Près d'une trentaine de navires
de pêche sont coincés dans les
glaces depuis deux semaines
au nord-est de Terre-Neuve
Or, voilà que depuis le 15 avril, une petite centaine de bateaux de chasseurs de phoques sont bloqués précisément dans les glaces situées au large de Terre-Neuve. Cinq brises-glace et quatre hélicoptères ont
mené plus d’une vingtaine de missions pour venir en aide aux équipages, dont certains manquent de vivres, comme l’a indiqué le capitaine Marc-André Poisson. Cinq des bateaux de chasseurs de phoques, longs d’une dizaine de mètres, ont déjà dû être complètement abandonnés, car ils ont été endommagés par la glace, et leurs équipages ont été évacués soit à terre soit sur des navires des garde-côtes.
Ce blocage est dû au fait que la concentration de glace, poussée vers le sud par des vents persistants du nord-est, est de très loin plus forte que la normale saisonnière contrairement à ce que laissent entendre les informations de l’IFAW. « Ce sont les pires conditions que j’aie jamais vues », a déclaré à la chaîne canadienne CTV Rodney Gray, capitaine d’un bateau de pêche coincé depuis le 15 avril à une dizaine de kilomètres des côtes. Selon une porte-parole du ministère des Pêches, Erika Pittman, il est même probable que le quota de 270.000 phoques que les pêcheurs sont autorisés à chasser cette année – soit 65.000 de moins que l’année dernière – ne soit pas atteint à cause du surplus de glaces dans certaines zones.
Navire parmi la soixantaine encore
paralysée au large de St. Anthony
et dans la baie de Notre-Dame
S’il est vrai qu’un manque de glaces dans d’autres régions provoque effectivement une mortalité accrue des bébés phoques – qui ne sachant pas nager pendant leurs premières semaines ont besoin de la glace pour survivre -, il ne semble pas que la population des phoques soit particulièrement menacée. C’est en tout cas ce qu’affirme Charles Muller, l’auteur du site www.climat-sceptique.com, qui s’est appuyé sur le dernier rapport de l’Administration canadienne des océans et des pêches (Stenson et Hammill, 2005) et qui concerne l’ensemble de la région Nord-Atlantique (Canada arctique et Groënland). Selon ce document, le nombre des phoques serait même en pleine expansion ces trente dernières années, avec plus d’un doublement des naissances entre 1974 et 2004, et ceci en dépit de l’augmentation des quotas de chasse durant cette période (de 167.000 à 350.000 animaux par an).
Il semblerait donc qu’au Canada, le changement climatique dérange davantage les chasseurs que les phoques…
Source : Agriculture & Environnement
Une réponse à “Climat : un excès de glaces au Canada menace une centaine de bateaux”
Ces dernières semaines, on a pu entendre sur les différents médias français comme conséquence du réchauffement, l’augmentation du nombre de barracudas en méditerranée et le déplacement massif des chenilles vers le nord.
« Preuves » à l’appui.
J’en ai oublié très probablement.
Alors les bébés phoques…
😉
Murps