L’histoire du climat


[ Voir aussi cette autre perspective du climat dans un ancien billet ]
Beaucoup se soucient du réchauffement global de nos jours. Ils craignent la fonte de la glace polaire, provoquant la montée des océans et un chaos écologique. De telles inquiétudes ne sont pas nouvelles. Les données historiques nous montrent de telles périodes de réchauffement – et des périodes de refroidissement qui s'en suivent – qui ont affecté les hommes depuis des milliers d'années.

Platon et Aristote, par Raphäel

Le philosophe grec Platon, qui vivait entre -427 et -347, relate les changement climatiques majeurs de son époque. Dans le dialogue "Timaeus", il prétend que le réchauffement global se produit à intervalle régulier, souvent sous forme de grandes inondations. Platon dit : " quand… les Dieux purgent la Terre avec un déluge d'eau, les survivant… sont les bergers qui vivent dans les montagnes. Mais ceux qui… vivent dans les cités sont emportés par les rivières dans la mer".

Dans le dialogue "Critias", Platon décrivit des changements géologiques liés au temps. Il se réfère aux "formidables déluges" qui lessivait tout le sol supérieur, transformer la terre en un "squelette d'un corps consumé par la maladie." Ce qui était maintenant des plaines avaient été autrefois recouvert d'un sol riche, dit Platon et les montagnes stériles avaient été recouvertes d'arbres. Les "eaux de Zeus" ont disparu, continua-t-il, faisant des terres autrefois productives des déserts.

Aristote, élève de Platon, qui vivait entre -384 et -322 avait gardé également des preuves de réchauffement dans son ouvrage "Meteorologica". Il notait qu'à l'époque de la guerre de Troie, la terre d'Argos était marécageuse et incultivable alors que Mycène était tempéré et fertile. "Mais maintenant, le contraire se produit", écrivit Aristote. "La terre de Mycène est devenu complètement sèche et stérile alors que celle d'Argos, qui était autrefois stérile à cause de l'eau est devenu fertile." Il observa le même phénomène ailleurs, couvrant de larges régions et nations.

Théophrate, un élève d'Aristote (-374,-287) discutait du changement climatique dans son oeuvre "De Ventis" (le vent). Il observa qu'en Crète, "de nos jours, les hivers sont plus sévère et il y a plus de neige." Dans le temps, dit-il, les montagnes là-bas produisaient des céréales et des fruits et l'île était plus peuplé. Mais quand le climat changea, la terre était devenu infertile. Dans son livre "De causis plantarum", Théophrate nota que la cité grecque de Larissa possédait autrefois quantité d'oliviers mais que la chute de température les avait tous détruits.

Pendant le premier siècle après JC, un ancien Romain au nom de Columella écrivit un traité d'agriculture intitulé "De re rustica". Dedans, il discutait du réchauffement global qui avait transformé des régions autrefois trop froides pour l'agriculture en des communautés agricoles prospères. Columella cite un haut fonctionnaire au nom de Saserna qui avait enregistré de nombreux cas semblables. D'après Saserna, "les régions qui auparavant, à cause d'hiver extrêmement sévères, ne pouvaient même pas sauver des pousses de vigne ou d'olive plantées produisent des récoltes d'olives et des millésimes de Bacchus (vin) en très grande abondance, maintenant que le froid a disparu et que le temps devient plus clément.

Au Moyen-Age, les gens commencèrent à enregistrer la température et les phénomènes liés au climat, tels que la date annuelle d'apparition des bourgeons. Ils s'étaient rendu compte d'une tendance au réchauffement qui commença aux environs de 900 et une tendance au refroidissement qui commença aux environs de 1300. Nous savons que pendant la période chaude, les Vikings avaient établies des colonies au Groenland où la glace permanente recouvrait précédemment le sol. Les archives des Anciens Nordiques nous disent que ces colonies avaient été abandonnées après 1250 quand la chute de température rendirent le fermage moins viable et l'avance de la banquise dans la mer rendit le transport plus difficile.

