Bulletin des climato-réalistes n° 49

À LA UNE :

– Publication du décret PPE (programmation pluri-annuelle de l’Energie)

– La contre-COP22 des climato-réalistes

LA CONTRE-COP22 DES CLIMATO-RÉALISTES

Un an après le succès de sa Contre-COP21, l’association des climato-réalistes organise un nouveau rassemblement pour porter un message différent sur la question climatique. L’événement se tiendra

jeudi 1er décembre 2016 de 14h à 18h30 

ET

vendredi 2 décembre de 9h à 17h

A

PARIS

ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent  (75007).

Claude ALLÈGRE, ancien ministre de l’Éducation nationale et membre de l’Académie des sciences, a accepté de nous faire l’honneur d’une présentation.

Parmi les intervenants aujourd’hui confirmés : Vincent COURTILLOT, Reynald DU BERGER, Christian GÉRONDEAU, François GERVAIS, Sebastian LÜNING, Rémy PRUD’HOMME, Henri MASSON et Drieu GODEFRIDI.

D’autres informations suivront sur les intervenants et les ateliers thématiques.
L’entrée aux deux journées sera libre et gratuite. Pour nous permettre de tout préparer au mieux, merci à ceux qui souhaitent venir de nous l’indiquer dès que possible en adressant un mail à collectifdesclimatorealistes@gmail.com

Au plaisir de se retrouver nombreux très bientôt !

LA SCIENCE EST ELLE ETABLIE ? PAS VRAIMENT

Selon la pensée « mainstream » la science étant maintenant établie, il ne s’agit plus que de mettre en œuvre des mesures d’atténuation et de dépenser de l’argent dans une mythique économie verte annonciatrice du meilleur des mondes. En réalité de nombreux travaux scientifiques explorent d’autres pistes que l’effet de serre, notamment les variations de l’activité solaire et de la couverture nuageuse.

Expérience CLOUD : des résultats plus solides sur la formation des nuages

Grâce aux résultats de l’expérience CLOUD menée au CERN  des chercheurs de l’Université de Leeds (RU) ont pu construire un modèle global de formation des aérosols : «Il est vital que nous construisions des modèles climatiques basés sur des mesures  expérimentales…sinon nous ne pouvons pas compter sur eux pour prédire l’avenir» a déclaré l’auteur principal de l’étude publiée dans Sciences. Les résultats montrent aussi que l’ionisation de l’atmosphère par les rayons cosmiques sont responsables de près d’un tiers de toutes les particules formées, validant l’hypothèse émise par le climatologue danois Henri Svensmark dès 2006.

Reconstitution des conditions de la formation des nuages pendant l’ère préindustrielle

Un article récemment publié dans Nature décrit l’expérience de scientifiques qui ont analysé les aérosols présents au dessus de l’Amazone responsables de la formation de nuages. Ils ont ainsi pu reconstituer les conditions préindustrielles de la formation des nuages. «Avec cette étude, nous disposons maintenant de mesures que nous qui nous aideront à comprendre les effets de l’industrialisation». Une présentation didactique de cette expérience est donnée par la revue Phys.org.

Réévaluation de la TCR (Transient Climate Response)

Judith Curry rapporte dans son blog les résultats d’une étude ayant procédé à un ajustement des températures (entre 1951 et août 2016) pour neutraliser les influences de l’ENSO, des variations de l’irradiance solaire et des activités volcaniques . Il en ressort une valeur médiane de la TCR (augmentation de températures induite par un doublement de la concentration de CO2) de 1,35 K.

Cycle de 65 ans

Une étude publiée dans le journal de l’American Meteorological Society a mis en évidence une évolution des températures de surface de la mer et de la circulation atmosphérique dominée par un cycle dont la périodicité est de 65 ans.

Recensement des études portant sur le rôle de l’activité solaire et celui des nuages sur l’évolution du climat 

Le site Notrickzone récapitule l’ensemble des études (dissidentes) portant sur les conséquences d’une variation de la couverture nuageuse (et/ou) de l’activité solaire sur le bilan radiatif de la planète.

L’ECONOMIE DU NOUVEAU MONDE

Dans son rapport « L’économie du nouveau Monde« , Corinne Lepage présentait sa vision irénique d’un marché de l’énergie régulé par un Etat stratège qui « pourrait à nouveau faire rêver les Français » (Sic). Préfiguration de ce meilleur des mondes voulu par Madame Lepage.

La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) : de la pensée magique selon l’économiste Remy Prud’homme

Un décret du 27 octobre 2016 appelé Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe la trajectoire d’évolution du mix énergétique de la France d’ici à 2023. Commentaire de l’économiste Rémy Prud’homme : «confiance naïve placée par ce décret dans des objectifs de moyen/long terme. On proclame, et ça suffit. Fiat lux ! Même le Gosplan se préoccupait des moyens».

Vingt réacteurs nucléaires français sur 58 sont actuellement à l’arrêt pour maintenance.

Nous pouvons nous faire une idée de ce qu’impliquerait l’objectif de ramener à 50% la part du nucléaire qui selon le site Global Chance supposerait la fermeture d’une vingtaine de réacteurs d’ici 2025 : il se trouve que 20 Réacteurs sur 58 sont aujourd’hui à l’arrêt pour maintenance si bien qu’en septembre la production d’électricité d’origine Nucléaire a atteint un « plus Bas » historique ! Lors de l’émission de France Inter « Le téléphone sonne » du 2 novembre, les intervenants ont évoqué la possibilité d’importer de l’électricité en hiver…qui serait alors d’origine thermique ! «Va t-on bientôt manquer d’électricité ? » s’interroge Libération.

Les 7000 éoliennes de France ont produit 3,99 % de l’électricité française  au 1er semestre  2016.

Sous le titre « Vents mauvais et coûteuses subventions« , le site Economiematin  rapporte que les 7000 éoliennes françaises ont produit  3,99% de l’électricité pendant le premier semestre 2016, chiffres  disponibles sur l’European Network of Transmission System Operators for Electricity. Les 7 000 éoliennes auraient coûté plus de 20 milliards d’euros, dont 75% correspondent à des importations du Danemark ou d’Allemagne. Selon la Commission de régulation de l’Energie la facture d’électricité s’est alourdie de  5,6 milliards d’euros en liaison avec le tarif d’achat des énergies renouvelables de source éolienne ou solaire.

