Le Faiseur d’opinion

Par Lawrence Solomon

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A Wikipedia, un homme dirige le débat sur le réchauffement climatique et à sa manière.

Après Al Gore, William Connolley pourrait être la personne la plus influente au monde dans le débat sur le réchauffement global. Il a un doctorat en mathématiques et travaille comme modélisateur du climat mais cette profession n'explique pas son influence. Les doctorats sont courants et de toute façon, il est un scientifique de rang moyen au sein du British Antarctic Survey, l'agence pour laquelle il a travaillé jusqu'à récemment.

D'après son site web, il est conseiller municipal au village de Coton en Grande Bretagne et gouverneur de l'école du village mais aucun de ces postes n'amène à une gloire internationale. Pas plus que ses cinq tentatives échouées en tant que représentant du Parti Vert aux élections du Conseil du District de Cambridgeshire et du Conseil du Compté de Cambridgeshire du Sud.

Mais Connolley est un ponte sur Wikipedia, qui l'honore d'une biographie détaillée, honneur que Wikipedia n'a pas accordé au chef de Connolley au British Antarctic Survey. Ni au chef de son chef. Ni au chef du chef de son chef ou au chef du chef du chef de son chef, malgré leurs parcours scientifiques impressionnants. Les opinions de William Connolley, par contre, comptent énormément à Wikipedia, même si certains pourraient penser qu'elles n'en méritent pas l'attention. "Son opinion est qu'il y a un consensus au sein de la communauté scientifique sur les sujets concernant le changement climatique tels que le réchauffement global et que les différents rapports du GIEC résument ce consensus", affirme sa page Wikipedia, dans la section "Biographie".

Connolley n'est pas seulement un ponte sur Wikipedia pour sa biographie mais aussi en tant qu'administrateur avec un pouvoir éditorial inhabituel. En utilisant ce pouvoir, ce scientifique quarantenaire d'importance mineure s'arroge le droit de démolir des scientifiques de renom. Parce que Wikipedia est devenu la seule plus grosse source de références au monde, et que le réchauffement climatique est un des sujets les plus recherchés, le pouvoir de contrôler l'information sur Wikipedia en attaquant des scientifiques qui font autorité n'est pas anodin.

Un tel scientifique est Fred Singer, premier directeur du Service National de Météorologie par Satellite américain, récipiendaire d'une médaille de la Maison Blanche pour avoir conçu les premiers satellites ; récipiendaire d'une médaille de la NASA pour ses recherches sur les nuages – en résumé, un scientifique aux états de service impressionnant qui est tout ce que Connolley n'est pas.

Sous la supervision de Connolley, Singer est dénigré sans relâche, et ce depuis des années, comme un farfelu qui croit à l'existence de Martiens et un vendu à la solde de l'industrie du pétrole. Quand un dénigrement est inapproprié ou quand un Wikipedien neutre essaye de corriger ce dénigrement, Connolley et sa clique sont là pour supprimer la correction en renvoyant souvent le wikipédien dans ses cordes.

Wikipedia possède un ensemble de règles que les éditeurs sont sensés suivre, ainsi qu'un code de bonne conduite. Ces règles et codes ne s'appliquent pas à Connolley ou à ceux qui ont sa faveur.

"Les conneries de Peiser n'ont pas à être ici," écrivit Connolley il y a quelques semaines, en rabaissant un Wikipedien pendant une "guerre d'édition" comme c'est appelé à Wikipedia. Dans une telle guerre, chaque antagoniste change le contenu d'une page de Wikipedia de la version adverse en la sienne, souvent à une vitesse étourdissante (deux lecteurs, atterrissant sur la même page à quelques secondes d'intervalle, peuvent lire deux informations complètement différentes). Dans le cas de Peiser, un Wikipedien a stoppé la guerre en gelant les pages pour prévenir d'autres altérations en attendant que la dispute se résolve. Quand de telles occasions se présentent, les lecteurs sont avertis que la page fait l'objet d'une guerre d'édition et que Wikipedia ne cautionne pas la version gelée actuelle. Au grand dam de Connolley, la version figée semait le doute sur le prétendu consensus sur le changement climatique. Bien qu'elle ait été écrite selon les règles de Wikipedia, Connolley intervint pour la supprimer et assurer que les lecteurs de Wikipedia ne voient que la version qu'il souhaite qu'on voie.

