Gardons la tête froide

Il est vrai que la plupart des membres de l’establishment climatique ont du mal à l’admettre et soutiennent que la chaleur manquante est allée pour l’instant dans les (très froides) profondeurs de l’océan pour être restituée plus tard. Ceci est cependant hautement conjectural. L’évaluation de la température moyenne globale des profondeurs océaniques est –sans surprise- encore moins fiable, et de loin, que l’enregistrement de la température de surface. Et en tous cas, même la plupart des scientifiques reconnaissent qu’il faudrait des milliers d’années pour que cette « chaleur manquante » revienne à la surface.

En bref, l’effet du CO2 sur la température terrestre est probablement moindre qu’envisagé jusqu’à maintenant, et d’autres choses – c. à d. la variabilité naturelle et peut-être des influences solaires – sont relativement plus importantes que ce qui a été cru jusqu’ici. Mais envisageons que le hiatus de la température globale s’arrête à un moment, et que le modeste degré de réchauffement reprenne. En quoi serait-ce important ?

La Question des Impacts

La réponse doit être que cela serait de peu d’importance. Il y a plein d’avantages et d’inconvénients à une température plus chaude, et cela varierait d’une région à une autre en fonction notamment de la température existante dans la région concernée. Et il est utile dans ce contexte que les climatologues croient que le réchauffement qu’ils prévoient d’un CO2 atmosphérique en augmentation serait le plus important dans les régions polaires froides et moindre dans les régions tropicales chaudes, plus important la nuit que le jour, et l’hiver que l’été. Quoiqu’il en soit, les études ont clairement montré que, dans l’ensemble, le réchauffement que les modèles climatiques prédisent pour l’essentiel de ce siècle (J’ai fait référence à ces modèles plus haut, et j’y reviendrai plus loin) ferait probablement plus de bien que de mal.

C’est particulièrement vrai dans le cas de la santé humaine, une dimension assez importante du bien-être. Ce n’est pas par hasard que, si vous regardez les migrations pour raison climatique aujourd’hui dans le monde, il est beaucoup plus facile de trouver ceux qui choisissent un climat plus chaud que ceux qui choisissent un climat plus froid. Et il est bien connu que le froid excessif cause beaucoup plus de maladies et de morts dans le monde que la chaleur excessive.

Le dernier Rapport d’Évaluation du GIEC (2013-14) fait de son mieux pour instiller l’alarmisme dans une tentative désespérée et presque certainement vaine d’effrayer les gouvernements afin de conclure à un accord contraignant de dé-carbonisation globale lors de la cruciale conférence climatique de l’ONU qui doit se tenir à Paris l’an prochain. Cependant une lecture attentive du rapport montre que les preuves justifiant l’alarmisme ne sont tout simplement pas là.

Sur la santé par exemple il conclut maladroitement que « le fardeau mondial des maladies dues au changement climatique est relativement faible par rapport aux effets d’autres causes de stress et n’est pas bien évalué  » – ajoutant que en ce qui concerne les maladies tropicales (qui préoccupaient le GIEC dans ses précédents rapports), « les craintes d’un important accroissement des maladies à vecteur comme la dengue résultant de l’augmentation des températures sont infondées et non supportées par la littérature scientifique.

De plus, le GIEC ne tient visiblement pas compte de ce qui est certainement, et de loin, la dimension la plus importante du problème de santé, c’est-à-dire que le plus grand risque de santé dans le monde d’aujourd’hui, et particulièrement dans le monde en développement, est la pauvreté.

Nous utilisons les combustibles fossiles, non parce que nous aimons cela ou parce que nous sommes esclaves des multinationales pétrolières, mais tout simplement parce qu’ils fournissent la source la moins chère – et de loin – d’énergie à grande échelle, et nous continuerons à le faire, sans doute pas pour toujours, mais pour le futur prévisible. Et l’utilisation de la source d’énergie la plus économique revient à atteindre le taux de développement convenable le plus rapide, et donc l’élimination la plus rapide de la pauvreté dans le monde émergent. En bref, au final, le réchauffement global est bon pour vous.

