StationForum, base de données photographique

La terre s'est réchauffée de 0,7°C depuis 1 siècle. Comment sait-on cela ? Grâce à l'un des 3 instituts mondiaux comme le GISS qui fournissent les courbes officielles de température de surfaces du globe utilisées par le GIEC, les gouvernements et les médias dans la lutte actuelle contre le réchauffement climatique. Pour dresser ces mesures, le GISS affirme "s'appuyer uniquement sur des stations avec des historiques de mesures raisonnablement longues et homogènes" ("in our analysis, we can only use stations with reasonably long, consistently measured time records").
Or, il est connu qu'il y a de multiples de problème avec ces stations, de maintenance, de changement d'emplacement, d'îlot de chaleur urbain voire de conception aberrante… ce qui a une influence directe sur l'intervalle de confiance de la mesure officielle finale.

Sur une idée originale d'Anthony Watts, Skyfall a mis en place StationForum, une base de donnée photographique couplée à une localisation Google, des stations utilisées par le GISS. Chacun peut participer en postant ses photos de stations afin de compléter la base qui sera une source renseignements précieuse pour les amateurs intéressés de près à la mesure aussi bien que les chercheurs en climatologie. Le site est opérationel dès à présent même si son architecture n'est pas encore figée et que son référencement officiel ne se fera dans quelques semaines en attendant la fin de son rodage.

Entretemps, les fidèles lecteurs de Skyfall auront la primeur d'utiliser StationForum. Visitez le, inscrivez-vous pour apporter vos commentaires, observations, remarques de bugs, idées d'amélioration, proposition de logo, souhaits de fonctionnalités… La fonction Google Map est à valider (vérifiez que la carte apparaît que vous pouvez zoomer, déplacer le pointeur, replacer la station… surtout avec Internet Explorer 6, signalez le que ça marche ou pas). Le site aura besoin également de modérateurs: signalez-vous à l'admin en utilisant la fonction Message Privé de StationForum.

N.B. Pour toucher une audience la plus large possible, le site est en Anglais. Les francophones y ont bien entendu leur "Taverne des Gaulois" (titre provisoire) où ils pourront participer en français.

Sans plus tarder, voici quelques exemples de ce qui vous attend sur StationForum. Bonne visite !

changement climatique

changement climatique
101.  Curieux | 21/06/2007 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

@ DM

« On estime généralement à 10% la part du réchauffement urbain dans le réchauffement global ».

Tout est dit :
On (un humain ? mais est-ce sûr)
estime (« on » n’est pas sûr de sa mesure)
généralement (au cas ou il subsiste un doute sur la nécessité d’utilisation de pincettes pour appréhender l’approximation réalisé par « on » ci-dessus).

Mais au fait ce « On estime généralement » est-il estimé généralement envisageable, aujourd’hui ? il ya 10 ans, 20 ans ? 30 ans ? ou bien quelque part entre c’est chiffres ?

102.  DM | 21/06/2007 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

Les liens et les citations sont plus précises.
Notamment sur le site de wikipédia, pas de politique de l’autruche, les données sont bien prises en compte et ca date de bien avant le discours alarmiste sur le réchauffement. A moins de croire à un complot datant des francs-macons..

103.  Abitbol | 21/06/2007 @ 14:58 Répondre à ce commentaire

Comme d’habitude, le GIEC a décidé que l’effet d’îlot urbain n’avait pratiquement aucune influence sur les mesures. Il utilise les données du CRU et du GISS, ce dernier utilise pour la France 20 stations situées sur des aéroports sur 24. Pourquoi ne pas utiliser 24 stations en zone rurale ? Cela couperait court à toute discussion.

104.  DM | 21/06/2007 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

24 stations ca me semble peu effectivement.
Mais regarde Laon, on en a au moins 3 ! et 1 seule répertoriée dans la liste.
De plus dans cette liste on a des dates, si on retire toutes les stations dont les dates sont dépassées il ne reste plus grand chose..
Il nous faut une autre source.

105.  Curieux | 21/06/2007 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Je reprend un extrait cité par DM :

« … indicates that the effects of the urban heat island may have been overstated, finding that “Contrary to generally accepted wisdom, no statistically significant impact of urbanization could be found in annual temperatures.

Il y a malentendu, personnes dans les sceptiques ne pense que l’urbanisation « pèse » quoi que ce soit dans les moyennes des T° annuelles.

