CO2 Report Debunks Climate Change Catastrophes.
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Depuis des décennies, les alarmistes du changement climatique ont produit une foule de scénarios apocalyptiques, tous fondés sur la théorie du réchauffement climatique anthropique : les émissions de CO2 d’origine humaine vont forcer le climat de la Terre à se réchauffer de manière incontrôlable, ce qui causerait toutes sortes de désagréments. Une nouvelle étude, publiée par le Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global ("Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change"), aborde frontalement les plus importants effets prédits du réchauffement climatique. Faisant un ample usage de papiers de recherche revus par les pairs, les sinistres prédictions des alarmistes du climat sont démolies pierre par pierre. En définitive, les auteurs concluent que les concentrations atmosphériques croissantes du CO2 découlant du développement de la Révolution Industrielle ont, en fait, été bonnes pour la planète.
Le rapport de 168 pages, "Le Dioxyde de carbone et l’avenir de la Terre : sur le chemin de la prudence" ("Carbon Dioxide and Earth’s Future: Pursuing the Prudent Path"), écrit par Craig D. Idso et Sherwood B. Idso, aborde l’ahurissant marécage de la désinformation du changement climatique, en utilisant des données scientifiques solides, pour réfuter les prédictions de désastres environnementaux futurs. Comme les auteurs le font remarquer, le méchant de l’histoire est l’industriel, qui a « altéré le cours de la nature » en émettant de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’air, par la combustion du charbon, du gaz et du pétrole. Les questions abordées par le rapport sont formulées dans le résumé :
Dans sa composition actuelle, l’atmosphère de la Terre contient un peu moins de 400 ppm du gaz incolore et sans odeur que nous appelons dioxyde de carbone ou CO2. Cela représente seulement quatre pour-cent de un pour-cent. En conséquence, même si la concentration de l’air en CO2 était triplée, le dioxyde de carbone ne représenterait toujours qu’un petit peu plus d’un dixième de pour-cent de l’air que nous respirons, ce qui est beaucoup moins que ce qui imprégnait l’atmosphère terrestre il y a quelques éons, lorsque la planète n’était qu’un jardin. Néanmoins, on prédit souvent qu’un petit accroissement de cette quantité minuscule de CO2 produira un enchaînement de terribles conséquences environnementales, incluant du réchauffement global, une élévation catastrophique du niveau des mers, et la destruction de beaucoup d’écosystèmes naturels, aussi bien que de spectaculaires augmentations des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones.
Aussi étrange que cela puisse paraître, ces effrayants scénarios d’avenir sont dérivés d’une seule source d’information : les modèles climatiques sur ordinateur, en permanente évolution, qui prétendent réduire la somme des processus physiques, chimiques et biologiques, qui se combinent pour produire l’état du climat terrestre, à un ensemble d’équations mathématiques d’où ils tirent leurs prévisions. Mais savons-nous vraiment ce que sont tous ces processus complexes et leurs interactions ? Et même si nous le savions – ce qui n’est pas le cas – pourrions nous les capturer correctement en un programme informatique gérable nous produisant des prévisions fiables à 50 où 100 ans ?
Craig D. Idso, qui est le fondateur et ex-président du "Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global" (“Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change", est titulaire d’un Doctorat de Géographie de l’Université d’état de l’Arizona. C'est le frère de Keith E. Idso et le fils de Sherwood B. Idso. En 2009, il a co-signé avec son père le livre "CO2, Réchauffement Global et perspectives d’extinction des espèces pour le futur" ( “CO2, Global Warming and Species Extinctions: Prospects for the Future”).
Sherwood B. Idso assume la Présidence du Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global depuis le 4 octobre 2001. Auparavant, il était Physicien Chercheur au Département de Recherche en Agriculture de l’agence de protection des eaux à Phoenix en Arizona.
Le Docteur Idso est auteur ou co-auteur de plus de 500 publications, en particulier « Le dioxyde carbone : ami ou ennemi ? » (1982) et « Dioxyde de carbone et Changement Global : La Terre en Transition (1989). Il a fait partie du comité de rédaction de la revue internationale « Agriculture et Météorologie de la Forêt » de 1973 à 1993 et depuis 1993 fait partie du comité de rédaction de « Environnement et Botanique Expérimentale ». Au cours de sa carrière, il a été critique invité de manuscrits pour 56 journaux scientifiques différents et 17 agences de financement différentes, représentant un spectre inhabituellement ouvert de disciplines. En d’autres termes, il fait largement partie du courant principal des scientifiques de l’environnement.