Le GIEC fait de son mieux pour le contester en affirmant que le réchauffement est mauvais pour la production alimentaire ; selon ses propres mots, « les impacts négatifs du changement climatique sur les récoltes ont été plus fréquents que les impacts positifs ». Mais il échoue non seulement à reconnaître que le principal impact négatif sur les récoltes ne fut pas le fait du changement climatique mais celui de la politique du changement climatique, des terres agricoles ayant été détournées pour produire des agro-carburants plutôt que de la nourriture. Il sous-estime également de deux façons le bénéfice net pour la production alimentaire dû au réchauffement qu’il prévoit de se produire.

Premièrement il ne tient explicitement aucun compte des futurs développements en bio-ingénierie et génie génétique qui peuvent permettre aux fermiers de planter des variétés résistantes à la sécheresse conçues pour pousser à des températures éventuellement plus élevées. Deuxièmement, aussi important, il ne tient aucun compte d’un autre effet d’un accroissement du dioxyde de carbone atmosphérique, un effet qui est plus certain et mieux documenté que l’effet de réchauffement, en l’occurrence le stimulus à la croissance des plantes que les scientifiques appellent « l’effet de fertilisation ». Durant les trente dernières années, la Terre a visiblement reverdi, y compris dans la plupart des régions du Sahel. On s’accorde généralement pour dire que le contributeur majeur en est l’augmentation du CO2 atmosphérique provenant de l’utilisation des combustibles fossiles.

Ceci ne devrait pas constituer une surprise. Les biologistes ont toujours su que le dioxyde de carbone est essentiel à la croissance des plantes et naturellement sans les plantes il y aurait très peu de vie animale et pas d’humanité sur la planète. Les alarmistes du climat on fait de leur mieux pour obscurcir cette vérité scientifique de base en qualifiant les émissions de carbone de « pollution » – ce que, qu’il réchauffe ou non la planète, il n’est certainement pas – et qualifiant délibérément les formes d’énergie qui produisent ces émissions de « sales ».

De la même façon ils qualifient les énergies renouvelables de « propres », oubliant apparemment le fait que la plus grande source d’énergie renouvelable dans le monde actuel est la biomasse, et en particulier la combustion de la bouse qui est la source de pollution domestique majeure dans les pays sous-développés et est reconnue comme cause d’au moins un million de morts par an.

Comparés aux bénéfices probables pour la santé publique et la production vivrière du au réchauffement global induit par le CO2, les inconvénients possibles de, disons, une légère augmentation dans la fréquence ou l’intensité d’événements météorologiques extrêmes sont de la petite bière. Il est en fait toujours impossible de dire si le réchauffement a un impact sur les événements météo extrêmes (l’accroissement des émissions de carbone qui s’est vraiment produit, ne peut directement affecter le temps : il se peut seulement qu’il réchauffe). La persistance de précipitations abondantes qui provoquèrent des inondations considérables sur le Royaume Uni en février est attribué par les scientifiques au comportement imprévisible du jetstream ; et il n’y a aucune théorie scientifique crédible qui relie ce comportement au fait que la température de la surface terrestre est de quelque 0,8°C plus élevée qu’il y a 150 ans.

Ceci n’a pas empêché certains scientifiques du climat, telle Dame Julia Slingo, la directrice scientifique du Met Office UK affamée de publicité, de dire aux médias qu’il est probable que le « changement climatique » (ils entendent par là « réchauffement ») est en partie responsable. Habituellement toutefois, les scientifiques du climat se réfugient dans les mots selon lesquels tout événement tropical extrême, quel qu’il soit, qu’il s’agisse des précipitations récentes au RU ou du typhon de l’an dernier aux Philippines est « compatible avec ce que nous prévoyons du changement climatique ».

Et alors ? Cela est aussi compatible avec la théorie selon laquelle c’est une punition du Tout Puissant pour nos péchés (l’explication la plus répandue pour les événements extrêmes dans toute l’histoire de l’humanité). Mais cela ne signifie pas qu’il y ait la moindre part de vérité. Il serait vraiment utile que les scientifiques du climat nous disent quel type de temps ne serait pas en accord avec l’orthodoxie actuelle du climat. S’ils ne peuvent le faire, alors nous ferions bien de rappeler l’importante idée de Karl Popper – qu’une théorie qui ne peut être falsifiée ne peut être considérée comme scientifique.

De plus, comme le dernier rapport du GIEC le dit clairement, des études sérieuses ont montré que, alors que les événements météo extrêmes comme les inondations, sécheresses et tempêtes tropicales ont toujours eu lieu, dans l’ensemble il n’y a pas d’augmentation de leur fréquence ou de leur sévérité. Naturellement, c’est peut-être parce que pour l’instant le réchauffement global est vraiment très limité : la crainte est la conséquence possible de ce qui est prévu se trouver dans l’avenir. Et même en science du climat, la cause doit précéder l’effet : il est impossible au réchauffement futur d’affecter les événements du présent.

