L’hérésie scientifique.

Suis-je allé trop loin dans ces comparaisons? Je ne le pense pas. James Hansen de la NASA affirme que les cadres des compagnies pétrolières devraient être jugés pour crimes contre l'humanité. (Rappelez-vous que c’est l'homme qui est en charge de l'un des ensembles de données supposément impartiales sur les températures mondiales.) John Beddington, conseiller scientifique en chef de la Grande-Bretagne, a déclaré cette année que tout comme nous sommes « manifestement intolérants au racisme », alors nous devons aussi être « nettement intolérants à la pseudoscience », dans laquelle il a inclus toutes les formes de scepticisme sur le changement climatique.

L'ironie bien sûr, c'est qu'une grande partie du mouvement vert a commencé comme dissidence hérétique. Greenpeace est arrivé en exigeant que le point de vue orthodoxe sur les cultures génétiquement modifiées puisse être contesté, et que la Royal Society n’était pas crédible en exigeant que l'hérésie sur le changement climatique soit ignorée et que la Royal Society ne pouvait pas avoir tort.
Parlons de Greenpeace, saviez-vous que le budget global annuel de Greenpeace, du WWF et des Amis de la Terre était de plus d'un milliard de dollars au niveau mondial l'année dernière? Les gens me demandent parfois quelle est l'incitation pour les chercheurs à exagérer le changement climatique. Mais regardez les sommes d'argent disponibles pour ceux qui le font, venant des groupes de pression, des gouvernements et des grandes entreprises. Ce ne sont pas les sceptiques qui ont embauché un ex rédacteur en chef adjoint de News of the World comme manipulateur, après le climategate, c’est l'université East Anglia. Par contraste des scientifiques et si dogmatique est le consensus que la plupart des grands journalistes risquent leur carrière s’ils adoptent une ligne sceptique. Il est laissé à la blogosphère de garder vivante la flamme de l'hérésie et de faire le journalisme d'enquête, les médias ont oublié comment le faire. En Amérique, Anthony Watts qui collationne les erreurs d'implantation des thermomètres tient wattsupwiththat.com.
Au Canada, Steve McIntyre, le mathématicien qui a exposé point par point l'histoire choquante de la crosse de hockey tient climateaudit.org.
Ici, en Grande-Bretagne, Andrew Montford, qui a disséqué les manigances derrière les demandes de blanchiment du climategate tient bishop-hill.net.
En Australie, Joanne Nova, ancienne présentatrice de sciences à la télévision a reconstitué les énormes sommes d'argent qui servent à soutenir les intérêts acquis en alarmes, et tient joannenova.com.au.

La chose remarquable à propos des hérétiques que j'ai mentionnés est que chacun ou chacune fait cela dans son temps libre. Ils travaillent pour eux-mêmes, ils gagnent des misères de ce travail. Il n'y a pas de grande caisse noire des combustibles fossiles pour les sceptiques.

En conclusion, j'ai passé beaucoup de temps sur le climat, mais cela aurait pu être les graisses alimentaires ou l’inné et l'acquis. Mon argument est que la science comme la religion, en tant qu'institution est et a toujours été en proie à des tentations de biais de confirmation.  Avec une facilité alarmante elle se transforme en pseudoscience, même, et peut-être surtout, dans les mains d'experts de haut niveau et surtout quand on prédit l'avenir et qu’il y a des fonds considérables en jeu.

Il faut des hérétiques.

Je vous remercie beaucoup de m'avoir écouté.

 

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