Les sceptiques notent (et montrent) que les relevées des T° dans les zones urbaines comportent deux biais majeurs :
1/ les relevés indiques des T° supérieures à ce qu’elles sont en réalités,
2/ les zones d’implantation aujourd’hui urbaines ne l’étaient généralement pas à leurs oririgines d’ou une impossibilité (même avec des acrobaties mathématiques dites homogénisation) d’exploiter les données âgées.

106.  Fabge | 2/07/2007 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

C’est là qu’on voit qu’une question comme le RC a au moins un mérite, c’est qu’elle oblige à voir ce qu’on a en magasin. Il en est de même pour tout ce qui concerne les risques. S’il n’y a pas un gros débat de ce type, on se pose peu la question de la fiabilité des données, on empile, on conserve comme on peut, on se demande si, avant que les archives de base (journalières) des sations météo soient dévorées par les rats (exemple vécu), il n’est pas préférable de mettre ça à la poubelle. De toutes manières, disent ceux qui procèdent à ce genre de débarras, personne n’aura le courage de se plonger dedans.
J’espère que ce sera l’occasion de réaliser que les données climatologiques doivent être conservées de manière décente (c’est-à-dire support numérique dont la durée de vie excède les 5 ans couramment constatés + support papier obligatoire) et les métadonnées utilisables.

107.  Curieux | 2/07/2007 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

@ Fabge

Non le RC n’oblige rien, ce qui est en magasin est connu. C’est l’exploitation qui pose problème.

Tant qu’on reste dans une description probable du passé, données et proxys font le boulot.

Si on veut faire de la prévision industrielle (exploitable concrètement, avec dates et amplitudes) avec ces mêmes données, alors on est dans ce qu’il est nécessaire d’appeler du « foutage de gueule ».

108.  DM | 4/07/2007 @ 10:13 Répondre à ce commentaire

Réponse des pro-réchauffement sur ce thème :
http://www.realclimate.org/ind.....at-island/

109.  Curieux | 4/07/2007 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

#108

RealClimat fait une réponse de gnou. Ce qui confirme le gros malaise de ces milieux.

Leur réponse confirme intégralement mes post #105 et #107.
En résumé, pour reconstruire le passé et en avoir une idée, peu de problèmes, dans la prévision (que j’appel industrielle), c’est trop imprécis.

110.  DM | 4/07/2007 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

#109
Si c’est trop imprécis, ca l’est de quel ordre de grandeur ?

111.  DM | 4/07/2007 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

Des données à éplucher :
http://www.ncdc.noaa.gov/crn/

http://data.giss.nasa.gov/gistemp/abs_temp.html

Q. If the reported SATs are not the true SATs, why are they still useful ?
A. The reported temperature is truly meaningful only to a person who happens to visit the weather station at the precise moment when the reported temperature is measured, in other words, to nobody. However, in addition to the SAT the reports usually also mention whether the current temperature is unusually high or unusually low, how much it differs from the normal temperature, and that information (the anomaly) is meaningful for the whole region. Also, if we hear a temperature (say 70F), we instinctively translate it into hot or cold, but our translation key depends on the season and region, the same temperature may be ‘hot’ in winter and ‘cold’ in July, since by ‘hot’ we always mean ‘hotter than normal’, i.e. we all translate absolute temperatures automatically into anomalies whether we are aware of it or not.

112.  miniTAX | 4/07/2007 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

#108 DM, que penses tu du fait que des scientifiques montent au créneau pour défendre des stations météo « officielles » installées à 5 pas d’un brûleur de déchet ou d’une évacuation chaude de climatiseur ?

113.  DM | 4/07/2007 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

Je prends en compte leurs explications et les données chiffrées sur l’importance de cette influence. Je ne veux pas me borner à des discussions de comptoir.. (ca ne veut pas dire que je ne me laisse pas tenter parfois..)

114.  DM | 4/07/2007 @ 12:15 Répondre à ce commentaire

Un morceau choisi :

However, the climate models used in the IPCC forecasts are not statistical, but are physical in nature. They are self-consistent descriptions of the whole system whose inputs are only the boundary conditions and the changes in external forces (such as the solar constant, the orbit, or greenhouse gases). They do not assimilate the surface data, nor are they initiallised from it.