D’après l’analyse détaillée d’Idso & Idso, les observations du monde réel sont en contradiction avec à peu près toutes les prédictions alarmistes faites par les catastrophistes du réchauffement climatique et, en ce qui concerne les modèles climatiques, ceux-ci révèlent beaucoup de lacunes et d’insuffisances. L’observation de la nature démontre que, même si le monde s’est substantiellement réchauffé sur le dernier siècle et un peu plus, aucune des conséquences environnementales désagréables prédites par les alarmistes du climat ne s’est manifestée.
587 réponses à “Un rapport sur le CO2 déboulonne les Catastrophes du Changement Climatique”
Sinon, comme Abitbol (je crois) le disait, la durée reconnue par l’OMM pour estimer une évolution climatique significative est de trente ans. Le fait est qu’il y a hausse des T sur 1981-2010 (entachée d’incertitude sur sa mesure), donc le phénomène mérite d’être expliqué physiquement. Quand les modèles l’expliqueront (s’ils y arrivent un jour), alors ils pourront projeter 2011-2100 pour voir ce que cela donne. Aujourd’hui, ils sont incapables de donner une estimation correcte de l’ensemble des mécanismes physiques susceptibles de produire la hausse trentenaire et sa répartition spatiotemporelle. Notamment la décélération nette observée après 1998, sur plus du tiers de la tendance trentenaire en question. Il a été montré par exemple que les modèles sous-estiment les variations d’insolation 1980-2000, il est connu qu’ils ne savent pas reproduire les grandes oscillations quasi-périodiques, il est notoire qu’ils ignorent la fourchette d’amplitude (spatiale, temporelle) de la variabilité naturelle chaotique (non forcée), il est admis qu’ils ne comprennent (ni ne simulent a fortiori) pas les couplages soleil-atmosphère-océan, etc. Donc la part des GES dans le phénomène reste une inconnue, elle peut être de 5% comme de 95% (ce qui est en fait la répartition des valeurs physiquement possibles de la sensibilité transitoire dans les modèles).
Marot (#545),
A Marot , à Araucan à Skept et à tous ceux qui donnent à manger au drôle de service
Je ne suis pas contre la liberté de s’exprimer de titoune et autres; je ne suis pas contre ceux qui ont besoin de leurs injures et de l’étalage de leurs conneries pour alimenter la conversation climatique, je voudrais simplement de temps en temps pouvoir discuter avec des gens normaux, pour faire avancer les connaissances des uns et des autres en profitant de l’expérience et des lectures des uns et des autres
Je propose donc aux modérateurs de ce site de faire une rubrique appélée » drôles » et que ceux -ci, dès qu’ils sont répérés ( en général après trois posts c’est fait) n’aient plus le droit d’intervenir que dans cette rubrique en donnant à tous ceux qui veulent y intervenir un mot de passe.
Cela permettrait de ne passer des heures à chercher les quelques posts et réponses qui en valent la peine
the fritz (#552),
Je soutiens – à l’unanimité 😆 – la déclaration de the fritz. Les « drôles » … à « La niche », qui pourrait être un autre nom pour le post destiné aux pourrisseurs de blogs.
Titoune (#539),
Tu ignores rien du tout empaf… puisque tu prends le temps de me répondre petit clown… Réponds à ma question et peut être que je j’oublierais que t’es un gros raciste qui ne connait sûrement pas plus les Druzes avec une majuscule et un seul Z, que le climat et ses variations…
abitbol (#554)
Je te réponds pour la dernière fois, le mot « druzzes » est volontaire j’ai du respect pour les Druzes donc je ne leur enverrai certainement jamais un gars comme toi, ils ne méritent pas ça.
Par contre le temps que tu cherches les « druzzes » (un peu comme on t’enverrai chasser le dahu), ça fait de très longues vacances en perspective.
Titoune (#555),
Tu m’aimes bien alors… c’est normal je suis beau ! Mais, désolé, je préfère les filles titoune…
Je ne te crois pas une seconde… pas un mot d’un hypocrite et d’un mystificateur de première comme toi.
C’est ton ignorance crasse qui t’a fait écrire druzzes, ainsi que ton racisme latent et refoulé. Tu es un triste personnage.
