Le résumé, dont Reuters s'est procuré une copie, doit être rendu public à Valence (Espagne) le 17 novembre après avoir été relu par les gouvernements.
Le texte commence par affirmer que le changement climatique est désormais sans équivoque, les mesures montrant l'élévation des températures moyennes de l'air et de la mer n'étant pas contestables.
La fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que la hausse du niveau moyen des océans du monde entier, sont également des faits établis, poursuit l'introduction du projet de rapport.
L'objet du document, qui doit faire autorité, est de servir de guide aux gouvernements dans la lutte contre le réchauffement et ses effets.
Tout en réaffirmant la responsabilité des activités humaines dans les changements climatiques, le texte assure que des technologies "propres" existent et permettront d'éviter le pire sans perturber excessivement l'activité économique.
Considérée comme "très probable" (soit à 90%), la responsabilité humaine était, lors d'un précédent rapport du Giec en 2001, simplement jugée "probable" (soit à 66%).
Le Giec, qui dépend de l'Onu, s'appuie sur les travaux de 2.500 chercheurs.
Selon le texte, 89% des changements climatiques observés corroborent la thèse d'un réchauffement mondial, notamment le blanchiment des récifs coralliens, les inondations de régions côtières, l'alourdissement du traitement de certaines maladies, les décès liés à la chaleur et les risques d'extinction d'espèces animales et végétales.
JUSQU'À 3,70 MÈTRES DE HAUSSE DES MERS
Les estimations les plus précises sur le niveau du réchauffement sont également réaffirmées, et s'établissent dans une fourchette allant de 1,8 à 4,0 °C pour le XXIe siècle.
Le niveau des mers devrait quant à lui s'élever de 18 à 59 cm, mais se poursuivra vraisemblablement durant plusieurs siècles même si les émissions de gaz à effet de serre se stabilisent.
En effet, la chaleur des eaux proches de la surface continuera à se diffuser aux couches profondes, qui se dilateront à mesure que leur température augmentera.
À cause de ce seul phénomène, le niveau des mers pourrait monter de 40 cm à 3m70 au cours des prochains siècles, cette estimation ne tenant pas compte de la fonte des glaciers et des banquises polaires.
Il y a toutefois des raisons d'espérer, ajoute le rapport, selon lequel de nombreux effets peuvent être évités en réduisant les émissions avec des technologies déjà disponibles, comme l'énergie solaire ou éolienne, pour des coûts abordables.
Le scénario le plus strict, qui prévoit d'atteindre le pic des émissions mondiales dans les 15 prochaines années, n'entraînerait que 3% de baisse du PIB mondial, estime le Giec.
Toutefois, l'objectif de l'Union européenne de limiter la hausse des températures mondiales à 2 °C au-dessus de son niveau pré-industriel est presque hors d'atteinte, préviennent les chercheurs.
À Vienne, un millier de délégués venus de 158 pays débattent cette semaine des lignes directrices du prochain protocole sur l'environnement, qui devra succéder à celui de Kyoto après 2012.
L'enjeu déterminant sera la participation des Etats-Unis et de la Chine à ce nouveau code de conduite, qui sera débattu en décembre à Bali, en Indonésie.
79 réponses à “Le réchauffement est très probablement dû à l’homme, dit le Giec”
#49
Ma réponse à Murps était ironique.
Désolé que tu ne lise pas parfois au second degré.
@gorsky
Le GIEC et tous les scientifiques qui travaillent dans le domaine ne manquent pas de publier leurs recherchent dans les journaux peer reviewés (désolé pour le franglais )
Les documents fournis par le GIEC ne manquent pas d’explication et de références.
Après il faut que les « adversaires » les acceptent, mais s’ils les acceptent, ce ne sont plus des adversaires. Et il n’existe aucun sujet au monde qui ne trouve pas de contradicteur.
Les « crétins » sont tout de même des personnalités du monde scientifique en bonne partie, ils méritent au moins le respect pour leurs travaux.
#46, 47
Ce sont des politiques.. ils ne sont pas à une gaffe près..