Le Crédit agricole et la Société générale n’iront plus au charbon

Le Monde du 28 octobre nous fait savoir que le Crédit agricole et la Société générale renoncent à financer de nouvelles centrales à charbon. Pour Stanislas Pottier, le directeur du développement durable du Crédit agricole, «C’est un renoncement important, notamment dans les pays en développement : on refuse des clients, des projets». On est émerveillé pas autant d’hypocrisie de vertu. Ne viendrait-il pas à l’idée des banquiers qu’il pourrait y avoir du sens à investir dans la modernisation des centrales thermiques que de toutes façons la Chine et l’Inde continueront à utiliser massivement comme l’expliquait en janvier 2016 Contrepoints ? (sans parler des pays d’Europe de l’Est et des Balkans comme le relève le site « Dans les Balkans une vie sous le charbon » )

Le Tadjikistan commence la construction du barrage le plus haut du monde

Le charbon est diabolisé, en revanche nulle protestation ne s’élève contre la décision du Tadjikistan de construire un gigantesque barrage hydroélectrique selon des plans imaginés par l’Union soviétique dans les années 1970, comme nous l’apprend par Rtbf.be. Et pourtant l’hydraulique est  tout sauf une énergie propre comme l’analyse le site Ecowatch, sans compter les risques de priver d’eau les pays voisins.

COLLOQUE « WEEK END DE LA LIBERTE »

Lors d’un colloque qui a eu lieu à St Paul les Dax du 23 au 25 septembre 2016, notre ami Gilles Granereau s’est exprimé sur  l’affaire climatique : les vidéos ont été publiées sur son blog L’Affaire Climatique.

REJOIGNEZ L’ASSOCIATION !

Vous aimez notre bulletin ? Vous souhaitez nous aider à diffuser le climato-réalisme dans la sphère francophone ? Rejoignez l’association et soutenez-nous !

Ce bulletin a été réalisé par les climato-réalistes.

Retrouvez-nous sur Skyfall, ainsi que sur notre page Facebook.

Pour nous contacter, cliquez ici.

176 Comments     Poster votre commentaire »

101.  Géd | 12/11/2016 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

Christial (#99),

Sur la crosse de hockey, des dizaines d’études revues par des pairs l’ont jetée aux oubliettes des mystifications scientifiques. Affaire classée.

Des dizaines d’études dites-vous ?

Et vous nous sortez uniquement une référence à un site climatosceptique qui fait référence dans l’article que vous montrez à l’étude Ljungqvist de 2010 dont on peut extraire dans la conclusion ce qui suit :

Since AD 1990, though, average temperatures in the extratropical Northern Hemisphere exceed those of any other warm decades the last two millennia, even the peak of the Medieval Warm Period, if we look at the instrumental temperature data spliced to the proxy reconstruction. However, this sharp rise in temperature compared to the magnitude of warmth in previous warm periods should be cautiously interpreted since it is not visible in the proxy reconstruction itself. Although partly different data and methods have been used in our reconstruction than in Moberg et al. (2005) and Mann et al. (2008), the result is surprisingly similar.

Vous citez donc un papier qui valide la courbe de Mann !

Et où sont les autres dizaines d’études qui auraient jeté aux oubliettes cette courbe ? Vous n’êtes pas capable d’en montrer une seule valable.

Je vous rappelle que j’ai répondu à JC (mon commentaire #61) en lui fournissant 5 études qui valident la courbe de Mann ; 5 études c’est bien assez comparé à nada de votre côté.

Affaire classée, comme vous dites.

102.  phi | 12/11/2016 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Géd (#101),
De votre citation :

However, this sharp rise in temperature compared to the magnitude of warmth in previous warm periods should be cautiously interpreted since it is not visible in the proxy reconstruction itself.

Limpide. La crosse de hockey n’a jamais été autre chose qu’une illusion. D’une manière générale, les proxies ne montrent pas de tendance positive depuis le début du XXème siècle. Ce n’est pas un, deux ou cinq articles qui le disent mais tous les proxies non triés a posteriori et non boostés au moyen des données instrumentales. Vérifiable sur la totalité de la production scientifique du domaine.

Proxies et thermomètres rendent donc compte de phénomènes différents. Toute la question est de savoir si l’un de ces deux moyens a quelque chose à dire sur l’évolution climatique.

103.  Nicias | 12/11/2016 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

Géd (#101),

1 La crosse de hockey, c’est Mann et al 1999 pas Mann et al 2008.
2 La variabilité des températures dans les trois reconstructions citée varie d’un ordre de grandeur entre d’un côté Ljungqvist et Moberg et de l’autre Mann 2008 ou elle est très faible.
3 Ni Moberg 2005, ni Ljungqvist 2010 ne produisent des température pour la fin du 20ème siècle supérieures à l’optimum médiéval contrairement à Mann 2008. Comme il est bien écrit dans Ljungqvist 2010 :

this sharp rise in temperature compared to the magnitude of warmth in previous warm periods should be cautiously interpreted since it is not visible in the proxy reconstruction itself

Donc :

the result is surprisingly similar

.
–> Poubelle.

104.  tsih | 12/11/2016 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

Nicias (#102),

Oui bien sûr. les choses sont très claires, même dans la citation « choisie ». C’est vrai seulement si les données instrumentales de plus pour les latitudes élevées N seulement sont « épissées » aux données proxy qui sont censées être bonnes autrefois mais plus bonnes depuis que « ça Mann-made chauffe »…:

Since AD 1990, though, average temperatures in the extratropical Northern Hemisphere exceed those of any other warm decades the last two millennia, even the peak of the Medieval Warm Period, IF we look at the instrumental temperature data SPLICED to the proxy reconstruction. HOWEVER, this sharp rise in temperature compared to the magnitude of warmth in previous warm periods should be cautiously interpreted since it is not visible in the proxy reconstruction itself. Although partly different data and methods have been used in our reconstruction than in Moberg et al. (2005) and Mann et al. (2008), the result is surprisingly similar.

Pour les blaireaux et autres ducons qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent et qui sont myopes au point de trouver que sa figure 3 a la forme d’une crosse de hockey il est évident que la « lecture » de l’ article en question ne peut que « valider » tout et le contraire de tout et surtout tout ce que les ducons et blaireaux ont toujours « pensé », et Dieu sait qu’ils s’appliquent tellement fort pour « penser » qu’ils en transpirent à grosses gouttes.

Bon rien de neuf sous le soleil, leur donner un article scientifique c’est comme donner de la confiture aux cochons, ils se retrouvent comme une poule qui trouve un couteau et confirme bien une seule chose, l’insondable et indécrassable bêtise des ducons et blaireaux en question.

105.  Géd | 13/11/2016 @ 3:37 Répondre à ce commentaire

Nicias (#102),

–> Poubelle.

Je vous ferai humblement remarquer que c’est Christial qui a cité indirectement cette étude via le site climatosceptique CO2poubelle.

Et vous ne répondez pas au sujet des cinq études dont j’ai fourni les liens, ou du moins vos explications sont nébuleuses, toutes reproduisent la crosse de hockey qui figurait à l’origine chez Mann 1999. Il y a bien Mann 2008 qu’on peut éliminer si vous y tenez bien qu’elle soit parfaitement valable, mais les autres ?