Bonjour, lecteur du site depuis plusieurs mois, je n’ai pas le temps de participer aux conversations (et puis je n’apporterai rien de plus que bien d’autres intervenants réguliers), j’ai par contre un peu de mal avec les histoires de rayonnement infrarouge, notamment celui émis vers la surface terrestre par l’atmosphère (selon les schémas d’équilibre radiatif terrestre souvent présentés pour expliquer l’effet dit de serre).
Suite aux échanges relatifs aux rayonnement infrarouge dans cette discussion, une question me vient à l’esprit.
Considérons les cas de figure suivant:
De nuit avec une t° ambiante de 25°C, je peux très bien voir une personne (dont la t° est de 37°C) avec une caméra infrarouge. Est-ce que je peux voir aussi un objet à disons 24°C ?
Si oui, ça signifie sans doute que l’air, bien qu’à t° supérieure à celle de l’objet, n’empêche pas la caméra de le distinguer, c’est à dire que l’air ne rayonne que faiblement, voire pas ou presque…et qu’il faut mettre à la poubelle les schémas suscités.
Sinon, je m’écrase et prie les Titoune & Co de bien vouloir excuser mon ignorance crasse sur ce sujet (mais ce qui ne m’empêchera pas de penser que ces schémas nécessitent d’être corrigés à défaut d’être jetés à la poubelle).
Alpiniste (#557),
je crains que vous n’ayez encore quelques cols hors catégorie à grimper.
Il est peut-être utile de consulter le site de Spencer, de Hoffman, de Pielke,de Jef Idd, qui ont publié des papiers la dessus.
Concernant Spencer il a une proposition du genre élémentaire qui n’a pas fini de susciter les controverses voir mon post plus haut.
Bien du plaisir
joletaxi (#548),
Je ne comprends pas bien : le système de Spencer étant au sol, il va de toute façon émettre un rayonnement thermique correspondant à une température radiative effective d’environ 300K (±20K selon l’endroit et la saison où il fait son expérience, cela ne change pas grand chose, on reste dans l’IR). Pour qu’il émette dans le visible, il faudrait le chauffer énormément.
Telle que je comprends l’expérience :
• Spencer isole une cavité d’air des transferts de chaleur par conduction et convection, les parois intérieures de cette cavité sont peintes pour favoriser l’émissivté IR, le couvercle est transparent aux IR
• il place un capteur à l’intérieur et un autre à l’extérieur, afin de mesurer l’évolution de la T en situation nocturne par ciel clair (donc pas de rayonnement solaire, pas de nuage)
• le système cavité d’air+paroi refroidit par émission IR (seul transfert de chaleur autorisé)
• il observe qu’au lieu de refroidir continuement au cours de la nuit, la cavité d’air intérieur présente rapidement (une heure après le coucher du soleil) la même courbe stable que l’air extérieur ; il en déduit qu’elle reçoit l’IR du ciel (sinon elle devrait refroidir continument puisqu’elle ne peut que perdre de la chaleur par rayonnement thermique, c’est le seul transert autorisé depuis la cavité, et comme elle est à 300 K environ au départ, elle émet environ 400 W/m2 selon la loi de Stefan modulo divers détails non précisés par Spencer, donc elle devrait rapidement descendre plus bas qu’elle ne le fait).
Est-ce ainsi que vous interprétez son expérience ?
Titoune (#529),
je n’ai pas compris ça en ecoutant morel….navré…
quand à lire une thèse pour me dire que les modèles sont complexes …ça je m’en doute bien….et je n’ai pas vu le lien…est ce une ouverture de parapluie pour expliquer que « si on s’est trompé c’est la faute que c’est vachement compliqué« ? ( attention ce n’est pas compatible avec douter des modèles du climat c’est être idiot ou ignorant….)
vous ne comprenez pas mon propos ..il est extrêmement difficile de faire des modèles climatiques réalistes, j’en conviens : il faut effectivement posséder des connaissances variées, physique et mathématique etc ..mais il n’est pas si difficile de constater les errances des modèles….
je vais encore répéter…il faut faire un choix…
ou bien on considère comme valide l’affirmation que le réchauffement du passé est anthropique…..et donc…que les variations naturelles sont d’un ordre inférieur….
ou bien on considère que la faible augmentation des températures depuis une décennies est liée la variabilité naturelle….
mais pas les deux!!!!!
