Bulletin des climato-réalistes n° 53


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LA CONTRE COP22 DES CLIMATO REALISTES

 Ouvertes à tous, ces deux journées de conférences et de tables rondes apporteront un éclairage alternatif sur la question du climat et les sujets sociétaux qui s’y rattachent : politique, économie, agriculture, industrie.
La Contre-COP22 donnera la parole à des invités prestigieux venus de France, Belgique, Canada, Allemagne et Suisse.
Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences et ancien ministre de l’Éducation nationale, nous fera l’honneur d’introduire ces deux journées.

Elle se tiendra :

Les 1er et 2 décembre 2016

à l’asiem, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7e

(Métro Duroc ou Segur)

(Cliquez ici pour un plan d’accès)

L’entrée est gratuite et ouverte à tout le monde.

Nous invitons celles et ceux souhaitant participer à nous le faire savoir par E-mail, en indiquant nom, adresse et numéro de téléphone.

PROGRAMME

(Cliquez ici pour télécharger le programme)

Jeudi 1er décembre

14h00-14h30 : Accueil des participants

14h30-14h45 : Ouverture de la Contre-COP22, par Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences, ancien ministre de l’Éducation nationale, et Benoît Rittaud, mathématicien, maître de conférences (université Paris-13), président de l’Association des climato-réalistes.

14h45-15h30 : «Compréhension et modélisation du changement climatique : questions encore ouvertes ?», par Vincent Courtillot, géophysicien, professeur émérite (université Paris-Diderot), membre de l’Académie des sciences.

15h30-16h15 : «Les objectifs irréalistes de la COP21», par Jean-Claude Bernier, chimiste, professeur émérite (université de Strasbourg), ancien directeur scientifique de la chimie au CNRS.

16h15-16h30 : Pause café.

16h30-17h00 : «Économie politique du changement climatique», par François Facchini, Docteur en sciences économiques, faculté de droit et sciences économiques Paris-1 Sorbonne.

17h00-18h30 : «Agriculture et environnement», table ronde animée par François Lucas, agriculteur, ancien membre du CESE, vice-président du syndicat agricole Coordination rurale, et Christian Buson, docteur en agronomie, chef d’entreprise, président fondateur de l’Institut scientifique et technique de l’environnement et de la santé.

Vendredi 2 décembre

9h00-9h30 : « L’optimum médiéval », par Sebastian Lüning, géologue, éditeur en chef du blog kaltesonne.de.

9h30-10h00 : « Les erreurs de mesure et de consolidation associées aux mesures de températures et de leurs proxies », par Henri Masson, docteur ingénieur en génie chimique, professeur émérite en gestion et techniques énergétiques et environnementales (université d’Anvers), professeur visiteur à la Maastricht School of Management et à la Business School Netherlands.

10h00-10h30 : Pause café.

10h30-11h00 : « +0,2°C d’ici 2100 vaut-il de sacrifier les bénéfices du CO? », par François Gervais, physicien, professeur émérite (université de Tours).

11h00-12h30 : «Transports et énergie», table ronde animée par Christian Gérondeau, ingénieur École polytechnique, et Jean-Pierre Bardinet, ingénieur circulation, responsable technique du GIFOP, directeur du centre de compétences WorldFIP, responsable des systèmes d’information à l’ADFP.

12h30-14h00 : Pause déjeuner.

14h00-14h30 : «Les coûts de la politique climatique», par Rémy Prud’homme, économiste, professeur des universités honoraire (université Paris-Est), ancien directeur adjoint de la Direction de l’Environnement à l’OCDE.

14h30-15h00 : «La climatologie officielle au crible de l’analyse sémantique. Morceaux choisis», par Jean-Claude Pont, docteur en mathématiques, ancien titulaire de la chaire d’histoire et de philosophie des sciences de l’université de Genève.

15h00-15h30 : «L’environnementalisme mondialisé après l’élection de Donald J. Trump », par Drieu Godefridi, docteur en philosophie, essayiste, fondateur de l’institut Hayek, chef d’entreprise.

