Conférence sur le déni du changement climatique


Faire face au changement climatique

Université de West of England (UWE), Bristol, 7 mars 2009

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Le changement climatique causé par l’homme constitue une menace sans précédent pour l’écosystème mondial, et pourtant la réponse des décideurs politiques nationaux par le biais du droit des consommateurs individuels, reste tragiquement insuffisant. Le Centre d’études psycho-sociales de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre organise une grande manifestation interdisciplinaire sur ce thème à l’UWE, le 7 Mars 2009. Face à l’évolution du climat est la première conférence nationale pour étudier plus précisément “le déni du changement climatique".

Cette conférence vise à renforcer notre prise de conscience de l’enjeu et de renforcer notre capacité de prendre des décisions efficaces et à agir. Il le fera en rassemblant un groupe de personnes – militants du changement climatique, éco-psychologues, psychothérapeutes et chercheurs en sciences sociales – qui sont les seuls qualifiés pour évaluer la dimension humaine de ce problème fabriqué par l’homme.

Le professeur Paul Hoggett aide à organiser la conférence, il dit “Nous allons examiner le refus selon plusieurs perspectives différentes – comme le produit d’une addiction à la consommation, comme le résultat d’une dilution de la responsabilité et l’idée que quelqu’un d’autre règlera cela et comme une conséquence de la vie dans une culture perverse qui encourage la connivence, la complaisance et l’irresponsabilité“.

George Marshall, Directeur du Climate outreach information network, et l’un des principaux orateurs de la conférence a déclaré: "la connaissance du problème est remarquablement bien établie, mais nous refusons clairement de reconnaître les implications de cette connaissance."

Parmi les conférenciers George Marshall Directeur du Centre d’information et de sensibilisation au climat, Mary-Jane Rust, Ecopsychologue et analyste jungienne et Paul Hoggett professeur de sciences politiques, UWE.

Les ateliers seront dirigés par Zita Cox (Environmental constellations), Randall Ro (Cambridge carbon footprints), le Dr Chris Johnstone (The great turning times) ; Nick Totton (éditeur de psychothérapie et de la politique internationale) Renee Lertzman (Cardiff University) et Jim Wilson (psychothérapeute et consultant).

Plus de renseignements par Glynis Morrish à cpss@uwe.ac.uk

Source, traduction par Jean Ranchin


63 réponses à “Conférence sur le déni du changement climatique”

  1. guignolo (#49),

    90% des commentaires sous l’article sont sceptiques ou iconoclastes !
    Ça fait plaisir de se sentir de moins en mois seul.
    Et il serait temps que la crise touche les « pseudo-scientifiques » de l’alarmisme.

  2. bis repetita :
    “selon l’ONU, certaines régions du monde vont disparaître avant 10 ans à cause du RC et de la montée des eaux”.
    … sauf que c’était annoncé en 1989.
    Alors les mous du bulbe qui viennent nous faire des révélations sur le prochain déluge, ça commence à être lassant !

  3. miniTAX (#52),

    oui on devrait faire aussi un répertoire des annonces serinées quasi quotidiennement par certains afin de véritablement identifier les nouvelles (si c’est possible, parce qu’il ne doit plus y avoir que le taux du Livret A qui n’est pas menacé par le CC…)

  4. On n’essaye même plus de « démontrer » le « réchauffement climatique » avec des « scientifiques » à peu près crédibles. Devant la montée du scepticisme généralisé, on fait donner les « moralistes », éco-psychologues, psychothérapeutes… non seulement on essaye de provoquer la peur, mais comme ça ne marche toujours pas, il faut « culpabiliser » ces mécréants qui ne se laissent plus avoir par le « canular de réchauffement climatique ».

    Les sceptiques sont considérés comme des « malades » qu’il faut impérativement soigner pour éviter qu’ils « contaminent » le bon peuple qui à d’autres chats à fouetter … surtout en période de crise…

    Et si ça ne marche toujours pas… on envoie la police… ou l’armée… !!!!!!!!!!!!!!!

  5. REDBARON 17 (#54),
    Chaque époque a eu sa pataphysique qui se réclame de la « science ». On a eu le freudisme et sa « science » psychanalytique. Puis le marxisme et sa « science » économique (si si, l’économie marxiste, ça s’est enseigné à au moins 2 générations d’étudiants maliens, burkinabé et vietnamien). Puis le lysenkoisme puis l’eugénisme. Et maintenant, la « science » du réchauffement climatique.
    Ces pseudo-sciences ont en commun le fait d’entraîner un coût social et économique exhorbitant. L’ironie ici, c’est la psychanalyse qui veut prêter main forte au réchauffisme. Dans le langage courant, on appelle ça association de malfaiteurs.