106.  ck66 | 13/11/2016 @ 5:00 Répondre à ce commentaire

La première de la NOAA démarre après l’optimum médiéval ( cf . De 1500 à 2000 ) concernant les autres liens , en éliminant bien évidemment celle de mann 2008 , je ne peux ouvrir le lien , tablette oblige .
Réseau action climat France ( rac-f ) est l’origine de vos liens et certainement pas le fruit de vos lectures scientifiques et/ou d’une démarche intellectuelle … il aurait été plus honnête de faire part de votre source ( au moins pour ce site ) .
Pour ceux qui seraient curieux de se voir cela : http://www.rac-f.org/la-crosse.....be-de-mann ( NB . Mann avec la majuscule ) . Vous verrez que GED n’a même pas pris le soin d’inverser l’ordre des liens …

107.  Christial | 13/11/2016 @ 8:24 Répondre à ce commentaire

Géd est tellement tordu qu’il en vient à croire qu’un site qu’il qualifie  lui-même de « climatosceptique » « valide la courbe en crosse de hockey » de Mann.
Il est vrai que lorsqu’on mélange les « pommes et les oranges », les proxys et les thermomètres, il est impossible d’apprécier la grande qualité scientifique de la démonstration anti-réchauffiste, rigoureuse, honnête ( que Ged cherche ce mot dans un dictionnaire ) et sourcée par des dizaines d’études, du site donné en lien.

108.  Olivier | 13/11/2016 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Nicias (#102),

Ni Moberg 2005, ni Ljungqvist 2010 ne produisent des température pour la fin du 20ème siècle supérieures à l’optimum médiéval contrairement à Mann 2008.

Bonjour Nicias,

Voici une phrase extraite de Ljungqvist 2010 :

The temperature since AD 1990 is, however, possibly higher than during any previous time in the past two millennia if we look at the CRUTEM3+HadSST2 90– 30°N instrumental temperature data (Brohan et al. 2006; Rayner et al. 2006) spliced to the proxy reconstruction.

De plus, la figure 3 de l’article montre une magnifique crosse de hockey : http://agbjarn.blog.is/users/f.....-years.pdf

Concernant Ljungqvist 2010 vous avez donc tort…

109.  Christial | 13/11/2016 @ 9:45 Répondre à ce commentaire

Extrait du site donné en lien.
http://www.co2science.org/educ.....th/ch1.php

Études Medieval Warm Period (MWP) / Current Warm Period (CWP)

Question pour un réchauffiste, niveau difficile : Elle penche où la balance ?
Toujours 5-0 ?

110.  Christial | 13/11/2016 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

Toujours sur le lien, sur le travail de Ljungqvist.

In discussing this temperature history, Ljungqvist states that it depicts « a Roman Warm Period c. AD 1-300, a Dark Age Cold Period c. AD 300-800, a Medieval Warm Period c. AD 800-1300 and a Little Ice Age c. AD 1300-1900, followed by the twentieth-century warming. » These alternating warm/cold periods, in his words, « probably represent the much discussed quasi-cyclical c. 1470 ± 500-year Bond Cycles (Bond and Lotti, 1995; O’Brien et al., 1995; Bond et al., 1997, 2001; Oppo, 1997), » which « affected both Scandinavia and northwest North America synchronically (Denton and Karlen, 1973) » and have « subsequently also been observed in China (Hong et al., 2009a,b), the mid-latitude North Pacific (Isono et al., 2009) and in North America (Viau et al., 2006), and have been shown to very likely have affected the whole Northern Hemisphere during the Holocene (Butikofer, 2007; Wanner et al., 2008; Wanner and Butikofer, 2008), or even been global (Mayewski et al., 2004). »
Ljungqvist also notes that « decadal mean temperatures in the extra-tropical Northern Hemisphere seem to have equaled or exceeded the AD 1961-1990 mean temperature level during much of the Roman Warm Period and the Medieval Warm Period, » and he says that « the second century, during the Roman Warm Period, is the warmest century during the last two millennia, » while adding that « the highest average temperatures in the reconstruction are encountered in the mid to late tenth century, » which was during the Medieval Warm Period. He warns, however, that the temperature of the last two decades « is possibly higher than during any previous time in the past two millennia, » but adds that « this is only seen in the instrumental temperature data and not in the multi-proxy reconstruction itself, » which is akin to saying that this possibility only presents itself if one applies Michael Mann’s « Nature trick » of comparing « apples and oranges, » which is clearly not valid, as discussed earlier in this report.

Question de rattrapage pour un réchauffiste, niveau très difficile : elle est où la crosse de Hockey, quand on ne mélange pas les pommes et les oranges, comme se garde bien de le faire du point de vue scientifique l’auteur de l’étude (et qu’on ne déforme pas, avec sa malhonnêteté habituelle, ses conclusions) ?

111.  tsih | 13/11/2016 @ 10:21 Répondre à ce commentaire

Rien n’est « établi » à propos de la crosse de hockey. On est tout aussi peu sûr de la validité des « reconstructions » des températures du passé que de celles des projections des modèles dans le futur comme dans le passé.

Il suffit de lire les publications les plus récentes sur le sujet pour voir à quel point « the science isn’t settled »… Par exemple:

A Reconstruction of Regional and Global Temperature for the Past 11,300 Years

Résumé:

Surface temperature reconstructions of the past 1500 years suggest that recent warming is unprecedented in that time. Here we provide a broader perspective by reconstructing regional and global temperature anomalies for the past 11,300 years from 73 globally distributed records. Early Holocene (10,000 to 5000 years ago) warmth is followed by ~0.7°C cooling through the middle to late Holocene (<5000 years ago), culminating in the coolest temperatures of the Holocene during the Little Ice Age, about 200 years ago. This cooling is largely associated with ~2°C change in the North Atlantic. Current global temperatures of the past decade have not yet exceeded peak interglacial values but are warmer than during ~75% of the Holocene temperature history. Intergovernmental Panel on Climate Change model projections for 2100 exceed the full distribution of Holocene temperature under all plausible greenhouse gas emission scenarios.

qui déclenche aussitôt le casse-tête du papier suivant, accessible gratuitement:

The holocène temperature conundrum

Conclusion:

The significant discrepancy between the Holocene global cooling inferred from proxy reconstructions and simulated warming in climate models reflects the Holocene temperature conundrum, which poses an important test for our understanding of climate changes and for the evaluation of climate models of their climate sensitivity to GHGs, ice sheets, orbital insolation, and volcanic forcings. Given the current uncertainties in both the reconstruction and model sensitivity, however, this model-data discrepancy could be attributed to either the seasonal bias in the SST reconstructions or the model bias in regional and seasonal climate sensitivity. If the M13 reconstruction is correct, it will imply major biases across the current generation of climate models. To provide a credible benchmark for future climate models, however, the proxy reconstructions will also need to be reexamined critically.

