Publication du rapport complet du WG1 du GIEC 2007


Le rapport complet du Groupe de Travail 1 (WG1), càd le volet science climatique du GIEC, vient d'être mis en ligne en toute confidentialité. C'est un événement scientifique d'importance pour ceux qui s'intéressent de près au changement climatique qui a pourtant été largement ignoré des médias généralistes, contrairement au Résumé de ce même rapport publié le 2 février dernier.

Bonne lecture !


83 réponses à “Publication du rapport complet du WG1 du GIEC 2007”

  1. Au passage, nous avons eu un sacré mois d’Avril n’est ce pas ?
    Il en faut combien comme ca pour pouvoir dire qu’il y a effectivement du changement dans l’air ?

  2. J’entends dire dans les média que le rapport du GIEC sera publié vendredi prochain.
    Quelqu’un sait la différence entre ce rapport de lundi et celui de vendredi ?

  3. #2, savez-vous ce que c’est les Saints de Glace et de quand ça date, DM ?

    #3 Il faut distinguer Résumé et Rapport et WG1=science climatologique, WG2=prédiction des conséquences, WG3=mesures à prendre (WG=working group ou « groupe de travail »).
    Ce document est le RAPPORT du WG1 (dont le résumé était sorti en février dernier). Celui de vendredi est le RESUME du WG3.

    Le seul document scientifique est celui du WG1. Le reste n’est que des prédictions d’économistes, assureurs, politiciens, écologistes, bureaucrates…

  4. #4 yes, j’ai déjà lu des choses mais rien de précis en mémoire.
    Ce dont je me souvient c’est que c’est surfait, qu’il n’y a pas eu tant de gelés les 12-14 mai que ca dans le passé.
    Ce dont je suis sur c’est que je n’ai jamais de mon vivant eu des problèmes pour dormir à cause de la chaleur en Avril..
    On va, une nouvelle fois, dire que c’est exceptionnel, que ca a déjà eu lieu dans le passé. Mais quand même ca fait beaucoup en quelques années.
    Mais là on revient à des températures de saison (11 °C ce matin).

  5. #5, notre histoire personnelle est trop courbe par rapport à l’histoire, nos impressions personnelles sont trop imprécises et partielles pour qu’on puisse en tirer une conclusion sur l’évolution présente et encore moins future du climat.
    Voir par exemple l’histoire du climat de Leroy-Ladurie ici, à défaut d’acheter son livre.

  6. #6 Le bouquin de L-Ladurie est effectivement très instructif.
    Il a d’ailleurs été édité la première fois en 67 ou 68 je crois.

    Ce qui est bien, c’est qu’à l’époque, l’hystérie « réchauffiste » n’existait pas.
    Je crois même que c’était la théorie « refroidiste » qui avait la faveur des médias. (J’aime les néologismes, excusez-moi…)

    Brule ce que tu as adoré et adore ce que tu as brulé…

    Cordialement
    Murps

  7. No. 2 et 5: Au Québec, 2007 a été une mauvaise année pour la production de sirop d’érable. La raison ? Mars et avril ont été trop froids. Février a aussi été plus froid que la normale. Ces conditions ont aussi prévalu à l’ensemble de l’Amérique du Nord.

  8. Serge Bédard veut sans doute dire qu’il faut modérer l’enthousiasme de certains alarmistes qui crient victoire parce que l’hiver en france (et en europe ?) a été très doux et qui en concluent que « …la planète se réchauffe bien, vous voyez ! ».
    Avec le coup de froid du canada, chasseurs de phoques compris, on peut se dire que ça fait une moyenne…

    😉
    Murps

  9. Vos remarques sont très marrantes 😉
    En effet, ce n’est pas parce que les changements climatiques ne sont pas dûs à l’activité humaine qu’il n’y a pas de réchauffement climatique.

    Depuis le début du mois d’avril 2007, une série de cataclysmes à commencé (séismes à répétition, éruptions volcaniques etc). Ces faits passent inaperçus parce qu’ils ne sont pas ou peu médiatisés.
    Mais ils iront en s’amplifiant d’après Pierre de Châtillon.