Peiser est Benny Peiser, un scientifique britannique qui a réfuté de manière convaincante une étude par Naomi Oreskes affirmant n'avoir trouvé aucune publication scientifique qui contredit le consensus sur le changement climatique. L'étude d'Oreskes, citée par Al Gore dans son film, Une Vérité qui Dérange, est une profession de foi pour de nombreux prêcheurs de l'apocalypse climatique et préservée de toute critique par Connolley et al. A l'inverse, Peiser et d'autres critiques d'Oreskes sont salis.

Connolley et sa clique ne font pas que juste éditer les biographies de scientifiques activement impliqués dans le début sur le réchauffement climatique. Les scientifiques qui travaillent dans des domaines différents mais qui ont trouvé des conclusions mettant en cause indirectement l'orthodoxie du changement climatique, vont également être dénigrés. Ainsi que les non-scientifiques et les organisations qu'ils désapprouvent. N'importe quelle référence n'importe où dans les 2.5 millions de pages de Wikipedia en langue anglaise, qui sème le doute sur les conséquences du réchauffement climatique sera soumise à la censure par Connolley.

Connolley n'est plus modélisateur du climat. Il travaille maintenant en tant qu'ingénieur informaticien pour l'entreprise Cambridge Silicon Radio. Et en tant qu'ingénieur d'opinion à Wikipedia.

Source

51.  jeff hersson | 18/11/2008 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Chria (#50),

On parle d’azote… Pas de pollution.
De toute façon j’aurais du préciser (mais c’est sous-entendu car on sait tous que le doute existe) que l’azote apportée par le trafic est l’explication la plus plausible…

Je ne tiens même pas à connaitre l’exacte teneur de toutes les saloperies que les usines de Maurienne ont pu recracher dans l’air pendant toutes ces années, mais je suis prêt à parier que l’azote en a certainement fait abondamment partie…

52.  Chria | 18/11/2008 @ 14:04 Répondre à ce commentaire

Là je ne sais pas il faudrait vérifier.

Mais il existe une autre solution, indémontrable : le caractère océanique du climat s’est accru… Mais pourquoi ?

Sinon les deux facteurs peuvent être mêlés.

53.  miniTAX | 18/11/2008 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Déjà personne ne dit que les plantes poussent mieux. Au contraire, l’étude constate une eutrophisation de la végétation.

Une « eutrophisation » de la végétation des montagnes. Warffff, warfffff.

Je suis sûr que vous dormez avec des déchets nucléaires ou des boues toxiques, car c’est bénéfique pour la santé !

Bah oui, vous n’avez pas remarqué ?? On est le grand pays le plus nucléarisé de la planète et on réussit même l’exploit de traiter les déchets nucléaires des autres pays. Et pourtant, c’est chez nous qu’on vit parmi le plus vieux au monde. En plus avec toutes ces boues toxiques dont les écolos nous rabâchent les oreilles !
Tandis qu’en Papouasie où règne la belle Nature absente de toute pollution, ils meurent comme des mouches à 40 ans.

Bon sangChria (hi hi), si vous ne voyez pas de corrélation entre « pollution » et bénéfice pour la santé, il faut changer d’opticien. Vite !

