L'avenir du climat se discute en ce moment même à Nusa Dua, Bali/Indonésie, par plus de 15.000 conférenciers venus de toute la planète. Pour mieux se représenter l'effort demandé aux participants pour se rendre à un endroit aussi éloigné, aux températures écrasantes pouvant atteindre 32°C et sous la menace pressante de la montée des eaux à 22°C, voici quelques photos de la station d'accueil, pour laquelle l'afflux d'autant de visiteurs en aussi peu de temps représente une surcharge écologique sans précédent. Les médias ne soulignent pas assez les mérites de ceux qui ont fait le déplacement, voilà un oubli réparé.
78 réponses à “Conférence climatique à Bali”
Tout à fait d’accord. Mais la vrai question reste :
A Bali les mesures contre le réchauffement font un flop et malgré ça les températures passent sous zéro ?
Mais que font les écolos !
@Curieux,
Quand il fais froid, c’est l’hiver, Quant il fait chaud, c’est le rechauffement climatique!
Cherche-t-on (au sens scientifique du terme) par ailleurs à faire le rapprochement entre le masse des informations collectées et l’élévation de la température, l’épaisseur de la banquise, e.g. : plus on mesure la température (dans l’hémisphère nord), plus il fait chaud (dans l’hémisphère nord) ?
Bonjour,
Pour en revenir aux stations de mesures, n’oublions pas qu’au cours du 20e siècle:
1- leur nombre a crû de manière quasi exponentielle dans les pays ocidentaux surtout après les années 50j su.
2- leur précision a été multipliée par 5.
En comparaison avec la mécanique, c’est mesurer au laser la longueur d’un arbre de transmision de 2525 +/- 0,2 mm(cotes d’origine) fabriqué en 1950 et dire qu’il s’est allongé de 0,005mm parce que la nouvelle méthode de contrôle donne 2525,2005mm.
Cela me rappelle mes discussions animées avec le bureau technique, qui nous donnait des valeurs d’usinage à 0,0001 mm. sous prétexte que c’était l’ordinateur qui les avait définies
A+.
#54 Ce que tu dis est inexact.
1. Le nombre de stations a été divisé par 3 ces 30 dernières années (cf par exemple la liste des stations du GISS). Or c’est aussi sur ces 30 dernières années que la température aurait augmenté « fortement » (entre 1950-75, la Terre se refroidissait).
2. La précision a été « multiplié par 5 » par quelle magie stp ? Source, référence ?
D’ailleurs, je rappelle qu’aux USA qui fait juste 2% de la surface terrestre et qui compte plus de 1/3 de toutes les stations mondiale (!), la décennie la plus chaude n’est pas maintenant mais se situe dans les années 30. Pour le Sahara (à tout casser moins d’une dizaine de stations, en complète décrépitude) ou la Mongolie intérieur, n’en parlons même pas de « qualité de mesure ».
En clair, là où l’on dispose du plus de capteurs et d’historiques de mesure les plus longues, c’est là aussi où l’on constate qu’il n’y a pratiquement pas de réchauffement. Et là où il n’y a pratiquement pas de capteurs et où de toute façon, personne n’a les moyens de vérifier les données, ça se réchauffe (pour tout le continent africain, il n’y a pas une seule station rurale, PAS UNE, qui a des données plus longues que 50 ans). Comme dirait certain, il y a comme un loup.
@55
Personne, dans les milieux climatologiques que je fréquente, ne met en doute la rapidité du réchauffement en Europe de l’Ouest sur les 30 dernières années.
Très peu de climatologues l’associent au CO2. La plupart de mes collègues travaillent sur les oscillations planétaires (NAO, ENSO).
Quant à dire que le phénomène actuel est unique…Dés qu’un collègue prend un peu de recul et sait ce qu’est une longue série de données climatologiques, il est très modeste.
Ce qui caractérise surtout l’époque actuelle, en fait, c’est que c’est celle que nous vivons…
Et aussi le fait que les médias permettent qu’une poignée de personnes s’auto-proclame maître du climat, c’est à dire, qui le connaissent, qui le prédisent et qui peuvent le changer !!!!!
Et ça c’est inédit.
@miniTAX:
J’ai écrit « dans les pays occidentaux ».
