Mic-mac sur les biocarburants.


Si maintenant la Commission européenne ne sait plus compter …
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Un nouveau différend a émergé à Bruxelles sur les avantages environnementaux des biocarburants. Les universitaires et les représentants officiels de l'UE ne sont en effet pas d'accord sur la manière de calculer les économies de CO2 dans le cycle de vie des produits. Un groupe de 19 scientifiques européens a affirmé que la politique de l'UE en matière de biocarburants se fondait sur une « sérieuse erreur de calcul » et devrait être modifiée, ce qui a déclenché un conflit avec la Commission européenne qui affirme que les biocarburants sont « neutres en carbone ».
Ce conflit a débuté avec la révélation d'un avis du Comité scientifique de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) la semaine dernière.

Ce rapport démonte la position officielle de l'UE, selon laquelle les biocarburants sont bénéfiques pour l'environnement, citant une erreur de calcul ayant des conséquences potentiellement dramatiques. L'UE affirme que le carbone absorbé par les plantes utilisées dans la fabrication de biocarburants lorsqu'elles poussent compense leurs émissions de CO2 lors de la combustion.

« Le CO2 émis par la combustion des biocarburants est considéré comme neutre en carbone, dans la mesure ce carbone est éliminé de l'atmosphère lorsque la biomasse se développe. La combustion des biocarburants ne rejette donc pas de carbone supplémentaire dans l'atmosphère, étant donné que ce carbone fait partie du cycle du carbone », a déclaré un représentant de l'UE à EurActiv dans un courriel.

Toutefois, le groupe de 19 scientifiques de l'AEE considère que cette explication ne prend pas en compte le fait que d'autres plantes absorbant du carbone auraient été cultivées à la place des plantes à biocarburant, si la terre était fertile, et donc que toute absorption du carbone par les plantes à biocarburant était « comptée double ». « Ce qui sort du pot d'échappement d'une voiture est du réel dioxyde de carbone, que l'on consomme des biocarburants ou du diesel », a expliqué l'un des chercheurs ayant réalisé l'étude. « On tire avantage de la culture des plantes [mais] des plantes sont cultivées sur ces terres de toute manière, qu'on les utilise pour cultiver des biocarburants ou non ».

Une étude « faussée » selon la Commission

Ce désaccord a mis en exergue des divergences d'opinion entre les scientifiques et la Commission européenne sur les avantages environnementaux des biocarburants. Marlene Holzner, porte-parole de Günther Oettinger, commissaire européen à l'énergie, a déclaré au New York Times que les découvertes du chercheur de l'université de Princeton, Tim Searchinger, qui étayent l'étude de l'AEE, étaient faussées. Elles sont été « réfutées par d'autres institutions », a affirmé Mme Holzner, ajoutant que l'avis de ce chercheur « ne semblait pas être une bonne contribution » au débat sur les biocarburants. Mme Holzner a expliqué à EurActiv que l'avis de M. Searchinger avait été critiqué par un rapport réalisé par Econometrica, car il ne comparait pas les émissions de CO2 générées par les biocarburants et celles générées par l'essence.

« C'est ce qui importe pour nous, car les gens ne laisseront pas leur voiture au garage, même si nous leur disons de le faire », a-t-elle ajouté. « Si vous utilisez des biocarburants, vous économisez beaucoup de CO2 en comparaison à l'essence. Il a essuyé des critiques [car] il ne fait pas cette comparaison ».

Toutefois, lorsqu'EurActiv a contacté M. Searchinger, celui-ci s'est dit « surpris » de l'intervention de Mme Holzner qui, selon lui, est en désaccord avec l'avis d'autres représentants de la DG Energie de la Commission. « Ce n'est pas vrai », a-t-il affirmé. « Le but de cette analyse était de faire cette comparaison, point par point. Si les biocarburants génèrent la même quantité ou davantage de gaz à effet de serre que l'essence, alors le fait même que les gens les utilisent est ce qu'il faut prendre en compte : les biocarburants ne réduiront pas leurs émissions et pourraient même les augmenter ».