La tendance froide amena de fortes pluies au 14e siècle en Europe qui étaient catastrophiques pour les récoltes, conduisant à une chute de la production agricole et de multiples famines. Au cours du 15e siècle, une tendance chaude réapparut et dura jusqu'au milieu du 16e siècle quand la température commençait à chuter de nouveau. A partir du 17e siècle, il apparut clairement que cette tendance froide avait modifié les routes maritime, changé les variétés de plantes cultivables, les saisons de pêche, etc. Les glaciers commencèrent à avancer rapidement dans de nombreux endroits et les rivières qui avaient été depuis longtemps libre de glace toute l'année gelèrent en hiver. Le "petit âge glaciaire" continuait jusque tard au 19e siècle.

Depuis lors, nous avons été dans un cycle de réchauffement qui semble s'être accéléré aux environs de 1950. Le point est que nous savons beaucoup de choses au sujet des changements climatiques à partir des archives historiques et n'avons pas besoins de nous fier uniquement aux études scientifiques sur les échantillons de glace, les cernes des arbres, etc. Ces changements s'étaient produits bien avant l'industrialisation et ne pouvaient en aucun cas être provoqués par l'homme. Ils ne prouvent pas que l'homme n'est pas en train d'affecter le climat au travers des émissions de CO2 mais ils nous disent que des tendances temporaires au réchauffement sont courantes dans l'histoire humaine. Il pourrait être seulement une question de temps avant qu'une autre tendance froide ne s'installe.

Source


141 réponses à “L’histoire du climat”

  1. #50
    Et les températures de surface ne sont pas des données ?
    oui mais.. ok, on a compris.

  2. #48.
    Toujours sur un ton léger, et peut être sans t’en rendre compte ta dernière boutade fait beaucoup de sens si on l’applique au battage politico-médiatico-scientifique du RC.

    Car ce « consensus » chaque jour de plus en plus matraqué -dans les journaux, les radios, télés, pubs, discours et réglementations politiques, etc…- agit bel et bien comme un effet de serre intellectuel et la thèse du RC s’auto-alimente jusqu’à devenir une vérité absolue, ne trouves tu pas ?

  3. @maurice
    Je suis d’accord, on présente les choses comme si c’était évident, comme si les prévisions étaient certaines et particulièrement catastrophique, alors qu’il y a pas mal de bémols..

  4. @ DM

    « Et les températures de surface ne sont pas des données »

    Hé, oui mais non fiables à tel point qu’on est obligé de les homogénéiser, comme le lait (ce qui donne du… yaourt).

    « Satellite_Temperatures.png »
    Sont exactement les mêmes données mais dont… on a raccourcis l’échelle des temps pour « donner l’impression qu’elles montent beaucoup », sale coup pour les alarmistes obligés de truquer (« bidouiller ? ») les données RSS !

    A j’oubliais DM regarde !

  5. #55 Le graphique de DM vient de globalwarmingart, ça veut tout dire 😉

  6. @ Maurice #40, j’aimerai voir le modèle, avec tonnerre et éclaires « Zeussiens » et « coût » de soleil (alarmiste bien sur) !

  7. Il y a chez les alarmistes une chose étrange, il ne répondent jamais au contenu de mon post#43,
    « le non réchauffement de la troposphère SIGNE la faillite du modèle du RG à effet de serre »
    Hors comme ils ne peuvent pas le contredire, la discussion est close :
    Il n’y a pas d’effet de serre lié à l’accroissement du CO2 actuellement, point barre.

  8. #58.

    perso, je trouve que face à ces contradictions les alarmistes trouvent toujours des théories de maintenir une chance supplémentaire pour leur modèle. En termes de démarche scientifique ceci viole le principe de parcimonie, dans lequel à 2 hypothèses équivalentes (en l’occurence sur la troposphere, la tienne vs. celles des alarmistes) c’est la plus simple -en termes de probabilités- qui l’emporte.

    Navré pour DM, mais je pense effectivement que la + simple consiste à dire que le non réchauffement de la troposphère a + de probabilités d’indiquer un non RC que l’inverse.

  9. L’étude de la liste des stations utilisées par le GISS nous apporte quelques éléments de réflexion.
    Pour la reconstitution de ses moyennes au fil du temps, le GISS utilise 6257 stations dont un peu moins de 2500 sont encore en service actuellement.

