d’Irradiance
SORCE – SOlar Radiation and Climate Experiment
TAR – [3rd IPCC report]
TSI – Irradiance Solaire Totale
UV – Ultra-Violet
WG1 – Working Group 1
WUWT – wattsupwiththat.com
Références
(ce sont les références formelles. Les autres sont juste des liens internet.)
[1] Henrik Svensmark, Nigel Calder, The Chilling Stars, Totem Books, 2003, ISBN-10: 1840468157 ISBN-13: 9781840468151
Updated version: The Chilling Stars; A New Theory of Climate Change, Totem Books, 2007, ISBN-
[2] Svensmark, H. (2007), Cosmoclimatology: a new theory emerges. Astronomy & Geophysics, 48: 1.18–1.24. doi:10.1111/j.1468-4004.2007.48118.x
[3] Henrik Svensmark, Cosmic Rays, Clouds and Climate, DOI: 10.1051/epn/2015204
13: 9781840468151
[4] Henril Svensmark et al, Experimental evidence for the role of ions in particle nucleation under atmospheric conditions, Proceedings of the Royal Society A, DOI: 10.1098/rspa.2006.1773
[5] Jasper Kirkby, Cosmic Rays and Climate, Surveys in Geophysics 28, 333–375, doi: 10.1007/s10712-008-9030-6 (2007).
[6] Jasper Kirkby, Beam Measurements of a CLOUD (Cosmics Leaving OUtdoor Droplets) Chamber, CERN.
[7] Dragić et al, Forbush decreases – clouds relation in the neutron monitor era, Astrophys. Space Sci. Trans., 7, 315–318, 2011 http://www.astrophys-space-sci-trans.net/7/315/2011/ doi:10.5194/astra-7-315-2011
[8] Laken et al, Forbush decreases, solar irradiance variations, and anomalous cloud changes, Journal of Geophysical Research Atmospheres DOI: 10.1029/2010JD014900
[9] Svensmark Bondo and Svensmark, Cosmic ray decreases affect atmospheric aerosols and clouds, Geophysical Research Letters, Vol. 36, L15101, doi:10.1029/2009GL038429, 2009
[10] 2008 Progress Report on PS215/CLOUD, European Organisation for Nuclear Research, CERN-SPSC-2009-015 / SPSC-SR-046 06/05/2009
[11] Enghoff et al, Aerosol nucleation induced by a high energy particle beam, Geophysical Research Letters DOI: 10.1029/2011GL047036
[12] Kirkby, J. et al, Cloud formation may be linked to cosmic rays, Nature 476, 429-433 (2011).
[13] Svensmark, H., Enghoff, M. B., & Pedersen, J. O. P. (2012). Response of Cloud Condensation Nuclei (> 50 nm) to changes in ion-nucleation. arXiv.org, e-Print Archive, Condensed Matter.
[14] Kamide and Chian, Effects of the Solar Cycle on the Earth’s Atmosphere, Springer Berlin Heidelberg DOI 10.1007/978-3-540-46315-3_18
[15] Gray et al, Solar Influences on Climate, Rev. Geophys.,48, RG4001, doi:10.1029/2009RG000282
[16] Ralph Ellis, Michael Palmer, Modulation of ice ages via precession and dust-albedo feedbacks, Geoscience Frontiers Volume 7, Issue 6, November 2016, Pages 891–909
233 réponses à “Effets Indirects du Soleil sur le Climat Terrestre”
Christial (#99),
Le « et Svensmark de passer dans le camp du Bien (réchauffiste, pour ceux qui ont du mal à suivre). » est bien sûr un ajout personnel dû à mon esprit tordu.
tsih (#98),
N’étant pas un spécialiste de l’atmosphère je me réfère aux travaux de Dufresne et à ce qui est enseigné en fac. Il est dit que le gradient thermique adiabatique est indépendant du phénomène radiatif, et je fais plus confiance à de vrais spécialistes qu’à des retraités qui ne sont pas compétents en la matière. D’autre part si le gradient thermique s’inverse dans la stratosphère c’est à cause de l’action du rayonnement solaire qui surpasse l’effet de la gravité, les pression étant trop faibles pour avoir un impact significatif sur les températures.
http://gershwin.ens.fr/legras/…..atifNN.pdf
Le syndrome de Dunning Kruger frappe à tout niveau…
tsih (#98),
Personnellement je ne répondrais plus à Astrolabe: trop prétentieux , sans humour et trop nul , aucune sensibilité des problèmes , sensibilité qui remplace souvent les connaissances quand on n’est pas spécialiste
the fritz le testut (#103),
A mon humble avis, il est plutôt intéressant dans le sens où, n’ayant pas les bases en physique de l’atmosphère, il ne fait que reprendre la doctrine officielle sans la comprendre. Il en souligne ainsi naïvement les incohérences.