Une augmentation « plausible » des émissions

De récents rapports publiés par le Centre commun de recherche (JRC) et l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) sont également arrivés à la conclusion selon laquelle l'utilisation des biocarburants augmenterait les émissions de CO2, a-t-il expliqué. « Les différents scénarios possibles vont de faibles avantages liés à aux biocarburants d'origine agricole en comparaison à l'essence à d'importantes augmentations des émissions », a-t-il ajouté.

Une récente étude réalisée pour l'UE par l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires a révélé que le bioéthanol avait un impact moins important que le biodiesel sur l'utilisation des terres. « Pour avoir des biocarburants vraiment durables, il faudrait que les cultures de biocarburants ne soient pas réalisées sur des terres agricoles mais plutôt sur des terres dégradées non utilisées et infertiles », a confié à EurActiv Nusa Urbancic, porte-parole pour le groupe environnemental Transport and Environment. Pour Lars Hansen, le président de Novozymes, un producteur européen de biocarburants, la question principale est de savoir sir les biocarburants émettent moins de CO2 que l'essence. « Si l'on suppose que l'utilisation des terres est prise en compte, il est clair que c'est le cas ».

Ces affirmations ont peu de chance de mettre fin aux inquiétudes croissantes concernant l'utilisation des biocarburants.

Le secteur peut bien nier ce qu'il veut, mais le cœur de la question est la prise en compte de l'utilisation des terres, a déclaré M. Searchinger. « Le problème, c'est qu'actuellement, nous ne prenons pas du tout en compte l'utilisation des terres ».

(Source)

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90 réponses à “Mic-mac sur les biocarburants.”

  1. Araucan (#49),

    les deux références parlent du Liberia (dont la Présidente vient d’être récompensée par le Prix Nobel de la Paix ….ça fait tache enfin Gore l’a aussi eu ….)

    Mais je pense qu’on trouvera plein d’histoires de ce type à travers l’Afrique

  2. François (#30),
    Je demandais à un ami sorti de l’X ce qu’il y avait appris. Il me répondit: « Rien. On nous présente un tel catalogue de choses à toute vitesse en deux ans, que personne ne prend l’enseignement au sérieux ».

    Giscard major en sortie de l’X = Champîon du bachotage.

  3. luc (#53),

    Giscard major en sortie de l’X = Champîon du bachotage.

    …et des avions renifleurs. Snifff !

  4. luc (#53),

    Pour être passé par une « Grande Ecole », qui est très très loin du prestige de l’X, je peux dire que je n’y ai pas appris grand chose, un peu quand même, mais que j’ai surtout appris en prépa et que, pour intégrer, il fallait avoir beaucoup et bien assimilé l’enseignement de prépa. C’est là que j’ai emmagasiné toutes les connaissances, et surtout les méthodes et la rigueur intellectuelle qui m’ont été utiles ultérieurement dans ma vie professionnelle.

  5. Laurent Berthod (#55),

    En effet, et c’est le lot de nombreuses grandes écoles dont certaines coûtent fort cher à l’état. Mais pas toutes. Il en est quelques unes où on apprend beaucoup. Entre quelques autres, l’ENS.
    Le programme de prépa qui apprend, en gros, à calculer vite et bien sur des notions classiques apprises mécaniquement et sans trop se poser de questions, est-il suffisant pour exercer une activité scientifique, où il s’agit d’inventer et non pas d’appliquer ?

    J’en doute et à mon avis, une véritable formation d’ingénieur, un Master ou un Doctorat sont beaucoup plus utiles.
    Et ensuite cela dépend des qualités de chacun.

    Cela étonne beaucoup les américains, et d’autres, que les jeunes français soient pratiquement prédéterminés pour la durée de leur existence par un concours qu’ils ont passé à l’âge de 20 ans.
    Il faut savoir qu’en France, les happy few, les 700 ou 800 personnes qui formeront les cadres de l’état sont pré-sélectionnées dès l’âge de 20 ans, sinon 18 ans (vue la prépa où ils sont admis).

