Histoire de glacier.

Petit billet pour les amateurs d'histoire mais qui permet de comparer l'approche d'un problème similaire à presque 120 ans d'intervalle. Araucan.

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Chez des amis chez qui je passais quelques jours à Nouvel An, j'ai trouvé l'ouvrage suivant sauvé d'un stockage dans une cave humide, il y a quelques années …

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Cet ouvrage fut imprimé à l'occasion de l'exposition universelle de 1900. Il aborde en particulier la rupture des poches d'eau du glacier de Tête rousse survenuele 12 juillet 1892 ainsi que les travaux qui furent réalisés ensuite. J'en ai profité pour faire quelques photographies des pages qui pourraient intéresser sur ce glacier d'autant, qu'une rupture similiare s'est produite en 2010, dont vous trouverez tous les détails sur ce site bien documenté www.glaciers-climat.fr .
Voici les pages photographiée en trois volets :

Et voici quelques photos d'époque.(page suivante).

151.  Alpiniste | 5/02/2012 @ 13:12 Répondre à ce commentaire

Marot (#150),
Je ne comprends pas bien pourquoi vous cherchez à me faire dire ce que je n’ai pas dit:

Vous nous donnez une version hélas répandue d’un apport important des glaciers aux débits des fleuves

alors que j’ai simplement fait remarquer qu’en période de sécheresse estivale, certains fleuves bénéficient d’une alimentation qui est justement maximale dans ce cas là, et que d’autres non. Et que ce n’est pas toujours négligeable. 8% n’est pas négligeable, même si ce n’est que 8% (sans compter qu’il y a d’autres apports glaciaires entre Sion et Beaucaire).

152.  Marot | 5/02/2012 @ 13:29 Répondre à ce commentaire

Alpiniste (#151)
Vous avez bien raison, 8% n’est pas à négliger, encore que ces 8% ne me paraissent pas suffisants pour expliquer a contrario l’étiage de la Loire.

153.  the fritz | 5/02/2012 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

Marot (#152),
Ben voyons , le glacier du Gerbier des Joncs, le Chateau d’eau de la France , tout le monde connaît smile

154.  Patrick Bousquet de Rouvex | 5/02/2012 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

Marot (#140), Au cas où vous n’auriez pas compris (ce dont je doute, quand même , même si vous faites mine de…), Olivier passe son temps -et le notre, donc) à essayer de nous convaincre qu’il est un grand spécialiste universitaire de ces questions et que les autres ne le sont pas, ne peuvent pas l’être et donc ne comprennent et ne comprendront jamais rien et que c’est peine perdue de vouloirr se frotter à Sa Grandeur Grenobloise en Haute activité et que s’il est réchauffiste, on devrait se convertir et croire en lui, au lieu de chercher à comprendre comme on le fait jour après jour.

155.  Olivier | 5/02/2012 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

Mihai V : j’ai un peu avancé dans l’identification de l’auteur Küss de cette brochure.

Nous savons déjà, very likely, que ce n’est pas Henri ou Henry Küss. Rien dans ce que nous savons aujourd’hui de sa carrière vient confirmer qu’il ait été un jour ou l’autre Inspecteur des Eaux et Forêts.

Mais, very likely aussi, nous pouvons maintenant exclure Charles Küss, son frère cadet, polytechnicien comme lui – promotion 1873 – car il a intégré l’École Nationale des Ponts et Chaussées à sa sortie de l’X. Il a été versé au corps des ingénieurs des Ponts. Et nous le retrouvons avec le rang d’Ingénieur en chef des P&C de la Meuse en 1896 : il publie en effet un article dans les Annales des Ponts & Chaussées qui contient ces informations, pages 732 et suivantes : http://gallica.bnf.fr/ark:/121.....9es.langFR

La base de donnée des anciens X nous fournit d’autres Küss : http://tinyurl.com/7uw5xnb

Ca ne peut pas être Benjamin car il part dans l’Artillerie.

Ca ne peut pas être Charles Émile car il part lui aussi à l’Armée. De plus il semble être trop âgé pour être notre auteur de 1900.

Reste donc le mystère du fameux Charles Küss que j’ai mentionné dès ma première intervention dans ce fil. Il y a effectivement eu un Charles Küss ingénieur forestier, connu pour son action au service de la RTM.

On trouve sur internet la généalogie de la famille Küss : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kuss

Notre auteur serait alors issu d’une branche aînée de la famille Küss qui apparait de la sorte : Charles Kuss (1857-1940), polytechnicien, Ingénieur en chef des Eaux et Forêts, Directeur des forêts d’Algérie

Le problème, c’est que ce Charles Küss n’apparaît pas dans le fichiers des anciens élèves de Polytechnique. Peut-être ce fichier n’est-il pas complet… Pourtant, une vérification à l’aide des noms d’ingénieurs du XIXe siècle que j’avais étudiés il y a quelques années, indique que cette base de donnée est plutôt complète.
Peut-être est-ce la généalogie de la famille Küss qui, pour ce Charles là, n’est pas fiable.

Quoi qu’il en soit, ce Charles Küss là semble être le forestier qui a laissé des traces dans l’histoire de la RTM savoyarde. Nous avons donc, very likely, l’auteur de la plaquette.

Il faut maintenant passer du very likely à la certitude.

À suivre donc.

Marot (#146),

Vouloir donner des leçons de bibliographie est honteux de la part d’un individu qui truque celles qu’il présente en cachant sciemment les références qui lui déplaisent.

Si G&T ont raison, alors Roy Spencer et Judith Curry ont tort.