Même Mr Schwartz utilise cette durée de 100 ans :
http://www.iac.ethz.ch/people/…..z07nat.pdf
( Réponse ici : http://www.iac.ethz.ch/people/…..r07nat.pdf)
#51,
Ah ! Murps c’était déjà du second degrés, on est donc au 4ème…
Murps est rigolo, mais qu’y a t-il de drôle dans
alors que Murps l’implique dans son second degré (et c’est ça qui est drôle).
#52
mais pas de preuves ! Comme Gorsky le souligne.
DM, le GIEC n’est pas reprochable sur ces points effectivement.
Mais on peut très bien « fournir explications et références » en toute honnêteté et exactitude tout en « oubliant » de citer les faits qui dérangent : au final la présentation est quand même partiale et trompeuse. Les découvertes sur le rôle potentiellement important des rayons cosmiques sur le climat sont par exemple totalement ignorées dans le rapport du GIEC 2007 pour soutenir (mais pour encore combien de temps) la théorie de l’effet de serre anthropique. Ce genre d’omission délibérée permet de renverser complètement les conclusions.
Prenons le parallèle d’une équipe de chercheurs qui découvre un médicament anti-cancer. Comme pour tout médicament, ça a des effets secondaires qu’il faut les étudier pour voir si les bénéfices surpassent les inconvénients. Dans la vraie vie, si le comité chargé d’étudier et de vérifier les effets secondaires est composé de membres de l’équipe découvreuse, payés par les mêmes commanditaires, on aurait crié au meurtre et ça aurait fait un scandale inouie.
Or le fonctionnement du GIEC est affecté exactement par le problème ci-dessus. Les propagateurs de la théorie du réchauffement climatiques et ceux chargés de vérifier le bienfondé de la théorie pour présenter l’état de la science sous forme de rapports du GIEC sont les mêmes. Les auteurs principaux des rapports sont libres de retenir les publis qu’ils veulent et non l’état de l’art de la science. Ils peuvent même privilégier leur propres papiers, comme par exemple Mann qui se cite abondamment dans le rapport du GIEC 2001 pour mettre en avant sa « crosse de hockey ». Les gouvernements qui ont signé Kyoto sont les mêmes qui approuvent mot à mot le résumé pour décideurs…
Une telle absence de « check and balance », surtout avec la complicité des médias toujours plus avide de catastrophes ne peut que conduire au désastre, pas pour la terre non, mais pour la science. La dernière fois qu’on a vu ce genre de mascarade généralisée de la science au service des politiques et de l’idéologie, c’était en ex URSS. A chaque fois, ça finit toujours mal.
@ DM ; Je ne remettais pas en cause les travaux des scientifiques et pseudo-scientifiques, mais plutôt le caractère d’autorité qu’un groupe d’eux s’est auto-attribué avant même d’avoir soumis à la critique de la vérification la validité de leur théorie.
Hors, la science se définit comme la somme des connaissances qu’un individu acquiert par l’étude, la réflexion et l’expérience. Après (et non avant) il soumet les résultats de ses travaux à la critique (tout d’abord la sienne, puis celle des autres confrères) afin qu’il acquiert ou non une autorité.
Ainsi, il semblerait qu’un certain nombre de scientifiques aient oublié la première de toute les connaissances, à savoir, la sagesse qui définit la philosophie socratique (je sais que je ne sais presque rien, et encore) et donc pour ce qui nous concerne, les cadres normatifs définissant une autorité. Ainsi, de scientifique, ils n’en portent que le titre et n’en restent pas moins des crétins ; ceci dit indépendamment de leurs travaux et du respect que ceux-ci confèrent, que d’autres que moi sont aptes à vérifier.
Vous n’êtes pas sans ignoré non plus que ce n’est pas parce que 2500 individus soutiennent une théorie comme fort probablement vraie que pour autant elle le soit ; cependant, aujourd’hui, il n’existe pas de manière officielle un autre groupe qui dépendrait de l’O.N.U., qui, par Logique scientifique réunirait un nombre semblables d’individus à ceux du GIEC afin de soumettre à critique la validité de leurs théories. Sans nul doute que d’un point de vue politique, ceci serait une grave erreur, vous n’y pensez pas !… Ce qu’il existe, ce sont d’autres scientifiques, sceptiques ou pas, peu importe, qui sont éparpillés, avec des moyens autrement plus inférieurs à ceux du GIEC, tant sur le plan politique, économique et médiatique, qui tentent de faire entendre leur voies, dont l’écho reste limité à ceux qui ne sont pas encore devenus sourds et aveugles.