Certaines « régions » n’avaient pas de station de mesure jusqu’après les années 50. Là où elles existaient,
leurs thermomètres enregistreurs étaient de lecture difficile (tambour tournant sur une semaine, revêtu d’un cylindre de papier gradué en heures et jours et degrés sur lequel un stylet encreur laissait une trace d’environ 1mm. d’épaisseur),
D’où imprécision de lecture supérieure à 0.2 °C.
#58 Pardon? tu dois rêver éveillé !
Les stations telles qu’on a dans le réseau mondial n’ont jamais eu d’enregistreur de température! Tout ce qu’elles disposent, c’est la température journalière max et min grâce à 2 thermomètres (au minimum) conçus à cet effet (pour le max, c’est le principe du thermomètre médical, pour le min, c’est le principe de l’index noyé) qu’il faut secouer pour réinitialiser tous les jours.
Tu ne trouveras PAS UNE SEULE station historique (ie avant l’ère de l’électronique), y compris celles logées dans des observatoires habitées, qui disposent de températures journalières continues par enregistreur. Tu peux chercher, tu ne trouveras PAS parce que ça n’existe pas!
Eh oui, la température globale, dont on nous annonce avec 2 chiffres après la virgule est aussi mauvaise que ça et la précision, même de nos jours n’est pas de 0,2°C mais plutôt de l’ordre de 1 à 2°C (cf cet exposé de Lindzen).
Quant à la température des océans et la façon dont c’est mesuré, pfff, n’en parlons même pas. Si tu savais comment c’est mesuré, tu ne voudrais plus jamais parler de « précision » de la température globale.
Complètement d’accord avec Minitax sur #59.
Mais ce constat devient carrément risible quand on pense au reconstruction de température globale telle que les travaux de Mann et sa célèbre « Crosse de Hockey ».
On est en plein dans la climatologie fiction et on évite de penser à une quelconque précision.
Or, on retrouve ces travaux entérinés par le GIEC.
Il n’y a pas beaucoup de voix pour dénoncer cette, soi-disant, « science ».
Nous vivons une période très obscure, au vu du nombre de scientifiques se compromettant…
Eh, oui ça existait en Suise, à l’Avenue Léopold Robert, à La Chaux de Fonds (altitude 997m/mer) jusque dans les années 70!!!
Cette station comprenait en outre:
un hygromètre et
un baromètre avec tambour d’enregistrement !!!
A+
#61 sans doute mais cette station n’existe pas dans la base climatologique de Meteosuisse, ni dans les bases mondiales (CRU, GISS, NOAA) !
#62
Mais elle existe ! Et peut être que tes sources sont incomplètes tout simplement.
#63 On s’en tape que cette station existe. Ses données, personne ne les a vues et personne ne les utilise (dans le suivi climatologique je m’entend). On ne sait pas sur combien de temps ça dure, ni s’il y a des trous, ni pourquoi ça s’arrête ni pourquoi ce n’est pas utilisé dans le réseau GHCN ni dans le suivi climat de Meteo Suisse.
Bref, c’est du blabla (déjà, l’histoire d’imprécision due à la trace du stylet de 1mm d’épaisseur (!), ça sent fort de café).
Nous ne sommes pas obligé de te croire sur parole.
Et combien d’autres stations comme celle là ?
Ca serait bien que wuethrich donne son avis.
Bonjour,
Cette station (visible de tout un chacun et que l’on pouvait consulter librement) a été détruite et remplacée par une nouvelle installation (un bloc de béton) inaccessible au public et située dans un parc ensoleillé, à une altitude de 1010 m/mer.
L’ancienne station se trouvait dans ce que les gens du lieu considéraient comme « le point froid ».
En passant, je signale que les données de Météo Suisse prennent en compte celles de La Chaux de Fonds.
A+
« En passant, je signale que les données de Météo Suisse prennent en compte celles de La Chaux de Fonds. »
#66 Quelles « données » svp ?
Meteo Suisse publie de manière transparente ses données climatologiques. La station La Chaux de Fonds n’existe PAS dans le cadre du suivi climatologique (car c’est bien de ça dont on parle).
#61et 66
Peut-être avez-vous un lien à nous proposer sur cette fameuse station ? On en parle bien quelque part…
@ miniTax et wuethrich
Raison et tort tous les deux…
Une station peut très bien être utilisée par un service comme Meteo Suisse ou Meteo France sans apparaître. En fait, on prend les données de la dite station pour contrôler voire remplacer, après correction, des données d’une station officielle manquante. On appelle ça l’homogénéisation en France.
C’est une manip assez bien maîtrisée.