Justement et à propos, toujours personne n’a trouvé la couille dans mon message #86 ?
phi (#104),
Je ne suis pas spécialiste en couille mais je vais ausculter ce message plus tard
the fritz le testut (#103), phi (#104),
Quitte à me répéter, il est à mon humble avis absolument « exceptionnel » exactement comme celui-là
Il fait de lui-même un portrait parlé dès qu’il l’ouvre, on ne peut pas se tromper.
On rencontre ça très rarement dans une vie et jamais deux fois.
Alors toujours personne qui le reconnait ?
Ah ouais, bien sûr, dans la stratosphère à 100 mb la petite physique bonhomme dit que la pression est « surpassée » par le rayonnement solaire et la température remonte.
Pardi, qu’on se le dise.
Et c’est bien pour ça que quand on monte encore et encore la température finit par redescendre à nouveau dans la mésosphère, un peu comme dans la troposphère, mésosphère où les pressions bien que 1000 fois plus basses encore autour de 0.1 mb ne sont, tiens comme c’est bizarre, soudainement plus trop faibles pour être « surpassées » maintenant par l’action du rayonnement solaire pourtant encore plus fort.
On vit une époque formidable.
phi (#104),
Vous parlez de couille, de colonne, de forçage, d’échanges sans effet ; à mon avis il faut arrêter le VIAGRA s’il ne fait pas d’effet …………………………….. contrairement au CO2 dont plein de monde en profite
tsih (#107),
Qu’attendez vous pour publier ? Faites le et on verra l’accueil qui sera fait à votre papier, (je gage que ce sera du même calibre que l’accueil qui a été fait au papier « révolutionnaire » de G&T…
Astrolabe (#102),
Si vous lisez l’anglais, vous pouvez vous instruire en lisant cet article du Daily Caller relatif au « consensus actuel » ou bien le résumé de l’article de Benjamin Santer (cosigné par d’éminents « réchauffistes » comme Michael Mann – vous avez peut-être entendu parler de sa fameuse « crosse de hockey ») et dont la présentation se conclut par une phrase qui contredit ce que vous avez (très mal) pu comprendre de vos cours de fac :
Bref, il semblerait que le « consensus » vire au sceptique !
Astrolabe (#109),
Oh, il est déjà sec, là, […]. Il ne sait plus pourquoi sa gravité point barre l’abandonne et part en eau de boudin dans la mésosphère
Alors je devrais publier quoi, […] ?
Tout ce que je raconte sur le sujet est déjà « publié » et archi-connu depuis longtemps. Hélas vous n’y comprenez goutte et n’êtes même pas capable de vous en rendre compte.
C’est donc plutôt vous qui devriez publier et montrer à la communauté scientifique que « le gradient thermique dans l’atmosphère est une question de gravité, point barre ». C’est évident quand on regarde cette figure,n’est-ce pas, la gravité change plusieurs fois de sens quand on monte c’est bien connu. Et en passant vous pourriez aussi publier en astrophysique et expliquer que c’est pas plus sorcier dans le soleil. Cela simplifierait la théorie des étoiles.
Après je vous suggère de faire une conférence chez les vélivoles qui s’embêtent avec tous leurs profils verticaux de température réels qui ne sont pas qu’une question de gravité.
Enfin vous expliquerez aux scientifiques du climat que le « lapse rate feedback » associé à l’effet de serre ce ne peut être que du pipeau puisque le lapse rate n’est qu’une question de gravité, point barre.
On vit une époque formidable.
tsih (#111),
Puis je vous conseiller un opticien ? Le texte vous dément formellement.
Publiez vous dis-je Publiez…
Astrolabe (#112),
Que du vent, […], que du vent. Et accessoirement 10 /10 à chaque oeil.
Et pour l’instant la seule chose qui a été « démentie » (et ridiculisée), par les « textes », juste plus haut, c’est la petite physique bonhomme […], complètement et définitivement creux sur le sujet.
Une affaire de gravité, point barre.
Désopilant.
tsih (#113),
Tiens, pour la route, à lire encore ce que nous disent les « textes » sur le gradient thermique vertical, paragraphe 2.4.4.
Rédigé pour notre Astrolabe par de vrais scientifiques…
Dur, dur. « Le gradient vertical de température n’a rien à voir les GES » qu’il disait, croyait avoir compris et qu’il était venu fièrement claironner ici, […].
