Les experts se posent des questions sur la théorie du réchauffement global


Croyez le ou non. Il y a seulement environ une douzaine de scientifiques travaillant sur les 9.575 glaciers en Inde sous l'auspice de la Société Géologique Indienne. Est-ce que les données sont suffisamment disponibles pour croire que les glaciers reculent suite au réchauffement global ?


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Certains experts ont questionné la théorie des alarmistes sur le réchauffement global qui serait responsable du rétrécissement des glaciers himalayens. WK Raina, un des premiers glaciologues et ancien Directeur de la SGI est parmi l'un d'eux.
Il a le sentiment que les recherches sur les glaciers indiens sont négligeables. Rien, à part des données lointaines est à la base de ces observations alarmistes et non des mesures sur le terrain.
Raina dit au Hindustan Times que parmi les 9.575 glaciers en Inde, jusqu'à présent, les recherches n'ont été conduites que sur environ 50. Presque 200 ans de données n'ont rien montré d'anormal dans le comportement de ces glaciers.

C’est simple. Le problème du retrait des glaciers a été surmédiatisé par quelques individus, affirme le septuagénaire Raina. Lançant comme un défi aux alarmistes, il dit que le problème devrait être débattu de but en blanc avant de tirer une conclusion.

Cependant, Dr RK Pachouri, Directeur du GIEC dit que le récent Rapport d'Evaluation a enregistré une augmentation du rythme de retrait des glaciers depuis les années 1980. Cela est dû, dit-il, au fait que le forçage radioactif du dioxyde de carbone a augmenté de 20%, particulièrement après 1995. Et également que 11 des 12 dernières années ont été parmi les 12 années les plus chaudes enregistrées jusqu'à présent.

parmi les 9.575 glaciers en Inde,
jusqu'à présent, les recherches n'ont
été conduites que sur environ 50.
Presque 200 ans de données n'ont
rien montré d'anormal dans le
comportement de ces glaciers

De manière surprenante, Raina, qui a été associé aux études et au recueil des données sur plus de 25 glaciers en Inde et à l'étranger, réfute la théorie selon laquelle le glacier de Gangotri a rétréci de manière alarmante. Soutenant que les glaciers sont en train de subir des changements naturels, observables périodiquement, il dit que les études récentes dans les régions de Gangotri et Zanskar (glaciers Drung-Drung, Kagriz) n'ont montré aucune preuve d'un retrait majeur.
"Les affirmations selon laquelle le réchauffement global serait responsable de la fonte des glaciers de l'Himalaya reposent sur des hypothèses fausses", dit Raina, un montagnard entraîné et skieur expert. Il critique que pas grand chose n'a été faite par le gouvernement pour créer un réservoir de géologues entraînés pour une étude en profondeur des glaciers.

Des agences telles que la SGI ne reçoivent pas de nouveaux talents simplement à cause des maigres salaires offerts par le gouvernement. Considérez juste ceci : durant l'une de ses visites en Antarctique, à son grand désarroi, Raina découvrit que le cuisinier d'une équipe japonaise recevait un salaire supérieur au sien.

A l'en croire, actuellement, seulement une douzaine environ de scientifiques travaillent sur les glaciers indiens. Plus alarmant est le fait que certains d'entre eux ont plus de 50 ans. Comment peut-on parler de l'état des glaciers quand si peu de recherche est faite sur le terrain, se demande-t-il.

En fait, il est difficile de s'assurer de l'état exact des glaciers Himalayens car ceux-ci sont très poussiéreux comparés à ceux en Alaska et dans les Alpes. Les hypothèses actuelles sont basées sur les études cosmétiques de la surface des glaciers.
Personne ne sait ce qui se passe sous les glaciers. Ce qui est esquissé au sujet de l'activité sous la surface des glaciers ne sont que pures spéculations, affirme-t-il.
Son point de vue trouve un écho chez Dr RK Ganjoo, Directeur du Centre Régional pour les Opérations Terrestres et de Recherche en Glaciologie de l'Himalaya, qui supervise actuellement l'étude des glaciers de la région de Ladakh qui comprend un glacier dans la zone de Siachen. Il maintient également que rien d'anormal n'a été trouvé sur aucun des glaciers himalayens qu'il a étudiés jusqu'à présent.