112.  Christial | 13/11/2016 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

tsih (#111),
Parlons donc plutôt de réchauffement depuis la fin de la petite ère glaciaire plutôt que de réchauffement depuis la fin de l’ère préindustrielle.

Que le GIEC, comme principale preuve non virtuelle du RCA, se soit appuyé pendant des années sur la courbe de Mann montre que cet organisme onusien a perdu sa crédibilité scientifique car contaminé et manipulé par le pouvoir politique.
Une Valerie Masson-Delmotte, plus encore qu’un Jouzel, en est la preuve flagrante.

113.  Nicias | 13/11/2016 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

tsih (#104),

Je suis d’accord avec vous sur le fond mais la forme irrite le modérateur.

Géd (#105),
Ce n’est pas l’article qu’il faut mettre à la poubelle mais la proposition contenue dans l’article « the result is surprisingly similar ». Elle ne tient pas face aux résultats des proxy produits par l’article.

Olivier (#108),

Les mesures faites par les thermomètres sont différentes de celles des autres proxy (cernes d’arbres, carottes de glace, sédiments de marais … etc…). On a pas de mesures par les thermomètres pour l’optimum du moyen age. Ce que l’on peut faire, c’est comparer les mesures faites par les proxy aujourd’hui avec celles faites par les proxy pendant l’OMA.

Comparer les mesures des thermomètres avec celles des proxy c’est mélanger les torchons et les serviettes. Les proxy donnent des résultats différents des thermomètres aujourd’hui (cf Phi 102), pourquoi faut-il leur faire confiance hier ?
Ce sont les thermomètres qui font dire aux auteurs qu’il fait plus chaud aujourd’hui, pas leurs proxy :

it is not visible in the proxy reconstruction itself

114.  Nicias | 13/11/2016 @ 12:32 Répondre à ce commentaire

tsih (#111),

culminating in the coolest temperatures of the Holocene during the Little Ice Age

La voila l’anomalie des températures de l’holocène. Pas l’époque actuelle, pas l’optimum du moyen age, non c’est le petit age de glace, période la plus froide de l’holocène.

115.  Nicias | 13/11/2016 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

tsih (#111),

The holocène temperature conundrum

Le problème est mal posé. Les modèles sont incapables de reproduire quoi que ce soit hors de la deuxième moitié du 20ème siècle. Le PAG ? les modèles sont bons a rien. Le 21ème siècle ? les modèles sont bons a rien. Le réchauffement de la première moitié du 20ème siècle ? les modèles sont bons à rien. L’optimum de l’holocène ? les modèles sont bon a rien. Mème pour les glaciations , leurs résultats sont pitoyables.

La période qui pose vraiment problème, qui fait tache dans cette série, c’est la deuxième moitié du 20ème siècle. Il faudrait parler du « second half twentieth century température conundrum » ou les modèles reproduisent pour de mauvaises raisons, on peut en être quasi certains, l’évolution de la « température moyenne mondiale » (pas le reste bien sur !).

116.  Christial | 13/11/2016 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

Nicias (#113),

Ce n’est pas l’article qu’il faut mettre à la poubelle mais la proposition contenue dans l’article « the result is surprisingly similar ». Elle ne tient pas face aux résultats des proxy produits par l’article.

C’était bien la démonstration de Ljungqvist qui n’a pas mélangé résultats de proxy et mesures de thermomètre. Il montre au contraire qu’en faisant ce qu’un scientifique ne doit pas faire, combiner à la suite des données de nature différentes, on retrouve la crosse de hockey qu’il ne valide en aucun cas.

117.  phi | 13/11/2016 @ 14:34 Répondre à ce commentaire

Il faut aussi dire que les reconstructions multi-proxies embrassent énormément. Leurs auteurs n’ont en général pas de contrôle sur les méthodologies utilisées pour produire les interprétations de proxies. Il y quelques surprises à s’intéresser aux études à l’amont, par exemple les fameuses données de densité de cernes de la région de Yamal, en plein réchauffement arctique accéléré (MXD bruts normalisés) :

118.  amike | 13/11/2016 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

tsih (#111),

Q: Is the rate of global temperature rise over the last 100 years faster than at any time during the past 11,300 years?

A: Our study did not directly address this question because the paleotemperature records used in our study have a temporal resolution of ~120 years on average, which precludes us from examining variations in rates of change occurring within a century.

Marcott, avoue qu’il n’a jamais fait aussi chaud ! Je ne peux pas répondre, je suis myope !

Source

119.  Imaz-Aizpurua | 13/11/2016 @ 15:00 Répondre à ce commentaire

amike (#118),
Merci !

Q: Is the rate of global temperature rise over the last 100 years faster than at any time during the past 11,300 years?
A: Our study did not directly address this question because the paleotemperature records used in our study have a temporal resolution of ~120 years on average, which precludes us from examining variations in rates of change occurring within a century.

Q: Est ce que le taux d’augmentation de la température mondiale au cours des 100 dernières années plus rapidement qu’à tout moment au cours des 11.300 dernières années?
A: Notre étude n’a pas abordé directement cette question parce que les dossiers de paléotempérature utilisés dans notre étude ont une résolution temporelle de ~ 120 ans en moyenne, ce qui nous empêche d’examiner les variations des taux de changement survenant dans un siècle.
[translate.google.com]
RC
JAIA

120.  tsih | 13/11/2016 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

Nicias (#113),

Ce n’est pas l’article qu’il faut mettre à la poubelle mais la proposition contenue dans l’article « the result is surprisingly similar ». Elle ne tient pas face aux résultats des proxy produits par l’article.

La phrase en question n’est pas à mettre à la poubelle, ne vous laissez pas enfumer par une « citation » tordue de l’article […]. Allez vérifier par vous-même, elle ne fait pas partie du même paragraphe dans l’article original. Si l’on s’en tient aux proxies il n’y a jamais de crosse de hockey et les résultats sont bien similaires à ceux des proxies de Mann. C’est évidemment juste de cela que parlent les auteurs dans la phrase suivante qui constitue le début d’un nouveau paragraphe de l’article:

Although partly different data and methods have been used in our reconstruction than in Moberg et al. (2005) and Mann et al. (2008), the result is surprisingly similar.

et qui n’est donc pas du tout une conclusion à concaténer au paragraphe précédent de l’article original comme l’a fait […].

Ce paragraphe précédent disait juste çà:

Since AD 1990, though, average temperatures in the extratropical Northern Hemisphere exceed those of any other warm decades the last two millennia, even the peak of the Medieval Warm Period, If we look at the instrumental temperature data spliced to the proxy reconstruction. However, this sharp rise in temperature compared to the magnitude of warmth in previous warm periods should be cautiously interpreted since it is not visible in the proxy reconstruction itself.