Avec mes compliments.
Ce n’est pas l’impression que je tire de la lecture de cet article.
Sauf à mettre en cause le forçage par CO2, ce qui me semble exclut par l’affirmation des auteurs qu’il est peu probable que l’écart entre simulé et observé ait pour origine une erreur dans la sensibilité, je ne vois pas de scepticisme climatique.
Au contraire c’est simplement le processus habituel des climatologues attachés à défendre la qualité de leurs modèles climatiques et à chercher à le justifier sans remettre en cause l’essentiel.
Car ces modèles de simulation du climat dévient constamment des observations et il faut régulièrement les recaler pour qu’il deviennent compatibles avec les observations. Ces recalages évitent soigneusement de remettre en cause la bible réchauffiste : c’est la faute au CO2, la variabilité naturelle ne joue qu’à la marge sur le long terme et l’avenir s’annonce catastrophique pour l’humanité et la planète.
Le GIEC dans la rédaction des ses pladoyers réchauffistes (synthèse, résumé…) cherche à nous faire croire par ses astuces de présentation et de rédaction qu’un modèle de simulation est un modèle de prévision. Et de s’émerveiller que les modèles de simulation après bidouillage a posteriori (je parle des ajustements des modèles, sans évoquer ici les bidouillages des observations) collent à peu près aux observations. Risible !
Le GIEC, si attaché aux probabilités et aux apparences de scientificité de ces rapports, devrait mettre en corrélation les projections de simulation (avant tripatouillage a posteriori) avec les observations. Ce serait son oraison funèbre.
Un article récent sur WUWT qui évoque, outre les tripatouillage des données, les écarts considérables des modèles entre prévu et observé.
https://wattsupwiththat.com/2017/07/07/how-they-airbrushed-out-the-inconvenient-pause/
tsih (#114),
Je vous ai fourni un cours de L3 suffisamment explicite et je vous ai indiqué les travaux de Dufresne, maintenant si vous comprenez de travers ce que vous lisez ce n’est pas de ma faute, on mettra ça sur le compte de l’âge…
Comme pour phi, la discussion avec vous est terminée.
Astrolabe (#116), .
Oui, oui, c’est ça, complètement creux l’Astrolabe.
Et n’oubliez pas pour la route:
tsih (#117),
Toujours personne qui reconnaît qui est l’inénarrable Astrolabe ?
Je suis sûr que Nicias sera particulièrement ravi quand il saura…
Et pourtant, on ne peut pas se tromper.
tsih (#118),
Il ne fait aucun doute qu’il appartient à l’espèce des perturbateurs de forums, qu’on ne peut pas nommer. La variété intelligente la plus difficile à démasquer, contrairement aux bêtes et méchants.
Peu importe que ce soit W. , R. ou un de leurs clones.
Il est anormal de mon point de vue qu’on les laisse sévir aussi longtemps, au nom de la tolérance, sur un forum qui se veut respectable.
L’Astrolabe, c’est pas un des rafiots de La Pérouse qui a chaviré aux Vanuatu et dont l’équipage a été probablement boulotté par la population locale ?
Dans ce pseudo, y a un petit côté prophétique qui s’appliquerait à la climatologie moderne.
Comme qui dirait la promesse d’une espèce de Titanic scientifique, le tout scénarisé comme une tragédie Grecque.
On sait ce qui va arriver, que ça va être sanglant, les seules questions c’est quand et comment.
Installez-vous avec les popcorns.
Murps (#120),
C’est à peu près ça.
Extraits de Wikipédia :
Lien
Lien
Pas d’indication que l’équipage ait servi de dîner aux autochtones.
Murps (#120), Cdt Michel e.r. (#121),
L’Astrolabe n’a pas « chaviré » mais a été jeté sur le récif corallien qui encercle l’ile de Vanikoro, bien visible sur ces cartes, par exemple. Ils se sont apparemment retrouvés piégés dans un cyclone au vent de cette ile (c’est à dire avec le vent soufflant vers la côte). Ce fut un piège mortel surtout avec les navires du 18ème siècle qui ne peuvent guère remonter au vent. Ils ont essayé de mouiller (« jeter l’ancre ») sans doute mais ça ne pouvait pas tenir (violence du vent, fonds qui descendent trop vite… ).
Ces marins ( et savants), symbole du siècle des Lumière qui n’a rien à voir avec l’esprit « doom and gloom » du 21ème siècle, ont ainsi perdu leurs bateaux (et beaucoup leur vie ?) mais c’étaient des marins d’exception qui n’ont pas du tout fait naufrage « par incompétence ». Il suffit de voir le parcours qu’ils avaient derrière eux !