Pas que la science… des sommes colossales investies au mauvais endroit et c’est toute la bipédie qui en souffre. Et pas que la bipédie chers écolos, mais tout l’éco-système actuel. (ie les champs de luzerne à gaz-oil qui vont faire déforester à tout va pour de la monoculture intensive)
Quand on parle du loup… à lire dans Le Monde.
Ici on voit bien le processus de « check and balance » à l’œuvre, des autorités indépendantes contre-balance le diktat écolo-réchauffiste sur les biocarburants.
#44 et tout ce qui s’ensuit…
J’ai cité O2 et N2, car la composition de l’air est bien :
79 % N2
20 % O2
1 % Argon
Le total fait 100 % ici mais quand on fait des mesures plus précises, on trouve : CO2 : 0.03 %, entres autres gaz présents.
Mon humour (lourd je le reconnais…) visait à critiquer cette théorie de l’effet de serre. A savoir qu’un gaz présent sous forme de traces dans l’atmosphère serait sensé piloter tout le climat.
Donc, pour en revenir à mon « coup de pinceau », l’idée de la blague était qu’il semblait difficile de « peindre » les molécules de CO2 sans « déborder » sur les autres molécules « majoritaires » d’O2 et N2.
Sinon, à titre personnel, je suis de plus en plus en train de considérer l’effet de serre comme « bidon ». Alors qu’il y a encore quelques mois je n’aurais même pas mis en doute son existence.
Il y a des liens à ce sujet qui entretiennent mes doutes.
Cordialement.
Murps
L’effet de serre n’est pas « bidon ».
N’importe qui ayant fait un peu de télédétection dans le spectre infrarouge thermique le sait. La radiance émise par la terre ou la mer (mesurable sur une surface donnée avec un radiomètre héliporté, par exemple) sur la partie du spectre 6 microns – 50 microns est supérieure à la même radiance (sur la même largeur de spectre) mesurée TOA.
Donc l’énergie émise par la terre n’est pas entièrement rayonnée dans l’espace. Elle est en partie absorbée par l’atmosphère…. qui la restitue dans la même gamme de rayonnement vers l’Espace (mais pas complètement, les mesures le montrent)… et la Terre (ou la mer). C’est ce qu’on appelle l’effet de serre.
Après on peut trouver que l’analogie n’est pas bonne, que cela devrait s’appeler autrement, ergoter pendant des années sur un nom, sur la théorie, bref faire beaucoup de blabla…. Les mesures radiométriques montrent un fait réel (quel que soit le nom que vous voulez lui donner).
Ca ne montre en aucun cas qu’il y a « effet de serre ».
On observe peut-être à basse altitude une radiance dans l’infrarouge supérieure à la radiance « tout en haut », mais ça ne signifie pas pour autant que ce soit le CO2 le responsable. En plus il (le CO2) est plus lourd que l’air et donc essentiellement en basse altitude.
On a donc une énorme épaisseur atmosphérique avec peu de CO2…
Si vous préférez, le fait de « voir » une radiance plus faible en haute altitude signifie peut être tout simplement qu’on observe les couches hautes exactement sous le satellite et donc plus froides et beaucoup moins denses.
En quoi mon interprétation pourrait-elle être si mauvaise ?
Plusieurs autres choses me chagrinent. L’une d’entre elles est le souci qu’a eu un prof de physique/chimie pour mettre en évidence « l’effet de serre » du CO2 :
http://pedagogie.ac-toulouse.f…..oserr.html
Je gage que l’expérimentateur n’a pas envoyé 330 ppm de CO2 dans son enceinte. Il a du envoyer bien plus de CO2 que cela !
En pus, j’ai lu sur ce lien la phrase suivante :
– « Le polyéthylène en feuille transmet presque intégralement les I.R »
Si c’est vrai, notez donc que si vous fabriquez une serre (ou une simple enceinte transparente…) avec du polyéthylène en feuille vous devriez avoir une serre presque « froide », puisque tous les infrarouges fichent le camp.
Pourtant, il y fera aussi chaud que dans une serre en verre (voir expérience de Wood), CO2 ou pas CO2.
