Taxe carbone et commerce.

Beaucoup d’entre eux avaient déjà quitté leur maison depuis des décennies. Au troisième trimestre 2009, la croissance du PIB était encore de 9%, mais tombait à 6.8% au quatrième. C’est un signal très dangereux pour une entité économique. A la fin de l’année 2008, un grand nombre d’économistes commençaient déjà à donner des avertissements à propos de l’économie chinoise.
Si on regarde l’état général du commerce Chine-USA, l’imposition d'une ‘taxe Carbone’, qu’elle soit sur les importations ou les exportations aurait des conséquences très négatives. Bien que plusieurs années soient nécessaires à la mise en application, les Américains en ont déjà publié le plan, ce qui a été suffisant pour provoquer des tensions dans l’économie chinoise.
Dans la semaine qui a suivi l’adoption par le Congrès américain du Clean Energy and Security Act le 3 Juillet 2009, une déclaration du ministère chinois du Commerce disait  que dans l’environnement actuel une ‘taxe carbone’ ne ferait que perturber le déroulement du commerce international, ce à quoi la Chine s’oppose fermement.

En tant que partenaire commercial le plus important des Etats-Unis, la Chine est évidemment l’objet de son ‘affection’. Pour cette raison, en ce moment, les commentaires font remarquer que : “Steve Chu a placé une bombe à retardement sur le commerce USA-Chine.”
A propos de la désignation de Steve Chu, beaucoup de chinois le considéraient avec espoir, le regardant comme quelqu’un venant de Singapour, un visage [jaune] familier, provoquant naturellement un sentiment de proximité. Mais lorsque Steve Chu, en tant que représentant du gouvernement américain a des regards assassins, beaucoup de chinois se réveilleront probablement en réalisant qu’avoir de longues ailes ne fait pas nécessairement de vous un ange, et qu’une peau jaune ne signifie pas qu'au minimum, il représentera les intérêts chinois.

Assez étrangement, lors de son voyage en Chine, il n’a jamais répété en public les mots qu’ils a prononcés au Congrès, et jamais ses lèvres n’ont prononcé les mots ‘taxe carbone’. Comment pouvait-il oublier quelque chose d’aussi important ?
La Chine n’a apporté aucune réponse. Les attraits de la Chine peuvent-ils faire taire Steve Chu ?
Une confrontation intense entre la Chine et l’Amérique était en cours, et c’est à ce moment que le Secrétaire américain à l’Energie nous rendait visite, comme si le Gouvernement américain avait quelque chose à dire au Gouvernement chinois.

Le 15 juillet 2009, le Secrétaire américain à l’Energie prononçait une conférence à l’Université de Qinghua. C’était la première fois qu’il visitait la Chine depuis sa nomination par Obama.

Il parla de façon déterminée, les auditeurs étaient intéressés mais tout le monde comprenait également ce qui sous-tendait les paroles de Steve Chu.

Avant cet incident, la bataille commerciale entre chinois et américains était déjà relativement intense.
Le 26 juin 2009, la Chambre de commerce US décida de lancer une enquête mixte anti-dumping et anti-subventions sur la production chinoise de chemins de câbles électriques (wire mesh cable tray). Entre le 17 et le 19 juin 2009, c'était au tour des productions chinoises de faisceaux de câbles et de grilles d’acier d'être placés en instance d'examen et 10 jours après, commençait une autre enquête du même type contre les produits sidérurgiques chinois.
D’autres services américains surveillaient de près les subventions dans l’industrie textile et la politique de subvention des “appareils ménagers dans les campagnes” [NdT : programme chinois de développement de l’équipement ménager pour booster la demande intérieure].
Le responsable de la Chambre de commerce chinoise Chen Deming fit une réponse dans un article très en vue. Il montrait qu’un plan de stimulation économique avait été déjà adopté, que la Chine respectait toutes les stipulations de l’OMC en la matière, que les produits domestiques et étrangers étaient traités à égalité, et qu’il avait été aussi prévu un grand nombre d’opportunités commerciales pour les entreprises étrangères. Beaucoup de marques étrangères bénéficient aussi de cette campagne.
Naturellement, la Chine a encore d’autres réponses possibles. En dehors de la passation de marchés avec des organisation européennes de grande taille, il existe aussi des programmes positifs de commerce et de coopération avec l’Association des Nations du Sud Est Asiatique (NdT: ASEAN). De plus, le rôle économique de l’Organisation de Coopération de Shanghai deviennent de plus en plus importantes.

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