Lien
Comparer l’Astrolabe à la « climatologie moderne » et ces marins aux climatologues « réchauffistes » c’est donc pour le moins incongru et en tout cas hautement irrévérencieux et insultant (pour les marins).
tsih (#122),
On a retrouvé sa boîte noire ?
L’Astrolabe a coulé.
La climatologie écoloréchauffiste va couler comme l’Astrolabe ou le Titanic.
Murps (#123), Tout comme Hamon qui a fait couler le PS, Hulot fera sombrer l’écoloréchauffisme
tsih (#122),
Quelques heures avant d’être décapité, Louis XVI demandait « A-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ? », mais à cette époque, la « République n’avait pas besoin de savants ». Maintenant non plus d’ailleurs semble-t-il…
Murps (#123),
Oui, en quelque sorte.
scaletrans (#125),
C’est ce que le « président du tribunal révolutionnaire » avait, paraît-il, répondu à Lavoisier qui demandait un sursis de son exécution de quelques jours pour terminer une expérience en cours.
Aujourd’hui on a juste besoin des « savants » pas trop savants pour rester assez benêts et « penser selon l’air du temps ».
scaletrans (#125),
Pour la petite histoire, trois mois plus tard, c’est le juge de Lavoisier qui perd la tête…
Wiki
the fritz le testut (#124),
Le problème est qu’il va couler la France avec.
Surtout que ce site ne disparaisse jamais, c’est une magnifique école pour tous les étudiants, en le consultant, ils sont avertis de ce qu’ils pourraient devenir ….
Dommage qu’on ne puisse pas vous classer dans les espèces à protéger.
http://romain.poulard.free.fr/blog/Vieux.jpg
Astrolabe (#129),
Mais c’est l’ensemble de l’espèce humaine qui est en danger avec ce RCA !
Pas sûr que la jeunesse étudiante d’aujourd’hui puisse faire de vieux os sur notre planète en phase terminale.
Sinon, je mets votre message sur le compte des « effets indirects du soleil » sur votre caboche.
Christial (#130),
C’est plutôt que l’Astrolabe est en colère, à mettre sur le compte de « l’effet de la gravité, point barre ».
Sinon, ceci explique tout.
tsih (#131),
Bon faut arrêter avec ceci; tu nous dis qui c’est astrolabe ou astrolabe qui se veux clair , net , scientifique et honnête révèle ses mille pseudos , car je pense qu’il ne sévit pas qu’ici
the fritz le testut (#132),
Un peu de patience…
Un indice: ex-blog de l’inénarrable Huet.
tsih (#133),
C’est quoi ton indice ; autant chercher une aiguille dans une meule foin , tellement les astrolabes pullulaient chez Huet
the fritz le testut (#134),
Un petit effort.
Et félicitations à tsih. Malgré tout le bien que je pense de la climatologie, cela m’avait échappé.
Pour #86, non? Toujours rien?
phi (#135),
C’est pour trouver cela : »Quelqu’un pour trouver la couille ? »
J’ai beau chercher ; mais rien trouvé , elle est tellement petite ?
the fritz le testut (#136),
À vous de le découvrir. Et c’est la, pas nécessairement ma.
tsih (#133), ça commence par ro et fini par bert?
phi (#137),
Vos phrases , c’est comme la couille: pas finies !!!!!!
Marco40 (#138),
Roro nous aurait déjà envoyé des bottes de foin
Je me suis toujours interrogé sur la santé mentale des internautes qui passent d’un pseudo à un autre pour s’exprimer sur un même site.
Il y a indubitablement un côté psychologiquement instable, une forme de schizophrénie…
Voici deux ou trois jours, l’ Astrolabe, a fièrement pontifié que le gradient de température vertical n’est qu’une affaire « mécanique » et juré craché que c’est ce que dit le « texte » ( sic = cours de licence de Legras)…
Et on a vu comment sa petite physique bonhomme est partie lamentablement en eau de boudin au premier contact avec la réalité. Depuis, devenu brusquement très très prudent, il évite comme la peste d’étaler plus avant sa « compréhension » de la physique de l’atmosphère et est parti se cacher.
C’est dommage car il s’avère tout aussi désopilant d’examiner de plus près les autres pontifications dont l’Astrolabe avait gratifié ce forum.