54.  Chria | 18/11/2008 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

C’est vrai que je devrais changé mes lunettes, je ne vois plus le second degré

55.  Araucan | 18/11/2008 @ 21:33 Répondre à ce commentaire

Les dépôts d’azote ne sont pas d’aujourd’hui ni limités à la Maurienne et proviennent des gaz d’échappement des voitures mais aussi de l’agriculture, certains ont des effets d’eutrophisation, ce qui se traduit par une modification des formations végétales par élimination des plants qui supportent des teneurs assez fortes en azote et élimination de celles qui ne se satisfont ou ne maintiennent que du fait de la rareté en azote.
Le dépérissement de l’épicéa dans les Ardennes dans les années 80 a été identifié comme provenant d’un excès d’azote par pollution atmosphérique, excessif pour cette espèce. Mais attention lorsqu’il y a eutrophisation, il faut aussi considérer les autres élements notamment les cations et le phosphore, sur les sols acides : ils peuvent agir comme facteurs limitants.
Dans certaines zones, cela peut atteindre l’équivalent de 40 unités hectare soit un tiers de ce que l’on utilise pour le blé…

L’autre pb des rejets d’azote concerne les autres oxydes de N que le NO2 (qui au sol devient vite NO3-) du type N2O5 qui par contact altère les aiguilles de résineux ….

Celles qui s’installent à la place sont souvent plus communes, mais comme le dit miniTax, elles poussent bien.

Dans les années 70, je crois que la Maurienne était une zone de pollution au fluor liée aux techniques des papéteries (si je ne me trompe pas de valllée).

56.  Astre Noir | 19/11/2008 @ 10:46 Répondre à ce commentaire

Araucan (#55),

Effectivement, le fluor était bien la cause première de pollution en Maurienne dans les années 1970, mais surtout à cause de l’industrie de l’aluminium

57.  jeff hersson | 19/11/2008 @ 11:15 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#56), Et ça l’est encore : Péchiney exerce toujours à St-Jean-de-Maurienne…

58.  Chria | 19/11/2008 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

Merci auraucan pour les précisions.
Oui Péchiney est toujours là, mais ils ont fait des progrès avec leur rejet

Sinon entendu aujourd’hui de vive voix par un ami de Hulot :

« la prospective n’a pas d’importance, ce qui compte c’est l’envie ».

Là j’avoue que je suis pantois, aidez moi mes repères s’envolent

59.  jeff hersson | 8/12/2008 @ 12:44 Répondre à ce commentaire

Je m’excuse de remonter ce fil, mais je me dois de vous faire parvenir ce résultat d’une expérience que j’ai mené ce matin.
Si, en effet, Connoley sévit toujours sur wiki en anglais, je me suis demandé s’il avait un équivalent sur le wiki français.
Je suis donc allé sur la page de la pseudo-science, et y a balancé le réchauffement climatique anthropique dans la liste… La page ainsi modifiée a tenu… cinq minutes, censurée par un certain Tibo217, contributeur wiki ayant eu comme article promu BA sur wiki la page sur le…réchauffement climatique !
Ma plaisanterie ne lui a pas plu du tout, puisqu’il m’a catalogué « Vandale averti » ! Yeaaaah…

Messieurs les censeurs, bonjour ! :mrgreen:

60.  jeff hersson | 8/12/2008 @ 12:48 Répondre à ce commentaire

jeff hersson (#59), Sur sa page, le tibo en question affirme haut et fort soutenir le WWF…

L’eco-fascisme a bel et bien mis la main sur wiki…

61.  Vazkor | 10/04/2009 @ 19:10 Répondre à ce commentaire

Salut,

Tibo217 avouait récemment sur une page discussion qu’il avait 22 ans et était encore élève-candidat ingénieur environnement.

Bref, un CV à casser la baraque.

Je relève souvent sur les sites pro-RCA que les critiques sont émises par des sceptiques scientifiques certes mais pas climatologues. Et on les balaie d’un revers de main.

J’aimerais qu’on m’explique à moi chimiste de formation, mais qui n’a jamais prétendu tout connaître en chimie, ce qu’est réellement un climatologue et quelle formation universitaire délivre ce genre de diplôme.