Naturellement, cela ne semble pas être le cas. En partie à cause de la sensibilité à la doctrine du changement climatique, en partie par ce qu’en raison de l’explosion des communications globales, nous sommes bien plus au courant des événements météo extrêmes dans le monde que nous n’avions l’habitude de l’être. Et il est parfaitement exact que beaucoup plus de gens sont affectés par des événements météo extrêmes que jamais auparavant. Mais cela est simplement dû à la forte augmentation de la population mondiale : il y a beaucoup plus de monde partout. Il est également vrai que, comme aiment le montrer les compagnies d’assurances, il y a eu une forte augmentation des dommages causés par les événements météo extrêmes. Mais c’est simplement parce que, puisqu’il y a plus de monde partout, il y a partout plus de biens à endommager.

Le fait demeure cependant que les études empiriques les plus soigneuses montrent que, pour l’instant du moins, il n’y a globalement aucune augmentation perceptible d’événements météo extrêmes ni en nombre, ni en sévérité. Et, fort heureusement, ces études montrent que grâce aux progrès scientifiques et matériels, il y a eu une réduction massive des morts par événements météo extrêmes.

Normes Scientifiques

Il est pertinent de noter à ce stade qu’il y a une distinction importante entre la science et les scientifiques. J’ai le plus grand respect pour la science dont le développement a transformé le monde pour le meilleur. Mais les scientifiques ne sont ni meilleurs ni pires que quiconque. Il y a de bons et de mauvais scientifiques. Beaucoup de scientifiques sont des personnes exceptionnelles travaillant longuement pour produire des résultats importants. Ils doivent être exaspérés que des activistes politiques convertissent ces résultats en propagande. Mais ils n’osent pas parler de peur de perdre leurs subventions.

On doit cependant faire cas de la proposition selon laquelle l’establishment de la science climatique actuel trahit la science elle-même. Durant la période des Lumières, la science a effectué des percées qui nous ont bénéficié en rejetant les prétention de l’autorité – ce qui à l’époque signifie l’autorité de l’église – et adoptant un scepticisme global, insistant sur le fait que notre compréhension du monde extérieur doit être basé exclusivement sur l’observation et la recherche empirique. Aujourd’hui, trop de scientifiques du climat, en particulier au RU, ne sont pas loin de prétendre vouloir être respecté comme la voix de l’autorité sur le sujet – tout à fait la prétention de ce qui fut le domaine de l’église.

Si j’ai critiqué le dernier rapport du GIEC, laissez-moi ajouter qu’à bien des égards il est en progrès significatif par rapport aux précédents. Il concède explicitement par exemple que « le changement climatique peut être bénéfique s’il est modéré » – et un changement modéré est tout ce qu’on s’attend à voir pour le reste de ce siècle – et que « les estimations de l’impact économique global du changement climatique sont relativement faibles… Pour la plupart des secteurs économiques, l’impact du changement climatique sera petit en comparaison des impacts d’autres facteurs ». Tout ça pour la seule menace planétaire existentielle.

Ce qu’il échoue visiblement à faire cependant c’est une évaluation de l’impact radicalement négatif de la politique de décarbonisation qu’il continue à promouvoir, laquelle (si appliquée) serait bien pire que tout impact négatif dû au réchauffement global.

Même ici, cependant, le nouveau rapport concède pour la première fois que la plus importante réponse à la menace du changement climatique doit être celle que l’humanité a toujours trouvé à travers les âges : c’est-à-dire une adaptation intelligente. Et il se trouve que le titre du chapitre « impacts » du dernier rapport est clair : « Impacts, Adaptation et Vulnérabilité ». Dans les précédents rapports du GIEC, l’adaptation était juste rarement mentionnée et ceci d’un ton dédaigneux.

L’importance de l’adaptation

Ceci nous amène directement à la dernière de mes quatre questions. Dans la mesure où il y a un problème, que devrions-nous faire, calmement et rationnellement, à ce propos ?