  10. Séismes, éruptions…

    Des problèmes climatiques, quoi…

    😉

    Murps

  11. No 10: Merci. C’est bien ce que je voulais dire. Si je ne me fiais qu’à l’hiver et au début du printemps 2007 que l’on a connus au Québec et au Canada, comme certains ne se fient qu’à la température de leur pays pour prédire le climat futur, c’est la menace d’un global cooling qui me ferait peur.

  12. On parle ici d’événements qui sortent de l’ordinaire et qui deviennent de plus en plus fréquent. Forcément ils n’arrivent pas tous en même temps ni au même endroit.
    Et vous savez très bien que les partisans d’un réchauffement climatique brutal ne disent pas que ca chauffe partout en même temps. Ca chauffe un peu plus à certains endroits et un peu moins à d’autres.

  13. @11
    Je suis allé faire un tour sur le site que vous recommandez…
    Impressionnant!!!
    Et vous n’avez rien de plus crédible en magasin que votre sous-Nostradamus ?

  14. C’est vrai, à l’échelle d’une vie humaine, on assiste à des évènements climatiques qui sortent de l’ordinaire…
    Rien de plus normal ; puisque que les températures varient d’une saison sur l’autre et d’une année sur l’autre, que les précipitations varient de la même façon, ainsi que les flux nuageux. C’est pour cela qu’on utilise une moyenne, quand on veut calculer le climat sur une période donnée. Par définition, les mesures saisonnières et annuelles seront : soient au-dessus ou en dessous de cette moyenne. Sinon, il n’y aurait aucune variation…
    CQFD !
    Nous venons de connaître un mois d’avril très doux, voire chaud en région parisienne.
    (tant mieux, je vais faire des économies sur ma facture énergétique et j’ai fabriqué moins de CO2)
    Ce mois d’avril était particulièrement doux, voire chaud, par rapport à notre petite mémoire humaine.
    Personne ne connaît les variations saisonnières et annuelles qui eurent lieu dans le passé , il y a 500 ans, 2000 ans, 10 000 ans et plus.
    Quel est l’intérêt de regarder, aujourd’hui, le climat au microscope ; si l’on a une idée très imprécise du climat d’hier ?

  15. Ca chauffe un peu plus à certains endroits et un peu moins à d’autres.

    #14 Il y a même le tiers des états des USA (comme par hasard, l’endroit où l’on dispose du réseau de capteur le plus dense et le mieux entretenu au monde) qui se refroidit depuis 100 ans ou comme l’Antarctique qui se refroidit depuis 20 ans.
    Bizarre n’est ce pas ?

  16. #16 si des variations qui sortent largement des moyennes se répètent de plus en plus souvent c’est qu’il y a anguille sous roche.
    Si je gagne 5 fois au loto en suivant c’est qu’il y a certainement quelque chose d’anormal..

  17. #16 si des variations qui sortent largement des moyennes se répètent de plus en plus souvent c’est qu’il y a anguille sous roche.

    Désolé mais ça ne veut rien dire ce que tu dis DM. On n’est pas dans un blog ésotérique ici.

  18. Est-ce plus français comme ceci :
    Si des « mois le plus chaud depuis xx années » « mois le plus froid depuis xx années » « tempêtes les plus fortes depuis xx années » avec xx se comptant en dizaines d’années ou à 2 ou 3 ans, avec une succession tous les ans ou presque, ce sont des variations (par rapport à la médiane) qui deviennent un peu trop fréquentes.
    La médiane étant prises sur plusieurs dizaines d’années.

  19. Cher DM,

    Vous regardez encore le climat avec un microscope…

    Ni vous ni moi ne connaissons la moyenne (ou médiane) !
    Vous parlez de la moyenne pour un endroit donné (la France) sur une période de 140 ans. C’est à dire depuis qu’on prend des mesures de température dans notre pays. Cette période a commencé à un moment particulièrement froid (fin de la petite ère glacière).

    Notre planète a 4,5 milliard d’années. Elle a déjà subi de nombreux changements naturels et continuera à en subir encore jusqu’à sa vraisemblable destruction par le soleil.
    L’homme subit, lui-même, les variations du climat depuis 60 millions d’années…

    Alors de quelle médiane parlez-vous ?

  20. #20, indépendamment de la question de la période de référence soulevée à juste tire plusieurs fois par Abitbol, le nombre de tempête a baissé par rapport aux années 60, dixit Météo France.
    Tu en conclus quoi, DM ?

