par Benoît Rittaud
Mise à jour : petit bilan du débat ici : Ben (#61)
Aujourd’hui de 18h30 à 20h aura lieu un débat au Grand Palais (Paris) organisé conjointement par le Grand Palais et les Presses Universitaires de France. Ce débat, qui s’intègre dans le cycle « développement durable » des Mardis du Grand Palais, aura pour thème :
Le débat, modéré par Arnaud Laporte, journaliste producteur-animateur de « Tout arrive ! » (France Culture) rassemblera
– William Dab, médecin, ancien directeur général de la santé, professeur au CNAM et auteur de Santé et environnement (PUF, 2010),
– Jean-Paul Deléage, physicien, historien de l’écologie, fondateur et directeur de la revue Écologie et politique,
– Claude Dumont, ancien président du WWF France, chef d’entreprise organisateur de salons sur les thèmes du développement durable, de l’agriculture biologique et de l’écoconstruction,
– et votre serviteur.
L’intitulé du débat est piège : il y a quelque temps, Araucan et moi avions publié un billet sur Le Mythe climatique, où il était question de ce pernicieux glissement sémantique qui semble s’opérer aujourd’hui entre « climato-sceptiques » et « écolo-sceptiques ». Récemment, Le Figaro a fait sa une sur les « anti-écolos » qui renvoyait… à une page sur Vincent Courtillot et moi, deux climato-sceptiques devant l’éternel dont on serait bien en peine de trouver un seul écrit qui légitime à leur endroit le qualificatif d’anti-écolo.
Les amalgames, les raccourcis, les simplifications abusives, tout cela fait partie du jeu médiatique. Espérons que le public et les intervenants de ce soir sauront faire la part des choses.
NB : L’accès à la salle du débat est libre mais sur réservation : pour réserver, envoyer un mail à Morgane Gens (mardis@grandpalais.fr), ou appeler le 01 56 43 30 87. Accueil à l’entrée à 18h15 (muni du mail de confirmation du Grand Palais). D’autres renseignements sont ici.
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Marot (#198), Merci pour ces références. Une remarque encore (et après on pourra changer de sujet ?) : dans le 2° doc, il est précisé : » il fallait que cette poignée de teifales ne fut pas encore confondue depuis sept ou huit générations avec les anciens habitants du pays où elle avait été transplantée ; car quand Gregoire De Tours écrivait, il y avait déjà, comme on l’ a vu, cent soixante dix années au moins, que nos scythes habitaient dans le diocèse de Poitiers. Cela montre bien que les hommes avaient alors pour les coutumes et pour les usages de leurs pères, un attachement qui empêchait principalement les nations différentes qui habitaient le même pays, de se confondre aussi facilement qu’elles se confondraient aujourd’hui. » On ne pourrait mieux dire aujourd’hui, où l’on nous rebat les oreilles sur l’intégration à la française, qui serait tellement meilleure que le communautarisme britannique, et qui ne tolère même pas que les gens continuent de fêter selon leurs coutumes dès que des effluves agressent les narines ou les oreilles des Français de plus ancienne souche… Ceci dit sans chercher à entretenir une quelconque polémique ! : On n’imagine pas une communauté résistant à l’assimilation pendant huit générations, ni même trois (à part peut-être les tziganes, et encore…) Merci pour cette plongée dans l’Histoire qu’il ne faut certes pas réécrire, mais apprendre…