Simplement parce que vous aurez retenu le gaz réchauffé.
http://planet-terre.ens-lyon.f…..e-wood.xml
J’ai bien cherché sur le net une expérience permettant de mettre en évidence de manière irréfutable ce fameux phénomène mais je n’ai trouvé que des affirmations péremptoires, des interprétations de gratuites de mesures, les mêmes schémas répétés cent fois… Nulle part une expérience semblable à celle de Galilée en haut de la tour de Pise, de Pascal sur le Puy de Dôme, ou encore de Newton avec son spectre et son prisme… Quelque chose qui puisse montrer sans le moindre doute ce phénomène d’élévation de la température A CAUSE du CO2.
Pensez, justement, à l’absence d’augmentation de température observée par les satellites depuis qu’ils mesurent (c’est à dire une trentaine d’année au moins).
Cordialement.
Murps
Non, ton interprétation ne tiens pas la route. Ce que tu vois en TOA, c’est (dans le spectre filtré) la TOTALITÉ des radiations qui atteignent le radiomètre (et qui donc s’échappent vers l’espace), pas « juste celles de la couche juste en dessous ».
Intègre la radiance (dans l’espace et dans le temps) pour avoir l’énergie, et tu comprendra mieux. Tu aura l’énergie émise par la surface, et l’énergie émise vers l’espace, la première étant supérieure à la seconde, tout le reste coule de source.
Pour un télédétecteur, c’est aussi clair que la pomme de Newton
Et je ne te parle pas de CO2, mais d’atmosphère, prise dans sa globalité.
Tiens ! Un record de froid à New York cet été : 15 degrés le 21 août 2007.
Ce n’était pas arrivé depuis 1911…
Juste pour emm… le monde, en passant !
http://wcbstv.com/topstories/l…..43509.html
C’est bien ce que je reproche à beaucoup de sceptiques non professionnels : interpréter par eux même et remettre en doute celle des spécialistes, sans en avoir l’expérience ou même l’intelligence.
#62
Murps,
L’expérience prouve seulement que la convection prédomine par rapport à l’effet de serre, pas que ce dernier n’existe pas. C’est comme essayer de chauffer une baignoire avec une allumette et que conclure qu’une allumette ne produit pas de chaleur parce que la baignoire ne chauffe pas.
Pour prouver l’effet de serre, il faut des expériences bien plus sophistiquées et tu dois sûrement en trouver des réf. dans le GIEC notamment dans le calcul de sensibilité.
Là où c’est « bidon », c’est l’importance 3 à 4x plus grande que la réalité qu’on donne à l’effet de serre du CO2 grâce à l’amplification (appelé abusivement rétroaction) par la vapeur d’eau.
#65 DM,
Ceux qui ne croient à rien ne sont pas pire que ceux qui croient à tout.
D’autant, si je ne m’abuse, que cette rétroaction n’est pas « modélisé » coté vapeur d’eau mais ajusté comme une variable « d’ajustement ».
#63 Désolé, je ne vois toujours pas ou pourrait se trouver l’erreur d’interprétation.
J’ai beau intégrer à tour de bras, et je ne vois qu’une chose : l’énergie récupérée est plus importante en bas qu’en haut, dit-on, et on en conclut : « vous voyez bien que l’effet de serre existe ».
Mais ça ne prouve strictement rien en terme d’impact de CO2 !
En quoi le fait de dire qu’un corps dense et plus chaud à forte capacité calorifique (comme l’atmosphère à basse altitude) rayonne plus qu’un corps peu dense et plus froid (les hautes couches de l’atmosphère) à haute altitude serait une erreur d’interprétation de ma part ?
Je pense que vous êtes victime dun syndrome de la « pensée unique réchauffiste », à savoir que vous ne voulez proposer, consciemment ou non, qu’une seule interprétation pour cette différence de radiance entre les différentes altitudes : celle qui l’explique par le CO2.
#66
Je ne dis pas que le CO2 n’a pas de pic d’absorption à 4 micro m et au delà de 15 micro m. Ca me semble irréfutable.
Ce que je conteste de plus en plus, c’est l’idée que les 0.03 % de CO2 présents dans l’atmosphère pourraient à eux seul piloter le climat.