  21. #21 « Notre planète a 4,5 milliard d’années »
    Comparer des variations de températures sur des temps géologiques et sur 140 ans a certainement « moins de sens » que de parler de moyenne sur la France.
    De plus, et contrairement aux variations de température enregistrés précedemment, ces variations de température ne sont plus, depuis environ 40 ans, corrélées aux variations du rayonnement solaire….

  22. @21
    Si j’ai une courbe qui grimpe brutalement, quelque soit le passé, je me pose des questions.

    @22
    Je n’en conclus rien. Actuellement en France ce sont plutot des canicules, des épisodes chauds qui sont à la une. Les tempêtes, tout en étant moins nombreuses si je te crois, sont souvent violentes. Voir aussi les orages plus violents (normal avec des chaleurs plus fortes).

    @23
    C’est exacte (pour les 40 ans je ne sais pas mais pour les dernières années si). C’est souvent omis et on ne montre que la partie de la courbe la plus impressionnante.

  23. @23

    Justement !
    Le sens de mes posts est de démontrer qu’il n’y a pas de comparaison possible, puisque nous n’avons pas de données… et ce pour la période vécue par l’homme.
    DM voit un changement brutal et conclut qu’il y a une raison extra naturelle.
    Je fais remarquer qu’il n’a pas de références pour une telle affirmation.

    Mais, j’ai l’impression que vous ne voulez pas comprendre…

  24. @23
    En elle même, la variation de temperature que nous observons, n’a probablement, même si c’est la plus importante jamais enregistré avec cette précision, rien de proprement inédit.
    Ce qui est beaucoup plus chagrinant, c’est que l’activité solaire diminuant actuellement, la température devrait diminuer en ce moment…. et que, (coincidence ?) les gaz à effets de serre augmentent corrélativement…..

  25. Abitbol dit : L’homme subit, lui-même, les variations du climat depuis 60 millions d’années…
    L’espèce humaine n’existe que depuis 2 millions d’années environ…

  26. #27
    L’activité solaire ne passe pas QUE par les cycles de 11 ans (en fait, c’est entre 7 et 12 ans). Si on regarde les cycles de Gleissberg, on est au plus haut depuis plusieurs siècles. Conjugué avec les rayons cosmiques, on arrive très bien à expliquer la hausse actuelle et l’explication par le soleil est valable sur une période bien plus grande que celle par la théorie de l’effet de serre anthropique (qui elle n’arrive pas à rendre compte de la hausse de T au début du 20e siècle ni de la baisse entre 1940 et 1970).

    Seulement, aucun des 20 auteurs principaux du GIEC qui ont rédigé le résumé pour décideur n’est physicien solaire. Facile dans ce cas de fabriquer un consensus. Ce d’autant plus que si on prend la température traffiquée de surface au lieu de la température satellite, pourtant beaucoup plus précise, et qui corrèle bien le cycle de Gleissberg (qui prévoit un refroidissement dès 2012).

  27. #12 et #15
    Malheureusement, ceux qui ont la vue courte ne voient pas plus loin que le bout de leur nez…

    Cherchez et vous trouverez 😉

  28. @28

    Exact ! J’ai confondu avec l’apparition des mammifères modernes.

    En tous cas, c’est sur une période d’au moins 1 million d’années qu’on pourrait observé les variations climatiques, pour affirmer que nous vivons actuellement un épisode exceptionnel et en tirer des conclusions.

  29. #32
    Sous-titré :
    [On peut aussi titrer par “2006, la température a chuté par rapport à 1998,2002, 2003, 2004,2005“].
    En bref, nous sortons d’un petit âge glacière (1850) et abordons une période chaude, comme depuis la nuit des temps. Les températures augmentent donc.
    Ce qui est étrange c’est d’attribuer celà à l’homme (pardon au CO2).
    L’homme industriel existe depuis 1900 et réellement en terme d’émission de CO2 depuis 1945.
    La courbe du CO2 à TOUJOURS SUIVI celle de l’augmentation des températures, jamais précédé. L’augmentation du CO2 n’a JAMAI provoqué d’augmentation de température, elle en est issue.
    Aujourd’hui nous sommes depuis 1998 sur un plateau de température (1998 – 2006 votre lien) . Hors le CO2 lui n’a jamais été aussi élevé et abondament émis. Cherchez l’erreur !
    # 30
    La vie est courte, beaucoup trop courte pour chasser les chimères fussent-elles onusiennes. Il vaut mieux s’occuper de résoudre de vrai problèmes bien concrets, le Darfour, la malaria, etc et bien entendu vivre…

  30. nous sortons d’un petit âge glacière (1850)

    [ignorance inside]votre age glacière se termine en 1850 ?
    Si c’est le cas, le réchauffement est plutôt décalé non ? et brutal non ?