Very likely vôtre ! 😉

156.  Olivier | 5/02/2012 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#154),

Olivier passe son temps -et le notre, donc) à essayer de nous convaincre qu’il est un grand spécialiste universitaire de ces questions

Je vous laisse la paternité de vos fantasmes…

En attendant, nous avons avancé sur l’identité de l’auteur de ce petit livre sur les torrents glaciaires. Sympa, non ?

157.  Patrick Bousquet de Rouvex | 5/02/2012 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

Olivier (#156), Ouais, cool, man ! 8)
D’accord, et merci car, grâce à vous, on sait que c’est probablement Charles et non Henri qui a écrit cet opuscule, mais tout cela ne fait pas avancer d’un iota la compréhension des questions climatiques, si vous voulez mon Humble avis. Répondez aux remarques de Marot sur les références que vous cachez selon lui, ce sera bien plus utile aux lecteurs de Skyfall et à la marche du monde en général.

158.  Alpiniste | 5/02/2012 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

Marot (#152),

Vous avez bien raison, 8% n’est pas à négliger

D’autant qu’en cas de grosse sécheresse, les 92% restants diminuent sérieusement et que les 8% deviennent plus que 8% smile
Mais j’arrête là la petite guéguerre.8)

159.  Olivier | 5/02/2012 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#157),

mais tout cela ne fait pas avancer d’un iota la compréhension des questions climatiques

Le livret de Küss ne fait pas avancer d’un iota la question climatique. Sa saisie par Mihai V non plus. Ce billet de skyfall ne fait pas avancer la question climatique. Et mon modeste apport non plus.

En revanche, on pourrait en profiter pour cesser les rituelles invectives de skyfall et parler de l’action des ingénieurs des grands corps de l’État au XIXe siècle, sur des questions environnementales qui ont profondément marqué la France : le reboisement, la restauration des terrains de montagne, l’assèchement des marais, la création du premier parc national – celui du Pelvoux – qui s’inscrit dans cette dynamique, etc. On pourrait parler des trois lois sur le reboisement et le réengazonnement – 1860, 1864 et 1882 – de façon dépassionnée et sereine. On pourrait de l’importance des glaciers, du cas particulier du glacier de Tête Rousse, sans invectives…

Mais il semble que pour Marot, Bob et quelques autres, ce genre de discussion ne soit pas possible sans arrière-pensées obsessionnelles… Mihai V, lui non plus, n’a pas su résister à cette à cette manie : sans aucune preuve, il se gausse de ma culture que j’étalerai avec complaisance et sans preuves. Hélas… Mais enfin, bon, sur la question de l’auteur de cet opuscule, je sais very likely où je vais. Et si je me suis planté, je le ferais savoir.

160.  Marot | 5/02/2012 @ 19:30 Répondre à ce commentaire

Si G&T ont raison, alors Roy Spencer et udith Curry ont tort.

C’est le baratin fétide d’un individu qui est et reste INCAPABLE d’en dire le pourquoi.

Exemple véridique du mauvais universitaire qui affirme sans argument ni preuve.

Passez votre chemin, truqueur de bibliographie, honte de l’université.

161.  Alpiniste | 5/02/2012 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

Olivier (#159),
la création du premier parc national – celui du Pelvoux –

Le parc national des écrins (et non du pelvoux) est le cinquième parc national, il a été crée après ceux de la vanoise, de port-cros, des pyrénnées et des cévennes.

162.  Alpiniste | 5/02/2012 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

Alpiniste (#161),
oups, j’ai raté ma manip., la présentation de la phrase citée et celle de mon commentaire sont inversées 😳

163.  Marot | 5/02/2012 @ 21:18 Répondre à ce commentaire

Rectification

Ce billet de skyfall ne fait pas avancer la question climatique

Tirez-vous sans attendre, à ne plus vous revoir ici.

164.  Laurent Berthod | 5/02/2012 @ 21:37 Répondre à ce commentaire

Olivier (#159),

parler de l’action des ingénieurs des grands corps de l’État au XIXe siècle, sur des questions environnementales qui ont profondément marqué la France : le reboisement, la restauration des terrains de montagne, l’assèchement des marais, la création du premier parc national – celui du Pelvoux – qui s’inscrit dans cette dynamique, etc.

(…)

Parc du Pelvoux : voir le commentaire d'Alpiniste Alpiniste (#161). En outre les parcs naturels nationaux ce n'est pas le XIXe mais le XXe !

L'asséchement des marais !

Il raconte n'importe quoi (…)

Les marais, pour la plupart, n'ont pas été asséchés mais transformés en étangs (Brenne, Forez, Dombes, Sologne). Et en Dombes ça remonte au XIIe ou XIIIe siècle.

Les grands défrichements/déboisements cisterciens et templiers des XIIe et XIIIe siècles ont plus marqué la France, son paysage, son économie, sa démographie, dont nous sommes encore les héritiers, que les reboisements du XIXe siècle, dont, en outre, les origines ne remontent pas au XIXe mais à Colbert, pour assurer les fournitures à la Royale ! Qui plus est la France s'est plus reboisée dans la deuxième moitié du XXe siècle que n'importe quand auparavant, et pas grâce aux grands corps de l’État, mais grâce aux progrès de la productivité de l'agriculture. Et qui c'est qui a fait les progrès de productivité de l'agriculture ? Les paysans modernistes productivistes. Et la FNSEA y est certainement pour beaucoup plus plus que le corps du GREF.

(…) Ignorant ! (…)

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