15h30-16h00 : Pause café.

16h00-16h30 : « Nos futurs climato-réalistes sont à l’école », par Reynald Du Berger, géophysicien, université du Québec à Chicoutimi.

16h30-18h00 : « Les actions à mener », table ronde animée par Jacky Ruste et Marie-France Suivre.

18h00 : Clôture.

Le programme en version pdf.

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Ce bulletin a été réalisé par les climato-réalistes.

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178 réponses à “Bulletin des climato-réalistes n° 53”

  1. papijo (#147),

    heu, ce serait pas des nuages que je vois sur votre schéma?
    à votre avis, ils sont là pour faire joli, ou bien il y aurait une raison?

  2. papijo (#152), On peut avoir de la brise de mer sans nuage ; tout dépend des caractéristiques de la masse d’air. La brise de mer peut activer un phénomène convectif, qui est bien connu des vélivoles avec parfois un rail de nuages convectifs à plusieurs kilomètres du rivage. Mais on peut également avoir une entrée d’air maritime qui stoppe toute convection en fin de journée (et qui produit accessoirement des « vaches » pour ceux qui auront cherché à rejoindre l’aérodrome trop tard…).
    La galerne constitue un violente variante de la brise de mer, associée à un système frontologique. Pas mal d’hypothèse sur ce sujet, jusqu’au vent catabatique provenant de la cordillère Cantabrique…

  3. papijo,
    Si je vous ai bien compris, pour vous, la brise marine est sensée démontrer qu’un gradient de température horizontal peut entretenir de la convection indépendamment d’un gradient vertical. Or non, cette machine thermique fonctionne, comme toujours dans notre atmosphère, avec la source chaude en bas (terre mais aussi mer) et la source froide en haut (GES). Le sens du vent (brise marine ou continentale) est déterminée en premier lieu par le gradient de pression et la brise marine récolte déjà de la chaleur en soufflant sur l’eau. La convection est entièrement dépendante des GES, y compris dans un tel cas. On voit encore une fois ici à quel point il est faux de dissocier convection et IR comme le fait la théorie bancale de l’effet de serre.

  4. phi (#154),
    Non Phi, il n’y a absolument pas besoin d’un refroidissement « par le haut » pour engendrer cette convection, la poussée d’Archimède suffit pour créer le mouvement initial, et quand l’air chaud monte, il faut bien que de l’air « pas encore chaud » arrive horizontalement pour prendre sa place. Que sur des phénomènes de cette ampleur (quelques dizaines de kilomètres), le refroidissement IR par les GES en altitude intervienne aussi et vienne amplifier le phénomène, certainement, mais il n’est pas indispensable.
    Ce type de convection existe aussi à bien plus petite échelle (champs, bâtiments, routes et même ombre d’une feuille ou d’une fourmi !), avec des ascendances qui montent bien moins haut et n’intègrent aucun refroidissement au sommet

  5. Gilles des Landes (#153),
    Je n’ai rien à redire sur votre commentaire, mais là, vous utilisez des mots vraiment beaucoup trop compliqués pour moi:

    La galerne constitue un violente variante de la brise de mer, associée à un système frontologique. Pas mal d’hypothèse sur ce sujet, jusqu’au vent catabatique provenant de la cordillère Cantabrique…

  6. papijo (#155),
    Nous avons déjà eu des discussions interminables sur ce point, et je ne suis pas partant pour un nouveau round. Vous devriez à l’occasion exposer vos vues à un thermodynamicien, cela vous éviterait de vous perdre dans une voie sans issue.