La réponse est –ou devrait être – évidente : s’adapter. J’ai mentionné plus haut que la reprise du réchauffement global, si elle devait avoir lieu (et elle le pourrait, naturellement) présenterait à la fois des avantages et des inconvénients. L’attitude raisonnable serait clairement d’empocher les bénéfices tout en cherchant à minimiser les coûts. Et ceci d’autant plus qu’en ce qui concerne les coûts, même s’ils augmentaient, n’aurait rien de nouveau : ils seraient simplement une légère exacerbation de problèmes qui ont toujours affligé l’humanité.

Comme la météo par exemple – si nous parlons des précipitations et inondations (ou sécheresses) au RU, ou d’ouragans et de typhons sous les tropiques. La météo a toujours varié et elle variera toujours. Il y a toujours eu des événements extrêmes et il y en aura toujours. Ceci étant, il est tout à fait raisonnable de nous rendre plus résilients et robustes face aux événements météorologiques extrêmes, qu’il y ait ou non une légère augmentation de leur fréquence ou de leur sévérité.

Au Royaume Uni, cela signifie des mesures de défense contre les inondations et la mer. Avec un stockage d’eau pour minimiser les effets néfastes de la sécheresse ; et sous les tropiques de meilleurs systèmes d’alerte contre les tempêtes, la construction de digues, et des constructions plus robustes.

C’est aussi vrai dans le domaine de la santé. Les maladies tropicales – et la malaria est fréquemment (quoique improprement) mentionnée dans ce contexte – sont des menaces mortelles dans la plupart des pays en développement. Il est clairement sensé de chercher à éradiquer ces maladies – et dans le cas de la malaria (qui fut endémique en Europe) nous savons parfaitement quoi faire – que le réchauffement provoque un accroissement de son incidence ou non.

Et cela s’applique à toutes les autres conséquences néfastes possibles du réchauffement global. En outre, cela est parfaitement sensé quelle que soit la cause de tout réchauffement futur – qu’il soit origine humaine ou naturelle. Et heureusement, avec le progrès économique et le développement technologique, notre aptitude à nous adapter avec succès à tous les problèmes provenant du réchauffement ne cesse de croître.

Mais, étonnamment, ce n’est pas le chemin sur lequel se sont engagés nos dirigeants du monde occidental en général, et du RU en particulier. Ils ont décidé que ce que nous devons faire, à un coût extraordinaire, est d’empêcher la possibilité (ainsi qu’ils la voient) de tout réchauffement supplémentaire en abandonnant l’utilisation des énergies fossiles.

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51.  Laurent Berthod | 6/06/2014 @ 0:33 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#42),

Je l’ai lu dans la version papier. Je ne sais pas s’il est en ligne.

52.  de Rouvex | 6/06/2014 @ 11:15 Répondre à ce commentaire

Mano (#44), Ben non, on est pas tous d’accord avec ça ! Personne n’a dit être d’accord avec cet amalgame sorti d’on ne sait où par un posteur inconnu nouvel arrivant !! Faudrait pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des adeptes d’Alain Soral ! Non mais.

53.  Mano | 6/06/2014 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

@48&50
Qui ne dit mot consent, si vous ne contestez pas les propos d’un commentateur tel que toto c’est que vous approuvez ce qu’il écrit ; et me traiter de troll illettré et borné est une technique trop facile d’évitement de la question. Quant à me demander de vous dire quelque chose d’intéressant sur le texte d’un vieux baron anglais conservateur n’ayant aucune compétence sur le sujet, bof, je peux à la rigueur vous fournir ce lien http://www.independent.co.uk/v.....26449.html que vous vous ferez un plaisir de jeter aux orties, je n’en doute pas un seul instant.

@52
Je prends acte que vous au moins ne cautionnez pas les propos farfelus de toto, mais alors pourquoi n’avoir pas réagi immédiatement et pourquoi ne pas dire clairement que vous désapprouvez?

54.  Astre Noir | 6/06/2014 @ 13:00 Répondre à ce commentaire

Mano et Toto, une seule et même personne ?

55.  Murps | 6/06/2014 @ 14:59 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#54), peut-être.
Sur internet personne ne sait si vous êtes schizophrène.
😉
Mais je reviens à ce que j’ai suggéré a la commnauté des posteurs :
Don’t feed the trolls…

56.  Cdt Michel e.r. | 6/06/2014 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#54),
Ou deux t r o l l s agissant de concert ?

57.  Murps | 6/06/2014 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#56), l’un comme l’autre, de toute façon le lien donné ne marche pas.