n’oubliez pas l’évaluation effet CO2 pour 2100 _ +1,5 à 6 ° _représente les seules incertitudes liées aux modèles…vous admirerez au passage l’étrange logique qui fait souvent dire aux gens que une valeur intermédiaire en gros 3°est plus probable……… et d’un autre côté qui est la les annonces récurrentes du genre et encore c’est peut être pire…on admirera encore cette curiosité….les dites annonces catastrophiques sont rarement démenties par le giec mais le moindre scientifique qui émet un doute sur l’amplification positive est un fou dangereux….il y a les bonnes erreurs et les mauvaises….autrement dit ,peu importe qu’un argument soit fondé il doit d’abord aller dans le bon sens…
Dans le meme registre , il y a les affirmations récurrentes elles aussi, que tout évènement météo extreme est conséquence du réchauffement climatique ( difficile à infirmer puisque le champs des possible météo est par définition contraint par le climat) et plus insidieux que c’est donc la faute de l’homme…
admirez donc…d’une formulation imprécise mais pas fausse : tout évènement météo extreme est « causé » par le climat….on arrive à une affirmation grotesque tout evenement extreme est causé par le CO2…
j’ai aussi une conviction ou je considère démontré que les gens du giec sont convaincus que leur hypothèse est bonne ….tout est vu au travers de ce prisme…..
skept (#559)
Je suis tout à fait d’accord sauf sur un point :
Pour moi le ciel n’a rien à voir à l’affaire.
Ce qui est reçu est le rayonnement, je n’ai pas d’autre mot, « ambiant ».
Plus précisément celui des x premiers cm, mètres, hectomètres d’air situés dans le cône de détection de son appareil.
On obtiendrait le même résultat, à mon avis, en remplaçant l’appareil par un thermomètre qui donnerait la même température ambiante.
Toute contradiction sera bienvenue, sauf bien sur celles perturbateurs (euphémisme).
P. S. je crois être conscient que je me place ainsi à la limite mal connue (de moi) entre la thermodynamique, échanges de chaleur et la radiométrie, échanges électromagnétiques.
Dans ce sens, je vois naïvement un volume d’air comme une soupe en équilibre thermique, collisions et rayonnement. Vu de l’extérieur du volume, il ne fait que rayonner puisque par hypothèse, il n’y a pas de convection.
skept (#559),
je voulais parler de sa proposition:
oui un objet froid peu réchauffer un objet chaud!
concernant son expérience jardinière, je reste septique quant à la conclusion.
René a très bien expliqué l’article de Vonck.
Dans la cavité se trouve de l’air,chargé en vapeur d’eau, et autres gaz sataniques.
Dès que le soleil disparaît,cet air se refroidit rapidement par radiation,et également un peu malgré ses précautions, par conduction.
Mais au dessus de la cavité ,il y a de l’air chargé de vapeur d’eau et…,qui reçoit en permanence de l’énergie du sol, et de l’environnement.
Vonck montre que l’air ne peut se réchauffer que par conduction avec les molécules sensibles aux IR(par chocs)
La t° de la cavité baisse rapidement jusqu’au point où l’émission d’IR devient plus faible que les IR reçus de la couche d’air juste au dessus.
On devrait donc avoir égalisation des t° internes et externes,ce qui n’est pas le cas, car en se refroidissant, la teneur en vapeur d’eau de la cavité diminue,et donc il y a moins de molécules de H2O ayant été excitées par les IR entrant, et donc moins de chocs avec les molécules d’air:la t° baisse,mais jusqu’à un certain seuil,car à pression constante,la T° n’est pas assez basse pour assécher toute la cavité.
Dans les déserts, où l’air est très sec, et malgré des t° extrêmes en journée qui ont chauffé le sable,il peut très rapidement geler.
Les romains faisaient geler de l’eau au fond d’un puit exposé au ciel.
On peut conclure que la présence de GES dans l’air va réchauffer la colonne d’air,mais que la quantité d’énergie évacuée à la TAO ne change guère.Et au dessus des océans,ce phénomène devient insignifiant par rapport à l’évaporation.
On revient à cette hypothèse. la présence de GES peut-elle réchauffer l’océan,car il n’y a pas d’autre endroit pour stocker cet éventuel surplus
Marot (#561), Oui tout à fait, mon « ciel » est naïf, c’est la colonne d’air au-dessus.
joletaxi (#562), Qu’est-ce que l’article de Vonck? René avait fait un lien vers un débat, mais j’ai lu le débat, je n’ai pas fait attention à l’article concerné.
