Les tactiques des alarmistes du climat – l'exagération, les représentations biaisées, le mépris et le dénigrement – ont plus nui au mouvement qu'ils ne l'ont aidé. Ce n'est pas surprenant. Les membres d'une secte sont toujours les derniers à reconnaître la folie de leurs entreprises.
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Lorsqu’elle a surgi, l'idée d’un dangereux réchauffement climatique d'origine anthropique (RCA) provoqué par les émissions des combustibles fossiles, a trouvé un terrain fertile au sein d’une vaste variété d'intérêts. Pour les chercheurs, cela signifiait financement et reconnaissance. Pour les médias, la formidable captation de l'attention reposant sur la peur. Pour les militants, la mater dolorosa de toutes les menaces écologiques. Les entreprises y ont vu l'opportunité d'énormes profits tandis que les bureaucrates y ont perçu la possibilité d’une récupération massive de puissance et de contrôle.
Pour les politiciens ce fut encore plus évident, avec d’un côté la promesse d’une forte popularité, et de l’autre, seulement des dénigrements.
L’impressionnante locomotive du RCA, vite mise sur les rails, a commencé à tracter un luxueux convoi de centaines de milliards de dollars. Fin 2009, tout était prêt pour une éblouissante manifestation des forces RCA au sommet sur le climat de Copenhague, ouvrant la voie triomphale du très vert et très propre nouveau monde promis par les éco-prophètes.
C’est alors que survint le Climategate. Et voilà que les roues du convoi ont commencé à se déglinguer.
En réalité, la vaste structure du RCA s’est construite sur une base fragile de prophéties très douteuses, élaborée par une petite coterie d’universitaires de troisième ordre dont la réputation et la carrière ont été presqu’entièrement basées sur des prédictions catastrophistes à propos du changement climatique, qui se sont révélées soit fausses, soit douteuses, et dans le meilleur des cas à vérifier. L’expression “troisième ordre” est utilisée en connaissance de cause. Les déclarations retentissantes concernant le RCA ont été à la fois pleines d'incertitudes et confrontées à un certain nombre de critiques incontournables. La crédibilité et la réputation bien fondées de la recherche ne sont pas basées sur des spéculations incertaines et des prévisions non vérifiées. Les scientifiques compétents évitent de telles spéculations et prennent bien soin de quantifier clairement les limites et les incertitudes relatives aux opinions ou aux prédictions qu'ils peuvent mettre en avant.
A de rares exceptions près, tous les principaux promoteurs scientifiques du catastrophique RCA ont été des universitaires inconnus jusqu'à ce qu'ils s’embarquent sur le train en marche du changement climatique, et ils ont commencé à élaborer les prédictions dramatiques d’une catastrophe imminente. Les quelques personnalités qui avaient une réputation en dehors du catastrophisme climatique semblaient s’être déjà engagées sur des vues catastrophistes d'autres menaces environnementales parmi lesquelles le RCA n'était que la dernière, la plus importante et la plus populaire. Celle-ci présentait également l'avantage supplémentaire d'être de loin la plus gratifiante.
En outre, la climatologie était un domaine d’études peu connu, hautement interdisciplinaire, dans lequel des chercheurs de presque n'importe quelle discipline pouvaient participer et se faire appeler climatologues. S’y intégrer en proposant quelques alertes effrayantes sur le RCA procurait une publicité certaine dans les news avec l'onction du qualificatif d’«expert» attribué par les médias. De généreuses subventions suivraient.
Pour un universitaire ayant plutôt une réputation limitée à risquer, il s’avérait difficile de résister à la tentation – particulièrement pour ceux souffrant de cette maladie universitaire courante, l’opinion exagérée de sa propre importance et de sa capacité intellectuelle. L'opportunité d'une voie royale pour la gloire et la fortune en contournant la corvée normale et fastidieuse de l'expertise reconnue était certainement pour ceux-là trop évidente pour leur apparaître comme un simple coup de chance. Cela devait avoir un parfum de Destin et devait donc être défendu avec toute la férocité de vrais croyants.
Dans l'alarmisme climatique, l’évidente justesse de la cause a conduit à un abandon total de ce qui était considéré comme une pratique scientifique indispensable. Dans la recherche climatique, ont été acceptées et généralisées les pratiques consistant à refuser de révéler les méthodes et les sources, d’ignorer les preuves contraires, de déformer les résultats, d’exagérer la confiance, d’empêcher la publication d’études contradictoires et d’utiliser le dénigrement personnel pour discréditer quiconque ose poser des questions à propos du flux sans fin des derniers résultats et affirmations. Et ces pratiques déviantes devenues omniprésentes impliquent généralement des questions techniques tellement complexes qu’elles exigent un niveau considérable de connaissances de base pour en comprendre les arguments.