    Répartition de ces 6257 stations :
    Etats-Unis 1780
    Canada 676
    Australie 501
    Chine 417
    Turquie 232
    Japon 160
    Russie 209
    Italie 86
    Argentine 86
    Afrique du Sud 69
    Corée 60
    Inde 57 ! ! !
    Pologne 55
    Algérie 50
    Pakistan 50
    Brésil 49
    France 24

    A eux seuls, les Etats-Unis et le Canada représentent 2456 stations, soit 39,25% du nombre total de stations.
    Pourtant, leur surface totale (18 255 876 km2) ne représente que 12,25% des terres émergées et …3,6% de la surface du globe.
    Maintenant, on en est certain, il y a bien un réchauffement climatique sur l’Amérique du Nord.

    On comprend mieux pourquoi M. Albert Arnold Gore est si inquiet.

  10. Pour Curieux, #58

    J’ai fait le même constat que vous mais je manque de données chiffrées, avez-vous une compilation des données satellitaires relatives à la troposphère ou mieux à la basse troposphère ?

    Merci.

  11. #58
    Channel TLT 0.183 K/decade
    Channel TMT 0.120 K/decade

    Sur 27 ans : j’appelle ca un réchauffement.
    Pour la stabilisation des dernières années ? Je ne sais pas.

  12. Entendu sur RTL à 7h25 ce matin :
    Question : le temps pourri est il du au RC ?
    Réponse d’un spécialiste : on n’en sait rien, c’est la variabilité naturelle du climat, on retrouve de tels épisodes fréquemment dans le siècle passé, si ca se poursuit tout l’été, cela pourrait être du au réchauffement.

    Toutes les infos ne sont pas alarmiste.

  13. @Curieux
    Il y a chez Curieux une chose étrange, il refuse de répondre à certaines questions… smile

  14. #63.
    Bonjour,
    Qui etait ce spécialiste ? en quels termes précis s’est il exprimé ? y’a t-il un podcast de cet interview ?
    merci

  15. @ Marot #61

    Sur ce site, la comparaison des T° satellites et des modèles.
    Il apparait trés clairement que les variation des T° troposphèriques sont nettement inférieures au modèle le plus neutre du GIEC.

    http://skyfall.free.fr/?p=116#comment-1147

    @DM
    Aux questionx personnelles oui.
    C’est vrai que toi, pour palier ta légèreté, tu abondes dans ce sens.

  16. @Curieux
    Pour les questions personnelles, soit, mais si tu étais cohérent avec ce que tu me reprochais tu aurais répondu.
    Si j’aborde des expériences personnelles, c’est simplement parce qu’elles sont 100% fiable puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire pour déformer. Pour l’interprétation, là ca reste subjectif.
    Subjectif tout comme l’interprétation de l’histoire du climat.

    Pour la version GIEC des courbes satellites voir ici :
    http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/F…..-06-05.ppt
    Pages 17-18

    page 21 : la courbe de précipitation ressemble beaucoup à la courbe satellite..
    Figure 3.20. monthly time series of anomalies relative to the 1988 to 2004 period in % over the global ocean plus linear trend (bottom), from RSS SSM/I (updated from Trenberth et al., 2005a).

  17. @ DM

    « Si j’aborde des expériences personnelles, c’est simplement parce qu’elles sont 100% fiable puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire pour déformer », laugh , si toi (comme tout le mondes) ! , laugh

  18. Tu sautes des phrases :

    Pour l’interprétation, là ca reste subjectif.

    Pour l’interprétation, mais pas pour les données de base.

  19. #Curieux et DM.

    Et en dollars ça fait combien ? non, je dis ça parce que le merchandising du Live Earth semble déjà bien rodé, mais personnellement je préfère la dérision et me servir sur le blog des Thermo-Maitres qui lance sa propre boutique. J’aime bien particulièrement le Live Mind. lol !

  20. “Satellite_Temperatures.png”
    Sont exactement les mêmes données mais dont… on a raccourcis l’échelle des temps pour “donner l’impression qu’elles montent beaucoup”, sale coup pour les alarmistes obligés de truquer (”bidouiller ?”) les données RSS !

    Les données du GIEC ne sont pas truquées d’après mon lien. Elles sont prises en compte.