Sinon, je n’avais pas trop pris garde à la première proposition de Spencer (celle des objets), je vais aller relire.
Hélas avec Marot (je crois), nous avions cherché des articles sur la fameuse « skin » océanique, mais impossible de mettre la main sur les équations de diffusion des modèles sur cette peau, permettant de comprendre ce qu’ils calculent exactement lorsque l’IR interagit avec les premiers microns de surface (quelle part de chaleur est dissipée par les vents, sert à l’évaporation, est diffusée moléculairement, etc.) Le seul papier généraliste de Real Climate n’était pas clair du tout et ne parlait que des échanges de chaleur au sein de la première couche océanique.
skept (#563),
je doute très fort de la réalité de cette « peau » froide.
Pour moi,les molécules d’eau en surface à la t°maxi de la couche sous-jacente ,débarrassées de la pression des molécules qui étaient au dessus,vaporisent.Ce faisant,elles irradient immédiatement, perdant de l’énergie.Certaines se condensent,d’autres reçoivent des IR de la couche d’air saturée en vapeur d’eau,et restent à l’état de vapeur,donc refroidissent l’air au dessus de l’eau.Au plus cet air est chaud, du fait d’une augmentation des GES, au plus le phénomène d’évaporation s’accélère.
Mais aussi la convection s’accélère,permettant une évaporation plus forte.
Si les conditions sont favorables,la colonne ascendante se met à tourner,et la pression chute encore,et l’évaporation.L’eau chaude fait place à de l’eau des couches inférieures plus froides.
Cela est très visible sur une photo satellite qui montre la trace froide laissée sur l’océan au passage d’un cyclone.Je ne pense pas que l’évaporation provoque un refroidissement de la surface de l’eau, ceci arrêterait le processus.
Une augmentation des GES provoquerait selon moi un refroidissement de l’océan.D’ailleurs, aux erreurs de mesure près, la t° des océans reste plutôt stable, comme le niveau d’ailleurs.
Mais cela reste des suppositions,
un papier intéressant
http://melusine.eu.org/syracus…..que/07.pdf
Joletaxi 564
Si. cela le ralentit mais de manière négligeable. D’ailleurs vous le dites vous même, on suit les cyclones à la trace froide qu’ils laissent à la surface des océans.
Et bien sûr que oui, l’évaporation de surface refroidit la couche superficielle de l’océan.
AMA, cette affaire de skin est une des plus difficiles qui soient. comme d’ailleurs la plupart des problèmes d’interface en physique macroscopique (y compris dans les questions de turbulence). On s’en tire , à peu près, dans les systèmes microscopiques ordonnés.
Bob (#565),
« oui, l’évaporation de surface refroidit la couche superficielle de l’océan. »
je ne le pense pas, car cela arrêterait l’évaporation.
La trace froide sur l’océan,si elle résultait du refroidissement superficiel,ne subsisterait que quelques secondes après le passage du cyclone,ce qui n’est pas le cas.Dans ce système les eaux chaudes de surface sont entraînées vers le centre du cyclone par les vents,appelant des eaux venant des couches inférieures.
Les quantités d’eau évaporées sont « colossales » à la mesure des pluies qui accompagnent le phénomène.
Voyez les différences de t° très rapidement de l’eau après un coup de mistral.
Un système où l’évaporation refroidirait l’eau de surface se tarirait de lui-même.
Mais l’élément le plus important n’est pas la t° mais la pression.
skept (#563), .. les échanges de chaleurs océan atmosphères obéissent à divers mécanismes….. qui sont souvent macroscopiques mélange embruns,arrachés par le vent, jusqu’au cyclone etc…
la encore on a une vision théorique qui est censée donner une explication à ce que l’on désire voir……..mais c’est une explication bien difficile à coller au monde réel je trouve….
comme penser aux échanges de chaleur entre le lait froid et le café en oubliant qu’on le remue avec une cuillère.
Alpiniste (#557)
Je crois savoir que les caméras thermiques traitent l’émission de l’air ambiant comme un bruit et le soustraient.
joletaxi (#566),
Après un coup de mistral, d’après mes vieux souvenirs, c’est un « up-welling » qui remplace l’eau chaude par l’eau froide : le vent de nord-ouest souffle presque parallèlement à la côte, crée un courant vers l’est, dévié vers le large par la force de Coriolis. Les eaux de surface partant vers le large, elles sont remplacées par des remontées d’eaux profondes ou « up-welling ».