Cependant, les questions éthiques fondamentales sont quelque chose que chacun peut comprendre et c'est là où les alarmistes ont fait le pire pour se discréditer. Chaque fois que des preuves claires d’un comportement malhonnête par les promoteurs du RCA ont été exposées, au lieu de simplement condamner cette faute, ils ont suivi le schéma suivant : ils ont d’abord essayé de la nier, puis, en cas d'échec, tenté de la justifier. Enfin, lorsque l’information défectueuse a été mise en pleine lumière, ils ont cherché à banaliser l’"erreur" comme étant sans véritable importance. En faisant cela, ils ont démontré clairement que tout ce qui pourrait concerner la vérité était subordonné à la justesse de leur Cause.
Avant que l’inconduite scientifique systématique généralisée ait commencé à apparaître dans la recherche climatique, la science bénéficiait d’un niveau élevé de confiance. En abusant de cette confiance les alarmistes ont acquis un avantage de courte durée. Cependant, les inévitables révélations (d’erreurs ou de déformation des faits NDLR) ont causé un préjudice grave et de longue durée à la fois pour leur propre cause mais aussi envers la réputation de la science elle-même. Cela sera difficile à réparer.
Aujourd’hui il semble que l’élévation des températures, l'extinction des espèces, les conditions météorologiques extrêmes, la fonte des glaciers, l'accélération de la montée du niveau des mers, les épidémies, les mauvaises récoltes et diverses autres calamités climatiques commencent à être considérées comme de sinistres prédictions qui ont échoué. Les alarmistes, après avoir nié toute possibilité de variabilité naturelle dans la légère hausse de la température moyenne mondiale observée dans la dernière partie du 20e siècle, ont désormais du mal à expliquer pourquoi leurs plus sûres certitudes ne se sont pas matérialisées. Qu'ils aient pu s’être trompés pendant tout ce temps est pour eux, bien sûr, impensable.
Pour faire face à une contradiction de plus en plus évidente avec la réalité des faits, leur réponse a été simplement d’élever le niveau de l'alarme et d’affirmer encore plus de certitude. Cela semble une stratégie bizarre, surtout de la part d'un groupe qui prétend être composé de scientifiques de haut niveau. Ils doivent sans doute estimer que la réalité, elle-même, obéit à une théorie douteuse ratifiée seulement par le consensus d’un groupe.
De l'extérieur, cela ressemble à un retranchement dans des fortifications pour le dernier combat des partisans fanatiques d'une secte extrémiste, se préparant au martyre dans un paroxysme final vertueux. C'est probablement la bataille prophétique d’Armageddon, les partisans droits dans leurs bottes du postmodernisme affrontant l'idée satanique d'une réalité objective, indépendante de tout ce qu'on peut décider de croire. Ou peut-être est-ce simplement que la représentation constamment erronée de la réalité, devenue la norme dans la recherche climatique, est tellement ancrée dans leurs esprits que ses adeptes ont du mal à différencier la réalité de l’imaginaire, un peu comme dans la maladie que les psychiatres nomment mythomanie.
Cependant, cela est évident, les tactiques actuelles des alarmistes dans le débat public ne font rien pour restaurer leur crédibilité, ce qui ne sert qu’à les faire apparaître de plus en plus stupides et indignes de confiance. S’ils sont vraiment aussi sûrs d’eux qu'ils prétendent l’être, la meilleure chose qu'ils pourraient faire à ce stade serait de se taire. S'ils ont raison, la réalité devrait les conforter assez rapidement. Et si la science est établie, comme ils le prétendent, il n'est, de toute façon, pas nécessaire d'intensifier la recherche.
Evidemment ils ne feront rien de la sorte. Se taire reviendrait à accepter de renoncer à toute cette attention flatteuse et aux financements qu'ils sont venus rechercher pour leur juste cause.
Donc, selon toute probabilité, le spectacle se poursuivra, non pas comme un débat mais comme une farce, avec des personnages principaux de plus en plus follement satisfaits d'eux-mêmes jusqu'à ce que le public soit fatigué de payer les factures et trouve quelque chose de mieux à faire avec l’argent de ses impôts.