En même temps, pour en revenir au sujet de l’article et la phrase de J. Curry :

Le réchauffement global anthropique est une théorie dont le mécanisme de base est bien compris, mais dont la magnitude est hautement incertaine

Je ne sais si on peut affirmer que le mécanisme de base est « bien compris ».
Ca serait plutôt « le mécanisme de base qui a été imaginé et jamais vérifié a été chanté sur tous les tons ».

58.  monmon | 6/06/2014 @ 16:49 Répondre à ce commentaire

Conclusion très pessimistes d’une analyste de banque sur la soutenabilité du business américain des gaz et huiles de schiste:
Conclusion

As documented in this report, emerging independent information on shale plays in the U.S.

confirms the following:

 Wall Street promoted the shale gas drilling frenzy, which resulted in prices lower than

the cost of production and thereby profited [enormously] from mergers & acquisitions

and other transactional fees.

 U.S. shale gas and shale oil reserves have been overestimated by a minimum of 100%

and by as much as 400-500% by operators according to actual well production data filed

in various states.

 Shale oil wells are following the same steep decline rates and poor recovery efficiency

observed in shale gas wells.

 The price of natural gas has been driven down largely due to severe overproduction in

meeting financial analysts’ targets of production growth for share appreciation coupled

and exacerbated by imprudent leverage and thus a concomitant need to produce to meet

debt service.

 Due to extreme levels of debt, stated proved undeveloped reserves (PUDs) may not have

been in compliance with SEC rules at some shale companies because of the threat of

collateral default for those operators.

 Industry is demonstrating reticence to engage in further shale investment, abandoning

pipeline projects, IPOs and joint venture projects in spite of public rhetoric proclaiming

shales to be a panacea for U.S. energy policy.

 Exportation is being pursued for the arbitrage between the domestic and international

prices in an effort to shore up ailing balance sheets invested in shale assets

It is imperative that shale be examined thoroughly and independently to assess the true value of

shale assets, particularly since policy on both the state and national level is being implemented

based on production projections that are overtly optimistic (and thereby unrealistic) and wells

that are significantly underperforming original projections.

59.  Murps | 6/06/2014 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

monmon (#57), je n’ai aucun éléments permettant d’infirmer ou de confirmer cette analyse qui est peut-être parfaitement pertinente.

Je pense – gratuitement – qu’au moins une partie est exacte et qu’on a peu de visibilité sur le futur économique proche des gaz de schistes.
J’imagine qu’il y a eu un « effet d’entrainement », peut-être une bulle spéculative.

Affaire à suivre.
Vous avez des liens sur ce sujet ?

60.  Nicias | 6/06/2014 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

monmon (#58),

C’est quoi votre source ?
On dirait que ça sort d’un site écolo ou pichuiliste.

En attendant :

Total liquids production in the US (excluding biofuels and processing gain) is estimated to have surpassed 11 mb/d in March

OMR, mai 2014, AIE.

La croissance de la production de « pétrole » aux USA est absolument prodigieuse !

61.  Nicias | 6/06/2014 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Nicias (#60),

La source du texte de Monmon est : Energy Pollicy Forum

un échantillon de la prose de notre « analyste de banque » :

Renewables are, therefore, standing on their own globally in spite of an extreme bias toward fossil fuel use. Imagine a world where those subsidy monies were transferred to renewable generation and research and development. That, no doubt, would be a policy exercise to be fought tooth and nail by the fossil fuel industry.

Elle a le cerveau complètement ramolli au point de penser que les énergies fossiles sont plus subventionnées que les énergies renouvelables.

62.  Jean-Marc | 6/06/2014 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

Mano (#53),

L’expression « qui ne dit mot consent » est totalement absurde : elle n’a aucune portée, intellectuelle, morale ou juridique.

Vos hasardeuses déductions sur ce que pensent les participants à ce forum, n’engagent donc que vous.

63.  Laurent Berthod | 6/06/2014 @ 20:33 Répondre à ce commentaire

Mano (#53),

Si on devait réagir immédiatement à toutes les conneries (terme politiquement incorrect) shadockeries qu’on entend ou lit tous les jours, on n’aurait pas assez de son temps, même en ne dormant plus, ne mangeant plus et ne b… plus, toutes activités indispensables au maintien de l’espèce !