Point barre.

Mais ne tenez pas rigueur à […], c’est juste qu’il n’y voit goutte.

121.  Géd | 13/11/2016 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

Nicias (#103),

Ni Moberg 2005, ni Ljungqvist 2010 ne produisent des température pour la fin du 20ème siècle supérieures à l’optimum médiéval contrairement à Mann 2008.

Je reviens sur cette partie de votre commentaire.

Si vous lisez Moberg 2005, vous verrez, page 616, figure 2, que ce que vous dites n’est pas exact.

Par ailleurs la figure 2d explique que c’est le PAG qui a été sous-estimé par Mann, et non l’OM qui aurait été ignoré !

En ce qui concerne Ljungqvist, si vous regardez bien sa courbe vous voyez qu’elle s’arrête en 2000 et qu’elle finit en pointillés quasiment verticaux ! L’OM est carrément enfoncé si on la continue jusqu’en 2016, et justement les températures n’ont pas arrêté de grimper (tiercé gagnant si je ne m’abuse : 2016-2015-2014.

122.  Géd | 13/11/2016 @ 19:53 Répondre à ce commentaire

Christial (#110), Et pouvez-vous m’expliquer pourquoi le site CO2Science a fait disparaitre la partie relevés instrumentaux de la courbe de Moberg ?

Quand on rajoute cette partie la courbe a une autre gueule (voir page 616 figure 2b)

Comment appelleriez-vous ce procédé qui consiste à masquer une réalité qui dérange ? Ah oui, c’est ce que certains d’entre vous m’attribuent : de la malhonnêteté intellectuelle.

PS – http://cdiac.ornl.gov/trends/t.....glnhsh.png

123.  Christial | 13/11/2016 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Géd (#121),
ça a du mal à imprimer chez vous, pourtant le site donne l’explication, les pommes et les oranges. Je traduis en français, les choux et les carottes ou encore les torchons et les serviettes.
95-5, une belle déculottée mais vous en voulez encore.

124.  scaletrans | 13/11/2016 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Le piège, ce sont ces discussions sur des reconstructions. Quant aux courbes homogénéisées que Ged veut nous faire prendre pour la réalité, elles ne méritent que la poubelle. Enfin les 3 années « record » ne correspondent qu’à un El Nino record. Comme je l’ai déjà dit, le graphe entre El Nino 97-98 et El Nino 15-16 est plat (avec des minuscules oscillations qui sont dans l’épaisseur du trait, je veux dire de l’erreur de mesure).
Il est inutile de discuter sur des pouillèmes sans signification. Enfin, c’est mon avis.

125.  Géd | 13/11/2016 @ 23:11 Répondre à ce commentaire

Christial (#122), vous ne répondez pas à la question posée.

Vous me croyez assez stupide pour penser que les proxys sont la même chose que les relevés instrumentaux, mais vous l’êtes vous-même suffisamment pour prétendre qu’avant les relevés instrumentaux on devrait fermer les yeux et ne rien utiliser pour essayer de savoir quelles étaient les températures dans le passé ; seuls les proxys peuvent le faire malgré leurs nombreuses imperfections, d’ailleurs les scientifiques indiquent toujours une marge d’incertitude.

Donc oui on a raison de coller des torchons à la suite de serviettes et ne pas le faire, comme CO2sciences, est tout simplement malhonnête.

126.  Curieux | 13/11/2016 @ 23:52 Répondre à ce commentaire

Géd (#124),

Vous me croyez assez stupide

Croire ? Bah, non, on a des preuves !

127.  Nicias | 14/11/2016 @ 7:52 Répondre à ce commentaire

tsih (#120),

Bon j’ai du me replonger dans la littérature.
Effectivement Mann 2008 n’est que de très très loin « surprisingly similar » à la crosse de Hockey originale (cf la courbe MBH dans l’article de Moberg). Ceux qui veulent s’amuser à raconter que les résultats de MBH ont été validés par des dizaines d’autres reconstructions ont un truc qui sent mauvais dans les yeux.

Mann 2008 remplit les trous dans ses données de proxy par les mesures des thermomètres (voir les remplace carrément). Cela qui donne un fin de courbe particulièrement abrupte qui est la marque de fabrique de Mann.
Pour le reste c’est vrai qu’à quelques « détails » prés, elles sont assez similaires.

128.  Nicias | 14/11/2016 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

Géd (#125),

d’ailleurs les scientifiques indiquent toujours une marge d’incertitude

Pourriez vous nous expliquer pourquoi, dans par exemple Ljungqvist 2010, les relevés instrumentaux collés sur les résultats des proxies sortent de la marge d’incertitude ?
N’hésitez pas à me faire une réponse détaillée sur votre blog.

129.  Géd | 14/11/2016 @ 8:57 Répondre à ce commentaire

Nicias (#128),

les relevés instrumentaux collés sur les résultats des proxies sortent de la marge d’incertitude

Je ne suis pas sûr de bien comprendre où vous voulez en venir.

D’après vous quelle est la marge d’incertitude d’une température moyenne calculée à l’aide d’instruments comme les thermomètres ?

En me renseignant ici je vois que la marge d’erreur pour la période 1961-1990 était estimée à +/-0,5°C, et en 2010 elle n’était plus que de +/-0,09°C, donc les températures actuellement calculées sont largement plus précises que ne pouvaient l’être les proxys ; et même en supposant une marge d’erreur identique ce qui compte c’est la tendance, pour les températures actuelles la courbe est quasiment verticale quand on regarde un graphique à petite échelle comme celui de Ljungqvist, par contre bien évidemment à grande échelle, sur quelques décades ou seulement un siècle la courbe est plus « penchée » (ce que n’a pas compris micfa)