  7. il n’y a pas de mouvements entre 2 zones ,sans différence de pression entre les 2 systèmes.
    Votre colonne d’air, réchauffée, se dilate, mais au total , »pèse  » toujours le même poids et exerce la même pression.
    En acceptant l’hypothèse d’un réchauffement des basses couches et d’un refroidissement des hautes couches par les GEs, chose on ne peut plus problématique à démontrer(on cherchera vainement le hot spot), cela ne va nullement déstabiliser l’atmosphère en général.
    Par contre, si vous incluez dans le système l’évaporation et la condensation, cela devient évident.
    Dans le cas classique des brises de mer, on est généralement dans un système anticyclonique, stable.Le jour la mer se réchauffe et l’évaporation s’accélère, la pression chute localement, et la brise de terre s’établit.
    A la tombée du jour, la surface de la mer se refroidit rapidement par rayonnement(l’effet iris de Lindzen)L’évaporation ralentit fortement, la pression monte, ce qui ralentit encore l’évaporation..Par contre , la terre toute proche reste chaude,En bordure de mer, l’évaporation reste présente, le différentiel de pression s’inverse. Au fure et à mesure , le phénomène s’accélère car ,si en plus, il y a un relief,proche, cas classique en méditerranée, la colonne de vapeur d’eau qui s’élève va se condenser, ce qui va faire chuter fortement encore la pression(les premières machines à vapeur ne fonctionnaient pas autrement).
    Cette fois, si la teneur en vapeur d’eau est suffisante(mer chaude) et qu’un front froid est proche du relief, on est en place pour un phénomène violent type cévenole , que vous auriez bien du mal à mettre au compte des GES

  8. joletaxi (#159),

    il n’y a pas de mouvements entre 2 zones ,sans différence de pression entre les 2 systèmes.

    Evidemment mais c’est justement les différences de température qui produisent des différences de pression à une altitude donnée et donc un mouvement horizontal ou vent !

    Votre colonne d’air, réchauffée, se dilate, mais au total , »pèse » toujours le même poids et exerce la même pression.

    Non, non, ce n’est pas si simple.
    Dans la colonne chaude et dilatée il n’y aura évidemment pas du tout la même pression en altitude puisque la densité de l’air est diminuée, à une altitude donnée élevée donc, le poids de l’air au dessus sera plus grand et la pression sera plus élevée dans la zone chaude que dans la zone froide et par conséquent il y aura une différence de pression qui provoquera un vent en altitude allant de la zone chaude vers la zone froide. Ceci à son tour provoquera un allègement de la colonne d’air chaude et donc une diminution de la pression au sol dans la zone chaude ainsi qu’un alourdissement de colonne d’air en zone froide froide qui provoquera une différence de pression au niveau du sol et donc un vent de la zone froide vers la zone chaude ( brise de mer) qui boucle le cellule convective.

  9. phi (#157),
    Ne vous inquiétez pas pour moi, ma formation de base, même si c’est dans le domaine « ingénieur » plutôt que « recherche », c’est la thermodynamique !

    joletaxi (#159),

    il n’y a pas de mouvements entre 2 zones ,sans différence de pression entre les 2 systèmes. Votre colonne d’air, réchauffée, se dilate, mais au total , »pèse » toujours le même poids et exerce la même pression.

    Quand ma colonne d’air (admettons une hauteur de 1 cm correspondant à l’ombre d’une feuille) se dilate, sa densité baisse et … elle subit une poussée de bas en haut égale à … (demandez à Archimède de confirmer) , bref, elle monte ! Il reste donc un « vide » à la place (appelons ça un gradient de pression si vous voulez), qui est tout de suite comblé par un mouvement horizontal de l’air (appelons ce mouvement horizontal « vent »). Il n’est pas question dans tout ça de condensation ou d’évaporation.

  10. papijo (#162), papijo (#162),

    le différentiel de densité entre air chaud et moins chaud est très faible.
    si vous prenez le cas d’une source chaude dans une pièce, par exemple un radiateur, bien sur que localement il va y avoir un mouvement d’air.Mais si la t° dans la pièce est de 22 ° et que votre radiateur est à 30 °,il ne se passera pas grand chose.
    En imaginant une colonne d’air au dessus d’une zone chaude de quelques kms, cette colonne va s’échauffer et il va bien y avoir localement un mouvement de convection, mais cela ne déstabilise pas pour autant la zone, et qui plus est, il n’y aura pas de variation notable de pression,un anticyclone peut être aussi bien chaud que froid.Pour qu’un mouvement s’opère entre deux zones, il doit y avoir une différence de pression,et la seule façon de créer cette différence, c’est la vapeur d’eau.