64.  monmon | 6/06/2014 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

MURPS (#59)
Merci NICIAS
Elle se présente comme suit:
Opening Statement for Senate Committee on Energy and Natural Resources, 21 May, 2013

Mr. Chairman, Senator Murkowski and members of the committee, thank you for inviting me here today. My name is Deborah Rogers and I am Executive Director of EnergyPolicyForum.

Elle a travaillé dans la banque.

65.  Clem | 7/06/2014 @ 1:15 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#54),

Mano et Toto, une seule et même personne ?

C’est effectivement bien possible.
Le posteur Toto l’Haricot qui débarque d’on ne sait où et qui poste pour la 1ère fois, suivi de peu par un autre nouvel intervenant postant lui aussi pour la 1ère fois, pour bizarrement pointer du doigt le 1er (et sans parler une seule fois de l’article en question).
Un peu gros.

66.  de Rouvex | 7/06/2014 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#63),

ne b… plus

buvant ??

67.  pastilleverte | 7/06/2014 @ 10:16 Répondre à ce commentaire

monmon (#58), Murps (#59),
N’oublions pas que ça se passe, pour le moment aux States, où les notions de libre entreprise ou de « liberté » en général sont, dirons nous, exacerbés.
En conséquence, oui, dans le lot des opérateurs de shale gas ou oil, il y a un certain % de barjots d’un point de vue économique ou technique, ou qui n’essaient même pas de prendre les mesures, bien connues, limitant les risques inhérents à tout forage, fracking ou pas.
C’est aussi un pays où absolument tout peut être considéré comme des marchandises, donc avec un « marché » et sa cohorte de spéculateurs, même sans donner une connotation péjorative à ce terme.
ils sont bien les champions du marché de l’air chaud, non ? (aka marché du »carbone », bien qu’il s’agisse du très vilain, très méchant et néanmoins très indispensable CO2)

68.  Murps | 7/06/2014 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#67),

N’oublions pas que ça se passe, pour le moment aux States, où les notions de libre entreprise ou de “liberté” en général sont, dirons nous, exacerbés.

« Exacerbés », ou « normales » ?
Chacun sa société…
😉
Clem (#65), oubliez les « posteurs » douteux…

69.  the fritz | 7/06/2014 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#66),
Il parlait de l’espèce , pas de l’individu lol 😆

70.  pastilleverte | 7/06/2014 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Murps (#68),
« normales » quand il n’est pas interdit de faire de la propagande pour les idéaux nazis (pour ne prendre que cet exemple, sans doute « extrême »).
Si vous le dites…

71.  Murps | 7/06/2014 @ 23:30 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#70), ils n’ont pas été envahis deux ou trois fois en moins de 70 ans, ou déportés en masse…
Et la question de savoir si la liberté d’expression doit permettre l’existence du KKK est ouverte mais ce n’est pas l’objet du forum.

En tant que « sceptiques » (j’aime pas cette expression, la science n’est pas une affaire de croyance), on peut passer aux yeux de certains pour de dangereux délinquants et être condamnés pour cela.
Vous êtes bien content de l’avoir votre liberté d’expression.

Notez que le nazisme est interdit en France mais que cela n’empêche pas des groupuscules d’exister avec d’autres noms.
On interdit pas la bêtise et la méchanceté.

Tout ça n’est pas simple, en même temps le monde des bisounours est prodigieusement ennuyeux…

72.  pastilleverte | 9/06/2014 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Murps (#71),
On interdit pas la bêtise et la méchanceté.
dites vous, ô comme vous avez raison !
(et ce sera la conclusion de cet échange, bonne journée)

73.  monmon | 11/06/2014 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

The fritz (# 66)
Candide écrit : Mais l’individu est vraiment une espèce.

74.  Araucan | 14/06/2014 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#33),

Ou des articles pour faire croire que les négociateurs seront les « parties prenantes ». Non ily aura discussion sur les textes proposés, au mieux un ou deux sujet au niveau politique (ou tous si cela coince vraiment).

La COP 21 c’est une négociation : la France présidera et essayera de ne pas faire comme le Danemark.
Sinon autour c’est de flan et de la mise en scène : mesdames Duflot et Tubiana le savent.

