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[Apparemment, les assureurs bénéficient du réchauffement climatique]
La Lloyd's of London, le plus gros assureur au monde a annoncé Mardi un profit avant impôts de 5.400 millions € pour 2006, une année avec peu de catastrophes globales.Ce chiffre constraste avec celui de 2005 où la Lloyd a perdu 152 millions € à cause des dégâts dus aux ouragans.
"Pendant l'année [2006], nous avons bénéficié d'un grand nombre de souscription et un niveau exceptionnellement bas de catastrophes," dit Lord Levene, le directeur de la Lloyd's.
"Pendant l'année [2006], nous avons bénéficié d'un grand nombre de souscription et un niveau exceptionnellement bas de catastrophes," dit Lord Levene, le directeur de la Lloyd's.
La saison 2005 a été la plus destructrice dans l'histoire récente, avec 27 tempêtes tropicales baptisées et 14 ouragans, y compris Katrina qui a dévasté la Lousiane et le Mississipi aux USA et tué plus de 1.300 personnes.
8 réponses à “Une année climatique calme, de gros profits pour la Lloyd’s”
Qui a déjà entendu parler de Scott Stevens et de sa théorie sur la manipulation du climat par des armes scalaires ?
Il y aurait des éléments de preuves décelables dans les images satellites des ouragans Katrina et Wilma.
#1
Vous avez raison, c’est sûrement ça, c’est à cause des armes scalaires.
Dites moi, Jelise, vous ne devez pas dormir tranquille la nuit, hein ?
J’ai des preuves de ce que je dis pour Wilma : des images satellites (receuillies sur le site de la cimss 17/10/2005 de 18:15 à 18/10/2005 02:00 ) indiquant un flux d’énergie du Yucatan vers l’oeil du cyclone ainsi que d’autres images montrant la formation du chiffre « 2 » dans l’oeil du cyclone Wilma 24/10/2005 .
Pour autant, je dors tranquille parce qu’il n’y a plus, de ce fait, d’ouragan qui menace mon île 😉 parce que sa reconstruction serait confiée à des entreprises françaises ou européennes et non à des sociétés US… :p
#2
Et puis à quoi vous servent ces sarcasmes ?
Faites-vous avancer le débat ?
Assurance: la Lloyd’s s’inquiète du réchauffement climatique
http://www.ledevoir.com/2007/01/13/127312.html
Washington — Les gouvernements et les entreprises doivent agir sans délai pour réduire les risques liés au changement climatique qui devraient faire l’objet d’un débat plus important aux États-Unis, a estimé hier Peter Levene, président du groupe d’assurance britannique Lloyd’s.
Il a également mis en garde contre la répétition de cyclones comme Katrina, qui avait dévasté la côte sud-est des États-Unis en 2005, mais qui cette fois-ci frapperaient la côte Atlantique, où se trouvent des villes comme Boston, New York, Washington et Miami.
«Le secteur de l’assurance aujourd’hui est confronté au risque d’une méga-catastrophe de 100 milliards de dollars, deux fois plus grave que Katrina», a affirmé M. Levene lors d’une conférence de presse à Washington.
Il a reconnu avoir été lui-même sceptique dans le passé sur la réalité des changements climatiques. «Nous ne pouvons nous permettre de réfuter les risques de catastrophes. Alors, deux ans après Katrina et un an avant l’élection présidentielle américaine, où est le débat national sur ce thème?», s’est-il interrogé hier.
Lloyd’s, l’un des premiers groupes d’assurance mondial, va lui-même devoir rembourser six milliards de dollars de dommages à la suite de Katrina. «Dans les prochaines années, le réchauffement des eaux de surface va augmenter le risque d’ouragans qui frapperont les terres et des cyclones dévastateurs sont probables», a-t-il estimé en ajoutant que la «saison des cyclones va s’allonger et s’étendre à une zone plus grande qu’auparavant».
Il a appelé à un renforcement des normes de construction sur les zones côtières américaines et à une campagne d’information du public sur l’augmentation des risques.
M. Levene a estimé que la plupart des risques naturels pouvaient être assurés si les forces du marché opèrent librement.
Certaines grandes sociétés d’assurance américaines comme State Farm et Allstate ont décidé de ne plus accepter de nouvelles polices pour plusieurs zones de la côte Atlantique en raison des craintes de voir un cyclone les dévaster.
Le président de la Lloyd’s a critiqué la réglementation américaine qui, selon lui, établit une discrimination contre les assureurs étrangers en les obligeant à fournir des collatéraux équivalents à 11 % de leurs encours de risque. «Les assureurs nationaux n’ont pas de telles obligations», a-t-il souligné.
Le président républicain américain George W. Bush a refusé de se rallier au protocole de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais M. Levene a rappelé que de nombreux États ou villes américaines s’étaient fixé des objectifs volontaristes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Selon lui, lutter contre le réchauffement climatique est un bon calcul économique et peut permettre aux entreprises d’épargner des centaines de millions de dollars. Il a cité un programme du groupe chimique américain DuPont qui lui permet de réduire ses dépenses en énergie tout en réduisant ses émissions polluantes.
«Même si nous arrêtions toutes les émissions de dioxyde de carbone [CO2] provenant des activités humaines aujourd’hui, nous devrions toujours faire face à trente années de réchauffement avant que l’effet ne se fasse sentir», a-t-il dit. «Mais nous ne devons pas utiliser cette excuse pour ne rien faire. L’histoire et les futures générations ne nous pardonneront pas si nous ne le faisons pas».
Le film sur les conséquences du réchauffement climatique de l’ancien candidat démocrate à la présidence Al Gore, «Une vérité qui dérange», a rencontré un bon succès aux États-Unis.
Mise à jour des données cycloniques :
Note : cette image ne persistera pas indéfiniment.
Lien : http://www.coaps.fsu.edu/~maue/tropical/
Marot (#6),
Le RCA augmente la fréquence des évènements climatiques extrêmes. Est-il possible d’inverser la proposition ? 😉
Araucan (#7),
Pas de soucis, ce sera fait ! 😉