Cependant, il se pose des questions sur les glaciers himalayens qu'on compare avec ceux d'Alaska ou d'Europe pour accréditer la thèse de la fonte. Les glaciers indiens sont à 3.500 à 4.000 mètres au-dessus du niveau de la mer tandis que ceux des Alpes sont beaucoup plus bas. Certainement, les conditions dans lesquelles les glaciers d'Alaska reculent n'existent pas dans le sous-continent indien, explique-t-il.

Un autre géologue de renom, MN Koul de l'Université de Jammu, qui est engagé activement dans l'étude de la dynamique des glaciers à J&K et Himachal tient des discours similaires. Faisant référence à ses recherches sur le glacier Kol (Paddar, J&K) et Naradu (HP), il a dit que les deux glaciers n'ont pas changé beaucoup au cours des deux dernières décennies.

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9 réponses à “Les experts se posent des questions sur la théorie du réchauffement global”

  1. C’est cet article que j’ai déjà eu l’occasion de citer plusieurs par le passé et que je voulais absolument retrouver exprès pour le ClimateGate.
    Vous pouvez remarquer qu’il a été posté il y a plus de 3 ans, à l’époque où le patron du GIEC, le love-gourou Pachauri paradait triomphalement avec la date de 2035 en accusant Raina qui osait la mettre en doute de faire de la « science vaudou ».
    Comme quoi, nous les sceptiques, on avait une sacré longueur d’avance. Et comme quoi, Skyfal doit absolument être préservé pour la postérité. C’est comme l’air, c’est seulement quand c’est plus là qu’on se rend compte à quel point c’est indispensable.

  2. miniTAX (#1),
    Bien vu, remise en lumière particulièrement pertinente.
    La source n’est hélas plus disponible.
    Quelqu’un l’aurait-il sauvegardée ?

  3. Marot (#5),

    le débat se déplace maintenant vers la fonte des glaciers islandais coupables de prochaines eruptions volcaniques à répétition, on n’arrete pas le progrès
    :cry

  4. maurice (#7),
    oui mais une étude sur WUWT montre que cette affirmation est contraire aux lois de la physique, du fait qu’une pression réduite (par la fonte des glaces fait baisser le point de solidification du magma et que compte tenu de tout c’est peanuts.

    et même
    « In short, the loss of all ice in Iceland would make the volcanoes less destructive. »

    la perte de tous les glaciers islandais ( en réduisant les cendres et la fumée et rendrait les éruptions moins destructrices)

  5. yvesdemars (#8),

    oui c’est ce que j’ai lu par ailleurs également. On en revient encore et toujours au catastrophisme ambiant, qui consiste à nécessairement associer « eruption » et « catastrophe ». Si le Katla en 1784 -sous haute surveillance en ce moment- n’avait pas été recouvert d’un glacier important il n’aurait pas été si dévastateur en termes d’impact climatique.

    Si on considère que le hot spot islandais est là pour durer (et on ne voit pas pourquoi ça ne durerait pas, compte tenu de la nature tectonique de la région, ou à moins de déplacer le rift mid-atlantique ? ), on aura toujours des réveils récurrents de ces volcans : 200 volcans repertoriés, 25% du territoire classé en zone de volcanisme actif, une eruption en moyenne tous les 4 ans, 1/3 des laves émises dans le monde le sont en islande…

    Sachant cela, nous devrions nous réjouir de la fonte supposée par le RC des glaciers environnants, puisqu’elle limiterait les incidences néfastes des dites eruptions. (à moins de vouloir imposer une taxe carbone aux volcans smile