Source : Walter Starck dans Quadrant on line – traduction jmr -posté par Bob
85 réponses à “Les réchauffistes sont incapables de s’arrêter d’eux-mêmes”
AntonioSan (#38), Il existe une solution et elle risque de venir des fournisseurs,. Voyant leurs exportations mise à mal par la surtaxe, il leur suffit de ne plus livrer de pétrole pour faire plier le gouvernement Suédois. A près un mois à se geler les arpions et à passer sa vie à couper du bois plutôt que d’aller au boulot, priorité à la survie oblige, je ne serais par étonné de voir le gouvernement faire marche arrière pour cause d’une économie paralysée.
Analyse par Pierre-Ernest sur son blogue de la situation déclinante d’Al Gore dans son lobbying et l’impact de son activisme.
http://climatdeterreur.info/in…..nt-al-gore
JG2433 (#51), excellent.
Je note cette phrase.
Et là je m’interroge sur la lucidité du « Gore team ».
A aucun moment ils ne se disent « nous avons échoué car le danger contre lequel nous nous battons n’existe pas… ».
Murps (#52),
Autant demander à un conclave de cardinaux de nier l’existence de Dieu;
Bob (#54),
et encore, je ne suis pas sûr de qui « gagnerait »…
Le délire n’est pas prêt de s’arrêter…
N’étant pas abonné à Médiapart, je ne peux pas donner plus d’infos.
chercheur (#56),
Hum, je ne sais pas de quelle Europe ils parlent.
En tout cas, du côté des Allemands (ça suffit), des Anglais ( feu vert aux huiles et gaz de schistes), des espagnols (stop aux ENR), des Polonais (vive le charbon et les schistes) …ça ne semble pas être l’enthousiasme.
Encore un coup de Barrosot et de Connie Hagarde ?
Bref, du vent, toujours du vent mais c’est encore insuffisant pour augmenter le rendement des éoliennes.
Bob (#57),
Et la France? Elle va en être le fer de lance. Grâce à elle, l’Europe va enfin diminuer son chômage, régler les problèmes d’énergie et surtout améliorer la santé de ses habitants. Une mission à la hauteur de notre grand pays. La France ne se dérobera pas face à ses responsabilités.
chercheur (#58),
Bien dit !
Ah mais !
Comme on le sait, les « rave parties » automnales de l’AGU (American Geol. Assoc) ressemble chaque années la fine fleur des climastrologues US et autres.
Ils étaient tous présent à la récente nouba qui s’est tenu ces jours derniers.
Anthony Watts (WUWT) y a assisté (sous les regards plus ou moins hostiles) des « vedettes » à la mode et en a fait des compte-rendus qui en disent long sur l’ambiance et l’état d’esprit délirant qui règnent parmi le petite coterie des climatologues.
Mais ce qui est très amusant, c’est la liste des sponsors de cet événement.
La voici, avec les remerciements d’usage.
Et dire qu’ils accusent les sceptiques d’être subventionnés par le pétroliers !
De quoi rire (jaune).
Bob (#60),
Exxon, Chevron, BP, rien que des Big OIl Corporates sans aucun doute « Sustainable ».
A quand les mêmes financeurs, en France, pour un congrès des « verts » , de GreenWar ou de WWWWf ?
(Non je taquine…)
Bob (#60),
En plus ce Fall Meeting a un succès fou:
– 11 422 participants en 2004
– 21 702 participants en 2012
Certainement plus en 2013…
Font-ils un bilan carbone et calculent-ils la hausse de température qu’ils provoquent?
chercheur (#62), Bah ! C’est un hot spot sans conséquence …!
Bob (#60),
Mais ce qui est très amusant, c’est la liste des sponsors de cet événement.
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Ben , où est TOTAL ?
Bob (#60),
Il me semble que AGU, c’est pour American Geophysical Association.
J’ai été intrigué par Géol. Des géologues seraient beaucoup plus prudents que l’AGU.
Amicalement
MichelLN35 (#65),
Oui. Bien sûr. Lapsus calami.
Bob (#66), MichelLN35 (#65),
J’étais prêt à réagir ; confondre des géologues avec des géophysiciens ; et pourquoi pas avec des foreurs tant qu’on y est
pastilleverte (#40),
Attention à ce que vous écrivez, tout de même !!
dem (#68),
Ben quoi ?