La climatologie reposant sur la physique, la chimie, la thermodynamique, etc. j’ai des doutes sérieux sur les compétences réelles des climatologues en dehors du domaine dans lequel ils se sont spécialisés.

@+

62.  scaletrans | 10/04/2009 @ 21:47 Répondre à ce commentaire

Vazkor (#61),

Hé oui, c’est le tr

63.  scaletrans | 10/04/2009 @ 21:50 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#62),

Je recommence (j’ai moins l’habitude sur mon portable…), c’est justement le travail de l’épistémologie. Le problème c’est qu’avec la spécialisation de plus en plus poussée, il y a de moins en moins de multidisciplinaires. Cependant, une bonne formation logique peut servir.

64.  Marot | 10/04/2009 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Vazkor (#61),
Historiquement étaient les géographes.
Certains d’entre eux se spécialisaient dans le climat, exemple M. Leroux si mes souvenirs sont exacts.

La « nouvelle vague » qui se dit climatologue est hétéroclite.

En France nous avons un chimiste Jouzel, un télécom Jancovici, un mécanicien Le Treut.

Aux É.-U.
Hansen astrophysique
Gavin Schmidt math appliquées

et de plus en plus de modélisateurs comme l’anglais Phil Jones.

Un peu de lecture :

On a noté cependant l’absence de climatologues dans le GIEC et la grande importance prise par la modélisation qui est le fait de physiciens de l’atmosphère.

extrait de Peurs de l’an 2000
http://www.cafe-geo.net/articl.....rticle=445

65.  Araucan | 11/04/2009 @ 0:04 Répondre à ce commentaire

Marot (#64),

Ce que vous décrivez est typique des nouvelles disciplines, qui n’ont pas mis en place leurs propres régulations internes. Ce qui permet de chanter tout seul et de s’auto-référencer puisque le champ est ouvert…Donc on peut y trouver le pire comme le meilleur.

Hansen, il est quoi déjà au départ ? Géographe ?

66.  Marot | 11/04/2009 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Araucan (#65),
#64

Aux É.-U.
Hansen astrophysique
Gavin Schmidt math appliquées

M.S. in Astronomy in 1965 et Ph.D. in Physics, in 1967, université de l’Iowa

In the late 1960s and early 1970s, Hansen published several papers on the planet Venus following his Ph. D dissertation.

On peut lire une belle charge contre lui dans
http://www.wikiberal.org/wiki/James_Hansen

67.  scaletrans | 11/04/2009 @ 13:39 Répondre à ce commentaire

Marot (#66),

Ce qui me stupéfie, c’est que cet article soit toujours sur wiki !

68.  Fabge02 ex-Fabge | 11/04/2009 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

@65

Qu’est-ce que ça veut dire : « Hansen était géographe? »

Je suis géographe et je peux vous dire que cette discipline regorge de sceptiques!

69.  Araucan | 11/04/2009 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Fabge02 ex-Fabge (#68),

Je n’ai rien contre les géographes. Et pour Hansen, j’ai confondu avec un autre chantre du RCA.

Lisez ma phrase juste avant…

D’autre part, j’ai suffisamment plaidé ici pour que l’on ne considère pas les diplômes ou les titres mais ce qui est effectivement dit et argumenté.

70.  Hacène | 11/04/2009 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Fabge02 ex-Fabge (#68),
Quel champ de recherche ? En géomorphologie ?

71.  Fabge02 ex-Fabge | 11/04/2009 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

@70

En biogéo

72.  Fabge02 ex-Fabge | 11/04/2009 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

@69

C’était juste pour faire un mot, j’imagine bien que vous avez pris cet exemple au hasard! Je pense par ailleurs, mais j’en ai déjà fait état dans ces colonnes, que le climat fait partie de ces domaines, assez nombreux, où toutes les spécialités et même les opinions de chacun, peuvent apporter quelque chose.