Ainsi, par exemple, l’Astrolabe prétendait donner des lecons de « physique » à phi et the Fritz en blablatant:
Comme dit l’Astrolabe « c’est à mourir de rire » car c’est pourtant très exactement ce que dit le « texte » (sic = cours de licence de Legras lui-même auquel il se réfère et tente de se raccrocher comme une moule à son rocher dès que le vent de la vraie physique se met à lui souffler un peu dans les bronches.
Ainsi, par exemple page 26, Legras après avoir présenté un modèle élémentaire d’effet de serre conclut:
Apparemment l’Astrolabe a oublié de demander à Legras « d’où il sort cette idée » et n’a même pas remarqué que Legras a viré dans le soi-disant « mythe climatosceptique »…
Autrement dit l’Astrolabe est tellement branque qu’il est démenti par le « texte »qui lui sert de référence, lui-même, texte qu’il croit avoir compris et qu’il brandit bêtement pour venir contredire les gens ici.
Bien sûr Legras a raison et il est tout à fait correct de dire que l’atmosphère avec GES réchauffe le sol, au sens parfaitement correct du verbe réchauffer c’est à dire augmenter la température du sol par rapport à la situation sans atmosphère ou avec une atmosphère sans GES.
Oui, décidément, notre Astrolabe est bien un gabarit exceptionnel
Marco40 (#138),
Ah , quand même !
tsih (#142),
J’avais dit que la discussion avec vous était terminée mais je vais faire une exception :
Expliquez moi d’où provient l’énergie sensée augmenter la température du sol sachant que le soleil est la seule source d’énergie qui peut chauffer notre planète (l’énergie provenant du centre de la terre est trop faible pour être prise en compte. Que vous ne compreniez pas les analogies et approximations du cours de Legras ne m’étonne pas mais je suis curieux de voir votre démonstration.
Astrolabe (#144),
Quand j’ai froid, je dis que je mets un pull pour me réchauffer. Et effectivement, j’ai plus chaud.
Ces joutes sémantiques sont stériles.
volauvent (#145),
Non c’est un abus de langage, votre pull ne vous réchauffe en aucun cas, il vous isole et vous empêche de vous refroidir trop vite, les mots ont un sens et en science la rigueur est de rigueur, il faut donc comprendre ce qui se cache derrière certaines phrases.
Astrolabe (#144),
Au lieu de :
Dite plutôt :
J’avais dit que toutes discussions avec vous tous étaient terminées et je ne fairais aucune exception !
Là ce serait cool… et vous éviterais de passer pour un… bla-bla-bla
Murps (#141),
Imaginez que sa femme ou ses enfants – son chien ? – regardent par dessus son épaule et par là puissent retrouver ces posts !!!!
volauvent (#145),
Si cette question de sémantique revient régulièrement sur le tapis ici et ailleurs, c’est qu’elle cache une réelle difficulté physique.
Un forçage tel que le définissent les climatologues est un déséquilibre radiatif au sommet de l’atmosphère. Par cette même définition, aucune distinction n’est faite entre augmentation de l’énergie entrante (chauffage) et diminution de l’énergie sortante (réduction du refroidissement). Le noeud du problème est qu’en vertu du second principe, l’effet thermodynamique est nécessairement différent et qu’il y a bien lieu de distinguer les deux cas. L’amalgame est physiquement inadmissible.
Astrolabe est une perle parce qu’il soulève des questions importantes et il le fait avec insistance parce qu’il n’y comprend goutte.
Astrolabe (#146),
Alors, tout le monde abuse du langage….car je n’ai jamais entendu quelqu’un dire:
oh je mets un pull pour ne pas me refroidir…
Oui, oui, c’est ça, Legras ferait des « analogies » et des « approximations »…. et c’est l’Astrolabe qui s’en rendrait compte et au lieu de les signaler à Legras, lui-même, viendrait les pointer du doigt ici et reprocher aux gens de Skyfall de faire justement lesdites mêmes « approximations » à cause d’un soi-disant « mythe climatosceptique » !
Ben voyons !
Et mon cul c’est du poulet ?
Je répète: il n’y a pas la moindre « approximation » à ce niveau dans le cours de Legras.
Pas la moindre
Et évidemment pas la moindre contradiction avec le fait que l’énergie vienne du soleil.
« L’explication » se trouve évidemment déjà dans le cours de Legras lui-même !
Mais si vous ne l’avez pas encore compris dans ce cours je crains que vous ne le compreniez pas plus si je vous explique car vous n’avez pas les bases nécessaires et surtout il vous est intolérable que je sache de quoi on parle et vous non.
Maintenant si vous me redemandez très très très gentiment, très très très poliment, sans la moindre irrévérence et avec tout le respect dû je peux éventuellement consentir à vous expliquer.