A vérifier, ça fait 30 ans que j’ai étudié cela.
joletaxi (#566),
C’est pourtant pas compliqué,
la loi de la conservation de l’énergie dit que si l’évaporation entraine de la chaleur latente , il faut bien que celle-ci soit soustraite ailleurs
the fritz (#570),
en fait 3 paramètres entrent en jeu, la t° de l’eau, ,la t° de l’air, et la pression.
Dans le cas présenté, l’eau est chauffée par le soleil jusqu’à une certaine profondeur,et naturellement les eaux chaudes sont dans la couche la plus haute.
Suivant les conditions de T de l’eau, de la pression et de la t° de l’air, l’eau s’évapore plus ou moins rapidement.
A ce stade, l’évaporation se poursuit tant que l’eau est suffisamment chaude,par apport des couches inférieures, mais la conduction dans l’eau n’est pas bonne.Il se peut qu’il y aie un phénomène de convection.
Mais la vapeur naissante est à un état particulièrement instable.Une partie va se recondenser,abandonnant de l’énergie .
Mais de l’énergie, il y en a aussi du fait de l’absorption des IR par la vapeur d’eau très concentrée à ce niveau.
Un autre phénomène dont on ne parle pas, c’est la réverbération.La vapeur qui se recondense produit une lame très fine de gouttelettes qui sont autant de miroirs,à la surface de l’eau.Tout qui a un jour mis un pied sur un bateau sait de quoi je parle,cela peut être redoutable.
Pour le cyclone, qui est un cas extrême, il y a bien « upwelling ».Le vortex entraîne vers le centre de la dépression les vents, et les eaux de surface,les plus chaudes.Si ce n’était pas le cas, l’énergie consommée de la couche chaude sous le centre de la dépression serait immédiatement consommée, et le phénomène s’affaiblirait.
Ma conclusion:la présence de GES autres que la vapeur d’eau n’a aucune influence sur la t° des océans, au contraire, ils favorisent ,par réchauffement de la couche d’air une plus grande évaporation.
Ce n’était que quelques réflexions , sur un sujet que je trouvais très mal traité dans l’article cité.
A propos de la peau (skin) et de la couche en-dessous (bulk), cet article de mesure dans l’Atlantique suggère qu’un vent de 10 m/s suffit à éliminer le ∆T entre les deux couches (qui était mentionné dans Real Climate comme principal facteur de réchauffement). Que ce soit par radiation ou évaporation (ou vent), la peau refroidit en permanence.
Ensuite, on peut faire l’hypothèse qu’un océan se réchauffe sur le long terme par d’autres moyens, par exemple un ralentissement de la circulation lente (thermohaline) du à des apports de fontes d’eau douce à certains points du circuit (mais je n’ai jamais lu de mesures indiquant l’existence de ce ralentissement).
Concernant les modèles, il se peut que le réchauffement des océans ne viennent pas des histoires IR-skin, mais plus simplement de la rétroaction nuageuse positive que ces modèles prévoient. S’ils calculent moins de nuages bas ayant la plus forte réflectance pour le rayonnement SW entrant, alors cela chauffe l’océan par voie solaire. Mais c’est étrange de calculer cela, car le surcroît d’évaporation devrait au contraire soit augmenter la nébulosité, soit augmenter le contenu d’eau des nuages (et je suppose leur opacité au SW). En même temps, comme les modèles reconnaissent leur nullité sur les nuages…
skept (#572),
S’ils calculent moins de nuages bas ayant la plus forte réflectance pour le rayonnement SW entrant,
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Skept, toi qui lis plus vite que mon ombre, il faut tu m’expliques cette affirmation, que tout le monde admet et que je n’ai jamais comprise
Je pars bien sûr du postulat que les nuages, qu’ils soient bas ou haut , contiennent la même quantité de vapeur d’eau et de goutelettes; on sait que l’atmosphère capte environ 76 W/m2 du rayonnement entrant; on peut donc supposer qu’une couche de nuages, principal responsable de l’albédo de l’atmosphère, renverra moins , si celle-ci est près de la surface
Le problème se complique encore si ces nuages sont très haut est fait de glace qui normalement est encore plus réfléchissante
En d’autres termes, je ne sais pas si le nuage sait à quelle altitude il se trouve pour moduler sa réflectance; je pense que celui-ci , toutes caractéristiques gardées constantes par ailleurs, renvoie en proportion de ce qu’il reçoit
skept (#572),
Dans le même registre, un truc que je n’ai jamais compris non plus: on lit toujours que les cirrus contribuent à réchauffer l’atmosphère en captant les IR terrestres; idem; si l’on fait abstraction que les cirrus sont des nuages ténus qui laissent filtrer le soleil et que les nuages bas sont souvent très épais et renvoient le soleil, les IR terrestres devront réchauffer un volume d’atmosphère plus grand, selon que les nuages soient bas ou haut
the fritz (#573),
Pour le pouvoir réfléchissant des nuages, c’est d’abord une question de densité de gouttelettes d’eau ou de particules de glaces contenu.