  31. # 34

    [ignorance inside] ?????

    Ce n’est pas « mon Petit âge glacière » c’est ainsi qu’il est répertorié et a duré de 1550 à 1850 soit 300 ans. Et quand on sort d’un « Petit âge glacière », battre des « records » de température pendant 1 à 2 siècles me parait un minimum.

    Le Petit âge glacière a été précédé de l’Optimum Médiéval de 900 à 1200, plus chaud qu’aujourd’hui (sans 4×4 ni trace de combustible fossile).

  32. #36
    Vous pouvez acheter « La Recherche » qui a un cahier sur la modélisation, autre point faible de la doxa alarmiste.

    Vous y découvrirez que pour qu’un modèle soit fiable industriellement (i.e produire un Airbus ou une voiture sans mettre en danger les occupants) il faut ;
    – parfaitement connaître les mecanismes physiques en jeu, ce qui n’est strictement pas le cas en climatologie,
    – pouvoir réaliser et tester le modèle en vraie grandeur pour étalonner le modèle informatique, ce qui ne sera jamais possible en climatologie.

  33. #33
     » La courbe du CO2 à TOUJOURS SUIVI celle de l’augmentation des températures, jamais précédé. »
    Vous pouvez precisez ceci quantitativement, car si cet effet existe qualitativement (Raoult) pour les temps géologiques, il est quantitativement completement à coté des choux pour les variations industrielles et modernes du CO2…. ?

  34. #29
    Le nombre de tâches solaire et de ces fluctuations n’est pas une mesure de l’irradiance solaire. D’ailleurs les climats des temps historiques et les mesure historiques du nombre de taches solaires ne sont pas corrélés : quel intéret à considerer cette quantité ?

  35. @ 38

    Affirmation totalement gratuite !

    A la question, comment évalue-t-on la teneur en CO2 dans l’atmosphère dans le passé :

    par Pierre Thomas
    professeur à l’ENS de Lyon

    « Résumé : Avant d’expliquer les variations de CO2 dans l’atmosphère, il faut les constater… et c’est plutôt difficile !
    – Une belle méthode pour la période post-carbonifère moyen, c’est l’utilisation de l’indice stomatique des feuilles végétales. On sait que plus il y a de CO2 dans l’atmosphère et moins il y a de stomates (indice stomatique faible). On montre ainsi qu’au carbonifère, la teneur en CO2 était probablement aussi faible que maintenant. Puis elle a augmenté jusqu’au Crétacé (5 fois la valeur actuelle). Depuis cette teneur diminue…
    – Pour les temps paléozoïques anté-carbonifère (pas de stomates car pas de feuilles!), l’estimation repose sur des bilans sédimentologiques, variés et complexes.
    – Pour les temps très anciens, on utilise des modèles indirects… en connaissant par exemple la température à un moment donné (grâce aux informations déduites des signaux sédimentaires), les astronomes nous indiquant le rayonnement solaire à cette époque (il y a 4 milliards d’années, plus faible de 40% par rapport à l’actuel), on peut estimer le taux de CO2 atmosphérique nécessaire pour avoir une température d’équilibre donnée.
    – Enfin, pour estimer le taux de CO2 au début de l’histoire de la Terre, on transforme toutes les roches carbonatées en CO2 ou on applique à la Terre, connaissant la quantitéd’H20, le rapport CO2/H2O des chondrites.
    Les deux méthodes donnent une pression initiale de CO2 100 000 fois plus importante que l’actuelle. »

    Les feuilles végétales… absolument absentes de 70% de la surface de la terre qui est recouverte par les mers et les océans.