Je doute également que le mécanisme de l’effet de serre décrit habituellement soit réellement celui qui fait chauffer un serre.
A mon avis l’interprétation est fausse et l’effet du au CO2 représente « peanuts » dans la contribution générale à l’élévation de t° d’une serre.
Quand aux mesures et interprétations du GIEC, je ne leur fait plus confiance du tout compte tenu de la politisation du problème.
Cordialement.
Murps
PS pour # 66 : En tant que scientifique professionnel, je lirais avec plaisir tous les liens (GIEC ou autres) mettant en évidence par des protocoles expérimentaux l’effet de serre (du genre de l’expérience citée plus haut dans l’académie de Toulouse, éventuellement avec de gros moyens, mais qui marche…)
#69 Non, tu as mal interprété. L’énergie récupérée ne peut pas être plus importante en bas qu’en haut, sinon, la planète explose.
Ce que Laurent disait (en gros, mais pas très clairement) c’est « le spectre d’émission IR en bas est différent de celui d’en haut ». C’est la signature incontestable de l’effet de serre. Ce qui ne veut pas dire que cet ES est attribuable au CO2 et encore moins au CO2 anthropique bien sûr (puisque le premier GES est, de loin, la vapeur d’eau).
Si tu remets en cause ça, ce n’est même pas la peine de continuer.
Quand aux références, faisons plus simple: cherche dans un site réputé sceptique sérieux, par exemple co2science ou le blog de Pielke Sr. Si tu y trouve un seule papier qui réfute l’effet de serre du CO2 (car c’est aux détracteurs d’apporter des preuves à leurs arguments), fais le nous savoir.
@ Murps,
l’expérience carton-papier de « pedagogie.ac-toulouse » me parait foireuse en totalité.
L’effet de « serre » de H2O me parait beaucoup trop important par rapport à la convection, presque de 30% ! A mon avis l’expérimentateur ne note pas le déséquilibre inhérent à ces 2 chambres (contrôle & expérience). Dans celle ou il introduit le coton imbibé d’eau il omet de tenir compte de la conversion eau – vapeur d’eau très consommatrice d’énergie. Si la lampe est suffisamment puissante elle masquera cette absorption supplémentaire. Mais cette énergie sera immanquablement restituée au contact de parties plus froides et contribuera fortement au réchauffement même en l’absence de buée visible.
Parce qu’un radiomètre embarqué à bord d’un satellite reçoit le rayonnement IR de tout ce qu’il y a en-dessous (et qui n’est pas absorbé par l’atmosphère), pas « juste de la couche supérieure »… c’est simple à comprendre (enfin peut-être pas pour qui n’a jamais fais de télédétection)
Tu es complètement à coté de la plaque. je n’ai rien proposé de tel, et je suis septique (et même très septique) sur la prépondérance du CO2 anthropique sur le RC.
Simplement, ayant quelques années de climato satellitaire dans ma besace, il m’est difficile de laisser passer des contre-vérités aussi flagrantes que « l’effet de serre n’existe pas » (et je n’ai jamais dit nulle part ni même suggéré qu’il se limitait au seul CO2).
Je n’ai pas du tout l’intention de violer le premier principe de la thermo (comme laurent en #63 qui explique que l’énergie envoyée est pas la même en haut qu’en bas, à moins qu’il y ait eu une erreur d’explication ou d’interprétation de ma part). Cette histoire d’énergies différentes (en fait l’intégration du spectre mesuré et sur toutes les fréquences) me paraissait étrange.
En fait j’allais suggérer que si c’était le cas, c’était parce qu’on ne mesurait pas la même chose (il était bien précisé dans #62 que la mesure par hélico se faisait sur une surface donnée et donc pas la même qu’au dessus de l’atmosphère).
Par contre de #70, je lis que « cette différence de forme du spectre entre le haut et le bas est la signature de l’effet de serre ».
Si vous me dites que votre définition de l’effet de serre est précisément cette différence de spectre entre deux altitudes je n’ai plus rien à dire.
Par contre, si on me dit que l’effet de serre est une augmentation de température due à une reémission d’énergie suivant un spectre tirant dans l’infrarouge sur des gaz qui abosrbent ces mêmes IR et que c’est un moteur important du réchauffement, là je ne suis pas convaincu.