    Tout cela est assez déraisonnable et même un peu ridicule, tout comme le fait de signaler que Giscard, NKM ou Jancovici ont « fait polytechnique » plusieurs décennies auparavant. ou de continuer à signer « Mr Machin, X74, X85, ou autre « , comme le font beaucoup d’anciens X même à un âge très avancé.
    C’est plutôt au pied du mur que l’on voit le maçon, non ?

    Pour ce qui est de la science, la quasi-totalité (à l’exception d’Henri Bequerel- 1903, à ma connaissance) des Nobélisés scientifiques n’ont pas « fait polytechnique » et de nos jours, 40% de la promotion (de 400 élèves) choisissent l’option « mathématiques financières » (chiffres 2009).
    On trouve aussi quelques anciens de l’X à Météo-France et au CEA.
    D’où, sans doute, la propension de certains à utiliser les modélisations numériques à tout crin. Il y a peu (en proportion) d’anciens de l’X au CNRS.

  6. Bob (#56), Je souscris entièrement à votre analyse.
    Je peux même vous dire (et j’en sais personnellement quelque chose), que les recruteurs, pour éviter tout reproche ultérieur en cas de choix malheureux, privilégierons toujours un diplômé qu’un self made man aux compétences largement supérieures ET démontrées.
    L’esprit de caste, d’ordre, de clan, sont les murs et plafonds de verre figeant la société française.
    J’ai aussi l’exemple d’un ami diplômé de St-Cyr et s’être vu reproché par des énarques de leur avoir pris cette place……….(poste trèèèès haut placé)

  7. Bob (#56),

    Ce qu’il faut savoir c’est que la majorité de ceux qui font de très grandes écoles d’ingénieurs (Ponts, Mines, Agro/GREF, …) ne sont plus de fait des ingénieurs (des gens qui construisent) mais des gens qui courent après les postes de dirigeants privés ou publics (des énarques avec un bagage scientifique et technique en fait).
    Leur problème n’est plus de construire ou de faire mieux, mais de ne pas se faire piquer la place par quelqu’un d’autre … surtout s’il n’est pas de la même école !

  8. Bob (#56),

    bon courage aux X qui choisissent les mathématiques financières, les théories jusqu’ici basées sur des distributions normales se sont révélées archi fausses notamment avec la crise financière couronnée par la faillite de Lehmann Brothers

    Feraient mieux de faire un peu d’industrie (si cela existe encore …)

  9. yvesdemars (#63)

    Feraient mieux de faire un peu d’industrie

    Ils en sont totalement incapables. Ils n’ont eu AUCUNE formation à cela :
    deux ou trois ans de taupe + deux ans de conférences diverses et variées, l’industrie c’est autre chose.

  10. Pour ce qui est de la science, la quasi-totalité (à l’exception d’Henri Bequerel- 1903, à ma connaissance) des Nobélisés scientifiques n’ont pas “fait polytechnique” et de nos jours, 40% de la promotion (de 400 élèves) choisissent l’option “mathématiques financières” (chiffres 2009).

    Le plus marrant, c’est quand un « petit » Ingénieur de l’Institut français du pétrole, Yves Chauvin, devient prix Nobel.
    A-t-il un doctorat ? je n’en suis pas certain.

    Par contre l’Ecole Normale Supérieure obtient de meilleurs résultats, surtout en maths !

  11. Marot (#64), il y a les écoles d’application qui sont très biens : supaéro, supélec, et j’en passe ou l’admission est de droit.
    Un année de spécialisation et hop !

  12. Murps (#65),

    surtout en maths

    Oui, surtout en maths. Sans aucun doute.
    Mais pas qu’en maths. En physique aussi.