  21. @ DM

    Je crois que j’abandonne DM… T’as gagné !

    Parceque je ne sais pas répondre à quelqu’un qui à :

    « …la comparaison des T° satellites et des modèles.
    Il apparait trés clairement que les variation des T° troposphèriques sont nettement inférieures au modèle le plus neutre du GIEC. »

    arrive à répondre :

    « Les données du GIEC ne sont pas truquées d’après mon lien. Elles sont prises en compte »

    Donc salut DM.

  22. Exemple :

    « Mais au fait, que disent le GIEC et ses sujets sur le plan économique ? Et avec quels mots (et chiffres) bien choisis ?
    « Si on ne fait rien, 1000 milliards de $ par an. Alors que réagir pour les 50 prochaines années ne représenterait qu’un cout de 5,5% du PIB mondial. »

    Traduction (sur la base d’un PIB mondial de 40 000 milliards de $):
    « Si on ne fait rien, 2% du PIB mondial par an. Alors que réagir pour les 50 prochaines années ne représenterait qu’un cout de 5,5% du PIB mondial. »

    ou encore:
    « Si on ne fait rien, 1000 milliards de $ par an. Alors que réagir pour les 50 prochaines années ne représenterait qu’un cout de 2200 milliards de $. » (déja plus dur à avaler)

    Ici encore on voit à quel point la communication peut jouer un rôle primordial dès lors qu’il s’agit d’influencer les foules. »
    In Thermo-Maitres

  23. #74.
    J’ai bien aimé l’article sur le nombre de hits Google, où on voit que le RC est plus fort (médiatisé sur le web) que l’Holocauste, le Darfour et …Britney Spears réunis. lol

    Un peu capillotracté et tendancieux bien sûr, mais assez bien vu tout de même.

    lien

  24. Quelle rigueur scientifique surtout..

    Des sites comme ca : pro-réchauffement, sceptiques, creationistes, évolutionistes, pro-complot 11/09, pro-version officielle 11/09 etc.. sont en abondance sur le web. Cela n’a que peu d’intérêt.

    Tu as du mal à lire tout de même :

    Je n’ai pas répondu

    “Les données du GIEC ne sont pas truquées d’après mon lien. Elles sont prises en compte”

    à

    “…la comparaison des T° satellites et des modèles.
    Il apparait trés clairement que les variation des T° troposphèriques sont nettement inférieures au modèle le plus neutre du GIEC.”

    Mais à

    Satellite_Temperatures.png”
    Sont exactement les mêmes données mais dont… on a raccourcis l’échelle des temps pour “donner l’impression qu’elles montent beaucoup”, sale coup pour les alarmistes obligés de truquer (”bidouiller ?”) les données RSS !

    De plus je fournis les liens que tu ne daigne même pas regarder ni lire.
    La progression plus modéré sur les 30 dernières années, et stable sur les 5 dernières années de certaines données satellites, sont prises en comptes, citées, affichées par le GIEC.

  25. #76.
    Oui j’avais bien précisé capillotracté et tendancieux… par ailleurs l’article introductif du blog annonce la couleur sur une finalité « non-scientifique », tous les blogs n’ont pas cette honneteté.
    Mais comme tu dis ces sites sont légion mais après tout n’est ce pas assez révélateur d’une certaine excitation ? c’est un peu l’éternel problème « les blogs (on pourrait dire ici le Rap, le cinéma etc.. ) font-ils la réalité ou en sont-ils le reflet ? »

    quoi qu’il en soit tout ça est à prendre avec la distance nécessaire bien entendu, et dans le cas du Thermo-Maitre au deuxième ou troisième degré (pas Centigrade ni Kelvin) sans doute…

  26. #77 nos messages se sont croisés, je n’avais donc pas lu le tiens quand j’ai posté le mien.

  27. @ Maurice,

    Certes tendancieux, mais cela ajoute du charme mais c’est écrit dessus, Le Thermo-maître…

  28. Note à Marot,

    Bien qu’écrit en gras et avec les sources, toujours un silence assourdissant pour
    “le non réchauffement de la troposphère SIGNE la faillite du modèle du RG à effet de serre”
    Hors comme ils ne peuvent pas le contredire, la discussion est close :
    Il n’y a pas d’effet de serre lié à l’accroissement du CO2 actuellement, point barre.