73.  Hacène | 11/04/2009 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

Fabge02 ex-Fabge (#71),
Voilà qui titille ma curiosité ! Suis très intéressé par tout ce qui se rapporte à la biogéo, de près ou de loin. Serais intéressé de connaître vos publications, mais cela signifierait que l’on sache précisément qui vous êtes…

74.  Marot | 11/04/2009 @ 17:12 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#67),
Eh oh, ce n’est pas wikipedia

c’est wikiliberal

ne pas confondre.

75.  Fabge02 ex-Fabge | 11/04/2009 @ 17:55 Répondre à ce commentaire

@73 et Frédéric

Vous pouvez demander mon adresse mail à Frédéric, que j’autorise par la présente à vous transmettre

Il va sortir prochainement, dans la collection Aestuaria (donc pas très loin de vos centres d’intérêt), des actes d’un colloque sur la tourbe auquel j’ai pas mal contribué.

76.  scaletrans | 11/04/2009 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

Marot (#74),

Ha je me sens mieux, j’ai failli faire un arrêt cardiaque smile

77.  Araucan | 12/04/2009 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

Fabge02 ex-Fabge (#72),

Oui, bien sûr !
Le climat est une displine en construction, qui peut/doit se nourrir d’autres disciplines… Ce serait comme faire de l’archéologie et ne pas utiliser la datation au carbone 14 …
Pas de climatologie sans démarche historique, sans chimie, sans physique, sans statistiques, sans…… géographie ( 😉 )…

78.  Fabge02 ex-Fabge | 12/04/2009 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

@77

Il me semble que l’une des réflexions de l’article de G et T est de savoir si la climatologie est à mettre au rang des sciences exactes…

Petit apparté : il y a dans le TéléParis Obs de la semaine dernière une chronique de Jean-Claude Guillebaud intitulée « Agîter l’encensoir? » et sous-titrée : « Dans l’appareil médiatique a toujours fonctionné une idéologie inconsciente dans laquelle chacun s’est trouvé englué. »
Non ce n’est pas à propos du RCA, c’est à propos de l’économie, mais on pourrait trait pour trait faire le parrallèle!

79.  Vazkor | 12/04/2009 @ 19:26 Répondre à ce commentaire

Salut,

Pas de climatologie sans démarche historique, sans chimie, sans physique, sans statistiques, sans…… géographie

Et comme il est impossible à un seul homme fût-il un génie de maîtriser toutes ces sciences, la climatologie ne peut être que le résultat d’un travail d’équipe.
Quand quelqu’un prétend qu’il est climatologue et qu’il a développé seul une nouvelle théorie, cela devrait faire « Tilt » chez toute personne de bon sens.

@+

« La charge de la preuve revient toujours à celui qui affirme quelque chose de nouveau et plus la chose affirmée sort du cadre des lois établies, a fortiori si elle entre en conflit avec ces lois, plus les preuves apportées pour étayer cette proposition doivent être robustes. » (Georges Charpak et Henri Broch « Devenez sorciers devenez savants »)

P. S. : En ce jour de Pâques 2110 après Jules César (lui au moins on sait qu’il a existé), je n’ai pu résister à l’envie de manifester mon athéisme sur un forum religions de LeSoir.be. Que cela fait du bien…

80.  Araucan | 13/04/2009 @ 19:56 Répondre à ce commentaire

Fabge02 ex-Fabge (#78),

La dimension historique de la climatologie devrait inciter à beaucoup de prudence : je me souviens que la question « L’histoire est-elle une science ? » est un sujet fréquent au bac de philo (en tout cas, je crois l’avoir eu au bac).
Question connexe : la paléontologie est-elle une science exacte ?

Chaque époque réécrit l’histoire, la nôtre aussi.

81.  Marot | 13/04/2009 @ 20:54 Répondre à ce commentaire

Vazkor (#79), Que vient faire ici ce P.S. ?

Et puis, un peu de cohérence ne nuirait pas.