130.  micfa | 14/11/2016 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Géd (#129), C’est vous qui ne comprenez rien. J’ai beau prendre du recul, de la hauteur, observer les courbes depuis le début des relevés je ne vois qu’une hausse des températures de 1850 à 1950 (encore qu’elle soit difficile à évaluer, puisque sur le site de Météo France on peut lire qu’avant 1960, les données quotidiennes sont insuffisantes pour établir un diagnostic sur le climat, bien qu’ils se permettent de le faire quand même, ce qui est pour le moins suspect), puis une baisse de 1950 à 1980, puis une hausse nette de 1980 à 2000 (encore qu’on ne précise pas la part des îlots de chaleur urbains dans cette hausse, ce qui est encore suspect), puis on observe un ralentissement depuis 2000 (des intervenants ont même précisé qu’il est mentionné dans le rapport du GIEC). Si je me projette dans l’avenir en appliquant tout bêtement la vitesse de ce ralentissement aux stations que j’ai étudiées on va avoir des courbes qui tendent vers l’horizontale, et je ne vois toujours pas de verticalité. Ce n’est évidemment qu’un hypothèse de calcul et non une certitude. Je n’ai pas la prétention de faire des prévisions, je me contente d’analyser à partir de ce que j’observe, à partir de données chiffrées et non de baratin. Lorsqu’on présente l’évolution des T° par une anomalie par rapport à une moyenne de référence choisie arbitrairement , avec un graphique où l’ordonnée est graduée de -1° à +1° , on a forcément l’impression que les courbes grimpent même avec une hausse de 0,5°. Cette présentation est trompeuse. Lorsque vous avez la grippe et que le médecin vous demande votre T°, est-ce que vous lui dites que vous avez une anomalie de 4° par rapport à la normale? La présentation objective consiste à donner la moyenne réelle observée sur un graphique gradué d’une extrême à l’autre ( de 0° à 20 par exemple), et les courbes sont bien différentes. D’ailleurs, c’est la présentation des sites de météo très bien faits ; chacun peut les consulter, voir les courbes des moyennes de très nombreuses stations, et voir si elles présentent de la verticalité.

131.  Géd | 14/11/2016 @ 18:44 Répondre à ce commentaire

micfa (#130),

C’est vous qui ne comprenez rien

Je me permets de vous renvoyer le compliment.

Comme je suis gentil je vous explique : vous vous échinez à ne regarder que des courbes à grande échelle, c’est-à-dire depuis un siècle, un siècle et demi, ce qui n’est pas suffisant pour voir apparaitre la courbe en crosse de hockey ; par prendre de la hauteur il faut entendre regarder la courbe sur au moins un millénaire, et là vous la verrez la crosse de hockey, tout simplement à cause du changement d’échelle.

Si vous n’avez toujours pas compris demandez donc à Benoit Rittaud, il est mathématicien et enseignant de surcroit, il devrait pouvoir vous expliquer bien mieux que moi.

132.  Géd | 14/11/2016 @ 18:57 Répondre à ce commentaire

micfa (#130),

La présentation objective consiste à donner la moyenne réelle observée sur un graphique gradué d’une extrême à l’autre

Non, la présentation communément admise est celle des anomalies de températures par rapport à une période de référence dans le passé, généralement d’une durée de 30 ans.

Pour une explication détaillée du pourquoi vous avez ce site, chapitre 7 Why use temperature anomalies (departure from average) and not absolute temperature measurements?

Tous les scientifiques procèdent de cette façon pour de très bonnes raisons qui n’ont rien à voir avec un supposé complot mondial destiné à cacher on ne sait trop quoi.

Et si vous pensez que les scientifiques sont simplement stupides d’utiliser des anomalies plutôt que des températures absolues, alors je crains de ne pas pouvoir faire grand chose pour vous.

133.  jdrien | 14/11/2016 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Géd (#132),

Et si vous pensez que les scientifiques sont simplement stupides

au contraire, ils sont très intelligents, car le choix des échelles a une influence importante sur la l’aspect visuel d’une courbe et donc son impact sur un public non averti. La preuve, vous vous laissez impressionner par quelques dixièmes de degré de variation.

134.  phi | 14/11/2016 @ 21:42 Répondre à ce commentaire

Géd (#132),

Et si vous pensez que les scientifiques sont simplement stupides d’utiliser des anomalies plutôt que des températures absolues, alors je crains de ne pas pouvoir faire grand chose pour vous.

Les anomalies évitent les biais qui peuvent survenir quand l’échantillon des stations utilisées varie.

Par contre, il y a une excellente raison pour préférer les températures absolues aux anomalies. Construire des courbes avec les températures absolues garanti une meilleure fidélité sur le long terme car tous les points sont solidement rattachés aux observations et donc à la température réelle. Vous pouvez par exemple comparer les températures de 1900 et de 2000 avec une certaine confiance. Ce n’est plus du tout le cas avec les anomalies car toutes les valeurs sont flottantes. La courbe résultante est en fait constituée de tendances mises bout à bout et les erreurs ainsi que les mauvaises appréciations des ajustements s’additionnent sans aucun contrôle. Sur un siècle, vous pouvez très facilement obtenir des erreurs cumulées supérieures au degré centigrade.

Les techniques par anomalies sont donc inadaptées à la climatologie qui a besoin de tendances à long terme fiables. Que ces méthodes défaillantes soient universellement utilisées tient en effet en partie à la stupidité mais certainement surtout à l’aveuglement et à la propagande parce que ce sont bien ces biais qui sont à l’origine de la prétendue forte tendance générale au réchauffement sur le XXème siècle.

135.  Roby Walrus (énervé) | 14/11/2016 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

C’est trop pénible !

Géd (#132), j’ai l’impression que vos interventions tournent un peu « à vide », et que vous n’êtes pas une « professionnelle » de la climatologie, comme beaucoup des intervenants de ce forum (et moi-même). L’impression que vous me donnez, c’est que vous voulez absolument défendre une thèse (celle du RCA), quels que soient les modes d’argumentation. Mais j’interprète peut-être mal les informations à ma disposition ?

Alors, si vous cherchez vraiment à comprendre, et à vous faire une opinion, prouvez-le, prouvez votre bonne foi ou allez sur le site de La Hulotte, un très bon magazine, fondé par un instituteur, que j’ai découvert dans mon enfance, et que j’apprécie toujours.Vous aurez alors l’opportunité d’apprendre les sciences naturelles, à défaut de comprendre l’épistémologie.

Alors je soumets cette information à vos capacités d’analyse :

Repéré dans le New Yorker, « Are Conservationists Worrying Too Much About Climate Change? » , By Michelle Nijhuis , August 10, 2016

Le New Yorker est un magazine chic, libéral mais pas trop, sérieux, et qui à défaut de donner le ton, est lu et commenté, mais pas par les partisans du nouveau POTUS. Bref, Le New Yorker n’est pas une filiale de Fox News.

Donc, j’ai repéré un article intitulé « Les spécialistes de la conservation [des espaces naturels] s’inquiètent-ils trop du changement climatique ?  » , qui a été écrit en août 2016, avant le congrès de l’ I.U.C.N. qui a lieu tous les 4 ans.
Et l’article répond positivement à la question. La « menace » du changement climatique est exagérée, en tout cas pour ce qui concerne les atteintes potentielles à al biodiversité ! Ce n’est pas un scoop mais c’est le New Yorker qui l’a écrit.

L’U.I.C.N commençait doucement à sentir le sens du vent. Avec Sarah Paulin qui est pressentie comme Ministre de l’Intérieur, et donc en charge des parcs nationaux, cela va devenir intéressant.

Trop pénible !