  29. “le non réchauffement de la troposphère

    Mensonge je ne vais tout de même pas répéter une nouvelle fois les données sur l’accroissement par décade ?
    Ou alors il faut préciser sur les 8 dernières années, ce qui est trop faible pour conclure quoi que ce soit.

    Peut être un début d’explication de la tendance ces dernières années :
    http://www.mineco.fgov.be/ener…..ion/G1.pdf
    page 34

    11.1 Les aérosols troposphériques
    Les aérosols troposphériques (particules microscopiques en suspension dans l’air) provenant de la combustion des combustibles fossiles, de la biomasse, et de d’autres sources, ont entraîné un forçage négatif direct d’environ – 0,5 Wm-2 en moyenne globale, et, probablement, un forçage négatif d’une valeur comparable de façon indirecte par leur influence sur les propriétés physiques et radiatives des nuages. Bien que ce forçage négatif soit concentré dans certaines régions et zones subcontinentales, il se pourrait qu’il ait des incidences climatiques aux échelles continentales à hémisphérique.
    Le projet International INDOEX − Indian Ocean Experiment – a ainsi mis en évidence la présence d’un nuage de pollution d’une dizaine de millions de kilomètres carrés. Situé à quelque 3 kilomètres d’altitude et couvrant une zone importante du Nord de l’Océan Indien,

  30. #82

    Le § 11.1 est d’ordre général et n’est pas appliqué aux dernières années.
    Ce n’est qu’un constat général.

    Encore un détournement de texte !

    Pourquoi les aérosols auraient-ils augmenté pendant les sept dernières années, mystère, aucune piste n’est donnée. Les « autres sources » ! débrouillez-vous avec cela.

    Pour le reste :

    Mensonge je ne vais tout de même pas répéter une nouvelle fois les données sur l’accroissement par décade ?
    Ou alors il faut préciser sur les 8 dernières années

    Ce n’est donc pas un mensonge mais une imprécision.

  31. Le § 11.1 est d’ordre général et n’est pas appliqué aux dernières années.
    Ce n’est qu’un constat général.

    Encore un détournement de texte !

    Pourquoi les aérosols auraient-ils augmenté pendant les sept dernières années, mystère, aucune piste n’est donnée. Les “autres sources” ! débrouillez-vous avec cela.

    C’est pour cela que j’ai bien précisé :

    Peut être un début d’explication

    Je lance ca comme idée de départ, n’y aurait il pas plus d’aérosols avec le développement de la Chine ces dernières années ?
    C’est une piste, je n’en sais rien, je ne suis pas climatologue.

    Google m’a renvoyé ici :
    http://www.realclimate.org/index.php?p=179

    The non-warming troposphere has been a thorn in the side of climate detection and attribution efforts to date. Some have used it to question the surface record (though that argument has won few adherents within the climate community), while others have used it to deny an anthropogenic role in surface warming (an illogical argument since the atmosphere should follow no matter what causes the surface to warm). The most favored explanation has been that the « lapse rate, » or decrease in temperature as you go up in the atmosphere, has actually been increasing. This would contradict all of our climate models and would spell trouble for our understanding of the atmosphere, especially in the tropics.

    This assumes that the observed trends are all real, which is reasonable when two independent measurements agree. But both upper-air observing systems are poorly suited in many respects for extracting small, long-term changes. These problems are sufficiently serious that the US National Weather Service (NESDIS) adjusts satellite data every week to match radiosondes, in effect relying upon radiosondes as a reference instrument. This incidentally means that the NCEP/NCAR climate reanalysis products are ultimately calibrated to radiosonde temperatures. Recent developments concerning the MSU satellite data are discussed in a companion piece.

  32. @ Marot

    Pour info, non seuelment le réchauffement Troposphérique est anecdotique, mais il varie (donc se refroidie… si !), mais le BEAUCOUP plus graves c’est que ces varitions sont trés inférieure à celles produites par les modèles, y compris le plus neutre (Reynolds SST) ! Conséquence directe le moteur à effet de serre est à l’arrêt.

    CQFD.

