Le Dioxyde de Carbone Anthropique et l’Effet de Serre

J’attire l’attention sur le fait que cet article a été publié en 1972 !

Traduction: Scaletrans

Source (Merci au Commandant pour la conversion)

Par John S. SAWYER [NdT : Président de la commission pour les sciences atmosphériques à l’OMM à l’époque].

Meteorological Office, London Road, Bracknell, Berkshire RG12 2

Malgré l’énorme masse de l’atmosphère et la mise en jeu de très importantes énergies dans les systèmes météorologiques qui produisent notre climat, on doit admettre que les activités humaines atteignent une échelle qui fait qu’on ne peut pas totalement les ignorer en tant que contributeurs possibles du climat et du changement climatique

La première chose à reconnaître est que des effets significatifs sur le climat sont seulement possibles là où l’activité humaine introduit un élément particulièrement sensible parmi ceux qui contrôlent le climat. Le produit de l’industrie humaine est encore bien inférieur à la masse totale de l’atmosphère et l’énergie anthropique est encore faible comparée à l’énergie des systèmes météorologiques. La production de chaleur industrielle quotidienne totale est, par exemple, nettement inférieure à 0.1% de l’énergie cinétique totale de l’atmosphère, laquelle est elle-même détruite par friction et remplacée naturellement sous quelques jours. Autre comparaison utile : la production totale de chaleur d’origine humaine en Grande Bretagne par rapport aux processus naturels dans la même région. Même dans cette région d’activité humaine relativement intense, les efforts humains par comparaison sont assez petits – la chaleur anthropique représente moins de 1 % de l’énergie reçue du Soleil.

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