75.  miniTAX | 14/06/2014 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

En conséquence, oui, dans le lot des opérateurs de shale gas ou oil, il y a un certain % de barjots d’un point de vue économique ou technique, ou qui n’essaient même pas de prendre les mesures, bien connues, limitant les risques inhérents à tout forage, fracking ou pas.

pastilleverte (#67), pourquoi ils feraient ça ? C’est absurde étant donné le montant des amendes !
Les USA, champion de la libre entreprise ? No shit !
Champion des litiges et des avocats rapaces oui. Regardez ce qu’Erin Brockovich avait réussi à extorquer aux industriels en utilisant de la pseudo-science et des menaces fantômes.

ils sont bien les champions du marché de l’air chaud, non ?

NON !
Le protocole de Kyoto ayant été rejeté à 100% par le Sénat, les USA ne l’ont jamais ratifié. Enron, l’initiateur de cette arnaque planétaire a fait banqueroute pour fraude et la bourse du carbone de Chicago a été fermé depuis longtemps alors que les Européens continuent encore à trader des milliards d’euros d’air chaud chaque année. L’UERSS et notamment l’Allemagne est vraiment la contrée des pires andouilles pour ce qu’il s’agit de gober de la propagande officielle, pas étonnant qu’il y a eu deux grosses guerres en 40 ans.
Mais après tout, RAF on est tous nobelisés de la paix, c’est qu’on doit avoir raison, pas vrai ?

76.  Hug | 14/06/2014 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

Araucan (#74),

La COP 21 c’est une négociation : la France présidera et essayera de ne pas faire comme le Danemark.
Sinon autour c’est de flan et de la mise en scène : mesdames Duflot et Tubiana le savent.

Tiens la Tubiana a été nommée « ambassadrice climat » de la France par Fabius: effet de serre, la pression va monter
Mwouarf

Face à la crise et au chômage, les effets des changements climatiques sur la vie quotidienne des Français n’apparaissent pas comme des priorités politiques du moment. Mais je suis sûre que la pression va monter. Le réseau diplomatique français s’est mis en ordre de marche. Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est devenu la priorité numéro 1. Il ne voit pas un seul chef d’Etat sans lui parler de réchauffement.

Ah oui, plus que 500j pour éviter le chaos… :roll:

77.  AntonioSan | 14/06/2014 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

Hug (#76), Tubiana voyage beaucoup… c’est cela les restrictions carbone pour les autres… elle, elle sauve la planete… 😉

78.  Bob | 14/06/2014 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Hug (#76),

Mais je suis sûre que la pression va monter

Si Tubiana le dit…
En France, sûrement. On peut compter sur les médias aux ordres.
Mais la France n’est que 1% du total.
Par contre dans les grands pays du BRIC et quelques autres (Canada, Japon, Australie) etc. c’est beaucoup moins sûr.

. Le réseau diplomatique français s’est mis en ordre de marche. Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est devenu la priorité numéro 1. Il ne voit pas un seul chef d’Etat sans lui parler de réchauffement.

Ils doivent bien se marrer en se remémorant le coup du rainbow warrior qui a fait la une des médias du monde entier à l’époque. Et la démission de ce pauvre Hernu a été ignorée et n’a rien changé à l’affaire.
Fabius a lui même fait remarquer qu’il n’y avait pas d’autre candidat partant pour organiser le COP21. ça aurait dû l’inquiéter.

79.  the fritz | 17/06/2014 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

Bob (#78),

Fabius a lui même fait remarquer qu’il n’y avait pas d’autre candidat partant pour organiser le COP21. ça aurait dû l’inquiéter.

Va falloir qu’il boive le calice jusqu’à la lie

80.  jipebe29 | 1/07/2014 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

Ecire (#10),

La plupart des commentaires sont très critiques, ce qui montre que nos ne sommes pas tous dupes….

81.  yvesdemars | 2/07/2014 @ 17:12 Répondre à ce commentaire

the fritz (#79), the fritz (#79),
de toutes façons comme FH rate tout ce qu’il promet , ça doit faire rigoler bien des chefs d’Etat.

L’Inde a prévenu qu’elle attendait d’abord un fonds vert de 100 milliards de $ abondé par les pays riches (et sachant qu’ils sont en train d’éjecter Greenpeace du pays …) dont les USA ne veulent entendre parler …
http://www.thegwpf.org/paris-c.....ls-france/
payez d’abord on verra ensuite ….

mal parti AMHA

82.  de Rouvex | 2/07/2014 @ 23:27 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#81), Avec la traduc auto de Google, je n’y comprends rien, sauf que les Indiens ont dit : « Par ici la monnaie ! »