136.  Géd | 15/11/2016 @ 7:49 Répondre à ce commentaire

Roby Walrus (énervé) (#135),

Roby Walrus (énervé)

Une bonne tisane avant d’aller vous coucher et ça ira mieux.

vous voulez absolument défendre une thèse (celle du RCA)

Je défends plutôt la communauté scientifique qui est attaquée.

prouvez-le

Je n’ai rien à prouver, d’autres beaucoup plus qualifiés s’en chargent.

à défaut de comprendre l’épistémologie

Il est vrai qu’avec un professeur comme Benoit Rittaud vous avez de sacrées bases en épistémologie !

137.  Géd | 15/11/2016 @ 7:51 Répondre à ce commentaire

phi (#134),

Les techniques par anomalies sont donc inadaptées à la climatologie

Celle-là c’est la meilleure, j’ai bien envie de la faire figurer en bonne place dans mon bêtisier !

138.  Curieux | 15/11/2016 @ 8:09 Répondre à ce commentaire

Géd (#137),

de la faire figurer en bonne place dans mon bêtisier !

Parce que vous avez un autre bêtisier qu’ici ? Ged, vous êtes étonnant, vous voulez brasser deux fois du vent, une vraie éolienne ! Quel écolo !

139.  micfa | 15/11/2016 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

Les techniques par anomalies sont une absurdité. On nous dit que les T° augmentent mais personne ne nous dit quelle est la T° moyenne globale de la planète. La meilleure façon de voir l’évolution des T° c’est de s’en tenir aux valeurs brutes réellement mesurées, non trafiquées par la main de l’homme, de calculer les moyennes annuelles, de les lisser sur 30, 20 ou 10 ans et de voir la forme des courbes obtenues. Malheureusement, les stations des villes étant impactées par l’effet urbain (dont personne ne parle), les comparaisons avec le passé ne sont plus possibles. En climatologie, il n’y a pas de moyenne de référence qui permette de déceler une anomalie car elle évolue sans arrêt. Si on pouvait se référer à l’optimum médiéval, ou à la dernière glaciation, les anomalies seraient différentes. L’homogénéisation est encore une belle absurdité. J’aimerai qu’on me donne, à partir d’une seule station, la T° homogénéisée d’un seul km² dans une zone montagneuse, sachant que la T° change de plusieurs degrés suivant que vous êtes à l’ubac, à l’adret, dans la vallée, sur une cime, dans un bois, dans un pré, sachant encore que cette T° peut changer d’un endroit à l’autre suivant le brouillard, les orages, les nuages ici ou là, le vent et j’en passe. En bord de mer la T° n’est pas la même sur les plages, que 100m à l’intérieur des terres. Je me répète, mais il est totalement impossible de calculer la T° de la planète avec précision. Notons aussi, que lorsque la T° est maxi à un endroit parce qu’il fait jour, elle est mini aux antipodes parce qu’il fait nuit, et que faire la moyenne des maxi et des mini ne donne pas la T° de la planète à un instant T. Il y a plusieurs façons de calculer une T° moyenne et suivant la méthode, le résultat sera différent, et je l’ai expérimenté.

140.  MichelLN35 | 15/11/2016 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

micfa (#139),
et aux physiciens et ingénieurs mais DNFTTr.

Votre analyse pratique et concrète me semble particulièrement pertinente. Je pense en outre qu’il faut aller plus loin et s’interroger comme l’ont fait les physiciens théoriciens Gerlich et Tscheushner sur la « nature » véritable de la grandeur intensive température en relation avec l’énergie cinétique qu’elle est censée apprécier ou « mesurer ». Nous avons eu sur skyfall beaucoup de discussions sur ce sujet. Ceux qui doutent de l’effet de serre mesuré par les variations de températures se sont fait ridiculisés mais je pense que nous avions raison.

J’ai poussé un peu plus loin mon analyse ici, http://dropcanvas.com/00rhf et ici, 5 : http://dropcanvas.com/gru2o, dans les derniers doc (pwpt et pdf) des 2 sites. Votre critique m’intéresse. Par ailleurs, je serai amateur de séries de températures d’une ou plusieurs stations avec les T quotidiennes min et max sur l’année comprenant donc une variation saisonnière avec des températures hivernales assez basses car l’erreur de surévaluation des basses températures quadratiques (Mv^2), doit induire, suivant le mode de calcul (moyenne des températures quadratiques ou carré de la moyenne des racines) des inversions de tendances au moins temporaires.

Cordialement.

141.  micfa | 15/11/2016 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

Géd (#131), Ah j’avais pas compris, il fallait reculer d’ un millénaire pour voir apparaître la crosse de Mann. Vous allez donc me dire quelle était la température annuelle moyenne au dixième près de Lutèce-Montsouris, de Burdigala-Mérignac par exemple, en 52 AV J-C afin que je puisse les comparer avec celles d’aujourd’hui. Dites moi également si en ces temps-là, il y avait autant de circulation automobile dans ces villes, si on consommait autant de fuel ou d’électricté pour chauffer les maisons, et quel était le tarif des parkings payants.

142.  Jojobargeot | 15/11/2016 @ 12:03 Répondre à ce commentaire

Géd (#136),

vous voulez absolument défendre une thèse (celle du RCA)

Je défends plutôt la communauté scientifique qui est attaquée.

Communauté scientifique? Celle des relapses de la science tels les autoproclamés climatologues de la trempe d’un Jouzel, qui s’autoproclame aussi prix Nobel, et Michael Mann dont la modestie n’a d’égale que la mauvaise foi qui l’a conduit devant les tribunaux.
Je passe sur les Hansen e autres activistes notoires dont on ne retirera rien à part une propagande nauséabonde.
Tout ce petit monde vit en permanence avec un conflit d’intérêt notoire, ce qui, vu leurs niveaux des scrupules qui rase les pâquerettes, n’est pas du tout étonnant.
Je vous le dit et le répète: La science ne se fait pas au vote de la part de scientifiques activistes écologistes notoires, le consensus je m’assied dessus. Ce que j’attends depuis 1989, c’est UNE preuve scientifiquement établie donc contestable, or depuis RIEN de RIEN. Que l’on me dise que ça réchauffe, ce qui est déjà ridicule au regard de ce qui se passe depuis 1998, est une chose. Un enfant de 5 ans sait lire un thermomètre correctement si on lui explique, or a part des chiffres torturés que l’on nous brandit en permanence, existe-t-il une preuve que le réchauffement constaté pendant le XXème siècle est INDUIT par le CO2? Non. Pas une.
Qui à décrété que le CO2 était un polluant? l?EPA (Environment protection agency) des USA, bien connue pour son impartialité en matière d’écologie et qui encore? Ban Ki Moon, un grand scientifique donc.
Je vous recommande la lecture moi aussi de la Hulotte, section photosynthèse, fonctionnement des ostioles des feuilles. Vous risqueriez de comprendre que le CO2 est aussi essentiel pour la vie que l’eau. En parlant de l’eau, savez-vous que sa forme vapeur EST le plus puissant gaz à effet de serre? Non certainement pas, mais votre cerveau déglingué devrait lui appliquer le même jugement que pour le CO2, se débarrasser de l’eau pour sauver la planète. Voilà où nous en sommes avec les décérébrés réchauffistes, détruire la planète pour la sauver. Stupide? Pas tant que ça, vous et vos zélotes du WWF qu’avez-vous fait pour sauver la forêt de Bornéo dont on a rasé un tiers de la surface pour produire du bio-carburant? Rien, c’est normal de couper la forêt pour la sauver selon vos critères politiques. Les Orangs-Outangs vous disent merci ainsi qu’au WWF.
Donc aller vomir votre propagande mortifère en Chine et on verra si il vous laissent tenir des propos pareils.

