(Sur le rôle des océans en tant qu'émetteurs de CO2….)
Agence France-Presse , Washington. Le 13 mars 2009.
Des scientifiques américains ont découvert une augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère à la fin de l'ère glaciaire, qui pourrait avoir été causée par un changement dans la circulation des vents, également constaté à notre époque, selon une étude parue jeudi.
Selon cette étude d'une équipe de scientifiques de l'université de Columbia publiée dans la revue Science, un changement dans la circulation des vents intervenu il y a 17 000 ans pourrait avoir entraîné des rejets de gaz carbonique depuis l'océan Austral, en Antarctique.
La circulation et la force des vents ont un effet direct sur les courants marins, dont la vitesse régule en partie les émissions de CO2 dans l'atmosphère, explique Robert Anderson, géochimiste de l'observatoire terrestre Lamont-doherty de Columbia.
Et si cette vitesse augmente, les eaux profondes des océans, riches en dioxyde de carbone, remontent à la surface, libérant le gaz.
«Plus les océans circulent vite, plus les eaux profondes remontent à la surface pour libérer du CO2», poursuit M. Anderson.
Selon le scientifique, des changements similaires dans la circulation des vents au niveau de l'océan Austral sont intervenus au cours des quarante dernières années. Et les rejets de CO2 dans l'atmosphère qui en ont résulté pourraient être suffisamment importants pour saper les efforts de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Les chercheurs ont étudié la croissance du plancton dans les eaux australes et ont constaté une augmentation de ces organismes vers la fin de l'ère glaciaire grâce à la remontée des eaux profondes, riches en nutriments.
Une étude internationale publiée en 2007 avait conclu que la capacité de l'océan Austral à absorber le CO2 était réduite en raison du réchauffement climatique.
Posté par Araucan.
Source : Cyberpresse
56 réponses à “Un pic de CO2 à l’ère glaciaire dû à un changement des vents”
C’est pas du léger qu’il boit notre fritz…
Michel
Araucan me semble-t-il n’a pas traduit, il n’a fait qu’un copier coller; mais cet article commence mal , parce qu’on nous annonce un pic de CO2 pendant l’ère glaciaire , ce qui est dérangeant, mais qu’on corrige vite en annonçant que c’est à la fin de l’ère glaciaire, ce qui est plus normal puisque le réchauffement dégaze les océans, et fixe du carbone dans la végétation terrestre , les sols et l’atmosphère.
Sur ta référence + http://
http://www.esrl.noaa.gov/gmd/P…..r.png.html
je signale que la rupture se situe vers 40,45° nord et pas 60° , ce qui change pas mal concernant les températures hivernales et les possibilités de putréfaction de la matière organique produite pendant l’été
Si je suis d’accord avec toi pour penser que l’océan arctique libre de glace l’été contribue de façon importante au déficit de CO2 dans ces régions, je me pose la question d’où provient le surplus hivernal, si ce n’est de la pourriture organique hivernale et de la combustion de fossile dans les zones habitées; la circulation atmosphérique assurant le transfert de ces régions vers les régions désertiques du grand nord qui lui nous envoie des masses d’air un peu moins « polluées »;
dans l’hémisphère sud ,les contrastes sont moins importants puisque l’océan « assure » mieux en l’absence des pollueurs que sont les hommes et leurs cultures au sens large
the fritz (#48),
Par exemple http://asae.frymulti.com/abstr…..8&t=2
http://www.agu.org/pubs/crossr…..2984.shtml
http://www.publish.csiro.au/?paper=MF08087
http://cat.inist.fr/?aModele=a…..t=16196262
http://adsabs.harvard.edu/abs/2006AGUFM.A42C..03H
suis-je censuré, parce que de s Joletaxi peuvent toujours mettre des commentaires abscons alors que je n’arrive pas a poster une réponse à Michel
Araucan,
concernant la circulation des poussières et donc des vents, on n’a pas besoin d’une étude locale , suite à une tempête ou une saison un peu particulière dans telle ou telle région du globe
Les circulations des masses d’air sont assez bien connues; on sait qu’en periode froide les poussières sont plus importantes ( air plus sec) et remonte davavtage en latitude; alors je veux bien que des poussières australiennes arrivent en NZ; elles arrivent aussi au pôle sud en passant par des vents d’ouest; mais globalement les poussières sont quand même levées dans les zones arides intertropicales ou dominent les vents d’est
the fritz (#53),
Moi je ne vous cite que ce j’ai lu ! A chaque fois cela parle de dépots vers le Pacifique et l’Océan austral.
L’Australie est tout de même largement désertique ou steppique sur l’immense majorité de son territoire (et même au Sud cf la plaine de Nullarbor….la bien nommée). Donc des poussières peuvent être générées de partout.