82.  Chria | 13/04/2009 @ 22:33 Répondre à ce commentaire

L’étude du climat a dès son départ une problématique géographique (et donc historique). La géographie étudiant les relations entre l’homme et son milieu, et à la vue des conséquences possibles produites par les changements météorologiques et climatiques sur le tissu socio-économique humain, il fut tout « normal » que ce mariage produise des géographe-climatologues.
Le plus cité ici est surement Marcel Leroux, on a vu aussi Martine Tabeau « retourner sa veste », et comme le dit fabge il y existe beaucoup de sceptiques parmi ces scientifiques.
Leroux qui d’ailleurs a pratiquement fondé sa théorie tout seul.
L’approche des géographes dans l’étude du climat se distingue des sciences « atmosphériques » et « modélisatrices » puisqu’elles se fondent sur l’expérience humaine dans ses relations avec son milieu et non sur la compréhension des processus physiques du dit milieu. Mais l’un va avec l’autre !
Toutefois la climatologie n’est pas une science exacte, elle ne le sera jamais, parce qu’elle est une science de découverte et non d’application… Malgré son apparente universalité, la climatologie n’est qu’une étude parmi d’autres des incroyables interactions qui peuvent exister entre tous les éléments de notre planète. Cessons de voir les parties et regardons le tout, même si la visibilité est réduite au début le brouillard devrait se lever

83.  Marot | 13/04/2009 @ 23:07 Répondre à ce commentaire

L’opinion de Ian Plimer le plus grand des géologues australiens.

« La compréhension du climat nécessite une fusion de l’astronomie, la physique solaire, la géologie, la géochronologie, la géochimie, la sédimentologie, la tectonique, la paléontologie, la paléoécologie, la glaciologie, la climatologie, la météorologie, l’océanographie, l’écologie, l’archéologie et l’histoire. »

“An understanding of climate requires an amalgamation of astronomy, solar physics, geology, geochronology, geochemistry, sedimentology, tectonics, palaeontology, palaeoecology, glaciology, climatology, meteorology, oceanography, ecology, archaeology and history.”

84.  Araucan | 14/04/2009 @ 2:22 Répondre à ce commentaire

Marot (#83),

Tout est dit !

85.  Marot | 14/04/2009 @ 8:32 Répondre à ce commentaire

Araucan (#84),
Oui, tout est dit

le « climatologue » n’existe pas

il y a des spécialistes divers qui peuvent s’intéresser au climat.

86.  scaletrans | 15/04/2009 @ 16:08 Répondre à ce commentaire

Vazkor (#79),

Et voulez-vous que de mon côté je vous fasse part de ma joie à avoir suivi le Carême et les offices de la Semaine Sainte?
Croyez-vous que ce soit le lieu?

87.  scaletrans | 15/04/2009 @ 16:11 Répondre à ce commentaire

Marot (#81),

Excusez-moi Marot, mon message fait double emploi. Je reprenais tout ce que je n’avais pas lu depuis Samedi… et n’avais pas encore vu votre post. Quant à notre ami, qu’il ne se formalise pas néanmoins!

88.  Daniel | 16/04/2009 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

La théorie classique du cycle de l’ozone remise en question par le
rayonnement cosmique

http://www.bulletins-electroni...../58534.htm

89.  outrecuistre | 16/04/2009 @ 23:27 Répondre à ce commentaire

http://fr.news.yahoo.com/3/200.....4d7fb.html

Faudrait vraiment en enfermer quelques uns!

90.  Araucan | 17/04/2009 @ 0:27 Répondre à ce commentaire

outrecuistre (#89),

Mais non c’est l’intox en vue des négociations climat ! On n’en a pas fini avec les études qui sortent au bon moment. On va avoir un pic avant une réunion à Bonn en juin et puis ensuite la montée en puissance de septembre à décembre. (voir le dernier post sur WWF)

Mais comme le RCA ne se produira pas, nous n’auront pas à nous culpabiliser à cause du CO2.

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