  36. Ah oui, il y a le taux de CO2 conservé dans la glace des pôles. Deux endroits qui représentent à peine 10% de la surface de la terre.
    Donc, aucun moyen de savoir le taux de CO2 sur les 90% restants…

  37. #41
    « Donc, aucun moyen de savoir le taux de CO2 sur les 90% restants… »
    Est ce à dire que curieux raconte n’importe quoi quand il dit que
    ” La courbe du CO2 à TOUJOURS SUIVI celle de l’augmentation des températures, jamais précédé.” ?

  38. @ Barbapapa

    #42 Au lieu de blablater sur ce que je dis, cherche (et trouve) les courbes qui vont dans ton sens. Pour moi, tu peux (entre autre utiliser celle d’Al Gore en la SUPERPOSANT à celle des températures.

    #38 exact, lit le deuxième § de mon post #33, donc toujours pas de corrélation, désolé.

    #39 ou est-il question d’irradiance ?

    Est-ce à dire que Barbapapa lit n’importe quoi ?

  39. #33 « La courbe du CO2 à TOUJOURS SUIVI celle de l’augmentation des températures, jamais précédé »
    #43 « lit le deuxième § de mon post #33, donc toujours pas de corrélation »

    Ne confondez vous pas corrélation et causalité ?
    Car sinon m’expliquer que des courbes se suivent sans être corrélées est pour le moins étrange….

  40. #40 « Affirmation totalement gratuite ! »
    de laquelle des affirmations parlez vous ?
    Quant à l’affirmation que « Depuis cette teneur diminue… » pierre thomas est un géologue, et cette affirmation n’est vrai qu’à l’echelle des temps géologiques. Depuis un siècle ce n’est plus le cas……

  41. @ Barbapapa

    Corrélées et causalité… prenez un dictionnaire.

  42. Les courbes de températures ne veulent pas dire grand chose.
    La température n’est pas représentative de l’état thermodynamique d’un système. C’est juste une grandeur intéressante et dont la représentation est facile pour l’esprit humain.
    Au XIX e siècle, les premiers thermodynamiciens (qui travaillaient sur le rendement des machines à vapeur…) avaient mélangé dans un premier temps les concepts de chaleur, de température et d’énergie. Ils ont fini par se rendre compte de leur erreur et la thermodynamique classique est devenue ce qu’elle est : une science rigoureuse et « puissante » par sa généralité mais subtile et complexe.

    Prenez l’exemple d’une bouteille thermos d’un litre contenant pour moitié de l’eau et de l’air avec un insecte.
    Eh bien si Teau = 20 °C et Tair =10°C , un insecte aura l’impression d’avoir froid alors que l’énergie totale de la bouteille est bien plus grande que si Teau=19°C et Tair=22°C.
    L’air finira d’ailleurs par se réchauffer dans le premier cas.
    Dans le deuxième cas, vous pouvez faire le calcul, Teau augmentera très peu et Tair diminuera beaucoup…
    Imaginez la même expérience avec une planète, des pôles, des saisons. Ca devient inextricable :

    Les moyennes de températures telles qu’elles sont utilisées en climatologie actuellement sont encore moins pertinentes.
    On fait des moyennes spatiales et temporelles sur des phénomènes dynamiques complexes que l’on ne comprend pas.
    Pour ne rien arranger, ces mêmes phénomènes n’ont pas le même impact selon que l’on regarde sur un période de 1, 10, 100, 1000, 10 000… 1 000 000 années.
    Pour chaque puissance de dix, les phénomènes sont complexes et très imbriqués.

    On ne doit donc pas accorder plus de valeurs aux moyennes temporelles que ne peuvent en avoir.
    Ces courbes ont des propriétés d’autosimilarité : elles ont la même allure quelle que soit l’échelle à laquelle ont les observe.

    Je suis persuadé que l’on se rendra compte à terme de tout cela.

    Quand aux phénomène « catastrophiques qui augmentent », je pense que c’est une erreur d’appréciation. Ils n’augmentent pas.

    Cordialement.

    Murps

  43. @37 pour le point n°2, c’est également le cas pour la théorie de l’évolution !

  44. @47 c’est la méthode coué : « non ca n’augmente pas, non cette canicule n’est pas exeptionnelle » « non cet ouragan n’est pas le premier » « non nous avons déjà vu un froid pareil dans le passé » etc.. ?

  45. @49
    DM, arrête tes sous-entendus trollesques! C’est pénible et ça n’apporte rien au débat.