115.  DM | 4/07/2007 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

It has been estimated that the mean anomaly in the Northern hemisphere at the monthly scale only has around 60 degrees of freedom – that is, 60 well-place stations would be sufficient to give a reasonable estimate of the large scale month to month changes.

116.  miniTAX | 4/07/2007 @ 14:19 Répondre à ce commentaire

#113… #115
Quel est le rapport ? On parle de températures qu’on nous annonce en hausse alors que c’est mesuré par un réseau miteux de capteurs et tu nous parles de modèles qui sont de toute façon incapable de prédire quoi que ce soit et donc la corrélation avec la réalité est moins bonne qu’avec une simple droite tracée au jugé.
T’es pas en train de noyer le poisson par hasard ?

117.  DM | 4/07/2007 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

#116
113 répond à 112

115 répond à l’affirmation qui revient souvent que les milliers de capteurs ne peuvent pas correspondre à grand chose, il en faudrait beaucoup plus pour avoir des données fiables. Or une 60aine pour l’hémisphère nord est mathématiquement suffisant.. alors même si certaines stations sont vérolées..

114 rappel juste que les mesures au sol n’influent en rien sur les modèles, ceux ci étant indépendants.

118.  maurice | 4/07/2007 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

#117.

115 mathématiquement est un peu exagéré peut être…le texte parle d’estimation…conditionnel (would be)…raisonnable….plus sujet à caution qu’une vérité mathématique

114 quelqu’un peut il me résumer en quelques mots comment marchent ces modèles. car si on n’y injecte rien, comment ça marche ?

119.  maurice | 4/07/2007 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

#117 suite de mon #118

j’ai trouvé ceci sur le ouaibe concernant le fonctionnement des modèles:

« Les équations sont modifiées dans des limites raisonnables afin que le modèle reproduise aussi bien que possible les climats passés et présents (comparé aux observations archivées). Le modèle peut alors être utilisé pour essayer de prédire le comportement futur du climat.  »

il apparait donc bien que les équations (self-consistantes et indépendantes) sont modifiées en fonction des observations, non ?
on en revient donc aux capteurs « miteux » et disséminés…

120.  DM | 4/07/2007 @ 14:58 Répondre à ce commentaire

#118
D’une 60aine à des milliers, ca fait de la marge..

Pour le fonctionnement des modèles c’est sur realclimate, lien donné plus haut.
En gros un modèle est totalement autonome. Avec les effets physiques, la quantité d’énergie du soleil, les aérosols etc.. ils obtiennent une température moyenne. Et ils voient si ca correspond à la réalité, si ce n’est pas le cas il y a des réajustements. Avec le temps les modèles s’affinent (d’où des différences entre les modèles des différents GIEC).

121.  maurice | 4/07/2007 @ 15:17 Répondre à ce commentaire

Et ils voient si ca correspond à la réalité, si ce n’est pas le cas il y a des réajustements.

cette phrase me laisse perplexe.

122.  DM | 4/07/2007 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

C’est long mais certains points sont interessants.
http://www.nrtee-trnee.ca/fre/.....ion3_f.htm
Ca date de 1998..

M. Harvey réitère que «nous pouvons simuler le climat présent sans truquer les chiffres des modèles» et explique que les données des satellites de la troposphère moyenne à supérieure ne donnent pas les mêmes lectures qu’un réseau de données recueillies par thermomètre. Il déclare que les modèles informatiques prédisent un refroidissement de la stratosphère, permettant même un refroidissement plus important à cause de la réduction de l’ozone, mais il explique qu’il n’y a pas de raison de s’attendre aux mêmes résultats dans deux sections différentes de l’atmosphère. Les données recueillies par satellite couvrent également une très petite période de temps, cela rend encore plus probable le fait que les modèles informatiques soient discordants.

123.  DM | 4/07/2007 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

#121

A request for clarification:

Mismatches can help identify problems in the models, and are used to track improvements to the model physics.

Presumably, models are changed, weighted or discarded on the basis of their agreement with observed climate. What’s the practical difference between doing this and « tuning » or « tweaking » the models to agree with the surface data?