Cette densité de dépend pas que de l’altitude (c’est un des facteurs, mais d’autres entrent en compte comme le contenu en aérosols par exemple).
the fritz (#573), C’est assez compliqué, je ne connais pas le détail. Les propriétés optiques et radiatives des nuages vont déterminer leur capacité d’absorption-émission, diffusion et de réflexion. Dans la population de particules qui compose le nuage, les facteurs de taille, concentration, répartition et composition vont jouer. A partir d’elle, en fonction de l’incidence et de la polarisation du rayonnement, et de l’épaisseur optique, on obtient des coefficients d’extinction, de diffusion, etc. Il faut aussi ajouter le paramètre de température des nuages (y compris les variations internes pour les grosses formations types cumulonimbus), dont je suppose qu’il joue en émission IR sur la colonne d’air.
En substance, à côté des grosses formations convectives type cumulonimbus, les stratocumulus bas et les cirrus hauts sont les plus importants pour les échanges d’énergie. Les premiers ont une forte épaisseur optique et beaucoup d’eau liquide, ce qui conduit à réfléchir efficacement vers l’espace le rayonnement entrant à ondes courtes. Les nuages de glace élevé (cirriformes) ont en revanche une faible épaisseur optique, sont plus transparent au SW solaire mais en revanche plus opaque à l’IR.
Sur ce lien (pdf chargeable en haut) une thèse en français dont le premier chapitre donne une synthèse (et les autres la manière dont les modèles essaient de calculer, ainsi que les campagnes de mesure).
PS : et comme outre cette vaste complexité pour établir l’effet optique radiatif de chaque type de nuage, leur formation dépend des aérosols présents pour la nucléation, des ascendances humides, des transports zonaux, peut-être des rayons cosmiques modulé par le flux solaire, il me semble évidemment plus que douteux que l’on puisse modéliser leur évolution sur 100 ans ni même 20 ans. Or, il est admis que l’essentiel du ∆T attendu (et de la variation de sensibilité des modèles) vient de l’évolution nuageuse et du SW entrant. Autant dire que je ne vois pas les modèles sortir par miracle de leur chapeau une amélioration des fourchettes actuelles sur ce point.
skept (#577),
une chose devrait paraître évidente:vus d’en haut, dans votre siège d’avion, ils sont tous blancs immaculés,donc à priori réfléchissants.
J’aime bien les considérations basiques comme ma petite plage de mon enfance qui n’a pas bougé d’un mm.
joletaxi (#578),
ups effet des nuages….
pas évident…premier point il y a le jour et la nuit, l’effet n’est pas le même pour un même nuage..
ensuite il y a albédo et albédo « différentielle en quelque sorte » ça dépend ce qu’il y a en dessous…etc..
skept (#559),
je ne connais pas les experiences de spencer mais en tout etat de cause vouloir comprendre des experiences via des principes generaux de thermo est bien compliqué
..si il est evident que si deux corps peuvent echanger de la chaleur la chaleur va du chaud au froid…en pratique c’est un beau bordel….
en premier lieu car c’est le monde réel…
experience …mettons deux corps , à l’equilibre thermique ! ( super) dan sun recipient quasi adiabatique ( cool) et autoriqons les par l’esprit à echanger de la chaleur ….il est facile de deuire ce qui va se passer : le corps chaud va donner de la chaleur au corps froid….et on peut meme calculer la temperature finale…
dans le monde réel….
ça depend…
d’abord ça veut dire quoi quasi adiabatique….ça veut dire que il y a de la chaleur qui fout le camp…deuxio les corps peuvent echanger de la chaleur..certes .comment…en pratique il est bien possible que les deux coprs ecahngent de la chaleur via le recipient quasi adiabatique….