  33. 0.183 K/decade ca fait 0.549 K sur 30 ans, ce n’est pas si mal (au vu des 0.6 ° d’augmentation sur le siècle).

  34. #86, sauf que la hausse de température sur ces 30 dernières années a été de 0,4°C, soit pareille que celle au début du 20e siècle où il était nulle question de CO2 et où le monde était la plupart du temps en guerre ou en crise économique.

  35. Important de noter que l’augmentation des T°(donc la sortie du petit âge glacière) n’est contesté par personne. La théorie du CO2 à l’origine de cette sortie est contesté (et est surtout fausse (cf ci-dessus).
    Les cycles de Schwabe, eux, l’expliquent sans problèmes.

  36. pour « détendre l’atmosphere » ce lien décrivant à sa manière le modèle informatique utilisé par les experts du GIEC 😉

  37. Le dernier lien
    Explication des “alarmistes” :
    http://planet-terre.ens-lyon.f…..climat.xml

    Voici la conclusion (sur l'hypothèse Svenmark/Nir Shaviv) :"Ainsi, les variations solaires, qui influencent le rayonnement cosmique, pourraient avoir une conséquence sur la formation de noyaux de condensation de nuages, et donc sur la nébulosité globale. Une forte activité solaire serait associée à un rayonnement cosmique incident plus faible et donc à une nébulosité plus faible. Cette faible nébulosité permet alors un réchauffement climatique. Cette idée est donc une piste intéressante de recherche et le mécanisme physique reste encore très mal quantifiéplus ces 3 intéressants graphiques,
    Sunspot Cycle
    Global and hemispheric T°
    CO2 annuel

    Notez qu'en réduisant l'echelle des ordonnée de Sunspot Cycle à l'amplitude de celle de Global and hemispheric T°, les courbes sont quasi similaires. PS, pour ceux, suivez mon regard, qui pourrrait (au singulier) penser que ce serait du "bidouillage", l'échelle des ordonnées est arbitraire.
    Essayez la même chose avec le graphique CO2 annuel !

  38. Je croyais avoir répondu hier bon je récapépète depuis le zébu :
    L’article du site planet-terre.ens-lyon n’est pas l’oeuvre d’amateurs éclairés, ni d’individu autoproclamés spécialistes, mais de professionnels, dont un membre du CEREGE = Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement.

    Dans l’intro :

    Depuis 1860, les variations de l’activité solaire ne sont pas la cause majeure du réchauffement climatique constaté (augmentation de température de 0,6°C depuis un siècle). Les scientifiques ont montré qu’une augmentation du rayonnement solaire se traduit par une augmentation du bilan radiatif de la Terre de 0,2 W/m2, à comparer aux 0,35 W/m2 par décennie dus aux effets anthropiques: pour la période industrielle, l’effet solaire est donc moins important que les effets de l’augmentation du CO2 anthropique, même si le Soleil a un rôle sur cette évolution climatique récente (variation du bilan radiatif global, de la température de la stratosphère, de la nébulosité…). Quoiqu’il en soit, pour expliquer le réchauffement climatique, la part relative entre CO2 et Soleil reste aujourd’hui très difficile à chiffrer.

  39. Quoiqu’il en soit, pour expliquer le réchauffement climatique, la part relative entre CO2 et Soleil reste aujourd’hui très difficile à chiffrer

    #92, ce que tu ne comprends pas, c’est qu’il est « facile » de chiffrer le forçage (soleil=0,2 W/m2/décennie, CO2=0,35W/m2/décennie) mais personne ne sait ce que le forçage du CO2, et encore moins celui du soleil, se traduit en réchauffement.
    De plus, le soleil n’influence pas sur le climat que par l’irradiance mais aussi par les rayons cosmiques à travers les variations de sa magnétosphère qui conditionne la formation des nuages bas (cf Svennsmark, Shaviv, Weizer…) et là, personne n’en sait rien encore puisque l’expérience CLOUD ne va commencer que d’ici 3 ans.

    Ce qu’on CONSTATE à coup sûr par contre, c’est que le nombre de tâche solaire a une influence directe sur le climat, voire les récoltes de blé depuis 3 siècles qu’on les compte et que la corrélation soleil-climat est bien meilleure, sur une bien plus longue durée que celle CO2-climat.