[Response: Fair enough question. There is some discussion of this in our last model development paper. In there, you will see (fig 17) a comparison of the average surface temperatures of the model (in different seasons) with the CRU data. Although the pattern correlation is high, there are clear offsets in summer-time mid-continental temperatures (the model temps being up to 5 deg C too warm in places). The pattern of the mis-match is clearly much larger than any individual weather station could have produced and it’s ubiquity (N. Am, S.Am, Asia, Africa) indicates that it is systematic problem. This cannot be fixed by fiddling with a parameter or two, but instead is a symptom of something more fundamental. Thus, model developers are spending a lot of time looking at the processes that are important in summer, continental climates (particularly surface moisture) and trying to see how the simulation of those processes can be made more realistic. What happens then is that the new physics will be tested and we will see whether it has improved the match. Usually it does, but not always, and yet we will generally keep a more realistic treatment in the model rather than go back to something we knew was inadequate. Surprisingly, this does overall reduce the biases in the model with time (see Table 5).

So what are the key points? 1) we only use large scale patterns to match to the models – not individual grid points, and not individual stations, 2) problems are tackled by looking at the physics, not tweaking knobs. Some knob tweaking goes on within the constraints of any physical representation, but there are very strong limits on what can be achieved by that – witness the large biases we still stuck with. 3) we develop the model to improve the match to climatology, not to the trends. – gavin]

http://pubs.giss.nasa.gov/abst.....tal_1.html

124.  maurice | 4/07/2007 @ 16:28 Répondre à ce commentaire

Ces explications sont en effet bien rassurantes sur la manière dont les modèles sont tunés.
Dommage que des scientifiques aussi rigoureux et soucieux de l’objectivité de leurs modèles laissent leur travail en pâture aux médias et aux politiques.

Qu’en penses tu ? personnellement, je serais très fâché de voir que mes travaux sont dénaturés par tant de bourrage de crâne médiatique.

Et qu’on ne me dise pas que « chacun son boulot », les scientifiques dans l’affaire du RC ont une responsabilité énorme sur les décisions politiques ils ne peuvent pas se voiler la face et continuer à faire joujou dans leur coin. Ou alors ils se retirent du GIEC.

125.  DM | 4/07/2007 @ 16:58 Répondre à ce commentaire

Les scientifiques laissent ils réellement leur travail « en patûre aux médias et politiques » ?
Les médias vont chercher l’infos qui fera le plus d’audience, le plus catastrophiste possible.
Certains scientifiques doivent se laisser tenter à être médiatisé et de la des biais..

Le temps fait beaucoup de chose, d’où ma situation un peu attentiste.

126.  maurice | 4/07/2007 @ 17:55 Répondre à ce commentaire

#125 à DM
Je trouve que face à ce qui se passe et à tout ce qui se dit comme énormités (médias ET politiques), les scientifiques devraient sortir de leur réserve et remettre certaines pendules à l’heure sans pour autant se déjuger.
D’autant plus qu’ils sont partie prenante et consentante dans les travaux et rapports du GIEC, qui sont à destination des Policy Makers et donc des médias, et donc de l’opinion publique.

Les scientifiques auraient ils été si naifs de croire que leur travail serait un pur produit scientifique ? Moi je trouve que les dégats se voient déjà: les pays en développement qui sont déjà pas bien vus (délocalisations=chomage) en prennent encore pour leur grade.

Monter les uns contre les autres, et donner des bons et mauvais points ça a jamais produit du bon. Surtout quand le donneur de leçons est repu et que le « mauvais élève » a le ventre vide.
Il en a fallu bien moins que ça pour faire que des guerres se déclarent.

127.  maurice | 4/07/2007 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

#125 bis.

voir ceci par exemple:
http://www.romandie.com/infos/.....37wqig.asp

128.  Frédéric, admin skyfall | 4/07/2007 @ 22:07 Répondre à ce commentaire

#127 Bonjour, merci pour votre lien sur cet article intéressant, reposté ici.

129.  Curieux | 4/07/2007 @ 23:35 Répondre à ce commentaire

Et je confirme que ce sont des OGM qui sont utilisés bientôt remplacés par des OGM adapté à la fabrication de carburant (en cours de dévellopement).

Il est trés probable que les friches misent en place par Bruxelles (limitation de la production agricole) seront utilisés. Hors ces friches se sont avérées être d’excellentes pépinières à biodiversité.

130.  carron | 4/11/2007 @ 12:44 Répondre à ce commentaire

combien il ya de stations automatique climatologique en france

131.  Marot | 4/11/2007 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

L’accès à station forum n’est plus libre.

Que faut-il faire pour y accéder ?

Merci

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