Pour etudier les cas reels on doit faire intervenir la dynamique d’une facon réaliste et faire intervenir des terme caracterisant les flux de chaleurs et la façon dont les corps échangent de la chaleur….
Et quand en plus on fait intervenir al possiblité de rayonnement dans le vide attention….on peut le voir c’est comme un contact avec un corps à temperature quasi nulle…
Il y a une façon de se garantir de probleme qui est de se resoudre à etudier des echanges avec une energie totale constante…
et on doit essayer de partir au moins de situation ou on a un equilibre thermodynamique….approché…
Attention aux considerations theoriques
Marot (#568),
J’ai trouvé ça
Le fonctionnement des caméras IR est assez bien expliqué. Elles compensent effectivement le rayonnement émis par l’atmosphère. Je n’ai pas trouvé de détails sur l’ampleur de ce rayonnement, mais il est évident qu’un bruit parasite ne peut être supprimé que s’il est faible par rapport au reste. On y apprend aussi qu’il est tenu compte du facteur de transmission atmosphérique du rayonnement émis par les objets regardés par la caméra, et que ce facteur de transmission dépend de la distance et de l’hygrométrie ambiante. Mais apparemment pas du taux de CO2…
L’été dernier, un jour de juillet avec un temps ensoleillé mais plutôt lourd (hygrométrie élevée) j’avais d’ailleurs bien relevé une t°matinale de 15°c pour une t°max de 30°c puis orage en fin d’am, le lendemain qui fut une belle journée avec une atmosphère débarrassée d’une bonne partie de son humidité, la t°max était également montée à 30°c, mais le matin, il avait fallu se contenter de 10°c. Comme quoi, au cours de la nuit, le rayonnement IR avait eu beaucoup plus de facilité à s’échapper vers la stratosphère malgré le C02 toujours présent…
Alpiniste (#581)
Vous avez raison s’il s’agit d’un bruit dans le sens usuel essentiellement aléatoire.
Ce que je voulais dire était qu’il y avait soustraction et pour moi elle est possible car le « bruit » du rayonnement de l’atmosphère ambiante est tout sauf aléatoire si l’atmosphère est en équilibre thermique.
Alpiniste (#557),
quand vous interposez du gaz absorbant les ir dans une certaine gamme entre un corps emettant façon corps noir et le detecteur, vous voyez un rayonnement direct alteré par l’absorption du gaz et un rayonnement plus faible emis par le dit gaz…. compliqué en fait mais dieu merci, les intensités relatives sauvent les meubles….
C’est curieux car à chaque fois qu’on utilise une température ou qu’on ne mesure une dans le monde réel toujours hors de l’équilibre thermique on devrait lui adjoindre un domaine de pertinence….
La température est d’un cote une mesure usuelle courante tandis que sa signification theorique est fine…..
On devrait utiliser le terme pseudotemperature…dont l’intérêt pratique est plutot dans les variation relatives….avec l’idée simple que cette pseudotemperature augmente si on chauffe.. à part ça….pour qu’elleait aussi un sens physique il faut admettre que si on isolait le systeme dont on a mesuré la pseudotemperature..il n’atteindrait pas une température , équilibre thermique atteint, trop differente…..ce qui est amusant et pour moi un mystère car il est en pratique impossible d’avoir un systeme isolé…..
On ne sait traiter bien que les système à l’equilibre thermique…..
Je me rends compte que mon lien n’est pas dans le message. Désolé je ne maitrise pas bien toutes les fonctionnalités de ce blog.
Bon je ne fais que donner le lien sans qu’il soit actif, mais il suffit de faire un copier/coller.
http://energie.wallonie.be/ser…..eFile=true
Ah, il s’est activé tout seul !
Je savais que j’étais sur un site intelligent, mais pas à ce point.
lemiere jacques (#580),
je vais ajouter une question, est -il possible de concevoir une experience où un gaz non absorbeur ir soit en equilibre thermique avec un corps noir?
C’est très facile à poser comme hypothese d’etude mais c’est très delicat de pouvoir affirmer que c’est possible à faire…..
lemiere jacques (#586),
je veux dire tout systeme réel pseudo isolé perd de l’energie interne
à un certain rythme dU/dt or il est possible que les parties d’un systeme echange de l’energie à un taux qui soit toujours inferieur et le systeme ne peut atteindre l’equilibre ou meme un pseudoequilibre…..
Je crois que la question aux limites est une tare profonde de la thermodynamique