  6. la perle du jour, par l’AFP :

    Immergés du matin au soir dans des calculs sur le réchauffement, les experts du climat oscillent entre enthousiasme pour un domaine foisonnant et angoisse face aux résultats de leurs recherches, avec une hantise commune: ne pas réussir à transmettre leur « sens de l’urgence ».
    « Les implications de mes travaux m’empêchent parfois de dormir », reconnaît Katherine Richardson, de l’université de Copenhague, où viennent de se rassembler 2.000 chercheurs du monde entier.

    Le constat fait l’objet d’un très large consensus: un réchauffement de la planète d’autant plus périlleux que « la stabilité du climat a été un des moteurs du développement de nos civilisations depuis 10.000 ans », rappelle le climatologue français Jean Jouzel.

    Mais les réactions personnelles sont moins uniformes.

    « La science est excitante quand vous faites des découvertes importantes. Mais lorsque vous regardez ce qui se profile pour l’humanité, cela fait plutôt peur », explique Konrad Steffen, directeur de l’Institut de recherche sur les sciences de l’environnement (CIRES), basé à Boulder (Colorado).

    Au-delà du constat purement scientifique, la lenteur des réactions face au caractère de plus en plus alarmant des travaux publiés inquiète.

    « Peut-être que la société a réalisé la gravité du sujet mais elle n’a certainement pas réalisé l’urgence », juge l’Australien John Church, qui travaille sur la montée des océans.

    Le glaciologue français Claude Lorius, dont les travaux ont fait la Une du magazine Nature en 1987, ne cache pas un pessimisme profond.

    « Au début, je pensais qu’on allait convaincre, qu’on allait y arriver. Mais il y a une inertie considérable », explique-t-il. « C’est le comportement de la société, de l’homme, qui n’est pas à la hauteur pour répondre à une crise comme celle là ».

    Nombre de scientifiques interrogés par l’AFP résistent cependant à la tentation d’une vision trop sombre.

    « Même si vous êtes pessimiste – et je le suis parfois – cela ne sert à rien. Si vous suivez cette voie, qu’allez-vous faire, vous couper les mains ? », dit John Church, convaincu que son rôle consiste, inlassablement, à « rendre la science plus solide, plus convaincante ».

    En outre, soulignent certains, une posture trop alarmiste peut avoir des effets pervers.

    « Ce qui m’inquiète le plus, c’est que les gens soient dépassés, psychologiquement, par l’énormité du problème et qu’ils choisissent de ne rien faire », concède William Howard, de l’Université de Tasmanie.

    « Il y a un risque de faire la politique de l’autruche et de passer du camp du déni à celui du désespoir », note Johan Rockstrom, qui dirige l’Institut de l’environnement de Stockholm.

    Tous les chercheurs ne partagent pas, loin s’en faut, la vision très noire du Britannique James Lovelock, monstre sacré, selon lequel les efforts en cours pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont vains et la seule issue est le recours à la « géo-ingénierie » pour manipuler le climat.

    « C’est faux qu’on ne peut rien faire d’autre! », tempête Jean Jouzel. « Il faut une véritable volonté! Je ne sais pas si on a cette volonté, mais il ne faut pas dire que c’est impossible! »

    Pour lutter contre l’angoisse qui le saisit lorsqu’il pense à la planète sur laquelle vivront ses petits-enfants, l’Américain James Hansen, figure emblématique de la climatologie, a opté pour une posture plus militante.

    « Les politiques sont contents lorsque les scientifiques livrent l’information, s’en vont et la ferment. Mais il ne peut pas y avoir de divorce entre la science et la politique ».

  7. jeff hersson (#56),

    C’est ce qui s’appelle le passage de la science/expertise au politique ou au militantisme. C’est bien connu en sciences sociales (cf Bourdieu) et en écologie justement ! maintenant les sciences plus dures sont contaminées…

  8. Ce ne sont que des attaques de bas étage…Laissez filer…
    l’article que vous citez au dessus (#56) montrent bien que pour survivre ils auront besoin de sortir de leur obsession…

  9. Nos amis canadiens doutent du RC …

    http://www.edmontonjournal.com…..story.html
    Global warming’s no longer happening

    So why are eco types moaning about record highs while ignoring record lows?

    By Lorne Gunter, The Edmonton JournalMarch 16, 2009 2:01 PMComments (14)

