Les coûts économiques et l’inefficacité du protocole de Kyoto


Le protocole de Kyoto a été adopté par les gouvernements des différents pays signataires
comme une solution incontournable au réchauffement climatique. Il vise ainsi à réduire les
émissions humaines de gaz à effet de serre (GES), soupçonnées d'être la cause principale de ce phénomène et présentes par ailleurs dans toute activité productive. Cependant, malgré
l'enthousiasme que le protocole suscite parmi les mouvements écologistes, parmi nos hommes politiques et dans les médias, il s'agit d'une solution très risquée, compte tenu de ses conséquences économiques désastreuses sur notre qualité de vie et de l'insignifiance probable de son impact sur le climat.

Le protocole de Kyoto expose les Etats participants à des coûts énormes en vue de résultats positifs peu crédibles. Il entraînera une restriction de la production, une augmentation des prix et donc une perte certaine de pouvoir d'achat aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. Du fait de l'implication des activités émettrices de GES dans la production de la plupart des biens et services, la hausse des prix et les restrictions pesant sur la production obligeront les consommateurs à accepter une détérioration sans précédent de leur qualité de vie. Quant à un éventuel élargissement de l'application du protocole au monde entier, il condamnera les pays en difficultés à un sous-développement chronique.

Pour toutes ces raisons, il faut au moins éviter de parer le protocole de Kyoto de toutes les vertus et admettre que le débat public sur le réchauffement climatique est loin d'être clos. Non seulement ce débat mérite d'être poursuivi, mais il doit évoluer vers une meilleure prise en considération des différents aspects et incertitudes concernant le réchauffement et les mesures destinées à le limiter.

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