143.  Christial | 15/11/2016 @ 12:16 Répondre à ce commentaire

micfa (#139),

Malheureusement, les stations des villes étant impactées par l’effet urbain (dont personne ne parle), les comparaisons avec le passé ne sont plus possibles.

Sur une étude commentée sur ce site, parue dans WUWT, un climatologue a recalculé la température globale (des seuls E-U, de mémoire) en filtrant les stations et ne retenant, sur des critères purement scientifiques, que les stations les plus fiables qui n’ont pas été affectées dans le temps par l’effet d’îlot urbain et autres biais. Méthode qui me semble la plus sûre, population statistique moins large mais aux données beaucoup plus solides et sans bidouillage nécessaire.
Et là, surprise, enfin pour les réchauffistes, le réchauffement est effacé, l’air devient subitement plus frais.

144.  Murps | 15/11/2016 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

Christial (#143), j’ai toujours pensé qu’un réchauffement de 0.8 °C évalué statistiquement après ajustements et calculé en moyenne sur un siècle en moyenne sur toute la planète n’existait que dans la tête des gens qui le cherchent…

Si un tel calcul donnait des valeurs plus importantes, comme par exemple +/- 2.5 °C ou même +/- 1.5 °C, cela donnerait à réfléchir mais toujours pas à incriminer l’action de l’Homme.

145.  Roby W | 15/11/2016 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

Géd (#136), Prouvez votre bonne foi !

146.  micfa | 16/11/2016 @ 10:59 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#140), Des sites de météo comme météociel ou Infoclimat proposent des séries de températures. Infoclimat notamment a une base climatologique très interéssante avec des séries de T° de nombreuses stations Françaises et du monde entier pour lesquelles les données ont pu être collectées. On peut y trouver les moyennes annuelles, mensuelles, les records, ainsi que les relevés quotidiens des T° maxi et mini, depuis la mise en service de la station, avec des graphiques très intéressants établis à partir des données réelles et non d’une anomalie, et on voit ainsi la différence avec ceux des médias.

147.  chercheur | 16/11/2016 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

micfa (#146),

La question est de savoir d’où vient la base de données de température de ces sites. Vous affirmez que ce sont des données réelles, donc avant homogénéisation. J’en doute fortement car, à mon avis, elles proviennent de Météo France. Mais il faudrait une confirmation.
Je ne ferai confiance aux informations sur les températures que le jour où l’on sera sûr de disposer en accès public de la base de données de l’historique de toutes les températures relevées effectivement dans les stations météo. J’ose espérer qu’elle existe encore…
J’attends avec impatience qu’aux US, les républicains arrivent enfin à enquêter sérieusement sur les pratiques de la NOAA en matière de manipulation des données de température. On retrouvera alors un semblant de véritable approche scientifique.

148.  MichelLN35 | 16/11/2016 @ 16:55 Répondre à ce commentaire

micfa (#146),
chercheur (#147),

Merci de votre réponse, je vais y aller voir. Mon problème concerne ma conviction que les moyennes de températures sont des moyennes de puissances donc n’ont pas de relation linéaire avec l’énergie. Je pars de l’observation des chercheurs allemands sur la date de floraison de différentes fleurs et la date de débourrement des arbres forestiers qui est de plus en plus tardive, en moyenne depuis presque 30 ans. Ce qui semble un refroidissement des printemps est confirmé par les températures de février et mars qui refroidissent en Allemagne. (Voir : http://dropcanvas.com/ogmw0 le doc « Temp 2014 thermom… et Phénotyp… » p 6 à12).

Je n’ai pas entendu dire que l’Allemagne dans son ensemble était épargnée par le réchauffement climatique. Donc les étés doivent être plus chauds ou alors c’est la moyenne des puissances qui est plus grande que la puissance de la moyenne et comme l’erreur me semble centrée sur 50°C, plus il y a de températures basses en hiver et plus la moyenne annuelle est surestimée. C’est l’hypothèse que je voudrais tester à partir des moyennes mensuelles ou annuelles calculées par les carrés ou par les racines.

Je vais donc chercher des températures mensuelles pour l’ensemble de l’Allemagne et calculer les températures annuelles. Mais un même calcul pourrait être fait sur les températures quotidiennes en hiver et en été.

149.  Araucan | 16/11/2016 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

@tous,
Sur la question des courbes en crosse de hockey, Mac Intyre les a tuées par son article en 2004. Elles ont ensuite disparu des rapports du GIEC. Quant aux biais des proxies, voir son site, c’en est plein. Mais il faut s’y connaître en stats.
https://climateaudit.org/multiproxy-pdfs/

150.  Géd | 17/11/2016 @ 3:44 Répondre à ce commentaire

Araucan (#149),

Mac Intyre les a tuées par son article en 2004

Il n’a rien tué du tout, sauf dans votre imagination.

Et la courbe en crosse de hockey figure toujours dans le dernier rapport du GIEC, l’avez-vous seulement lu ?

Pour McIntyre voici notamment ce que lui-même avoue :

http://www.uoguelph.ca/~rmckit.....ground.pdf :

Does your work disprove global warming?
We have not made such a claim. There is considerable evidence that in many locations the late 20th century was generally warmer than the mid-19th century.

.
http://www.realclimate.org/docs/thacker/wsj.pdf :

He adds that he is not making any definitive statements on the science of global warming. “I’m just saying that I don’t know,” he said. “I looked at one narrow topic. I haven’t studied issues of infrared radiation and water vapor. And there are a host of issues that need to be studied.”

Pour imaginer McIntyre en « tueur » de la courbe de Mann il faut effectivement avoir beaucoup d’imagination.

Roby W (#145)

Prouvez votre bonne foi !

Vous devriez plutôt demander à Araucan de prouver la sienne…