    So far this month, at least 14 major weather stations in Alberta have
    recorded their lowest-ever March temperatures. I’m not talking about daily
    records; I mean they’ve recorded the lowest temperatures they’ve ever seen
    in the entire month of March since temperatures began being recorded in
    Alberta in the 1880s.
    This past Tuesday, Edmonton International Airport reported an overnight low
    of -41.5 C, smashing the previous March low of -29.4 C set in 1975. Records
    just don’t fall by that much, but the airport’s did. Records are usually
    broken fractions of degrees. The International’s was exceeded by 12 degrees.
    To give you an example of how huge is the difference between the old record
    and the new, if Edmonton were to exceed its highest-ever summer temperature
    by the same amount, the high here some July day would have to reach 50 C.
    That’s a Saudi Arabia-like temperature.
    Also on the same day, Lloydminster hit -35.2 C, breaking its old March
    record of -29.2 C. Fort McMurray — where they know cold — broke a record
    set in 1950 with a reading of -39.9C. And Cold Lake, Slave Lake, Whitecourt,
    Peace River, High Level, Jasper and Banff, and a handful of other
    communities obliterated old cold values, most from the 1950s or 1970s, two
    of the coldest decades on record in the province.
    This has been an especially cold winter across the country, with values
    returning to levels not often seen since the 1970s, which was an especially
    brutal decade of winters.
    Temperatures began to plummet on the Prairies in December. The cold weather
    did not hit much of the rest of the country until January, but when it hit,
    it hit hard. Even against Canada’s normally frigid January standards, « this
    particular cold snap is noteworthy, » Environment Canada meteorologist Geoff
    Coulson said this past January. Many regions across the country had not been
    as cold for 30 years or more, he added.
    Does this prove fear of global warming is misplaced? On its own, probably
    not. But if records were being broken the other way — if several Alberta
    centres had recorded their warmest-ever March values — you can bet there
    would be no end of hand-wringing, horror stories about how we were on the
    precipice of an ecological disaster of unprecedented proportions.
    Environmentalists, scientists who advance the warming theory, politicians
    and reporters never shy away from hyping those weather stories that support
    their beliefs. But they tend to ignore or explain away stories that might
    cast doubt.
    In 2005, the summer and fall of hurricanes Katrina and Rita, when several
    major ‘canes pummelled North and Central America, we were told again and
    again that this was proof warming was happening and it was going to be bad.
    Al Gore has emissions from industrial smokestacks swirling up into a
    satellite image of a hurricane on the DVD box for his propaganda film An
    Inconvenient Truth to underline the point that more and eviller hurricanes
    will be the result of CO2 output.
    But since 2005, only one major hurricane — this year’s Ike — has struck
    North America. And now comes a study from Florida State University
    researcher Ryan Maue, that shows worldwide cyclonic activity — typhoons, as
    well as hurricanes — has reached a 30-year low (tinyurl.com/bunynz).
    Indeed, the hiatus may go back more than 30 years because it is difficult to
    compare records before about 1970 with those since, since measurements four
    or more decades ago were not as precise or thorough. Current low activity
    may actually be the lowest in 50 years or more.
    If Maue had proven hurricane activity were at a 30-year high, of course his
    findings would have been reported far and wide. But since he is challenging
    the dogma of the Holy Mother Church of Climate Change, his research is
    ignored.
    For at least the past five or six years, global temperatures have been
    falling. Look at the black trend line on the chart at
    http://www.drroyspencer.com/la…..peratures/ put out by the man who runs
    NASA’s worldwide network of weather satellites.
    Also, in the past few months, two studies — one by the Leibniz Institute of
    Marine Science and the Max Planck Institute of Meteorology in Germany and
    another by the University of Wisconsin — have shown a slowing, or even a
    reversal of warming for at least the next 10 to 20, and perhaps longer.
    Even the Arctic sea ice, which has replaced hurricanes as the alarm of the
    moment ever since hurricanes ceased to threaten, has grown this winter to an
    extent not seen since around 1980.
    Global warming is not only no longer happening, it is not likely to resume
    until 2025 or later, if then. So why are we continuing to hear so much
    doomsaying about climate change?
    There are a lot of people in every age who think they know better than
    everyone else and, therefore, have a right to tell everyone how to live. In
    the 1950s, it was country-club and parish council busybodies with their
    strict moral codes. In the 1970s, it was social democrats with their
    fanciful economic theories. Today, it’s environmentalists.
    Same instinct, different wrapper.
    lgunter@shaw.ca

  10. Retour sur une affaire ancienne.

    James Delingpole a écrit un article percutant à son habitude où il commence par la nouvelle consigne du décroissant John Holdren conseiller d’Obama :
    Ne dites plus réchauffement global ni changement climatique,
    dites dérèglement climatique global (Global climate disruption).

    Il poursuit sur la conférence objet de ce fil en 2009 et sur les dernières nouvelles britanniques.

    Un bon texte de Dennis Ambler est ici :
    Nous avons de mauvaises pensées (WE ARE THINKING THE WRONG THOUGHTS)

  11. Marot (#61), Un bon texte de Dennis Ambler

    On se demande qui doit passer chez le psychiatre… A partir d’un certain niveau de putréfaction cervicale on se demande s’il faut taper ou faire demi tour avec un haussement d’épaule.

  12. Marot (#61),
    Trés bon, ce Ambler, et très drôle, ce qui ne gâche rien. Cet extrait, par exemple :

    (Yes, the UK does have a Minister for Climate Change, however, in 1976, there was actually a Minister for Drought, who was one of the most effective politicians in history, because within three days of his appointment, it had started raining.)