Première partie de la troisième section du texte de Fred Singer, traduit par Jean Martin et Jean-Michel Reboul.
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3. La crosse de hockey, le Climategate et les changements climatiques du XXème Siècle.
D’autre part, le réchauffement de la surface de 1979 à 1997 tel qu’il est rapporté [Fig. 10] n’est pas perçu dans les observations atmosphériques [Fig. 11]. Si on prend sérieusement en compte la tendance proche de zéro observée par les radiosondes et les instruments satellitaires (indépendants) [Fig. 5], alors, — du fait de l’« amplification » — la tendance en surface devrait être plus petite – et de ce fait encore plus proche de zéro –, tout particulièrement dans la zone tropicale.
Des données climatiques indépendantes et variées peuvent être utilisées pour vérifier (ou non) les observations obtenues à partir des données thermométriques de surface aussi bien sur les continents que sur les océans, pour l’intervalle 1979-1997.
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Données climatiques indépendantes utilisées pour vérifier (ou non) les variations de température de surface.
Aucune tendance n’est observée dans les relevés satellitaires et les données (indépendantes) des ballons de 1979 à 1997.• L’amplification Atmosphère/Surface due à “l’adiabatique humide” est bien réelle mais elle n’est observée que sur les courtes périodes de temps, pas sur une échelle décennale.• Le réchauffement de la surface des océans (SST) est problématique ; il s’agit peut-être d’un artefact des données fournies par les bouées. On ne voit pas de tendance dans les enregistrements de l’OHC (Le contenu thermique des océans).• L’absence de hausse de température est en accord avec les données solaires et les données sur la hausse du niveau des mers.
• Les indicateurs secondaires ne montrent pas de réchauffement après 1979 ; l’absence de hausse de température est “dissimulée” par le « truc de Mike (NdT: Mann) dans Nature », en supprimant les données de l’analyse des proxys (indicateurs indirects) en 1979.
Fig 9: La hausse de température de 1910 à 1940 est authentique ; Cependant, la hausse de température de 1979 à 1997 n’est pas confirmée par d’autres éléments de preuve indépendants. Notez que l’enregistrement des températures des USA ne montre pas de réchauffement important entre 1979 et 1997. Pour tous les graphiques : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/graphs
Fig. 10: La hausse de la température post-1979, montrée ici, est généralement acceptée. Notez que le HadCRU montre un pic en 1998 tandis que l’analyse du GISS ne le fait pas (Fig. 9). (Ici, l’algorithme de lissage utilisé donne l’illusion d’une augmentation de tendance.) Source : Duffy, Santer, Wigley dans Physics Today [Jan 2010]
Fig 11: Les données satellites MSU (Globale LT), vérifiées indépendamment par radiosondes à bord de ballons, ne montrent pas de réchauffement significatif de 1979 à 1997 (contrairement à la Fig. 10). Notez le refroidissement dû aux éruptions volcaniques du Agung 1963-1964, du El Chichon 1982 et du Pinatubo 1991.
[Les données de températures satellitaires MSU-UAH de l’Université de Alabama-Huntsville, ont survécu à des attaques répétées, lancées contre elles parce qu’elles étaient en profond désaccord avec les mesures de surface (qui montraient un réchauffement). A la différence des autres analyses antagonistes, les données MSU-UAH sont confirmées par des données indépendantes issues des radiosondes à bord de ballons.
Fig 12: Profils atmosphériques des rapport d’échelle des températures, selon les modèles, la théorie et les données des radiosondes. (A) RS (z) est le rapport entre la déviation temporelle standard de T(z), la température à des niveaux de pression discrétisés et la température de surface TS. (B) Rβ(z) est défini de manière identique, mais pour les tendances de 1979 à 1999. Les résultats des modèles proviennent de 49 réalisations des expériences de forçage historiques du GIEC. Les rapports d’échelle des radiosondes ont été calculés avec les données HadAT2 et RATPAC T(z). (Les rapports d’échelle pour HadAT2 sont basés sur des données HadCRUT2v TS sans sous-échantillonnage. Les données sous-échantillonnées avec la couverture HaDAT2 donnent virtuellement des rapports d’échelle identique (non montrés). Les rapports d’échelle dérivés de RATPAC utilisent des données spatialement complètes NOAA TS.) Les valeurs attendues par la théorie de RS(z) et Rβ(z) sont aussi indiquées. Toutes les déviations standard dans le panneau (A) sont calculées avec des données linéairement redressées. (Les résultats Rβ(z) du panneau (B) ne sont pas représentés graphiquement pour trois réalisations de modèle avec un réchauffement de la surface proche de zéro). Tous les résultats résultent d’une moyenne sur l’espace allant de 20°N à 20°S. [Source : B D Santer et al. Science 2005 ; 309 :1551-1556]
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