#69
Cela concerne -t-il beaucoup de stations ?
#69
Si c’est avéré… c’est grave, surtout si l’on recherche une quelconque précision. En même temps, ce n’est pas si étonnant, on fait bien de la triangulisation à partir de 8 malheureuses stations en Antarctiques…
Risible !!
Météo-France a fait, pour la période d’avant 1950 un gros travail de compilation des données et d’homogénéisation. Pratiquement toutes les stations sont concernées. Il ne reste d’ailleurs le plus souvent que le résultat de cette homogénéisation, les données brutes ont disparu (ça prend trop de place, et la privatisation n’a rien arrangé). Ce travail est peu criticable, les météorologues sont des gens sérieux. D’ailleurs beaucoup de météorologues de terrain regardent avec beaucoup de détachement le cirque médiatique autour du changement climatique. Pour eux, si c’est le climat, ça ne peut que changer!
En ce qui concerne les enregistreurs mécaniques dont parle notre ami suisse, il ne faut pas leur demander une précision extrême (La plupart sont à +/- 0°5, on peut arriver à 0°2 avec beaucoup d’habitude). les dérives sont faibles et contrôlables, la fiabilité par rapport aux instruments électroniques est bien supérieure. Seulement, il faut dépouiller à la main. Bon courage!
Je m’aperçois que j’ai, sans la vouloir, créé une certaine animation sur ce site. Ne m’en veuillez pas!
Je regrette seulement de pas pouvoir disposer des enregistrements de l’époque.
D’autre part en allant sur le site de Météo Suisse, Météonews.ch, ou de Météocentrale.ch, vous trouverez des données de la Chaux de Fonds (entre-autres) et de très nombreuses autres stations, en plaine comme en montagne!
A+
Désolé mais pour avoir analysé ces données, je ne peux pas laisser dire n’importe quoi (cf par exemple les graphes que j’ai générés ici).
Les températures journalières pour toute la France depuis que les mesures instrumentales existent, c’est moins de 20 Mo (tu peux le vérifier sur le site de la NOAA ou du KNMI (base ECA). Les données brutes existent dans la base GHCN, dans celle de la NOAA et celle du GISS/NASA. C’est ça qui a permis par exemple à ClimateAudit de repérer l’erreur d’ajustement du GISS en faisant du reverse engineering (car les algos d’homogéinisation, d’ajustement et d’interpolation ne sont pas publiées).
Si les données brutes ne sont pas communiquées comme par exemple au CRU (pourtant fournisseur officiel de température dans les rapports du GIEC), c’est parce qu’il y a une volonté évidente d’obstruction. Le CRU par exemple ne publie nulle part les données ni brute, ni homogéinisées des stations qui lui permettent d’établir sa grille de température globale. Il a juste communiqué la liste de ses stations en septembre dernier, après plus de 15 ans de requ^tes de tierces parties qui veulent reproduire ses résultats. Et qu’est ce qu’on voit dans cette liste, que par exemple il n’y a PAS UNE seule station rurale pour toute la France. Quant à l’archivage des données de Météo France, elle atteint carrément le summum du foutage de gueule. Rien n’est disponible et tout est payant alors que ça concerne des données historiques constituées avec l’argent public !
L’argument du non-archivage pour manque de place, c’est donc carrément délirant! Dans n’importe quelle science sérieuse, si les données brutes ne sont pas accessibles et si les résultats ne sont pas reproductibles (de nos jours, n’importe qui avec son PC a assez de puissance CPU pour le faire, cf ce qu’a fait ClimateAudit), il doit y avoir rétractation. Dans le domaine de la publication financière, c’est carrément la prison. Mais apparemment, en « science » du climat, tout le monde s’en fout quand données et méthodes sont totalement opaques.
Ou ca, svp ???????
Les 2 sites mentionnés plus haut.
http://www/meteonews.ch/index.php
http://www/meteocentrale.ch/index.php
A+
#76 Je parle de série climatologique pour la Chaux de Fonds, pas de données météo! Pour l’instant, c’est comme le monstre de Loch Ness. Tout le monde en parle mais personne ne l’a vu.
Si vous le permettez, je dirai que la compilation des données météo sur une longue période peut informer sur le climat d’une région.
Mais faire la moyenne des valeurs enregistrées à l’échelle d’un pays (par exemple données alpines + plaine + moyenne montagne, le tout divisé par 3 ) ne peut que conduire à des non-sens.
A+