  40. mais personne ne sait ce que le forçage du CO2, et encore moins celui du soleil, se traduit en réchauffement.

    Sceptiques inclus..

    Et comment pourrais-ton constater l’influence des tâches solaires sur le blé, et ne pas constater le rôle du CO2 dans le réchauffement d’après les données ? L’explication sur le CO2 présent dans la stratosphère, ajoutant une épaisseur supplémentaire etc.. est pourtant limpide (sur un autre fil).

  41. #94.

    Sceptiques inclus…

    si à chaque fois qu’on ne sait pas quelque chose sur tel ou tel domaine on va déclencher des plans d’action planétaires on est mal barrés.
    Ce qui m’agace (mais je me répète surement) c’est qu’il y a tant de choses que l’on sait avec une certitude de 200% comme le SIDA, la famine, les guerres et génocides, le SRAS, j’en passe et des meilleures, on ferait mieux de mettre le paquet la-dessus plutôt que sur des « personne n’en sait rien »…

  42. #94 Sauf que les sceptiques eux, ne prétendent pas qu’ils connaissent avec 90% de certitude ce qui se passe, ni ne font des recommandations politiques basée sur leur opinion personnelle en faisant croire que c’est de la science.

    Quant à ton explication sur le CO2, tu te contentes de répéter le discours médiatique sans regarder le détail. La saturation, tu sais ce que c’est ? Ajouter une 11e couche de peinture sur un mur déjà peint 10x, ça fait quoi d’après toi ?

    Pour ce qui est de la corrélation avec le soleil, seule explication possible des variations passées (cf le thème de ce billet même) si tu n’en es toujours pas au courant, regarde ici : http://www.pensee-unique.fr/theses.html et tu déroules le fil de la pelote. Bonne investigation. Reviens dans 2 semaines quand tu auras tout étudié sérieusement.

  43. Pour DM, corrélation longueur des cycles solaires- température. Source : Karen Labitzke 1987, « Sunspots, the QBO, and the stratospheric temperature in the North Polar region ». Geophysical Research Letters, 14, 535.)
    Qui dit mieux ?

  44. #94 suite.

    d’ailleurs DM toi qui aide certaines population africaines (de mon coté je parraine un enfant en amérique latine pour qu’il puisse etre scolarisé, paske je crois fermement que finalement l »education est la seule issue sérieuse et perenne pour les désherités), j’aurais mieux vu une mobilisation pour les populations qui meurent du sida à tire larigot simplement parce que les industries pharmaceutiques bloquent le marché en empechant les fabricants de génériques d’utiliser leurs molécules à bas prix. Et ça, pas besoin de faire des graphes , des études couteuses et des films catastrophe pour en avoir la certitude. c’est ici et maintenant.

    LE RC EST UN DENI AU SENS DES PRIORITES

  45. @Maurice
    Même pour le SIDA, il y a des sceptiques, avec leurs chiffres, leurs interprétations etc..

    Pour les priorités : l’un n’empêche pas l’autre. Comme dans le domaine de la sécurité routière : on peut diminuer le nombre de tués sur les routes tout en s’occupant du problème des maladies nosocomiales.
    Et je ne pense pas que les politiques ont envies de faire de grosses dépenses pour rien (voir réaction de Bush à ce sujet).

    @MiniTAX
    Personne ne nie l’influence du soleil sur le réchauffement.
    On voit dans ta courbe que les températures grimpent en flêche à l’approche de 2000 (et après ?).
    Si tu prends une serre, les jours de grand soleil il fera toujours plus chaud que les autres jours.. et si tu ajoutes une couche isolante, ca sera pareil, à part que ca grimpera un petit peu plus haut.

    La couche de peinture : aucun rapport même en analogie.

    L’explication sur le CO2 n’est pas médiatique, j’ai fait un copier-coller de Realclimate, les explications étaient scientifiques pas de vagues idées.

  46. #99.

    des sceptiques pour le SIDA… je veux bien que tu me donnes une liste significative de liens vers les blogs « sida-sceptiques », « darfour-sceptiques », « H5N1-sceptiques » etc…