  11. joletaxi (#165),

    En imaginant une colonne d’air au dessus d’une zone chaude de quelques kms, cette colonne va s’échauffer et il va bien y avoir localement un mouvement de convection, mais cela ne déstabilise pas pour autant la zone, et qui plus est, il n’y aura pas de variation notable de pression

    La variation de pression ne sera certainement pas « notable » (ce n’est pas avec votre baromètre à mercure que vous la mesurerez), mais elle existe ! Pour mémoire, une différence de pression de 0,1 Pa (1 ppm de la pression atmosphérique), c’est la pression dynamique correspondant à une vitesse d’air au sol de 40 cm/s ou 1,5 km/h environ.

    Quand à la « déstabilisation », notre ami Gilles des Landes vous expliquera mieux que moi comment il utilise ces mouvements convectifs, même de taille inférieure à quelques kilomètres.

  12. Pour ceux qui veulent connaitre la variation de la masse volumique de l’air avec la température, voici un calculateur. On peut aussi faire varier l’humidité relative et la pression.

  13. papijo (#167), oulahhh ! autant je peux vous expliquer comment je parviens à tenir en l’air avec un planeur, autant je serais incompétent pour vous expliquer le « comment » ! D’ailleurs il y a un précepte en vol à voile « sous les nuages ne cherches pas à te souvenir de ce que tu as appris dans les livres… Observes et sens les réactions de l’atmosphère (on dit qu’on pilote « avec les fesses »)… » La théorie fonctionne rarement, alors pour des systèmes complexes, je vous laisse imaginer !

  14. joletaxi (#172),

    avez-vous des exemples de systèmes dépressionnaires « secs »?

    A petite échelle, oui bien sûr. Comme indiqué plus haut, la brise marine démarre par ciel clair, ou bien, il suffit d’avoir pris quelques fois l’avion pour rencontrer des turbulences en l’absence de nuages. Des systèmes convectifs à petite échelle (par exemple un bâtiment, ou un parking) ne génèrent habituellement pas de condensation.

    Par contre, l’état « moyen » de l’atmosphère dans nos régions et encore plus près de l’équateur étant relativement proche de la saturation, les ascendances « de grande taille » montent suffisamment haut pour entrainer la condensation en nuages.

  15. papijo (#173),

    en vol, on cherchait les endroits propices aux ascendances avec plus au moins de succès.
    Par exemple, un champs de blé,
    mais l’ascendance était elle due à l’air chaud , ou à l’évaporation?
    Vous dites,
    Des systèmes convectifs à petite échelle (par exemple un bâtiment, ou un parking) ne génèrent habituellement pas de condensation.
    si par condensation ,vous entendez nuage, d’accord.
    mais cela n’empêche pas qu’il y aie condensation
    au dessus de votre casserole d’eau bouillante, vous voyez non pas de la vapeur, mais un brouillard de fines gouttelettes, et il n’y a pas de nuage au plafond.
    J’observe depuis quelques temps les formations de brouillards dans les vallons proches( j’habite depuis peu en Dordogne) et j’ai une position dominante propice .
    J’ai depuis acquis la conviction qu’il y a en permanence un brouillard plus ou moins dense, invisible dans des conditions normales d’observation.C’est ce brouillard qui ,lorsque le sol est froid, le vent nul, qui retombe dans les vallées et qui s’y accumule.
    Pourquoi, et dans quelles conditions, ce fin brouillard se mue en nuage? bonne question
    en mer, notre Tabarly vous expliquera qu’en méditerranée par exemple, le mistral assèche l’air, et la visibilité devient spectaculaire,

  16. Euh, question :

    Pourquoi n’y a t’il pas UN SEUL climatologue ?

    C’est un peu comme voir un colloque de musique animé par des peintres, non ?

  17. fbvqs (#177),
    Paske « science is settled » donc pas la peine de revenir sur des évidences.
    Les prémisses étant posées, ils peuvent se lâcher.

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