En Suède, tout ce qui provient de la combustion du bois est exonéré de la taxe carbone.
C’est y pas une preuve ça ???
dem (#68),
Ouais mais c’est du « bon » CO2. Il n ‘a pas les mêmes propriétés spectrocopiques que le « mauvais » CO2. La preuve c’est qu’il est « renouvelable ».
C’est pas une preuve scientifique, ça ?
Bob (#70), dem (#68),
Eh oui , le CO2 est un gaz versatile ; dans l’hémisphère nord il provoque la fonte de la banquise , dans l’hémisphère Sud il contribue à son augmentation
pastilleverte (#69), Bob (#70), The Fritz (#71),
Mes plus plates excuses, je ploie le genou devant mes maîtres 8)
dem (#72), Dem, vous remarquerez que skyfall est un forum où les posteurs ne maîtrisent pas seulement la science , mais aussi l’humour
The Fritz (#71),
Dans la synthèse de 92 pages des rapports des trois groupes de travail du GIEC, il est écrit que le changement climatique à provoqué une baisse de la pluviométrie au Sahel jusque dans les années 70 (?) puis une remontée de la pluviométrie.
J’ai vraiment pas le temps en ce moment mais j’ai rempli mon bloc-note de trucs incroyables piochées dans ce livre des merveilles.
Nicias (#74),
Que le changement climatique puisse faire de tels miracles, c’est possible , mais que ce soit une augmentation constante de la teneur en CO2 de l’atmosphère qui produise ce genre d’aléas me paraît difficilement compréhensible
The Fritz (#75),
Il faut faire attention aux définitions. Je n’ai pas le texte sur ce pc mais a mon souvenir CC veut dire ici CC anthropique. Et dans anthropique, il y a toutes les actions de l’homme.
C’est ainsi qu’ils peuvent annoncer dans ce résumé que le CC est responsable de la fonte des neiges éternelles en Afrique de l’Est (aka Kilimanjaro) probablement à cause du déboisement.
Nicias (#76),
La notion de composantes naturelles dans le RC, n’a effleuré les écrits du GIEC que depuis que la notion de PAUSE a fait son apparition , ce qui est normal puisque le but du GIEC est d’expliquer et de prévoir toutes les catastrophes liées au RCA
Nicias (#76),
A noter que l’ISO 0° ne montant pratiquement jamais à l’altitude des cimes du Kili, il s’agirait plutôt de déficit pluviométrique + la sublimation.
The Fritz (#77),
[Simple rappel, sans prétention de ma part…]
Mandat du GIEC :
[c’est moi qui souligne]
N.B. : Ce texte est susceptible d’apparaître de façon aléatoire, tout comme d’autres citations, tout en haut de la colonne de gauche des pages de Skyfall.
JG2433 (#79),
Là, il y a de quoi rigoler…
Bob (#80),
Il y a quelque jours, sur un autre fil, vous avez fait mention des positions que le Pr Pierre Darriulat avait développées lors de son audition devant la Chambre des Communes, dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur la question du changement climatique.
Il n’est peut-être pas déplacé, je pense, de rappeler ici ce qu’il avait dit du GIEC.
Je me permets de proposer ci-dessous la traduction personnelle (assistée par le traducteur « Bing« ) d’un court extrait, à partir du PDF en anglais, dans lequel le Pr Darriulat « habille le GIEC pour l’hiver » 😈 :
Hallucinant !
Merry Griftmas from Al Gore
Le Goracle a vraiment été opéré de la honte, pour encore oser demander de l’argent pour soutenir ses Gorâneries.
Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît (M. Audiard)
Cdt Michel e.r. (#82),
Son besoin d’argent est en effet « pressant« .
Si cela n’est pas déjà fait, au sujet d’Al Gore, vous pourriez lire le dernier billet de Pierre-Ernest sur son blogue sous le titre :
Une étoile qui s’éteint : Al Gore
http://climatdeterreur.info/in…..nt-al-gore
Bob (#80), Meme que le pere du discours de la methode doit se retourner si vite dans sa tombe qu’on pourrait alimenter un climatiseur, ca c’est clair. Quand a l’objectivite….avec sans parti pris dans la meme phrase. C’est pas deja un pleonasme?
Si deja au niveau du statut ca part en c…… pas etonnant que 25 ans plus tard ils n’aient toujours pas le debut d’une preuve de la culpabilite humaine.
Cdt Michel e.r. (#82),
les « réponses » sont assez amusantes…