    Il n’en reste pas moins que l’X recrute spécifiquement sur des bases scientifiques et en grande majorité, les meilleurs éléves des prépas. Il est cependant exact et c’est, AMHA, très dommage, vu les critères de sélection au concours d’entrée, qu’une petite minorité seulement poursuit dans les carrières scientifiques ou même techniques.
    20% environ (les meilleurs) vont dans les « grands corps de l’Etat » inventés par Napoléon à une époque où on avait besoin.
    Maintenant….
    Curieux gaspillage de cerveaux bien huilés, au départ.

  13. Bob (#68),

    C’est quand même les grands corps techniques de l’Etat, en l’occurence les Mines, qui ont fait le programme électronucléaire français, et les Ponts, le programme autoroutier. Il ne faudrait pas leur retirer ça ! Non ?

    C’est mon père, Télécom (pas X), qui a couvert le territoire français d’émetteurs de télévision du temps de la RTF et de l’ORTF. C’est grâce à lui et à son équipe que la télé est arrivée jusque dans le village le plus reculé de France.

    Les grandes directions techniques ont été piquées aux grands corps techniques par les enarques. Le DG de météo France est un enarque qui n’a aucune formation scientifique (enfin, c’était le cas il n’y a pas longtemps, je n’ai pas vérifié s’il y a eu des changements depuis) !

    Je préfère encore les polytechniciens aux enarques dont les plus doués ont en vue de faire une carrière politique et sont donc d’abord des démagogues et dont les moins doués sont d’une incompétence crasse.

    Le temps des polytechniciens c’était le temps de la marche en avant, du progrès et de la croissance, le temps des énarques c’est celui du déclin et de la décadence.

  14. Laurent Berthod (#70),

    NB Pas étonnnant que tant de polytechniciens choisissent l’option maths-finances. Dans le technique, autrefois, ils ne gagnaient pas autant d’argent mais, s’ils n’obtenaient pas la gloire, ils avaient au moins la reconnaissance de la Nation. Aujourd’hui ils n’y gagnent que le mépris antiproductiviste-écolo dominant. Quitte à être méprisé, autant gagner du pognon, non ?

  15. Laurent Berthod (#70),
    Certes Laurent Berthod #70, certes. Personne ne dit le contraire.

    Mais les autres pays développés qui font tout aussi bien qui n’ont pas les « grands corps de l’état », ni polytechnique, ni d’ailleurs le système des grandes écoles, comment font-ils ?

    Ils ont aussi la télé jusque dans les petits villages, et de l’électronucléaire qui fonctionne.

    La question est : Les grands corps de l’état dont certains finissent dans la banque ou en politique et d’autres comme J6M, J-M Messier (X aussi) sont-ils indispensables au développement d’un pays ?
    Visiblement, non .

    Je parle des structures, pas des individus.

  16. Araucan (#72), je lis :

    La plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Europe intégrée à un bâtiment, le marché international Saint-Charles de Perpignan, sera ouverte jeudi et produira 9.800 MW/h, soit l’équivalent de 10% de la consommation d’électricité des Perpignanais.

    Il doit y avoir une très légère faute dans les chiffres…

  17. Marot (#78),
    Parce que je suis gentil smile
    Enfin on a droit à une splendide page pour vanter la construction d’une centrale photovoltaïque … ou plus précisément de la plus grande centrale solaire intégrée à un bâtiment de toute l’Europe. Ce n’est pas rien !
    Seulement … 9 MW, quoi. Pour 50 millions d’euros.
    Alors si on navigue dans le flou des chiffres de l’EPR, ~1600 MW pour une réestimation variant entre 5 milliard pour l’EPR de Flamanville à 6.6 milliards pour l’EPR Finlandais le rapport est toujours assez largement en faveur de l’EPR. Et pourtant les articles sont toujours très assassins. Etrange, étrange…

  18. Fichues unités…
    Remplacer MW/h par MWh svp !
    Ensuite le point n’existe a priori pas en bon Français.
    Donc c’est soit 9800, soit 9,8 MWh.