Je pense que ce phénomène, si il est réel, est marginal.
Les mesures par télédétection ne changent rien du tout au problème et à la discussion.
De #72
Paix. Je n’ai pas lu toutes les interventions des internautes de ce site et je ne tiens pas de liste « sceptiques/non sceptiques ».
Désolé de vous avoir titillé sur cette histoire de teledétection qui n’est pas ma spécialité, je sais qu’il n’est pas toujours marrant de se voir expliquer des trucs sur des sujets qu’on connait parfaitement, j’ai été plusieurs fois bien placé pour savoir ce qu’on ressent dans ce cas.
Mais il est parfaitement possible de proférer une énormité dans sa propre spécialité, l’histoire des sciences est pleine d’exemples…
D’ailleurs j’ai juste dit que l’effet de serre était « bidon »…
Disons que parmi les sceptiques je me classe comme « furieusement sceptique ».
Il parait qu’il y a des gens qui croient au réchauffement mais pensent que le CO2 et l’homme n’y sont pour rien.
En ce qui me concerne, je ne crois même pas au réchauffement. Je pense que la notion même de réchauffement global et de t° moyenne du globe n’ont aucun sens autre que de donner un ordre de grandeur.
Ma femme me réclamant l’ordi, je vous laisse là pour l’instant.
Cordialement,
Murps
j’abandonne…
Il te faudrait une formation en principes physiques de la télédétection. Sans cela, ce n’est pas la peine.
@ murps,
Evidemment !
Sans atmosphère, sur la Lune il fait -270° sur la face à l’ombre. sur la Terre environ 10° sous nos latitudes (écart 280°).
Dans nos propos sur le climat on parle de 1° pour les plus réchauffiste.
1° sur 280 c’est… marginal, non ?
P.S
C’est ce que je fait remarquer sur l’expérience « carton-papier » de J.C. BITON. Il tente de montrer une différence de T° si petite qu’il faut une expérience extrêmement précise dans sa réalisation pas une manip « carton-papier ».
A propos du « consensus » du GIEC : C’est un gros mensonge. Mais on le savait deja 😉
@ 59 ; Une possible alternative aux biocarburants cher aux écolo-terroristes pour lutter contre le RC d’origine anthropique ?
Un groupe de recherche du Institue of Multidisciplinary Research for Advanced Materials de l’université de Tohoku a découvert un procédé naturel de génération d’hydrogène à partir de la cellulose du bois. L’équipe de professeur Fumio SAITO a mis en évidence qu’un broyage physico-chimique à sec de la cellulose, suivi de sa caléfaction entraîne une synthèse à haut rendement d’hydrogène d’une grande pureté.
L’échantillon utilisé était composé de cellulose et d’un hydroxyde de métal qui servirait d’agent accélérateur de la réaction. Le mélange est broyé à sec puis chauffé dans un four électrique sous atmosphère d’argon. Un mélange gazeux est alors libéré, composé en pourcentage molaire à 93,5% d’H2, 6,4% de CH4 ainsi que de traces de CO et CO2. L’hydrogène moléculaire produit est considéré comme d’une grande pureté car il contient moins d’1% de CO et peut de ce fait être utilisé directement dans des piles à combustibles à acide phosphorique (PAFC). Le résidu solide généré lors de la synthèse des gaz est composé de CaO et de CaCO3, témoignant d’un grand degré de transformation du CO2, estimé à 80%.
La diffusion des piles à combustibles accroît le besoin en hydrogène. Cette méthode, relativement simple de synthèse à haut rendement d’hydrogène d’une grande pureté, à partir de biomasse telle que les débris de bois, a toutes les chances de connaître un rapide développement. Une demande de brevet a été déposée. Les résultats seront présentés lors de la conférence de la société japonaise des ingénieurs chimistes en septembre à Sapporo.
Pour en savoir plus :
– Institue of Multidisciplinary Research for Advanced Materials, Tohoku University (anglais): http://www.tagen.tohoku.ac.jp/index2.html
– Saito Lab (anglais): http://andy.tagen.tohoku.ac.jp/index.html
Murps,
on ne peut plus tolérer que nos femmes interrompent des discussions concernant des sujets aussi importants que le réchauffement climatique