    Dans cet article, 1,2MW de puissance se transforme en 1,2 MWh, soit un rapport de 1 à 1000 par rapport à vos sources (c’est certes en Bretagne).

    0,01% de la consommation de Perpignan ?

  19. Araucan (#81),

    Aller une petite formation en escrologie.
    8,8 MWc installé, le c c’est pour crête —> 8,8 MWh au max (?).
    Si on a un peu plus de 1000h d’équivalent beau temps, on obtient 9800 MWh /an.
    Consommation de l’agglomération de Perpignan: 540000 MWh /an.
    9800/540000= 1,8%.
    Si je ramène ça à la population de Perpignan, 116000h sur les 286 de agglomération, je trouve 4,4%. C’est probablement un peu plus si les usines du coin sont pas en centre ville.
    Ensuite on multiplie par 2 en gros pour obtenir uniquement la consommation résidentielle et on doit s’approcher de 10%

    On aurait pu titrer les articles par « La plus grande centrale solaire du monde intégrée aux bâtiments fournira la consommation résidentielle de 11000 habitants » mais c’est moins bandant.

  20. Par contre, ce que je ne comprend pas, c’est que dans mon lien, il disent bien que les 70000 m2 de panneau produiront bien 10MWh par an.

  21. Erratum

    540000 MWh, c’est la consommation totale de la ville de Perpignan dont 250000 de résidentiel. Donc on est pas au 10% et de loin.

  22. Bob (#73),

    Je ne vois pas en quoi ce que vous dites contredit ce que je dis. Si la France s’en est aussi bien tirée du temps du « règne » des polytechniciens que les autres grands pays, ces que les polytechniciens ont bien fait leur boulot.

    Et puis, faut pas non plus délirer, les autres grand pays ont des universités hypersélectives dont le système de recrutement n’est finalement pas très éloigné de celui de nos grandes écoles.

    Quand j’entends des « égalitaristes » à la française demander de ramener les moyens des grandes écoles à ceux des universités, je me dis qu’ils ne cherchent qu’à détruire un des seuls trucs qui marche encore un peu en France pour former les élites techniques. L’Univeristé de ce point de vue est une catastrophe : elle refuse la professionnalisation et la sélection à l’entrée. Résultat : une cata.

    Bon, l’ENA on peut supprimer et remplacer par une modeste école de droit public.

  23. pecqror (#74),

    Oui, son prédecesseur, de 2005 à 2009, une période certainement faste pour l’avenir scientifique de Météo-France : Pierre-Étienne Bisch, énarque pur jus, aucun épisode scientifique dans son parcours de formation.

  24. Laurent Berthod (#85),

    L’Univeristé de ce point de vue est une catastrophe : elle refuse la professionnalisation

    Et les IUP :les instituts universitaires professionnalisés

  25. Laurent Berthod (#85),

    ramener les moyens des grandes écoles à ceux des universités

    Mais non. c’est exactement l’inverse. Il faudrait plutôt ramener les moyens des universités à ceux des grandes écoles. Les Univ françaises sont très mal classées, par rapport aux autres pays développés, de ce point de vue.

    On ne peut pas constamment et à toutes les étapes (sélection en prépas, sélection en L2 et L3) écrémer les universités au profit des grandes écoles et, ensuite, leur reprocher d’obtenir de moins bons résultats.
    Les profs d’université sont en général très qualifiés, au moins autant que ceux des GE.
    Pour quelle raison ont-ils, en général (il y a des exceptions) des élèves moins performants ?
    Curieux système…
    En fait, c’est un problème qui se mord la queue.

  26. Bob (#89),

    Oui, sans doute, mais dns une période de déficit abyssal et de crise de la dette, il est certain qu’il ne pourra s’agir que d’un vase communiquant dont un côté est très large et l’autre étroit. Résultat, le niveau baisse beaucoup dans un des récipients et augmente de presque rien dans l’autre. Au bout du compte aucun des deux ne marche vraiment.